Histoire de la prostitution en France

Histoire de la prostitution en France

L’histoire de la prostitution en France présente des similitudes avec l'histoire de la prostitution dans d'autres pays d'Europe, à savoir une succession de périodes de tolérance et de répression, avec toutefois des particularités telles qu'une relativement longue période de tolérance des lupanars.

Sommaire

Moyen Âge

Tolérance générale

Au Moyen Âge, les autorités, que ce soit les municipalités les seigneurs ou les rois, organisent ou encadrent la prostitution.

De manière générale, les prostituées ne sont pas marginalisées, mais intégrées dans une société où elles ont leur rôle à jouer. Dans les fabliaux, parfois égrillards, du Moyen Âge, les prostituées se font complices d'autres femmes et les aident à se venger des prétendus séducteurs. La cathédrale de Chartres a d'ailleurs un vitrail (Vitrail de la Parabole du Fils prodigue) qui a été offert par les prostituées, de la même façon que d'autres vitraux ont été offerts par d'autres corporations. [1],[2]

Dans ce cadre, les réglementations existantes sont souvent municipales, et se bornent à encadrer l'activité :

  • liberté d'activité dans certaines rues ou quartiers ;
  • restrictions aux libertés des prostituées (déplacements, fréquentations) ;
  • vêtements obligatoires afin de distinguer les prostituées des autres femmes (ceinture dorée) ;
  • jours et heures d'activité obligatoires des maisons (de 10 heures à 18 ou 20 heures à Paris).

Sous Philippe-Auguste, une milice irrégulière, les Ribauds, est instituée vers 1189, à qui on confie la police des filles publiques à Paris. À sa tête, le roi des ribauds régnait sur la prostitution parisienne[3].

Louis IX essaie dans un premier temps d'interdire la prostitution par une ordonnance de décembre 1254. Pour se faire, le décret royal prévoit de punir les personnes prostituées[4] et les proxénètes[5]. Seulement, face à l'impossibilité d'appliquer ce décret, une seconde ordonnance de 1256 va faire jurisprudence en Europe pour réglementer la prostitution: les "ribaudes" sont reléguées hors des murs de la cité et loin des cimetières, des églises, des lieux saints et des lieux de rassemblement.

Certaines rues de Paris, particulièrement spécialisées dans la prostitution (souvent au-delà des fortifications, d'où le terme de bordes, bordières et bordel), portaient au Moyen Âge des noms très évocateurs :

Répression occasionnelle

Cette tolérance générale connait des exceptions : ainsi, Louis IX, au retour de la septième croisade, veut rendre la vie du royaume conforme à la religion et prononce, par une ordonnance royale de 1254, l'expulsion des femmes publiques du royaume. Les prostituées entrent alors en clandestinité, mais le roi subit une forte pression pour rétablir la situation antérieure et l'ordonnance est révoquée deux ans plus tard. En 1269, Saint Louis, qui s'apprête à embarquer pour la huitième croisade, demande à nouveau d'extirper le mal du royaume. À nouveau, la clandestinité des prostituées et le désordre créé font fléchir le roi qui fait ouvrir des centres de reclassement pour les femmes publiques à Paris. Le pragmatisme fait d'ailleurs que les filles publiques sont non seulement admises, mais subsidiées pendant la huitième croisade: 13 000 prostituées sont rémunérées par le roi pour suivre la croisade.

Ancien régime

Étienne Jeaurat, Le transport des filles de joie de l'Hôpital, 1755, musée Carnavalet

La période de tolérance se poursuivra jusqu'au XVe siècle, mais le XVIe siècle verra le retour à la rigueur. Parmi les facteurs qui peuvent expliquer ce changement, on peut noter l'apparition de la syphilis à la fin du XVe[6] et la réforme à laquelle les villes catholiques répondent par le retour à une morale plus rigoureuse.

Dès 1561, l'ordonnance d'Orléans[7] fait de la prostitution une activité illicite et un nouvel ordre moral déferle sur la France : les étuves et autres bains sont fermés, les maisons publiques deviennent privées, l'activité des prostituées est de plus en plus encadrée, l’emprisonnement ou le bannissement frappent celles qui ne respectent pas les nouveaux interdits.

Même si beaucoup de ces mesures sont assez vite oubliées ou pas du tout appliquées et si le nombre de prostituées ne diminue pas, il y a des nouveautés. Ainsi, en 1658, Louis XIV ordonne d’emprisonner à la Salpêtrière toutes les femmes coupables de prostitution, fornication ou adultère, jusqu’à ce que les prêtres ou les religieuses responsables estiment qu’elles se sont repenties et ont changé. C'est aussi Louis XIV qui crée, en 1667, la fonction de Lieutenant général de police qui sera notamment chargé de la surveillance des mœurs et des filles publiques et qui, en 1687, ordonne que celles qui se trouveront à moins de deux lieues de Versailles ou en compagnie de soldats auront le nez et les oreilles coupés[8].

La police a alors tout pouvoir pour réprimer indistinctement la débauche, la prostitution, le libertinage, l'adultère, mais en 1708 et 1713, les conditions de la répression se formalisent quelque peu : les dénonciateurs doivent signer leur dénonciation, et une distinction est faite entre la débauche publique d'une part (punie d'amende ou d'injonction de quitter les lieux) et les faits de prostitution d'autre part (bannissement ou emprisonnement). Cette distinction n'aura que peu d'effet : les filles restent soumises au pouvoir absolu du lieutenant de police.

La mort de Louis XIV interrompt la répression : avec Louis XV, la licence revient en force à la Cour et la police des mœurs se borne à encadrer les bordels et surtout, à transformer les tenanciers et maquerelles en auxiliaires de police. L'avènement de Louis XVI signe le retour de la répression : dès 1778, une ordonnance du lieutenant de police Lenoir interdit le racolage sous toutes ses formes[9] et la répression s'abat à nouveau sur les filles. Tous les mois, trois ou quatre cents femmes sont arrêtées à Paris. Celles qui peuvent acheter leur liberté en réchappent, les autres sont mises à l'hôpital ou en prison.

Au tournant du siècle, les autorités évaluent à 30 000 les simples prostituées de Paris[10] et à 10 000 les prostituées de luxe. Pour mesurer l'ampleur du phénomène, la plupart des historiens contemporains soulignent que si la proportion de prostituées était la même aujourd'hui (environ 13 % des femmes), on aurait pour Paris intra-muros une population de plus de 100 000 prostituées.

Époque contemporaine

La tolérance officielle

En 1796, une tentative du Directoire de lutter contre la prostitution en en faisant un délit échoue devant la difficulté de définir la prostitution. C'est le Consulat qui fait le choix de la tolérance et ouvre la voie à l’organisation des maisons de tolérance.

La visite médicale, Toulouse-Lautrec, cca 1894

Dès 1802, on établit la visite médicale obligatoire des prostituées pour endiguer l'épidémie de syphilis de l'époque et 1804 voit la légalisation de la tolérance et de la maison close. Les filles et les maisons sont contrôlées par la Brigade des mœurs.

Les filles doivent s'inscrire à la préfecture, puis, ensuite, s'inscrire dans une maison. Chaque fille doit passer une visite médicale par mois[11], visite perçue comme plus dégradante qu'une passe avec le client et abhorrée par les prostituées.

Les filles de rue sont alors dites « en carte » et celle des maisons closes sont dites « à numéro ». Les « insoumises » sont punies. Cette règlementation dure jusqu'à la fermeture des maisons closes en 1946: le racolage est interdit, les filles sont confinées aux maisons inscrites. C'est à cette époque que Alexandre Parent-Duchâtelet publie « De la prostitution dans la ville de Paris », dans lequel il constate la misère des prostituées, qu'il estime à 10 000 à Paris, et notamment le mauvais fonctionnement du contrôle médical[12].

Henri de Toulouse-Lautrec, Salon de la rue des Moulins, 1894, Musée Toulouse-Lautrec

La IIIe République est l'âge d'or des maisons closes qui font partie intégrante de la vie sociale. L'État, et notamment le fisc profitait de ce commerce en prélevant 50 à 60 pour cent sur les bénéfices. C'est l'époque des maisons célèbres, comme Le Chabanais ou Le Sphinx, dont la réputation traverse les frontières, et où des vedettes se font voir. À Paris, ils sont environ 200 établissements officiels, sous le contrôle de la police et des médecins, au milieu du siècle, mais seulement une soixantaine à la fin, par suite de la multiplication des bordels clandestins qui comptent alors 15 000 prostituées. De 1870 à 1900 environ, il y a 155 000 femmes officiellement déclarées comme prostituées, mais la police en a arrêté pendant la même période 725 000 autres pour prostitution clandestine.

La prostituée, quant à elle, est réduite à un statut de sous-citoyenne soumise à des règlements dont l'application est laissée quasiment à l'appréciation discrétionnaire de fonctionnaires de police corrompus. C'est l'époque où une série de scandales aboutiront à la dissolution de la police des mœurs (en 1881. Elle renaitra en 1901). En 1911, le préfet de police Lépine autorise des « maisons de rendez-vous » où les prostituées ne vivent pas, mais où elles viennent seulement pour travailler. À côté de ces maisons existent des brasseries qui sont des cafés à serveuses « montantes » : 115 à Paris dans les mêmes années. Sans compter les parfumeries, ou les instituts de bains et de massage. La police estime à 40 000 clients par jour la fréquentation des diverses maisons, ce qui équivaudrait à dire que le quart des hommes parisiens avait des relations avec les prostituées.

Apparition du mouvement abolitionniste en France

Le mouvement abolitionniste, né de l'opposition à la réglementation "à la française" au Royaume-Uni, s'était développé en France dès la fin du XIXe siècle, notamment du fait de campagne d'opinion initiée par Joséphine Butler. La section française de la fédération abolitionniste internationale est fondée en 1926 sous le nom de Union contre le trafic des êtres humains par la féministe Marcelle Legrand-Falco[13]. Déjà en 1912, la France approuvait la Convention internationale relative à la répression de la traite des blanches qui avait été une des concrétisations au niveau international du mouvement abolitionniste. En 1925, les maisons closes étaient fermées par le préfet du Bas-Rhin.

La fin des maison closes

La France, qui a été le pays d'origine du réglementarisme, change d'orientation en 1946 avec la loi « Marthe Richard » et adopte un régime abolitionniste qui ferme les maisons de tolérance et prévoit la création des services de prévention et de réadaptation sociale (SPRS).

Désormais, la loi interdit les lupanars et réprime le proxénétisme. Désormais libérées de la tutelle policière, les prostituées se multiplient. En 1953, les estimations les plus basses sont de 40 000 prostituées à Paris (les plus hautes parlent de 70 000), tandis que les bordels clandestins (les clandés) se multiplient (500 à Paris). Les brigades des mœurs, avec le feu vert du préfet, pratique tant bien que mal une tolérance forcée. On gère la situation, on ferme quelques maisons pour l'exemple.

Cependant, la loi Marthe Richard ne s'applique pas dans les colonies, ce qui explique pourquoi la France attendra 1960 pour signer la convention de l'ONU de 1949 "pour la répression de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui"[14]. En effet, les autorités coloniales considèrent nécessaire de maintenir des bordels aux alentours des troupes coloniales, et donc organisent cette prostitution[15], [16].

Dans la seconde moitié du XXe siècle apparaissent de nouvelles formes de prostitution auxquelles les autorités répondent tant bien quel mal, s'appuyant ici sur la répression du proxénétisme, là sur l'outrage aux bonnes mœurs ou l'interdiction du racolage.

Une ordonnance de 1958 va faciliter le travail de la police et faire passer le racolage du statut de délit, difficile à réprimer, à celui de contravention.

La revendication d'un statut de la prostituée

En 1975, le premier mouvement de prostituées voit le jour avec l'occupation de l'église Saint-Nizier à Lyon et la Chapelle Saint-Bernard-de-Montparnasse à Paris. Grisélidis Réal fait partie des leaders de ce mouvement qui revendique un statut pour les prostituées, la sécurité sociale, la fin de la répression policière, et s'opposent à la réouverture des maisons.

Activiste des prostitués à Paris en France, octobre 2005

Au XXIe siècle, la lutte contre le proxénétisme s'accroit et entraine la fermeture de beaucoup de maisons. La loi pour la sécurité intérieure dite loi Sarkozy, dont l'article 225-10-1 vise le racolage, promulguée le 19 mars 2003, provoque l'apparition d'un second mouvement de prostituées en 2002. Depuis 2006, a lieu chaque année à Paris la « Pute Pride » une marche de fierté des travailleuses du sexe.

Certaines travailleuses du sexe en France ne sont pas en faveur de législations contraignantes telles les maisons de tolérance, qui ne leur permettent pas de conserver le choix de leurs clients, pratiques, horaires, prévention, etc. Les travailleuses du sexe, réunies en Assises le 16 mars 2007, ont conclu à l'unanimité qu'elles étaient contre le salariat[17] .

En novembre 2007, des prostituées et leurs alliés poursuivent leur contestation de la répression du racolage en se rassemblant devant le Sénat et interpellent à nouveau les parlementaires[18].

Le racolage dans la rue étant de plus en plus réprimé et réputé dangereux, certaines prostituées préfèrent en 2008 en France, nouer des contacts sur Internet. Une partie des prostituées française s'exile à l'étranger, notamment dans les zones frontalières et on relève, dans le domaine de la prostitution occasionnelle, l'apparition de l'échange de services sexuels contre un logement[19].

Le 20 mars 2009, à l'issue des Assises Européennes de la Prostitution qui ont eu lieu au théâtre de l‘Odéon est né le STRASS (Syndicat du TRAvail Sexuel). Dès sa création, ce syndicat a reçu l’adhésion d’au moins 200 membres et créé 5 fédérations au niveau national, ainsi qu'une représentation en Grande-Bretagne.

Notes et références

  1. Madeline H. Caviness. Review of "Les Vitraux Légendaires de Chartres: Des Récits en Images" by Jean-Paul Deremble and Colette Manhes; "Sermo Corporeus: Die Erzählung der Mittelalterlichen Glasfenster" by Wolfgang Kemp. Speculum Vol. 65, No. 4 (Oct., 1990), pp. 972-975.
  2. Cathédrale de Chartres: Parabole du fils prodigue
  3. Il y eut également des rois des ribauds en province ou dans des maisons princières (ainsi, le bourreau de Toulouse s'intitulait roi des ribauds). La milice sera supprimée par Philippe le Bel
  4. "Item soient boutés hors communes ribaudes tant des champs comme des villes et faites monitions ou défenses, leurs biens soient pris par les juges des lieux ou par leur autorité et si soient dépouillées jusqu'à la cote ou au pélicon" in "Les chrétiens et la prostitution" Charles Chauvin. Cerf, 1983. p.31
  5. "Qui louera maison à ribaude ou recevra ribauderie en sa maison, il soit tenu de payer au bailli du lieu ou au prévôt ou au juge autant comme la pension vaut en un an." Charles Chauvin. Cerf, 1983. p.31
  6. À Naples en 1494, même si des travaux récents remettent en question cet historique traditionnel
  7. Établie suite aux États généraux de 1560
  8. Cette sévérité extraordinaire semble trouver sa source dans un meurtre suite à une rivalité entre soldats, ainsi que dans une tentative de lutter contre la vérole qui ravage les troupes du Roi. Très peu de filles subiront ce châtiment : cinq pendant tout le règne de Louis XIV. Voir ce site
  9. Faisons très expresses inhibitions à toutes les femmes et filles de débauche de raccrocher dans les rues, sur les quais, places et promenades publiques, sur les boulevards de cette ville de Paris, même par les fenêtres. Le tout sous peine d'être rasées et enfermées à l'hôpital.
  10. La Prostitution à Paris et à Londres, 1789-1870, Charles Jérôme Lecour, 1882, p. 120
  11. Le dispensaire reçoit 15 000 femmes par mois
  12. Il constate notamment que les deux médecins nommés au contrôle des filles ont fait de leur fonction un véritable racket
  13. http://www.mouvementdunid.org/Dates-cles-en-France "Dates clefs de la prostitution en France" sur le site du Mouvement du Nid
  14. Convention pour la répression de la traite des êtres humains et l'exploitation de la prostitution d'autrui
  15. Louis Massignon dénonce la complicité de l'administration française dans le développement de la prostitution et de la traite dans ses colonies musulmanes Esprit, septembre 1953 (p.381-384)
  16. dénonciation et description de la complicité de fonctionnaires français dans la traite à fin de prostitution dans le Maroc des années 1950, Esprit, Août 1954, pp.268-271
  17. Droits et prostitution
  18. http://www.droitsetprostitution.org/lettreparlement.pdf
  19. http://www.liberation.fr/societe/010134035-loue-studette-contre-pipe Libération 05/02/2008 : loue studette contre pipe

Voir aussi

Sources

Liens externes


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