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Bataille de Trinquemalay
Bataille de Trinquemalay
Carte de Ceylan ou Sri Lanka. Trincomalee est sur la côte orientale. Informations générales Date 25 août - 3 septembre 1782 Lieu Trinquemalay Issue Tactiquement indéscise, victoire stratégique de la France Belligérants Royaume de France Royaume de Grande-Bretagne Commandants Pierre André de Suffren Edward Hughes Forces en présence 14 navires de ligne 12 navires de ligne Pertes 82 morts,
255 blessés51 morts,
283 blessésGuerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique La Bataille de Trinquemalay a lieu du 25 août au 3 septembre 1782. Trinquemalay ou Trincomalee est une baie avec un port située sur les côtes de l'île de Ceylan.
Sommaire
La bataille terrestre (25-31 août 1782)
Après avoir été ravitaillé, le bailli de Suffren arrive par surprise devant Trinquemalay, la côte est de Ceylan, le 25 août 1782. Les troupes sont débarquées, de nuit, à une heure du matin sur les plages, hors de portée des batteries du fort du port britannique. Suffren prend le commandement. M. d’Agout[1], le lieutenant-colonel de la Troisième Légion de Volontaires Etrangers de la Marine, est responsable de l’infanterie et de quelques éléments de cavalerie, Duvis, du génie, M. Fontaine, de l’artillerie. Le 30 août 1782, la batterie d’André de Rambaud ouvre le feu. Les boulets font effet sur les murs note Suffren dans son Journal de bord, du 1er septembre 1782. Avec ses 1 272 soldats, il prend Trinquemalay le 31 août. Cette action surprise permet à Suffren d'avoir un port pour son escadre dans la région. Laissant un contingent assez important pour défendre le port, Suffren et son escadre attendent en dehors du port l'attaque de Hughes.
La bataille maritime (3 septembre 1782)
L'escadre (en) d'Hughes arrive devant Trinquemalay. Suffren lance ardemment l'attaque. Cependant, le Français parvient seulement à détruire seulement quelques navires. La formation de combat plus ordonnée des Anglais fait que le combat tourne à l'avantage des Anglais. Le combat finit tard dans la soirée. Le vaisseau amiral Héros de Suffren est fortement endommagé. L'amiral doit fuir après avoir subi de lourdes pertes : 82 morts et 255 blessés. Les Anglais n'ont que 51 tués.
La mousson se profilant à l'horizon, Suffren décide, après une nouvelle courte escale à Gondelour où il laisse les troupes, d'aller hiverner dans la vaste baie d'Achem, à Sumatra. Les Anglais eux-aussi partent hiverner à Bombay.
Mais après cet échec, Suffren envoie six de ses capitaines comme prisonniers à l’Île de France.
Les flottes en présence
(nom du vaisseau suivi de son nombre de canons)
Anglais
Superb, 74, Hero, 74, Sultan, 74, Burford, 70, Monarca, 70, Eagle, 64, Exeter, 64, Magnanime, 64, Monmouth, 64, Sceptre, 64, Worcester, 64, et Isis, 50.
France
Héros, 74, Annibal, 74, Illustre, 74, Orient, 74, Artésien, 64, Ajax, 64, Brillant, 64, Bizarre, 64, Sévère, 64, Sphinx, 64, Vengeur, 64, Saint Michel, 60, Flamand, 50, petit Annibal (ex Hannibal angl.), 50, et Consolante, 36.
Notes et références de l'article
- ↑ Antoine Jean, vicomte d'Agout, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, de celui de Saint-Lazare, lieutenant général des armées du Roi, et premier écuyer de S. A. Madame, duchesse d'Angoulême, né en 1750...
Bibliographie
- Caron, Amiral F., Suffren, Vincennes, 1996
- Cunat Charles, Histoire du bailli de Suffren
- Glachant Roger, Suffren et le temps de Vergennes, éditions France-Empire, 1976
- Klein Charles-Armand, Mais qui est le bailli de Suffren Saint-Tropez ? - Mémoires du Sud - Éditions Equinoxe, 2000.
- Ortholan, colonel Henri, L'amiral Villaret-Joyeuse : Des Antilles à Venise 1747-1812, Bernard Giovanangeli (26 janvier 2006)
- Presles, Claude des, Suffren dans l'océan Indien (1781 - 1783), Economica, 1999
- Roux Joseph Siméon, Le Bailli de Suffren dans l'Inde
- Suffren, Pierre André de, Journal de bord du bailli de Suffren dans l'Inde (1781 - 1784), avec une préface par le vice-amiral Edmond Jurien de La Gravière, Henri Moris, Paris : Challamel, 1888
- Unienville, Raymond d', Hier Suffren, Mauritius Printing 1972
- Vergé-Franceschi Michel, La Marine française au XVIIIe siècle, SEDES, 1996.
- Vidal-Mégret, Mme J., Lettres du Bailli de Suffren de St-Tropez, 1726-1788, concernant la Campagne en Inde, 1782-83.
Articles connexes
Liens et documents externes
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