Les Arts Décoratifs

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48°5147N 2°200E / 48.86306, 2.33333

Les Arts décoratifs
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Contexte général
Champs daction Arts décoratifs
Zone dinfluence France
Fiche didentité
Forme juridique Association loi de 1901
Fondation 30 mars 1882
Siège central Paris
Président(e) Hélène David-Weill
Secrétaire
général(e)
Sébastien de la Selle
Trésorier/ière Bruno Roger
Site web www.lesartsdecoratifs.fr

Les Arts Décoratifs est une institution culturelle française réunissant musées, lieux denseignement et bibliothèque autour de lart de vivre, des arts décoratifs, du design, de la mode et du textile, de la publicité et du graphisme.

Anciennement connue sous la dénomination dUnion centrale des arts décoratifs (Ucad), elle fut créée et reconnue d'utilité publique en 1892 par des collectionneurs et des industriels désireux de mettre en valeur les arts appliqués en créant des liens entre industrie et beaux-arts pour « entretenir en France la culture des arts qui poursuivent la réalisation du beau dans l'utile ». Lassociation remplit des missions de conservation de collections publiques, de diffusion culturelle, de soutien à la création, d'éducation artistique et de formation de professionnels.

Les différentes composantes des Arts Décoratifs sont installées sur trois sites à Paris :

Les Ateliers du Carrousel, ateliers de pratique artistique, sont présents sur ces trois sites.

Sommaire

Statut

Organisme privé doté dun statut dassociation loi de 1901 reconnue d'utilité publique, Les Arts Décoratifs sont liés à lÉtat par une convention renouvelée périodiquement. Ses collections appartiennent à lÉtat. Le financement est mixte : 47% de son budget provient de ses ressources propres. Le conseil dadministration est majoritairement composé de représentants du secteur privé.

Historique

Les Expositions des produits de lindustrie et les Expositions universelles qui se succèdent au XIXe siècle suscitent les rivalités. La France, convaincue de sa supériorité artistique sur les autres nations, se trouve confrontée au progrès prodigieux de lindustrie anglaise, bien décidée à combattre lindustrie française sur son propre terrain : celui de lart.

  • 1864 : Un groupe dindustriels conduit par Amédée Couder, Jules Klagmann et Ernest Guichard décide de fonder au 15 place Royale (aujourdhui place des Vosges) à Paris, sur le modèle du South Kensington Museum (actuel Victoria and Albert Museum), lUnion centrale des Beaux Arts appliqués à lindustrie. En quelques mois une collection est constituée et un « musée-école », doté dès lorigine dune bibliothèque, est créé. Il occupe alors deux salles dun hôtel particulier.
  • 1875 : LUnion centrale des Beaux Arts appliqués à lindustrie installe son musée et sa bibliothèque 3 place des Vosges. La bibliothèque comprend alors un fonds douvrages anciens et modernes ainsi que de nombreux échantillons de textiles et de papiers peints mis à la disposition des artistes, industriels et ouvriers. Le musée et la bibliothèque sont ouverts gratuitement de 10h à 17h et le soir de 19h à 22h, pour permettre aux ouvriers dy venir à la sortie des ateliers.
  • 1877 : LUnion centrale des beaux-arts appliqués à lindustrie, qui a acquis une expérience unique en organisant plusieurs manifestations comme les « musées rétrospectifs », est concurrencée par lannonce de la fondation dune Société du musée des arts décoratifs. Celle-ci, créée en mai 1877, est placée sous la haute présidence du duc dAudiffret-Pasquier, président du Sénat. Le Comité de patronage comporte des personnalités du monde de la culture et de la politique.
  • 1878 : LÉtat concède à la nouvelle Société le Pavillon de Flore au palais du Louvre.
  • 1879 : La Société doit rapidement quitter ces lieux, affectés au service de la préfecture de la Seine jusquà la reconstruction de lHôtel de ville. Elle trouve alors asile au Palais de lIndustrie, aux mêmes conditions quau pavillon de Florepour un franc symbolique. La fusion des deux Sociétés simpose lorsque la Société du musée, désireuse de rendre périodiques ses expositions, se trouve en compétition avec les projets de lUnion centrale. LUnion centrale et la Société du musée des Arts décoratifs sentendent, malgré leurs divergences dorigine et dopinion : les fondateurs de lUnion centrale appartiennent au monde des industries, les initiateurs de la Société du musée sont des leaders politiques et mondains.
  • 1882 : En mars, les deux structures fusionnent, donnant naissance à lUnion centrale des Arts décoratifs (UCAD)[1]. La reconnaissance d'utilité publique eut lieu le 15 mai suivant[2]. Cest alors en France la plus influente des associations artistiques. Homme politique en vue et ami de Manet, Antonin Proust en prend la présidence. Les leaders sunissent dans la recherche dun lieu installer le musée et la Bibliothèque.
  • 1891 : Le député Georges Berger prend la présidence de lUCAD. Il sentoure de Jules Maciet, nommé à la tête de la Commission du musée, et de Paul Gagnault, nommé conservateur du musée. Comme son prédécesseur, il sattelle avec patience et détermination à linstallation du musée des arts décoratifs quai dOrsay puis, devant le refus définitif du Sénat, au pavillon de Marsan. Il revient sans cesse à la charge pour obtenir des galeries supplémentaires et gagne des travées sur le ministère des Finances. Il obtient les locaux qui sétendent du pavillon de Marsan jusquaux guichets du Louvre, en face de la rue de l'Échelle. Linstallation future simpose delle même : la nef centrale sera la « salle dhonneur » des expositions dobjet dart moderne, les bas-côtés seront attribués à la bibliothèque, sa salle de lecture, ses réserves, les étages recevront les collections et les reconstitutions des « différents intérieurs décorés ».
  • 1898 : Une convention avec lÉtat concède à lUCAD le pavillon et laile de Marsan du Palais du Louvre, rue de Rivoli, pour une durée de quinze ans à dater de louverture. Les travaux, les aménagements du bâtiment, les installations du musée sont à la charge de lUcad. A lexpiration de ce temps, les collections reviendront à lÉtat, ainsi que la propriété des travaux et aménagements, sans indemnités.
  • 1900 : La Cour des Comptes met plusieurs années à déménager les dossiers qui encombrent le pavillon de Marsan, compromettant louverture du musée qui devait coïncider avec lExposition universelle de 1900. 100.000 liasses occupent encore les sous-sols en 1910.
  • 1904 : Ouverture de la Bibliothèque des Arts Décoratifs rue de Rivoli.
  • 1905 : Le 29 mai, le président de la République Émile Loubet inaugure le musée des Arts décoratifs au sein du palais du Louvre, nouveau siège de lUnion.
  • 1906 : Le musée accueille le deuxième Salon des artistes décorateurs et le fera jusquen 1922.
  • 1911 : François Carnot prend la présidence. Acquisitions et expositions se multiplient.
  • 1920 : Première échéance de la convention.
  • 1927 : Installation des cours dart graphique et de reliure rue Beethoven.
  • 1930 et 1932 : Le musée accueille les expositions de lUnion des artistes modernes (UAM).
  • 1935 : A la mort du Comte Moïse de Camondo, le musée reçoit le legs de son hôtel particulier et de ses collections, constituant lun des plus beaux exemples de demeure française du XVIIIe siècle.
  • 1938 : 800 caisses contenant les objets les plus précieux du musée prennent le chemin de lexil dans les châteaux de la Loire et ne réintègreront le musée quen 1944.
  • 1944 : A lenseignement de lécole de la rue Beethoven sajoute un cours de perfectionnement destiné à fournir des collaborateurs qualifiés aux maisons de décoration, qui deviendra lécole Camondo : une école darchitecture et de design. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lUnion centrale des arts décoratifs vit une activité accrue et une mutation sans précédent. Elle participe du renouveau muséal dans le paysage culturel de lépoque.
  • 1949 : Avec « Formes utiles, objets de notre temps » présentée fin 1949 par lUAM, le pavillon de Marsan inaugure une série dexpositions de formes industrielles, dont laboutissement sera 20 ans plus tard la fondation du Centre de création industrielle, le C.C.I.
  • 1950 : Au début des années 50 la configuration des collections est la suivante : les collections du XIXe et du XXe, y compris une petite salle 1925, entourent la nef réservée aux expositions temporaires. Dans les galeries des étages supérieurs, le circuit est chronologique, du Moyen Âge à lEmpire. Létage sous verrière est consacré aux collections étrangères. A lOrient musulman sont attribuées les salles du pavillon de Marsan, dont la hauteur sous plafond permet lexposition des grands tapis de Perse et dAnatolie. Le musée est devenu avec les années le lieu de prédilection des collectionneurs et des amateurs.
  • 1951 : Le musée crée un service éducatif qui propose des visites des salles du musée par époque et par technique, puis des cours dhistoire de lart avec projections.
  • 1953 : Latelier des moins de 13 ans, à lorigine des Ateliers du Carrousel, souvre sous la responsabilité de Pierre Belvès, lun des illustrateurs les plus célèbres des albums du Père Castor.
  • 1966 : François Mathey devient conservateur en chef du musée des Arts décoratifs.
  • 1974 : Le C.C.I est rattaché au centre Beaubourgfutur Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou. Sous la présidence de Robert Bordaz sont lancés les projets de nouveaux musées dédiés à la Publicité et aux Arts de la mode, la construction dun nouveau bâtiment boulevard Raspail destiné à lécole Camondo et lextension du musée des Arts décoratifs dans le Grand Louvre.
  • 1978 : Ouverture du musée de lAffiche rue de Paradis, baptisé en 1981 musée de la Publicité.
  • 1985 : Réaménagement du musée des Arts décoratifs rénové dans le cadre de la Loi programme des musées. Ouverture de deux galeries de collections du XXe siècle et des centres spécialisés (verre, jouets, papiers peints, dessins, textiles). Création du « Comité pour Camondo » qui recherche les fonds privés nécessaires à la restauration des collections du musée Nissim-de-Camondo.
  • 1986 : Inauguration du musée des Arts de la mode dans le pavillon de Marsan, à la suite de lalliance conclue en 1981 entre lUCAD et lUnion française des arts du costume (Ufac).
  • 1988 : Installation de lécole Camondo boulevard Raspail.
  • 1989 : Antoine Riboud prend la présidence.
  • 1990 : Le musée de la Publicité quitte la rue de Paradis et sinstalle rue de Rivoli.
  • 1995 : Hélène David-Weill est nommée présidente.
  • 1996 : Fermeture des collections permanentes du musée des Arts décoratifs et de la bibliothèque pour travaux.
  • 1997 : Redéploiement du musée des Arts de la Mode qui devient le musée de la Mode et du Textile dans laile Rohan. Création du Comité international en vue de réunir les fonds nécessaires à la restauration et à lacquisition dœuvres pour la réouverture du musée.
  • 1999 : Inauguration rue de Rivoli des espaces aménagés par Jean Nouvel dédiés à la Publicité.
  • 2002 : Réouverture après rénovation de la Bibliothèque des Arts décoratifs et des Ateliers du Carrousel.
  • 2004 : Ouverture de la galerie des Bijoux.
  • 2005 : LUnion centrale des Arts décoratifs est rebaptisé Les Arts Décoratifs et adopte un nouveau logo.
  • 2006 : En septembre, réouverture du musée des Arts décoratifs qui présente désormais plus de 6.000 œuvres déployées sur plus de 6 000 m2. Pour la première fois dans lhistoire de linstitution, tous les domaines qui y sont abordés (arts décoratifs, mode et textile, publicité) sont proposés au public en un seul et même lieu.

Les collections des musées

Arts décoratifs

Les Arts Décoratifs conservent aujourdhui lune des plus importantes collections darts décoratifs au monde, soit 150.000 œuvres réparties dans cinq départements chronologiques (Moyen Âge / Renaissance, XVIIe / XVIIIe, XIXe, Art nouveau / Art déco, Moderne / Contemporain) et dans cinq départements thématiques (arts graphiques, bijoux, jouetx, papiers peints, verre). Ces collections présentent tous les aspects de la production artistique, dans tous les domaines des arts décoratifs, et illustrent les techniques les plus diverses : art du bois (sculpture, mobilier, boiseries), du métal (orfèvrerie, fer, bronze, étain), de la céramique, du verre, du cuir (écrins, reliures), de la peinture mais aussi celles, plus modestes, des marqueteries de pailles, de broderies de perles, de tôles peintes...

Lessentiel des collections du musée des Arts décoratifs a, depuis sa création, été constitué grâce à des dons et legs : les dons Peyre, Guérin, Perrin, Maciet, Gould... dans les domaines du mobilier et de lébénisterie ; les dons Doisteau, Grandjean, Maciet... dans le domaine de lorfèvrerie ; les dons Fitzhenry, Maciet, Metman... dans le domaine de la céramique ; les quelque 600 bijoux du XIXe siècle de la collection Vever ; la collection des cannes de Doisetau ; la collection des cloisonnées chinois de David David-Weill...

Mode et textile

Dès leur création, Les Arts Décoratifs possédaient une importante collection textile (soieries, broderies, dentelles, toiles imprimées) qui ne cessera de senrichir. Parallèlement, lUnion française des arts du costume, créée par les professionnels du secteur sous limpulsion de François Boucher en 1948, allait constituer sous la houlette dYvonne Deslandres un des ensembles les plus prestigieux au monde. En 1981, un accord scelle lalliance de ces deux collections, permettant louverture du musée des arts de la Mode en 1986. Rebaptisée musée de la Mode et du Textile en 1997, la collection est aujourdhui riche de 16 000 costumes, de 35 000 accessoires, de 30 000 pièces de textiles du XIVe siècle à nos jours. Les noms des plus grands créateurs y sont réunis, de Paul Poiret à Popy Moreni, de Madeleine Vionnet à Christian Lacroix. Avec plus de 1 500 m2 consacrés à la mode et au textile, Les Arts Décoratifs disposent du plus grand espace dexposition consacré à ce domaine dans le monde : deux expositions par an en moyenne y sont présentées.

Publicité

Les premières affiches sont entrées dans les collections au début du XXe siècle, tout dabord conservées à la Bibliothèque. Un département Affiches est créé en 1972 par Geneviève Picon. Un musée de lAffiche est officiellement créé en 1978. Installé rue de Paradis en 1981, il devient musée de la Publicité, avant de rouvrir en 1999 rue de Rivoli, dans un aménagement de Jean Nouvel.

Outre le fonds daffiches (50 000 affiches anciennes du XVIIIe siècle à la Seconde Guerre mondiale et 50 000 affiches contemporaines de 1950 à aujourdhui), les collections se sont enrichies de films publicitaires (plus de 20 000 films, français ou étrangers, des années 1930 à aujourdhui), dannonces presse (plus de 30 000), de spots radio, dobjets promotionnelsLes Arts Décoratifs proposent également une médiathèque multimédia, accessible à tous, offrant la possibilité de découvrir les collections du musée.

Les collections sont présentées à l'occasion d'expositions temporaires.

Musée Nissim de Camondo

Le musée Nissim de Camondo est entièrement consacré à lart décoratif français de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Y sont présentés quelques-uns des plus beaux meubles et objets du temps de Louis XV et Louis XVI : chaises du salon turc de Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, tapis de la Savonnerie commandé pour la Grande Galerie du Louvre, pièces du service dargenterie offert par la Grande Catherine à son favori Orloff, secrétaire à rideau dOebenCes chefs-dœuvre ont été réunis par Moïse de Camondo (Istanbul, 1860Paris, 1935), qui confie à René Sergent (1865-1927), architecte, la construction dun hôtel particulier inspiré du Petit Trianon de Versailles pour abriter ses collections. Édifié en 1911-1914, il est parfaitement adapté aux exigences modernes de confort dune maison du début de XXe siècle et reste le seul témoignage conservé dans son intégrité qui permette de comprendre le fonctionnement dune maison particulière de la plaine Monceau.

Privé dhéritier mâle par la disparition de son fils Nissim dans un combat aérien en 1917, Moïse de Camondo légua à lUCAD, à sa mort en 1935, lœuvre de sa vie : « la reconstitution dune demeure artistique du XVIIIe siècle ». Ses derniers descendants périrent à Auschwitz.

Autres composantes des Arts Décoratifs

La bibliothèque des Arts Décoratifs

Fondée en 1864, elle est le lieu de référence pour les étudiants, les chercheurs en histoire de lArt et toutes les professions du domaine artistique. Les collections de la Bibliothèque sont accessibles à tous gratuitement et offrent à la consultation des livres, des catalogues dexposition et de salons, des périodiques et des catalogues de vente spécialisés dans les domaines des arts décoratifs, des photographies et des dizaines de milliers déphémères (cartes postales, buvards, menus, emballages…). Son catalogue informatisé est accessible sur internet. La collection iconographique Maciet, créée par Jules Maciet de 1885 à 1911, et enrichie jusquen 1996, regroupe un million dimages : gravures et photographies originales sont en cours de numérisation.

Les Ateliers du Carrousel

Les Ateliers du Carrousel proposent :

  • des ateliers à lannée (plus de 120 ateliers croisant disciplines, tranches dâge et horaires) pour enfants (dès lâge de 4 ans), adolescents et adultes. Ils permettent ainsi à près de 1 900 élèves de sinitier ou de se perfectionner aux techniques du dessin, de la peinture, du modelage, du trompe-lœil, de la communication graphique, de lhistoire de lart… ;
  • des ateliers pendant les vacances scolaires permettant daborder sur quelques jours des techniques particulières ;
  • des ateliers préparatoires à la poursuite détudes supérieures en arts plastiques destinés en priorité aux adolescents et aux étudiants (ateliers à lannée comme le cycle de trois ans) mais accessibles aussi aux stagiaires de la formation continue (atelier dété préparatoire, formules à la carte…) ;
  • des ateliers « hors les murs » construits sur mesure en fonction des attentes (événementiel pour entreprises ou agences de communication, animations dans certains établissements denseignement, ateliers de créativité pour professionnels, artisans ou autres…)

Lécole Camondo

LÉcole Camondo est un établissement privé denseignement supérieur créé en 1944 et reconnu par lÉtat en 1989. Son titre est enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles (ex homologation). Lécole forme en 5 ans des concepteurs en architecture d'intérieure et en design. Le cursus est centré sur la méthodologie du projet. Il articule, autour de la conception de projet, approche théorique, maîtrise technique et langage plastique. Lécole a compté au nombre de ses étudiants des architectes et designers de renom, tels que Pierre Paulin, Philippe Starck, Jean-Michel Wilmotte... Elle bénéficie aujourdhui dune réputation internationale. Une formation indépendante dun an, le Cycle dInitiation à lEspace et à lobjet (CIE), délivre à travers quatre thèmes détude (lespace personnel, les pratiques quotidiennes, lenvironnement urbain et la dimension de laltérité), une formation permettant de mûrir et réussir le choix dintégration dans les écoles darts appliqués. Cette formation peut également être suivie par thème, en formation continue.

Présidents, conservateurs en chef, directeurs

Présidents de lUnion centrale des arts décoratifs / des Arts Décoratifs

  • 1864-1874 : Ernest Guichard
  • 1874-1882 : Édouard André
  • 1880-1890 : Antonin Proust
  • 1891-1910 : Georges Berger
  • 1910 : Henri Bouilhet
  • 1910-1960 : François Carnot
  • 1961-1975 : Eugène Claudius-Petit
  • 1975-1989 : Robert Bordaz
  • 1989-1993 : Antoine Riboud
  • Depuis 1994 : Hélène David-Weill

Secrétaires généraux / délégués / directeurs généraux

  • 1882-1892 : M. Beziès
  • 1892-1895 : Eugène Morand
  • 1896-1930 : Jules Mercier
  • 1930-1952 : César Pieri
  • 1952-1962 : Pierre Morel dArleux
  • 1962-1973 : Roger Bain
  • 1973-1979 : Pierre Meilhac
  • 1979-1981 : Claude Mollard
  • 1982-1985 : Daniel Janicot
  • 1986-1987 : Guy Mourelon
  • 1988-1993 : Thierry Bondoux
  • 1993-1994 : Monique Barbaroux
  • 1994-1998 : Guy Amsellem
  • 1998-2000 : Bruno Suzarelli
  • 2001-2008 : Sophie Durrleman
  • Depuis 2008 : Marie-Liesse Baudrez

Conservateurs en chef / directeurs du musée des Arts décoratifs

  • 1864-1867 : Jules Klagmann
  • 1867-1898 : Paul Gasnault
  • 1898-1941 : Louis Metman
  • 1941-1962 : Jacques Guérin
  • 1963-1966 : Michel Faré
  • 1966-1985 : François Mathey
  • 1986-1991 : Yvonne Brunhammer
  • 1991-1993 : Danièle Giraudy
  • 1994-1996 : Pierre Arizzoli-Clémentel
  • 1997-1999 : Marie-Claude Beaud
  • Depuis 2000 : Béatrice Salmon

Conservateurs en chef de la bibliothèque

  • 1864-1875 : J.-J. Arnoux
  • 1875-1882 : M. Pasquier
  • 1882-1902 : Alfred de Champeaux
  • 1902-1931 : Léon Deshairs
  • 1967-1970 : Geneviève Bonté
  • 1971-1980 : Geneviève Gaëtan-Picon
  • 1981-1997 : Geneviève Bonté
  • 1997-2009 : Josiane Sartre
  • Depuis 2009 : Chantal Lachkar

Voir aussi

Bibliographie

Histoire de linstitution

  • Comité central des artistes et des artistes industriels, Placet et Mémoires relatifs à la question des beaux-arts appliqués à lindustrie, Paris, Librairie Vve Mathias, 1852.
  • Eugène Véron, Histoire de lUnion centrale : son origine, son présent, son avenir, Paris, E. Véron, 1875.
  • Histoire sommaire de lUnion centrale des beaux-arts appliqués à lindustrie : le beau dans lutile ; suivie des rapports du jury de lexposition de 1865, Paris, Union centrale, 1866.
  • Antonin Proust, Le Musée des arts décoratifs, Paris, Ch. Delagrave, 1887.
  • Rosella Pezone, « LUnion de lart et de lindustrie : les origines de lUcad et du musée des arts décoratifs », Maîtrise dhistoire de lart, Université Paris-IV, 1989-1990.
  • Yvonne Brunhammer, Le Beau dans lutile : un musée pour les arts décoratifs, Paris, Gallimard, coll. « Découverte », 1992

Les musées et la bibliothèque

  • LAlbum du musée de la Mode et du Textile, Paris, Union centrale des Arts décoratifs-Réunion des musées nationaux, 1997.
  • Jérôme Coignard, Le Vertige des images. La collection Maciet, Paris, Union centrale des arts décoratifs-Le Passage, 2002.
  • Réjane Bargiel, 150 ans de publicité. Collections du musée de la Publicité, Paris, Union centrale des arts décoratifs, 2004.
  • Guide du musée des Arts décoratifs, Paris, Les Arts Décoratifs, 2006.
  • Béatrice Salmon (dir.), Chefs-dœuvre du musée des Arts décoratifs, Paris, Les Arts Décoratifs, 2006
  • Marie-Noël de Gary (dir.), Musée Nissim de Camondo. La demeure dun collectionneur, Paris, Les Arts Décoratifs, 2006.
  • Réjane Bargiel, Jean-Luc Larribau, Les Arts Décoratifs, une histoire en images, Paris, Les Arts Décoratifs, 2006.
  • Sylvie Legrand-Rossi, Le musée Nissim de Camondo, Paris, Les Arts Décoratifs, 2009.

Notes et références

  1. Sylvie Acheré, « Transpositions du South Kensington Museum », dans Anne-Solène Rolland (dir.) et Hanna Murauskaya (dir.), De nouveaux modèles de musées ? : Formes et enjeux des créations et rénovations de musées en Europe, XIXe ‑ XXIe siècles, Paris, L'Harmattan, coll. « Patrimoines et sociétés », 2008, 339 p. (ISBN 978-2-296-07436-1), p. 1933 (2022) .
  2. Code 75.000.1493 dans Liste des associations reconnues d'utilité publique, sur le site du ministère de l'Intérieur. Publiée le 8 avril 2008, mise à jour en juin 2009. Consultée le 13 juillet 2009.

Lien externe


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Les Arts Décoratifs de Wikipédia en français (auteurs)

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