Henry Bulawko

Henry Bulawko

Henri Bulawko (1918, Lida, Biélorussie-) est un journaliste[1], historien, traducteur[2] et écrivain juif français né en Lituanie, déporté à Auschwitz, qui préside l'Union des Déportés d'Auschwitz[3].

Sommaire

Lituanie

Henry[4],[5] Bulawko est né le 25 novembre 1918 à Lida (en biélorusse : Ліда ; en russe : Лида ; en lituanien : Lyda ; en polonais : Lida), une ville de la voblast de Hrodna, en Biélorussie. Elle est située à 148 km à l'ouest de Minsk, à l'époque en Lituanie[6],[7].

Son père, Shlomo Zalman Bulawko (Boulavko[8],[9]) (Lituanie ?-1936, Paris), est propriétaire d'une scierie en Lituanie, avant de devenir rabbin.

Il a trois sœurs et deux frères[6],[10].

Paris

Il arrive à Paris, en 1925, à l'âge de 7 ans, avec sa famille. Sa langue maternelle est le yiddish[11]. Il en apprécie sa richesse, qui inclut sa littérature et son humour[12].

Son père, le rabbin Shlomo Zalman Bulawko, A Paris, Shlomo Zalman Bulawko est un rabbin orthodoxe non-consistorial français. Il est l'auteur de Haschorass Hanefesh (L'Eternité de l'Âme Humaine), publié en 1936[13],[14], l'année de son décès. Il habite Rue Le Regrattier, sur l'île Saint-Louis, dans le 4e arrondissement de Paris. Henry Bulawko a 18 ans lorsque son père décède. Comme le père publie, le fils, plus tard, publiera. Henry Bulawko garde un silence sur son père. Il a la douleur de le perdre à un jeune âge. Il ne suit pas ses traces religieuses, puisque il va devenir un membre actif du Hachomer Hatzaïr[15], qui se veut juif, sioniste, mais laïque.

Lucien Lazare (1987) écrit[16]:" Une volonté d'agir au service de la population juive poussa l'un des animateurs de ces réunions [informelles de jeunes sionistes], Henri [sic] Bulawko, militant d'Hashomer Hatzaïr, à s'adresser au grand rabbin de Paris, Julien Weill, qui l'orienta vers la Rue Amelot. Il fut associé au travail social et chargé de grouper la jeunesse."

La Résistance

Henry Bulawko fait partie de la résistance de novembre 1940 au 19 novembre 1942[17]. Il a 22 ans lorsqu'il entre dans la résistance.

Reconnu comme un Juste parmi les nations, Joseph Migneret (1888-1949) héberge, cache, aide, ou sauve des familles dont celles de Ady Steg et de Henry Bulawko[18]{{}}[19].

Le Comité Amelot est créé le 15 juin 1940, par des responsables de la Fédération des sociétés juives de France (FSJF), du Bund, du Poale Zion de gauche et du Poale Zion de droite[20].

André Kaspi (1991) écrit[21]: "[...] la Colonie scolaire, qui a son siège à Paris, au 36, rue Amelot. On la désigne soit sous le nom de son dispensaire "La Mère et l'enfant", soit tout simplement par sa localisation "Le Comité de la rue Amelot[22]", fondé par Léo Glaeser en juin 1940 et animé jusqu'en 1943 par David Rapoport[23] (qu'assiste jusqu'en novembre 1942 Henry Bulawko). Il regroupe la Colonie scolaire et des cantines populaires. Le Comité sert 2000 repas quotidiens en 1941. Ses dispensaires donnent 1000 consultations médicales par mois, assurent des soins, disposent d'un service dentaire. Les enfants de 300 familles et des orphelins sont pris en charge, et dès 1941 certains d'entre-eux sont placés à la campagne. Le Comité de la rue Amelot n'entre pas à l'UGIF, mais tire parti de sa protection[24]."

Selon Lucien Lazare (1987)[25]:" Une commission animée par Bulawko assurait la fabrication de faux titres d'identité et d'alimentation. La Rue Amelot était le recours des Juifs traqués n'ayant de chance de salut qu'en se camouflant aussi complètement que possible."

A la suite de la Rafle du Vélodrome d'Hiver (16-17 juillet 1942), Henry Bulawko raconte[26]: "Nous décidâmes[27]d'accroître le placement d'enfants et la diffusion de fausses cartes, avec assistance pour passer en zone Sud. Nos assistantes "aryennes", accompagnées souvent de leurs maris non-Juifs, sillonnent des régions pour trouver des "planques". Des parents, rescapés de la rafle ou non visés ce jour là, qui avaient hésité jusque-là à confier leurs enfants, changèrent d'avis. Cela nous obligea à renforcer le travail de planquage et à effectuer de nombreux voyages en province."

Henry Bulawko est arrêté en novembre 1942[28], au métro Père-Lachaise (Père Lachaise (métro de Paris)). Il décrit[29] ainsi l'événement: "Un inspecteur m'interpelle. Il voit mon étoile et m'invite à le suivre. Quel est mon crime? Je l'apprends plus tard. Je suis accusé de camoufler mon étoile avec un livre et une gabardine que je porte sous le bras. J'essaie de prouver l'absurdité de cette accusation, mais le flic ne connaît qu'une logique: la sienne." Ce passage continue ainsi[30]: "Il faut que la rafle dont il est chargé soit rentable. Je suis son seul "client" de la journée et il n'a pas l'intention de le lâcher."

Lorsqu'il est arrêté le 19 novembre 1942, il porte sur lui de nombreux faux papiers. Il réussit à s'en débarrasser avant d'être fouillé. Il est interné à Beaune-la-Rolande (camp de transit) puis au Camp de Drancy jusqu'au 18 juillet 1943[17]. Il est donc interné 8 mois en France avant d'être déporté en Pologne

Auschwitz

Le convoi qui emmène Henry Bulawko vers Auschwitz est le Convoi 57[31],[32],[33] , en date du 18 juillet 1943.

Serge Klarsfeld (1978) cite Bulawko[34]: "Deux nuits et trois jours dans des wagons plombés. Nous sommes entassés à 60 là où 30 personnes tiendraient difficilement... Le train s'est arrêté. La porte s'ouvre brusquement et la réponse vient à toutes les questions, une réponse inattendue, inimaginable, inhumaine. Brutalement la porte est écartée, et ce sont des instants de cauchemar. Des personnes étranges, aux vêtements rayés, se ruent sur le train, tels des gnômes affreux échappés des enfers. Derrière eux, des SS, mitraillettes pointées sur nous et des cris - Los, raus, alles raus, Los (Vite, dehors, tous dehors, vite)."

Il fait partie des 80 travailleurs acceptés dans le camp, puis il est envoyé pour le travail forcé à Jaworzno. Il survit à 18 mois de camp de concentration. Avec l'approche de l'Armée rouge, en janvier 1945, il doit joindre de force "la marche de la mort" vers l'Allemagne, mais il réussit à s'échapper à Blechhammer. Il a à peine 26 ans. Il se réfugie dans les forêts jusqu'à l'arrivée des troupes soviétiques[35]. Après un détour par Odessa, il arrive à Marseille le 10 mai 1945[36].

Le retour à Paris

Henry Bulawko décrit ainsi son retour à Paris: "Bien plus tard, je suis rentré gare de Lyon à Paris (Paris-Gare de Lyon). Mon frère était sur le quai, parmi la foule. Il m'a dit: 'Maman t'attend.' Et c'est comme une parenthèse, atroce, que je pouvais enfin refermer[37]."

Au nom des victimes

Henry Bulawko préside l'association Amicale des Déportés d'Auschwitz et des Camps de Haute-Silésie[38] et l'Association des Anciens Déportés Juifs de France, Internés et Familles de Disparus[39],[40].

Il participe au Procès de Klaus Barbie qui se tient du 11 mai au 4 juillet 1987, comme témoin cité par l'Accusation[41],[42],[43].

Il soutient le projet du timbre français sur la rafle du Vel' d'Hiv[44].

Il proteste contre la présence temporaire du cirque Zavatta (voir, Achille Zavatta) à Drancy, le 20 novembre 2003[45].

A l'occasion de l'inauguration du nouveau Mémorial du martyr juif inconnu, le 25 janvier 2005, Henry Bulawko déclare: "Je vis pour témoigner[46]".

Il utilise la présence[47], la parole, l'écrit[48], et autres moyens de communication pour témoigner[49],[50]. Il donne des conférences, des entrevues[51],[52], il participe à des colloques[53],[54].

L'action communautaire

En tant que président du Hachomer Hatzaïr, Henry Bulawko participe le 22 mai 1949 à la première journée nationale du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), au Cirque d'Hiver[55].

En 1954, Henry Bulawko est un des fondateurs du Cercle Bernard Lazare[56],[57].

Henry Bulawko est vice-président honoraire du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)[58]. En France, selon Bulawko, les Juifs ont acquis de longue date une citoyenneté à part entière[59].

Sur Daniel Mayer, Bulawko déclare[60]: "J'ai connu Daniel Mayer avant qu'il ne connaisse mon existence."

"Je vous remercie, cher Henry Bulawko" (Jacques Chirac)

Dans son discours a Auschwitz-Birkenau, en Pologne, le jeudi 27 janvier 2005, le président de la République française, Jacques Chirac, déclare: "Je vous remercie en particulier, chère Simone Veil. Je vous remercie, cher Henry Bulawko". Le président de la république leur transmet l'admiration et la gratitude de la France pour leur œuvre du souvenir[61].

Distinctions

Le 19 avril 2005, Il est nommé Grand-officier de La Légion d'honneur. Il était Commandeur de La Légion d'honneur depuis le 23 février 1999[62].

Notes et Références

  1. Dans le site Mendele Forum for Yiddish Literature and Yiddish Language, Henry Bulawko est présenté comme "zhurnalist und shrayber" (journaliste et écrivain).
  2. Du yiddish au français. Voir, par exemple, Le chant des partisans de Vilno de Hirsch Glick traduit du yiddish par Henry Bulawko.
  3. Voir, Cercle d'étude de la déportation et de la Shoah. Amicale d'Auschwitz. Henry Bulawko
  4. Dans la liste des déportés du convoi No 57 en date du 18 juillet 1943, les prénoms de Bulawko sont notés: "Herc-Henri" (Henri est écrit à la main), Voir, Klarsfeld, 1978.
  5. Voir aussi JORF no 161 du 14 juillet 1998. Décret portant promotion au grade de Commandeur de la Légion d'honneur de Mr. Bulawko (Herc, Henry).
  6. a et b Voir, Henry Bulawko
  7. Henry Bulawko est "catalogué" comme "Litvak". Voir, Les Litvaks.
  8. C'est ainsi que son père orthographie son nom.
  9. Il publie sous le nom de Rabbin (Harav Hadarshan) S. Boulavko.
  10. Une sœur, Freda, un beau-frère, et une nièce seront aussi déportés et meurent à Auschwitz. Le reste de la famille survivra à la guerre. Voir, John Lichfield. The shadow of Auschwitz.
  11. Il sera toujours fidèle à cette langue et cette culture.
  12. Il s'intéresse même à la place du yiddish à Auschwitz. Voir, yiddish in Auschwitz.
  13. Il donne son adresse personnelle: 11, Rue Le Regrattier, Paris (4e).
  14. C'est une petite brochure de 16 pages, avec la photo de l'auteur, un texte bilingue hébreu-yiddish, imprimée à l'imprimerie N.L. Danzig, 26, Rue des Francs-Bourgeois, Paris.
  15. Voir, Les Chemins de la Fidélité, contribution à l'histoire du mouvement Hachomer Hatzaïr en France par Henry Bulawko, ancien membre et responsable du Hachomer Hatzaïr en France.
  16. Voir, p. 65.
  17. a et b Voir, Henry Bulawko. Memoresist.
  18. Voir, Joseph Migneret, Juste parmi les Nations, et la famille d'Henry Bulawko.
  19. Qui est aide de la famille Bulawko par Joseph Migneret n'est pas précisé. A part Henry et une de ses sœurs, Freda, la famille survit à la guerre.
  20. Voir, Les réseaux de résistance juifs.
  21. Voir, p. 342.
  22. Voir, L'exposition "Rue Amelot", 22 juin 2006.
  23. Il est déporté et meurt d'épuisement à Buna-Monowitz, le 2 juillet 1944. Voir, Les réseaux de résistance juifs.
  24. A ce sujet, voir ce qu'écrit Lazare, 1987, p. 171: " Tout comme ses collègues du personnel de la Rue Amelot, Bulawko était porteur de l'étoile jaune et de la carte de l'UGIF, censé l'immuniser contre l'internement. [...]. Sa nationalité française et sa carte de l'UGIF restèrent d'un effet nul devant l'arbitraire policier."
  25. Voir, p. 170.
  26. Voir, La face cachée de la rafle.
  27. Les membres du Comité Amelot et les rares responsables de l'Œuvre de secours aux enfants (OSE) restés à Paris.
  28. Le 18 novembre 1942, selon Lucien Lazare, 1987, p. 171.
  29. Voir, André Kaspi, 1991, qui cite Bulawko, Les Jeux de la mort et de l'espoir. Auschwitz/Jaworzno, 1980, p. 44.
  30. Voir Lucien Lazare, 1987, p. 171.
  31. Voir, p, 211 in Alma Rosa: Vienna to Auschwitz, 2000.
  32. Voir, Klarsfeld, 1978
  33. Les "juifs résistants" déportés dans des transports de persécution.
  34. Voir, Convoi No 57 en date du 18 juillet 1943.
  35. Voir, John Lichfield. The shadow of Auschwitz.
  36. Cercle d'étude de la déportation et de la Shoah-Amicale d'Auschwitz
  37. Voir, Henry Bulawko: Et nous sommes arrivés hors du monde. Témoignage recueilli par Elisabeth Fleury in L'Humanité (13 mars 1998).
  38. 10 Rue Leroux, Paris 16e.
  39. 14 Rue de Paradis, Paris 10e.
  40. Voir, Cour D'Appel de Bordeaux, Chambre d'accusation. Arrêt du 18 septembre 1996.
  41. Voir, Le Procès Barbie.
  42. Voir, Le Procès Barbie. Témoin cité par l'Accusation. Henry Bulawko.
  43. Voir, Le Procès Barbie. Témoin victime de Klaus Barbie. 20 mai 1987. Henry Bulawko.
  44. Voir, A propos de la Rafle du Vel D'Hiv.
  45. Voir, Le cirque Zavatta à Drancy.
  46. Le nouveau Mémorial du martyr juif inconnu inauguré le 25 janvier 2005. Henry Bulawko: "je vis pour témoigner".
  47. Un exemple est sa présence, année après année, à la cérémonie de commémoration de l'anniversaire de la révolte du Ghetto de Varsovie, voir, Mémoires du Convoi 6. .
  48. Voir, ses œuvres, préfaces, post-faces. Il donne son opinion, voir par exemple: 'Avec un certain malaise': The Paxtonian Trauma in France, 1973-1974. qui note que Bulawko juge favorablement le livre publié par Robert Paxton, en 1973, sur "La France de Vichy", alors que d'autres, dont Roger Berg sont plus critiques.
  49. Témoignages de déportés d'Auschwitz. DVD. Henry Bulawko.
  50. Voir, Peut-on montrer l'horreur sur CD-Rom? Henry Bulawko, ancien déporté, répond.
  51. Voir, par exemple, Entretien avec Henry Bulawko.
  52. Voir, Il y a cinquante ans, Auschwitz. L'Humanité, 28 janvier 2000.
  53. Voir, Organisation politique et militaire de la France Libre. Témoignages. Documents.
  54. Voir, Henry Bulawko. Pierre Mendès France et l'État d'Israël.
  55. Voir, Entretien avec Albert Lévy (ancien président du MRAP)
  56. Voir, Cercle Bernard Lazare.
  57. Voir, Exposé Histoire. Henry Bulawko. Décembre 1994. A l'occasion d'un centenaire: Bernard Lazare et l'Affaire.
  58. Voir, Crif. Présentation Générale.
  59. Voir, Les Juifs de France et Israël: un attachement certain.
  60. Voir, Daniel Mayer, symbole de fidélité. Par Henry Bulawko.
  61. Voir, Speech by M. Jacques Chirac, President of the Republic, on the occasion of the official opening of the new exhibition in the French pavilion of the Auschwitz-Birkenau Memorial and Museum. Auschwitz-Birkenau (Pologne). Jeudi 27 janvier 2005.
  62. Voir, Grand-Officier de la Légion d'honneur

Voir aussi

Œuvres de Henry Bulawko

  • Henry (E) Bulawko. Hehaloutz. 1948
  • Henry Bulawko. Crimes sans chatiment. Amicale des Anciens Déportés Juifs de France (A.A.D.J.F.), 1962
  • Henry Bulawko. Le messager de l'espérance. Récit. Éditions du Service Technique pour l'Éducation: Paris, 1964
  • Henry Bulawko. Le procès d'Auschwitz n'a pas eu lieu. Presses du Temps Présent: Paris, 1965
  • Henry Bulawko. Le défi sioniste. Presses du Temps Présent: Paris, 1968
  • Henry Bulawko. Mise au point: Les communistes et la question juive. Centre de documentation Israël et le Moyen Orient: Paris, 1971
  • Henry Bulawko. Les Jeux De La Mort Et de L'espoir: Auschwitz-Jaworzno. 1980. ISBN 2862220132, ISBN 9782862220130
  • Henry Bulawko. La Colline de la Paix. Récit.. Les Éditions Polyglottes: Paris, 1982
  • Henry Bulawko. 40e Anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie: 1943-1983. Section Française du Congrès Juif Mondial: Paris, 1983
  • Henry Bulawko. Les Juifs face au nazisme. CRIF: Paris, 1985
  • Henry Bulawko. Anthologie de l'humour juif et israélien. Illustrations de Shemuel Katz. Éditeur Bibliophane, 1988. ISBN 978-2-86970-007-9
  • Henry Bulawko.Le Sionisme. Éditions Grancher, 1991. ISBN 9782733903384
  • Henry Bulawko. Ils ont choisi leur mort. Le Patriote Résistant: Paris, 1993
  • Henry Bulawko. Monsieur Cholem Aleichem. Gil Wern Éditions: Paris, 1995, 1996. ISBN 2842240049, ISBN 9782842240042
  • Henry Bulawko & Dany Choukroun. Auschwitz, Allers-Retours. 2005. ISBN 2747594491, ISBN 9782747594493
  • Henry Bulawko et al. Les derniers jours de la déportation. Éditions du Félin, 2005. ISBN 2866455924
  • Shelomo Selinger & Henry Bulawko. Les camps de la mort: dessins d'un rescapé: mémoire d'outre-vie. Ma rencontre avec Shelomo. Somogy. Éditions d'Art. 2005. ISBN 2-85056-861-9
  • Francine Wajsbrot & Henry Bulawko. Numéro matricule 46 700, Esther Rawinski, rescapée de l'enfer. 2006
  • Danièle Weiller Médioni & Henry Bulawko. Revivim: Regards sur un kibboutz du Néguev. 2006

Préfaces de Henry Bulawko

  • Moshé Zalcman. Joseph Epstein, Colonel Gilles. Éditions La Digitale, 1984. ISBN 2-903383-11-1
  • Maurice Schiff. Histoire d'un bambin juif sous l'occupation nazie: 1942...miraculé. L'Harmattan: Paris, 1993. ISBN 2738419631
  • F.R. Reiter. Notre Combat. 1999 ISBN 2841091589
  • Odile Suganas. Mosaïque ou Reconstruction d'une mémoire. Éditions Graphein, 2000. ISBN 978-2-910764-27-2
  • Gérard Huber & Jean Dujardin. Guérir de l'antisémitisme: Sortir de la condition post-nazie. Éditions du Serpent à plumes. 2005.
  • Moniek Baumzecer. J'avais promis à ma mère de revenir. Le Manuscrit-FMS, 2006. ISBN 9782748180282
  • Daniel Kluger (Avec Victor Sullaper). Vigtor Le Rebelle. La résistance d'un juif en France. L'Harmattan, 2006. ISBN 2-7475-9409-2

Introduction de Henry Bulawko

Post-faces de Henry Bulawko

  • David Diamant. Le billet vert: la vie et la résistance à Pithiviers et Beaune-la-Rolande, camps pour juifs, camps pour chrétiens, camps pour patriotes. Éditions Renouveau: Paris, 1977
  • Charles Papiernik. Une école du bâtiment à Auschwitz (Le 43.422 raconte). Dessins de Shelomo Selinger. Préface d'Emile Papiernik. Paris, 1993
  • Léon Grynberg. Mémoires de Leon Grynberg rescapé d'Auschwitz: 1903-1979. Centre de recherche et de documentation sur les camps d'internement et la déportation juive dans le Loiret. 1998. ISBN 2-9507561-3-1
  • Raphaël Lévy. 2251. Somogy-Éditions d'art. 2005.

Traductions du yiddish par Henry Bulawko

  • Ritvas Grigori. Grégoire. Traduit par Henry Bulavko, avec l'aide de Irène Kanfer. Édition spéciale, 1972, 2002.

Bibliographie



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Henry Bulawko de Wikipédia en français (auteurs)

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