- Rue Marie-Stuart
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2e arrtRue Marie-Stuart
Arrondissements 2e Quartiers Bonne-Nouvelle Début 1, rue Dussoubs Fin 60, rue Montorgueil Longueur 114 m Largeur 10 m Création Avant le XIVe siècle Anciens noms rue Tire-Vit ; rue Tire-Boudin Géocodification Ville de Paris : 6005
DGI : 6084Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons Vue depuis la rue Dussoubs.La rue Marie-Stuart est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France, dans le quartier Bonne-Nouvelle.
Sommaire
Historique
Suite au décret de saint Louis en 1256 interdisant la prostitution dans Paris, ces demoiselles doivent s’installer au-delà de l’enceinte de Philippe-Auguste (qui correspond à la rue Étienne-Marcel), d’où leur appellation de filles bordelières (ce qui donnera le mot bordel), notamment le long de la voie vers Saint-Denis (actuelle rue Saint-Denis).
La rue Marie-Stuart est à l’origine une des rues aux ribaudes (filles publiques, prostituées), sous le nom de « rue Tire-Vit » (vit est synonyme de pénis, du latin vectis, soit une barre ou un levier), tout comme sa voisine la rue Dussoubs s’appelait la « rue Gratte-Cul ».
Dans la seconde moitié du XIVe siècle, l'enceinte de Charles V (correspondant à la rue d’Aboukir et aux Grands Boulevards) intègre le quartier à la Ville ; la rue change peu de temps après de nom (peut-être au début du XVe siècle) pour celui moins vulgaire de « rue Tire-Boudin ».Selon une anecdote apocryphe racontée par l'historien Henri Sauval, la reine d'Écosse Marie Stuart aurait remarqué cette rue après son mariage en 1558 avec le Dauphin (futur François II) : « Marie Stuard femme de François II, passant dans cette rue, en demanda le nom ; il n’étoit pas honnête à prononcer ; on en changea la dernière syllabe, & ce changement a subsisté. De toutes les rues affectées au femmes publiques, cette rue, & la rue Brisemiche, étoient les mieux fournies. »
Le nom actuel de la rue ne fut donné qu’en 1809 (décision ministérielle du 25 juillet) par le ministre Joseph Fouché, à la suite de la demande des riverains qui proposaient le nom de rue du Grand-Cerf ; mais selon Fouché : « Il me semble que le nom de Grand-Cerf, qu’ils proposent de substituer à l’ancien, a quelque chose d’ignoble : cela rappelle plutôt l’enseigne d’une auberge que le nom d'une rue. Je pense qu’il est convenable de lui donner le nom de la princesse à qui la rue Tireboudin doit son premier changement. Le nom de Marie Stuart rappellera une anecdote citée dans tous les itinéraires de Paris. »
Accès
La station de métro la plus proche est Étienne Marcel (ligne ).
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, 1724.
- Germain de Saint Foix, Essais historiques sur Paris, 1767, p. 248 consultez le document numérisé.
- Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris : rive droite, rive gauche, les îles & les villages, Paris, éditions Payot & Rivages, 1993 (1re éd. 1956), 3 t. en 1 vol. , 377-299-255 p. (ISBN 2-86930-648-6).
Liens externes
Catégorie :- Rue du 2e arrondissement de Paris
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