- Bataille de la Grenade
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Bataille navale de la Grenade
La bataille de la Grenade, vue par le peintre Jean-François Hue. (L'arrière garde anglaise disloquée).Informations générales Date 6 juillet 1779 Lieu Grenade (Antilles) Issue Victoire française tactique Belligérants Royaume de Grande-Bretagne Royaume de France Commandants John Byron Comte d'Estaing
Suffren - De Grasse - La Motte-Picquet (seconds)Forces en présence 21 vaisseaux de ligne
- 1 516 canons
25 vaisseaux de ligne
- 1 468 canons
Pertes 1 055 morts ou blessés,
4 vaisseaux fortement endommagés176 morts,
773 blessésGuerre d'indépendance des États-Unis modifier La bataille navale de la Grenade se déroule dans les Antilles le 6 juillet 1779 lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis. Elle oppose une escadre de la Royal Navy britannique commandée par John Byron aux forces de la Marine française sous les ordres de Charles Henri d'Estaing. C'est la deuxième grande bataille opposant la France et la Grande-Bretagne après le combat d'Ouessant au large de Brest en 1778. Elle intervient alors que le conflit, entré dans la deuxième année de l'engagement français, reste très indécis. La bataille, conduite sur le schéma tactique de la ligne de file par des escadres de forces quasi-équivalentes, débouche sur une défaite anglaise. Cependant, celle-ci n'est pas exploitée par l'armée navale française car son chef n'en comprend pas l'importance et se contente de la conquête de la petite île de la Grenade. La bataille témoigne cependant de l'intensification de l'effort de guerre des deux puissances européennes et de la confiance retrouvée de la France dans sa marine de guerre sortie humiliée, quinze ans plus tôt, des défaites de la guerre de Sept Ans[N 1].
Le contexte : la deuxième année de l'intervention française dans la Guerre d'Indépendance américaine
La France s'était engagée dans le conflit au début de l'année 1778 avec une escadre de 12 vaisseaux et 5 frégates sous les ordres du vice-amiral d'Estaing pour soutenir la révolte des « insurgents ». Cette petite force était arrivée en juillet 1778 sur les côtes américaines et d'Estaing avait pour mission d’attaquer les Anglais « là où il pourrait leur nuire d’avantage et où il le jugerait le plus utile aux intérêts de Sa Majesté et à la gloire de ses armes »[1]. Ces ordres lui laissaient donc carte blanche, mais on lui recommandait de ne pas quitter les côtes américaines avant d'avoir « engagé une action avantageuse aux Américains, glorieuse pour les armes du roi [et] propre à manifester immédiatement la protection que Sa Majesté accorde à ses alliés »[2]. D'Estaing avait renoncé à attaquer New York défendue par des troupes nombreuses puis avait échoué devant Newport, (août 1778) et une violente tempête l'avait empêché d’affronter les 14 vaisseaux de Howe. L'escadre française avait dû se replier sur Boston pendant plus de deux mois pour se ravitailler et réparer les avaries. D'Estaing avait ensuite fait voile sur la Martinique (novembre) pour y subir un sanglant échec en tentant de reprendre l'île voisine de Sainte-Lucie (décembre) enlevée par les troupes et l'escadre de Barrington.
Au début de 1779, on était donc loin, côté français, de l'action « glorieuse pour les armes du roi » et des espoirs d’une victoire rapide caressés l'année précédente à Versailles. Il fallait donc redoubler d'efforts, ce qui ne pouvait guère se faire qu'avec des renforts si on voulait faire mieux que reprendre des îles secondaires[N 2]. Ceux-ci arrivent progressivement entre février et avril avec les divisions navales du comte de Grasse (19 février), de Vaudreuil (26 avril), et de La Motte-Picquet (27 juin)[N 3]. D'Estaing dispose ainsi au début de l'été 1779 de 25 vaisseaux, soit plus du double des effectifs de l’année précédente[3], l'ensemble étant accompagné d'une dizaine de frégates. Côté anglais on s'active aussi, puisque l'escadre du vice-amiral Byron arrive à Sainte-Lucie le 6 janvier avec 10 navires et reçoit ensuite des renforts conséquents. En juin, il dispose de 21 vaisseaux, sans compter les transports de troupes et les frégates.
Tout est prêt pour reprendre les opérations. D'Estaing décide de prendre l'initiative en attaquant la Barbade, île qui abrite une forte base de la Royal Navy, mais la météo ne lui est pas favorable. Il reporte donc son choix sur l’île de la Grenade devant laquelle il se présente le 2 juillet. 1 200 soldats sont débarqués. L’attaque dure deux jours, conduite en personne par d’Estaing, l'épée au point. C'est un plein succès : les défenses anglaises sont balayées et la garnison capitule en laissant 700 prisonniers, 3 drapeaux, 102 canons, 16 mortiers et le gouverneur, lord Macartney, alors que les Français n'ont que 106 hommes tués ou blessés[4]. Mais le 6 juillet au matin, arrive l’escadre de Byron accompagnée d’un gros convoi de 50 voiles chargé de troupes[5], sans savoir que l'île est déjà aux mains de d'Estaing. Lorsqu'il s'en rend compte, Byron n'a guère le choix : il lui faut absolument tenter une action d'éclat contre les Français à moins d'encourir de graves sanctions[N 4].
Article connexe : Prise de la Grenade.La bataille : l'escadre anglaise prise entre deux feux
En nombre de vaisseaux, d'Estaing dispose d'un net avantage, puisqu'il aligne 25 navires contre les 21 de Byron (voir en fin d'article). Mais cet écart n'est que relatif car d'Estaing n'oppose que 1 468 canons aux 1 516 bouches à feu de son adversaire[6]. Un relatif équilibre qui s'explique par la composition des escadres. Les deux vaisseaux les plus puissants de d'Estaing sont le Languedoc (navire amiral) et le Tonnant de 80 canons à deux ponts, alors que Byron dispose d'un trois ponts de 90 canons, le HMS Princess Royal et aucun vaisseau de moins de 64 canons. D'Estaing et Byron alignent chacun 12 navires de 74 (ou 70) canons et respectivement 7 et 8 navires de 64 (ou 60) canons, mais l'escadre française est encombrée de 4 vaisseaux de 50 (ou 54) canons de faible utilité militaire. Le vice-amiral anglais dispose donc d’une force plus homogène que celle de son adversaire et peut envisager le combat avec des chances plus que raisonnables de succès.
Les frégates, qui ont repéré la force anglaise vers 3 h 30 du matin donnent l'alerte à coup de canons, laissant aux Français le temps de faire leur branlebas et d'embarquer leurs chaloupes[7]. Byron tente alors un coup d'audace : pensant sans doute que les équipages sont à terre, il se faufile avec ses vaisseaux entre l'île et l'escadre de d'Estaing au mouillage, espérant pouvoir la détruire ou la capturer. Mais les équipages sont au complet et d'Estaing peut compter avec Suffren, de Grasse et La Motte-Picquet, sur la présence de brillants seconds pour tenir en main l’escadre. Les forces françaises débarquées sur la Grenade observent aussi que les navires ennemis passent à portée de tir : elles retournent aussitôt leurs canons et se mettent à bombarder les vaisseaux anglais qui se retrouvent ainsi pris entre deux feux, transformant la manœuvre de Byron en piège pour ses propres forces.
D'Estaing fait couper les câbles et la bataille s'engage au petit matin en suivant la classique tactique de la ligne de file. Les deux escadres s'affrontent en deux passes d'armes parallèles, la première à contre-bord, la seconde sur la même route. La canonnade est acharnée, comme le confirme le témoignage d’un officier du Fantasque (64 canons), le navire de Suffren, qui combat en deuxième position sur la ligne française et qui essuie le tir des 21 vaisseaux anglais passant devant lui : « Notre vaisseau fit des merveilles, nous tirâmes 1 600 coups de canons, autant que le Languedoc [le navire amiral] qui tint son poste[8]. » L'escadre anglaise, qui essuie 21 000 coups de canons, est sévèrement étrillée[9]. L'arrière-garde anglaise se disloque avec 4 vaisseaux totalement désemparés, les HMS Lion (64), Grafton (74), Cornwall (74) et Monmouth (64) qui sortent de la ligne[10]. C'est la victoire, et elle peut être totale si d'Estaing engage la poursuite. Peine perdue. Le vice-amiral ne réagit pas, malgré les conseils pressants de Suffren et de La Motte-Picquet. Byron, qui déplore aussi plus de 1 000 tués et blessés, réussit à se retirer péniblement vers l’île de Saint-Christophe en prenant en remorque ses 4 vaisseaux hors de combat que d'Estaing n'a pas daigné faire saisir. Rien n'est tenté non plus contre le convoi de troupes, pourtant extrêmement vulnérable et qu'un simple vaisseau de 50 canons accompagné de quelques frégates aurait pu capturer, au dire de Suffren[11].
Les Français ont eu 176 tués, dont 3 capitaines de vaisseau[N 5], et 776 (ou 773) blessés. « Le général [d'Estaing] s’est conduit, par terre et par mer, avec beaucoup de valeur. La victoire ne peut lui être disputée ; mais s'il avait été aussi marin que brave, nous n'aurions pas laissé échapper 4 vaisseaux anglais démâtés » juge Suffren dans sa correspondance[12]. Avec le recul, les historiens sont bien plus sévères. Cette bataille fut « la défaite la plus désastreuse de la Royal Navy depuis la bataille de Béveziers en 1690 » estime le stratège américain Alfred Mahan à la fin du XIXe siècle[13]. Il est vrai que c'était la première fois que la Royal Navy était aussi lourdement battue dans les Antilles. Mais que vaut une victoire non exploitée ? « Le combat de la Grenade aurait pu, aurait dû être une grande victoire française » note Rémi Monaque[11]. Mais d'Estaing manque de sens marin et ne comprend pas la portée de sa victoire. Le chef français s'était fait remarquer pendant la guerre de Sept Ans avec une brillante campagne corsaire dans l'océan Indien, mais semble, 20 ans plus tard, avoir perdu de son allant. D'Estaing est aussi un homme qui a commencé sa carrière dans l'armée de terre et il a beaucoup de mal à voir dans les escadres autre chose qu'un moyen de transporter des troupes[11].
D'Estaing se contente donc de la conquête de la Grenade, victoire complétée par la prise des petites îles voisines des Grenadines, quelques jours plus tard [N 6]. La bataille de la Grenade est donc un authentique succès tactique français, mais sans portée stratégique dans cette guerre où l'essentiel se joue ailleurs. En laissant filer la Navy, il a laissé « s'échapper une victoire décisive qui lui aurait permis de prendre la grande base de la Jamaïque » estime de son côté Jean-Christian Petitfils[14]. Il a également manqué de porter un coup terrible au moral des forces anglaises jusqu'en Amérique du Nord, car la bataille eut un retentissement considérable dans les opinions publiques. Le 22 juillet, d'Estaing, qui a peut-être quelques regrets, vient paraître devant l’île de Saint-Christophe où s'est réfugiée l'escadre anglaise. Mais Byron refuse de reprendre le combat et préfère rester à l'abri des batteries côtières pour panser ses plaies[15]. Les deux vice-amiraux ne se reverront plus et ne termineront pas la guerre à la tête des grandes escadres. Byron ne va exercer que très brièvement le poste de commandant en chef en Amérique du Nord et rentrer bientôt en Europe[16]. Quant à d'Estaing, cette bataille lui vaut sur l'instant une grande popularité : l'opinion, avide de revanche afin de laver les défaites de la guerre de Sept Ans, ne regarde que la victoire sans voir le faible gain militaire de l'opération[N 7] ni le sanglant échec sur Savannah qu'il subit peu de temps après (octobre). D'Estaing va lui aussi rentrer en France (décembre 1779), mais malgré un accueil triomphal, il n’exercera plus qu'un rôle secondaire dans la guerre[17]. Quant aux combats décisifs, ils auront lieu en 1781 sur les côtes américaines dans la baie de la Chesapeake et la péninsule de Yorktown, ce qui explique que l’engagement de la Grenade, malgré les effectifs engagés, soit ensuite tombé dans l'oubli.
Article connexe : Histoire de la marine française.Les représentations de la bataille
Cette double bataille — la prise de l'île et le combat naval — a des conséquences militaires réduites mais un retentissement important dans l'opinion française qui vit dans l'attente de la revanche depuis les défaites de la guerre de Sept Ans. Elle donne lieu à une active campagne pro-d'Estaing dont on peut entrevoir des exemples ci-dessous[2].
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Charles Henri d'Estaing commande les 12 vaisseaux envoyés aux secours des « insurgents » en 1778, mais la première année de sa campagne est un échec. -
D'Estaing, qui a reçu des renforts, attaque la Grenade avec 25 vaisseaux et remporte son premier succès notable en s'emparant de l'île, le 4 juillet 1779. -
John Byron dispose de 21 vaisseaux et accompagne un convoi de troupe lorsqu'il découvre que les Français viennent de s'emparer de la Grenade. -
Le 6 juillet, Byron engage le combat mais ce dernier tourne à son désavantage. Il a quatre vaisseaux hors de combat et doit fuir le champ de bataille. -
La Motte-Picquet et Suffren demandent à d'Estaing de lancer la poursuite de l'escadre anglaise vaincue, mais celui-ci n'exploite pas sa victoire. -
Allégorie représentant lord Macartney, le gouverneur de l'île fait prisonnier, se lamentant sur son sort sous la statue de d'Estaing.
Ordre de bataille
Le déséquilibre des frégates en faveur de la France est exceptionnellement élevé[18]. La force du comte d'Estaing est accompagnée de quatorze navires répondant à ce classement, bien que les cinq derniers de la liste soient plus vraisemblablement à ranger dans la catégorie des corvettes, comme il est normalement admis pour les navires de moins de 20 canons. Par soucis de simplification, les historiens ne mentionnent pas toujours la présence de ces petits navires, ce qui explique aussi pourquoi on ne connait pas l'armement des quatre dernières unités. La présence d'une seule frégate du côté de Byron est étonnante aussi, car habituellement une escadre d'une vingtaine de vaisseaux est accompagnée de cinq ou six frégates. Ces navires ne combattent normalement pas mais sont cependant essentiels pour assurer l'éclairage de la flotte et faire suivre les dépêches.
- Avant-garde
- Centre
- Arrière-garde
- Le Sphinx, 64
- Le Diadème, 74
- L’Amphion, 50
- Le Marseillais, 74
- Le César, 74
- Le Vengeur, 64
- Le Réfléchi, 64
- L’Annibal, 74, La Motte Picquet
- Hors de la ligne
- Frégates
- La Fortunée, frégate, 32
- La Chimère, 32
- L’Iphigénie, 32
- L’Amazone, 32
- La Boudeuse, 32
- La Diligente, 28
- L’Alcmène, 28
- La Lively, 24
- L’Ellis, 20
- Le Cérès, 18
- La Prudente, ?
- La Concorde, ?
- L’Etourdie, ?
- La Blanche, ?
- Autres navires divers
- L’Alerte, (cutter), 14
- La Ménagère, (flûte), 30
- Le Barington, (schooner)
- Frégates
- Avant-garde
- Centre
- Arrière-garde
- Hors de la ligne
- HMS Ariadne, frégate de 20
Notes
- Lucien Bély, Les relations internationales aux XVIIe-XVIIIe siècles, Presses Universitaires de France, collection Thémis, 1992, p.549 à 560, « Les rudes défaites françaises ». Sur les défaites françaises lors de ce conflit, on peut consulter André Zysberg, La Monarchie des Lumières, 1715-1786, Nouvelle Histoire de la France Moderne, Point Seuil, H211, 2002, p.239 à 281, « Les épreuves de la guerre de Sept Ans ». On peut lire aussi
- Saint-Martin (24 février), de Saint-Barthélémy (28 février) et, pour finir, de Saint-Vincent (17 juin). On monte de petites expéditions pour s'emparer de
- Grasse arrive de France, puis c’est Vaudreuil qui vient de s’emparer des établissements anglais sur la côte africaine et enfin ce sont les vaisseaux de La Motte-Picquet qui ont escorté jusqu’à la Martinique un gros convoi marchand de 45 voiles. Rémi Monaque, Suffren, le destin inachevé, éditions Tallandier, 2009, p. 155.
- Byng était arrivé trop tard pour sauver l'île de Minorque où venaient de débarquer les Français. Il s'était replié rapidement après un bref combat naval devant Port-Mahon, au grand scandale de l'opinion. Il avait été condamné à mort en court martiale pour « manquement à n'avoir pas fait l'impossible » (« He had failed to do his utmost ») afin de sauver la place, puis fusillé à genoux sur le pont d’un vaisseau de guerre. Cité par Rémi Monaque, op. cit., p. 52. En 1756, dans des circonstances voisines, l'amiral
- Rémi Monaque, op. cit., p. 159. Il s'agit de Desmichel de Champorcin sur le Provence, de Ferron de Quengo sur l'Amphion et de Montaut du Fier-Rodrigue.
- Carriacou et de l'Union. Rémi Monaque, op. cit., p. 159. C'est Suffren, à la tête d’une division de 2 vaisseaux et 2 frégates qui saisit presque sans combat, et sans pillage, les deux îles de
- Etienne Taillemite, Louis XVI, ou le navigateur..., op. cit., p. 177. À son retour, d'Estaing est accueilli en héros, longuement reçu par le roi, couvert d'éloges, faisant l'objet de poèmes, de chansons et même d'un opéra.
Références
- Étienne Taillemite, Louis XVI, ou le navigateur immobile, éditions Tallandier, 2002, p. 154. Cité par
- Ibidem.
- Jean-Christian Petitfils, Louis XVI, édition Perrin, 2005, p. 403.
- Jean-Christian Petitfils, ibidem. Les pertes françaises sont données par Michel Vergé-Franceschi, Dictionnaire d'Histoire Maritime, collection Bouquins, éditions Robert Laffont, 2002, p. 697. Sur la prise de l'île, on peut aussi visionner ce dessin d'Ozanne, réalisé au moment de l'évènement. Effectifs donnés par
- Michel Vergé-Franceschi, ibidem.
- Jean-Claude Castex, Dictionnaire des Batailles navales franco-anglaises, éditions Presse Université de Laval, (Canada), 2004, p. 197-198.
- Rémi Monaque, op. cit., p. 156.
- Rémi Monaque, op. cit., p. 159. Manuscrit de François-Palamède de Suffren, enseigne de vaisseau sur le Fantasque, cité par
- Jean-Christian Petitfils, op. cit., p. 403. 20 699 coups de canons selon Michel Vergé-Franceschi, op. cit., p. 697.
- Jean-Claude Castex, op. cit., p. 198-199.
- Rémi Monaque, op. cit., p. 159.
- Rémi Monaque, op. cit., p. 159. Extrait de la lettre écrite le 10 juillet à Mme de Seillans. Cité par
- The Influence of Sea Power upon History, 1660-1783. Little, Brown & Co, New York 1890, Dover Publications, 1987 (Repr.) (ISBN 0-486-25509-3). Cité par Jean-Claude Castex, op. cit., p. 199.
- Jean-Christian Petitfils, op. cit., p. 404.
- Sainte-Lucie, (op. cit., p. 198-199). Il s'agit d'une grossière confusion, puisque le Guichen. Rémi Monaque, op. cit., p. 161. Jean-Claude Castex soutient que le HMS Lion est tellement endommagé que la Royal Navy doit le couler à
- James Gambier at Oxford Dictionary of National Biography
- Etienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, éditions Tallandier, 2002, p.172-173.
- Composition des escadres donnée par Jean-Claude Castex, op. cit., p. 197.
Annexes
Bibliographie
- Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire, Marines Editions, 2011.
- Michel Vergé-Franceschi, La Marine française au XVIIIe siècle : guerres, administration, exploration, Paris, Sedes, coll. « Regards sur l'histoire », 1996, 451 p. (ISBN 978-2-7181-9503-2)
- Michel Vergé-Franceschi (sous la direction de), Dictionnaire d'histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, collection Bouquins, 2002, 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8) (ISBN 2-221-09744-0)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, éditions Ouest-France, 1994, 427 p. (ISBN 978-2-7373-1129-1)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, éditions Tallandier, 2002, 573 p. (ISBN 978-2-84734-008-2)
- Étienne Taillemite, Louis XVI, ou le navigateur immobile, Paris, éditions Payot, 2002, 265 p. (ISBN 978-2-228-89562-0)
- Jean Meyer et Jean Béranger, La France dans le monde au XVIIIe siècle, Paris, éditions Sedes, 1993, 380 p. (ISBN 978-2-7181-3814-5)
- André Zysberg, La monarchie des Lumières : 1715-1786, Paris, Point Seuil, coll. « Nouvelle Histoire de la France moderne » (no 5), 2002, 552 p. (ISBN 978-2-02-019886-8)
- Patrick Villiers et Jean-Pierre Duteil, L'Europe, la mer et les colonies : XVIIe siècle-XVIIIe siècle, Paris, Hachette supérieur, coll. « Carré Histoire » (no 37), 1997, 255 p. (ISBN 978-2-01-145196-5)
- Jean-Claude Castex, Dictionnaire des batailles navales franco-anglaises, Laval (Canada), éditions Presses Université de Laval, 2004
- Lucien Bély, Les relations internationales en Europe au XVIIe-XVIIIe siècles, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Thémis », 1992, 731 p. (ISBN 978-2-13-044355-1)
- Rémi Monaque, Suffren : un destin inachevé, Paris, édition Tallandier, 2009, 494 p. (ISBN 978-2-84734-333-5)
- Jean-Christian Petitfils, Louis XVI, Paris, éditions Perrin, 2005, 1113 p. (ISBN 978-2-262-01484-1)
- (en) Alfred Thayer Mahan, The Influence of Sea Power upon History, New York, Dover Publications (repr.), Little, Brown & Co (original), 1890, 1987 (repr.), 1660-1783 (original), poche (ISBN 978-0-486-25509-5)
- Alfred Thayer Mahan, The major operations of the navies in the war of American independence, Boston, Little, Brown, and company, 1913. (Domaine public, sur archive.org)
- William Laird Clowes, The Royal Navy : a history from the earliest times to the present, Vol. IV. London, Sampson Low, Marston & Co. 1898. (Domaine public, sur archive.org)
- Louis Édouard Chevalier, Histoire de la marine française pendant la guerre de l'indépendance américaine, précédée d'une étude sur la marine militaire de la France et sur ses institutions depuis le commencement du XVIIe siècle jusqu'à l'année 1877, éditions Hachette, Paris, 1877. (Domaine public, sur archive.org)
- Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, éditions H. Champion, Paris, 1905. (Domaine public, sur gallica.fr)
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