Urbeis

Urbeis

48° 19′ 35″ N 7° 13′ 28″ E / 48.32638889, 7.22444444

Urbeis
Vue du village et son église.
Vue du village et son église.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Alsace
Département Bas-Rhin (Strasbourg)
Arrondissement Sélestat-Erstein
Canton Villé
Code commune 67499
Code postal 67220
Maire
Mandat en cours
Rémy Antoine-Grandjean
2008-2014
Intercommunalité C.C. du canton de Villé
Démographie
Population 335 hab. (2007)
Densité 29 hab./km²
Gentilé Urbésien(ne)s
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 35″ Nord
       7° 13′ 28″ Est
/ 48.32638889, 7.22444444
Altitudes mini. 324 m — maxi. 962 m
Superficie 11,6 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Urbeis est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace.

Sommaire

Géographie

À l’extrême ouest du Val de Villé, à 8 km en amont du chef-lieu de canton, la commune s’inscrit à l’origine de la vallée du Giessen d’Urbeis. Celle-ci, bien encaissée, est encadrée par de puissants reliefs :

  • Au sud, les crêtes des Aviats (804 m) forment la ligne de partage des eaux entre le Giessen et la Liepvrette.
  • Au nord, l’arête du Bilstein (670 m) sépare la vallée du Giessen du vallon de Charbes.
  • Au nord-ouest, le sommet du Climont (970 m) domine de près de 300 m les hauteurs et plateaux environnants.

Le village s’étire sur 2 km le long du thalweg du Giessen, surtout sur l’adret plus ensoleillé.

Écarts et lieux-dits

  • le Climont,
  • le Haut d'Urbeis,
  • le Bas d'Urbeis
  • Schlague
  • Schnarupt
  • Champs-d'Yvré

Histoire

Le village d'Urbeis vue depuis le château du Bilstein lorrain

La vallée d’Urbeis n’a, à ce jour, livré aucun vestige archéologique remontant à la préhistoire, à l’époque romaine ou au Haut Moyen Âge . Pourtant, ce vallon a dû être peuplé très tôt, étant une voie de passage naturelle vers Saint-Dié et la Lorraine.

Urbeis – orthographié Vrbeiz – et le Bilstein sont cités dans le Habsburger Urbar de 1303 qui recense les biens des Habsbourg car, à cette date, le village appartient à cette puissante famille.

La localité se trouve aux avant-postes en 1477 au moment du siège du château du Bilstein par les Strasbourgeois qui veulent délivrer le comte de Nassau qui y était retenu prisonnier.

Au XVIe siècle, Urbeis, qui partage la destinée de le seigneurie de Villé, est donné en gage aux Müllenheim, vendu aux Bollwiller en 1551 puis passe aux mains des Fugger.

Puis, c’est la guerre de Trente Ans qui éclate détruisant sur son passage de nombreuses maisons et décimant la population. Mais le village se repeuple d’une population francophone dès la fin du XVIIe siècle. Les nouveaux arrivants apportent leur langue, le welche et leur style architectural qui donne les maisons vosgiennes. De belles maisons de type vosgien s’égrènent actuellement le long de la route qui longe le Giessen.

Les évènements de 1789 permettent aux villageois de s’administrer eux-mêmes ; François Colin est le premier maire. En 1835 Urbeis se dote d’une mairie-école. Au cours du XIXe siècle, la population ne cesse d’augmenter provoquant la misère, l’émigration vers Paris et les États-Unis. Urbeis est un des rares villages à posséder encore un arbre de la Liberté planté en 1848.

Le début du XXe siècle verra une importante activité minière mais qui s’arrêtera à la veille de la Première Guerre mondiale. Urbeis est près du front et constitue un arrêt sur la ligne de chemin de fer militaire : la Lordonbahn.

Dans le domaine spirituel, Urbeis qui fait partie de la seigneurie de l’Albrechtstal dépend de la paroisse de Villé au Moyen Âge, ce qui oblige les fidèles à parcourir 7 km pour assister à la messe. À partir du XVIIe siècle, la population francophone devenant plus nombreuse désire un vicaire sachant parler français mais elle ne l’obtiendra qu’en 1760.

Une chapelle dédiée à saint Nicolas est citée en 1665 mais semble déjà exister au XVIe siècle à côté de l’ancien cimetière. Un nouveau sanctuaire est édifié en 1752 au centre de la localité pour accueillir les fidèles devenus plus nombreux. Mais il est rasé en 1789 et remplacé par l’église actuelle construite en partie avec les pierres du Bilstein. Depuis le Moyen Âge et jusqu'au début du XXe siècle, le village exploite de nombreuses mines de cuivre, de plomb et d'argent.

Les Anabaptistes du Climont

Vestige de l'ancien cimetière des Anabaptistes au Climont avec des tombes plus récentes

L'histoire du Climont est étroitement liée à celle de l'arrivée des anabaptistes qui ont défriché entièrement la forêt pour s'installer dans ce coin paisible et sauvage, à l'abri des regards. Ce sont les Zurlauben, qui en 1681, ont reçu de la seigneurie de Villé et leurs successeurs, les Choiseul-Meuse, qui ont fait venir de Suisse des anabaptistes. Une exploitation agricole existait déjà dans ce lieu reculé appelé "la Maison Blanche" construite en 1551, qui est encore aujourd'hui l'une des plus anciennes maisons du Val de Villé. Elle reste toujours debout à l'heure actuelle. Le mouvement anabaptiste est né au début du XVIe siècle, au moment de la Réforme. Certains adeptes prendront par la suite le nom de mennonites, en souvenir du hollandais Menno Simons (1496-1561), fondateur de cette doctrine pacifiste. Les anabaptistes germanophones et protestants forment une communauté originale, dans une région francophone et catholique, travaillant des censes – sur la carte de Casini du XVIIIe siècle on trouve le lieu-dit cens du Climont – mis à leur disposition par les seigneurs de Villé. Ceux-ci ne peuvent que se féliciter d'avoir fait venir des gens reconnus pour leurs compétences dans le domaine agricole et à la probité exemplaire. Ces mennonites forment à la veille de la Révolution, une communauté de 90 fidèles dont la majorité vit au hameau voisin du Hang. Au cours du XIXe siècle des réformés et des catholiques viennent habiter le Climont. La fréquence des mariages mixtes avec les protestants, l'émigration de certains d'entre eux vers l'Amérique font diminuer leur nombre. En 1901, le Climont compte 68 habitants - anabaptistes et autres - répartis en 14 fermes. L'augmentation de la population dans la première moitié du XIXe siècle incite la commune d'Urbeis à y construire une école, en 1861. Les protestants à la fin du siècle (1891) y édifient un temple. De nos jours le hameau compte une quinzaine d'habitations principales et secondaires, mais plus un seul mennonite. La seule trace matérielle rappelant leur présence est un petit cimetière privé à l'abandon, situé au milieu des prés,[1] en contrebas de la route qui mène au col de la Salcée. La communauté du Hang constitue un des derniers foyers anabaptistes existant encore dans la région.

L'exploitation minière

Dès le XVIe siècle Urbeis a été un important centre minier. Les mineurs travaillaient dans une bonne dizaine d'exploitations en y extrayant du cuivre, du plomb et surtout de l'argent. Une fonderie située au bas d'Urbeis, sur la rive droite du Giessen, permet alors de traiter le minerai pour l'ensemble des mines, mais aussi pour celles de Lalaye. Les principaux sites miniers sont à cette époque : Haute Landzoll, Champ-Brêcheté, mine Théophile, Goutte du Moulin, Montagne des Coltes (plusieurs mines, dont la Mine du Château), Rouge-Eau, Goutte Henri, Notre-Dame (présence du roue d'exhaure), Aptingoutte. Vers 1850, du charbon est extrait au Revers de Faîte.

Une autre grande période d'exploitation se situe de 1894 à 1912, essentiellement à la mine Saint Sylvester, mais aussi à Donner (anciennement Notre Dame), au Schnarupt et dans quelques vieilles mines abandonnées. Les travaux sont surtout importants à Saint Sylvester, réalisés par la Weilerthaler Burgwerke, puis la Silbergwerke Saint Sylvester. Cette dernière compagnie emploie à la mine jusqu'à 160 ouvriers. Un puits qui devait atteindre 132 mètres de profondeur est creusé et on y travaille sur 6 niveaux. En surface sont installés des bassins de lavage et un atelier de traitement du minerai. La dernière exploitation minière à Urbeis, pour l'extraction de la fluorine, a lieu de 1925 à 1928 dans la montagne des Coltes.

Héraldique

Blason d'Urbeis.

Les armes d'Urbeis se blasonnent ainsi : « d'argent au mont de trois coupeaux de sinople sommé d'une tour de geules maçonnée de sable[2] ».

La montagne représentée dans l'écu est probablement le Climont qui culmine sur le territoire communal. La tour symboliserait le château du Bilstein, mais ressemble davantage à la tour Julius érigée au sommet du Climont.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 en cours Rémy Antoine-Grandjean[3]    
mars 2001 2008 Nicolas Humbert    
    Pierre Schramm    
    Jean-Marie Caro    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
1801 1836 1851 1871 1900 1926 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2009 2010
533 746 848 865 644 455 293 289 226 238 205 215 222 285 335 306 317
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Le Climont

Le hameau du Climont, près d'Urbeis (Bas-Rhin) avec la maison en premier plan appelée "la blanche maison" qui remonte à 1551
Vue sur le château du Bilstein lorrain et en arrière plan le village d'urbeis
Le temple protestant du Climont (1891)
Croix du haut du village d'Urbeis

Au XVIIe siècle, le hameau du Climont est un lieu recouvert de bois. L'endroit sera défriché par une communauté d'anabaptistes qui dispose à l'époque d'un lieu de culte et d'un cimetière aujourd'hui presque abandonné et en friche. Au XXe siècle les anabaptistes retournent progressivement au protestantisme, puis émigrent aux États-Unis. Le Climont fait partie de la paroisse réformée du Howald jusqu'en 1887, époque où la paroisse devient indépendante. La construction de l'église protestante est financée grâce à l'impératrice Augusta-Victoria, l'épouse de Guillaume II. Le Climont (650 mètres) domine sur près de 300 mètres les hauteurs et plateaux environnants. Le Climont dont le versant occidental fait partie de la commune d'Urbeis, s'élève au-dessus de la haute vallée de la Bruche (Bourg-Bruche et Saales) et le bassin de Saint-Dié (Colroy-la-Grande, Provenchères). L'accès à ces deux vallées s'effectue au nord par la passage du col de Steige, La Salcée (l'ancienne route du Sel) et au sud par le col d'Urbeis (602 mètres).

Château du Bilstein lorrain

Ruines du Bilstein lorrain.

D'abord dépendance de celui d'Ortenberg, il fut habité au XVe siècle par le chevalier Jean Marx, qui se distingua par sa bravoure à la bataille de Nancy, où il fit prisonnier un membre important de la famille du comte de Nassau.Les chevaliers du château l'ont ramené comme prise de guerre de la bataille devant NancyCharles le Téméraire a trouvé la mort. Il le conduisit au château de Bilstein, mais refusa de le livrer à la ville de Strasbourg, sous la bannière de laquelle il avait fait la guerre. Pour se venger de cet affront, les Strasbourgeois se lancèrent à l'assaut du château et capturèrent le prisonnier qui leur paya une rançon de 50 000 florins pour avoir la vie sauve. Le château fut démoli et n'a plus été reconstruit. Plus tard, Jean Marx est en procès avec Antoine Wilperger, bailli épiscopal de Saverne. Ce dernier, d'un caractère brutal et cruel, jura qu'il ferait de son adversaire un vrai Marx (cette famille avait dans ses armoiries deux mains coupées). Jean tomba en effet au pouvoir de son ennemi et eut les deux mains tranchées ; avant de mourir il assigna Wilsperger au tribunal de Dieu et l'on raconte que le bailli, en apprenant cette nouvelle, fut saisi d'une telle frayeur qu'il en tomba mort à l'instant.

Église Saint-Nicolas

De la façade se détache une tour-porche de structure carrée bâtie en pierres de taille, aux angles légèrement saillants. Au-dessus de la porte d'entrées, une niche abrite une statue de saint Nicolas taillée dans un grès gris contrastant avec le grès rose de la niche. Le saint patron est représenté en habit d'évêque avec une imposante mitre. Sa main droite est levée en un geste de bénédiction, la main gauche pointe l'index. Le fronton porte le millésime de construction, 1789, en chiffres romains et arabes. L'étage intermédiaire est percé d'une fenêtre en plein cintre et abrite le mécanisme de l'horloge installée en 1851 par Jean-Baptiste Schwilgué, l'auteur de l'horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Le dernier niveau s'ouvre par quatre fenêtres dotées d'abat-son derrière lesquelles sont suspendues quatre cloches dédiées à saint Nicolas (1788), Marie (1809), Jeanne d'Arc (1925) et sainte Odile (1925). En passant sous la tour-porche, nous pénétrons dans la nef éclairée par six vitraux en verre teinté ne montrant que des motifs géométriques. La tribune, soutenue par deux piliers en grès, porte un orgue Wetzel de 1860. Sur chaque mur latéral est accroché un tableau provenant des autels latéraux respectifs. Œuvres du peintre Hoffner (1841), ils représentent saint Roch et saint Sébastien.

Parmi les statues, une représentation en bois polychrome (XVIe siècle ?) de sainte Anne, mère de Marie, attire l'attention. Elle est représentée telle une matronne avec un livre ouvert à la main, son manteau est doré à l'or fin et le drapé et plissé de ses vêtements sont particulièrement réussis. Anne est vénérée comme l'une des patronnes de mineurs, il n'est donc pas étonnant de la rencontrer à Urbeis. Les autres statues présentes sont au nombre de cinq. Deux ont été réalisées par le même sculpteur, il s'agit de saint Nicolas et de saint Joseph. Une autre en bois polychrome représente saint Antoine de Padoue et fait face à sainte Thérèse de Lisieux faite de plâtre. Au bout de la nef, les fonts baptismaux sont constitués par un énorme calice sculpté dans le grès d'une seule pièce ; le couvercle en cuivre martelé a été décoré par la vasque en laiton de l'ancienne lampe du sanctuaire.

Les deux autels latéraux sont en bois avec des colonnes nervurées. Remaniés en 1971, ils ont reçu, pour l'autel de Marie une statue en bois doré et un tableau illustrant la Visitation. L'autel de droite est doté d'un tabernacle et d'une peinture représentant les disciples d'Emmaüs. Ces peintures, qui remplacent celles accrochées dans la nef, sont de style moderne. Le chemin de croix récent doit son existence à la vente des anciennes stations, magnifiquement sculptées, à une paroisse du Sundgau par un curé d'Urbeis. Celui-ci n'a eu aucun scrupule à vendre également un immense tableau de saint Nicolas placé jadis dans le chœur à la place de l'actuel crucifix.

Le chœur est illuminé par trois vitraux (frères Ott, 1902) représentant Jésus au milieu des enfants, la Sainte-Cène et Marie-Madeleine versant du parfum sur les pieds de Jésus. Le maître-autel a été reculé et adossé au mur, il porte le tabernacle.

Sur le mur extérieur de l'église, une méridienne(dispositif qui servait à régler l'horloge d'après l'heure solaire) est toujours en place et à côté d'elle se trouve un énorme cadran solaire plus récent en grès, installé en 1997.

Autre patrimoine

Croix d'Urbeis (1865).
  • Mine Théophile.
  • Église protestante au Climont.
  • Tour "Julius" au sommet du Climont.
  • Chemin du patrimoine "Hommes, mines et paysages : une histoire de temps".
  • Maison du mineur.
  • Sentier botanique.
  • Croix d'Urbeis (1865).

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Marie Caro, homme politique français, militant européen, né le 14 août 1929. Administrateur au Conseil de l'Europe (1951-1972), il fut député du Bas-Rhin (UDF) de 1973 à 1993, président de l'assemblée de l'Union de l'Europe occidentale de 1984 à 1987, conseiller général de Villé de 1973 à 1993 et maire d'Urbeis.
    Jean Marie, son épouse Anne-Marie et leurs six enfants se sont installés en 1963 aux Murailles, propriété jouxtant le château du Bilstein.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. Ce cimetière anabaptiste se trouve en contrebas de la ferme-auberge des cimes, au milieu d'un pré, à côté d'un sapin
  2. Communes du Bas-Rhin sur la « Banque du Blason ».
  3. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.

Bibliographie

  • Le Val de Villé, un pays des hommes, une histoire, Société d'histoire et communauté de communes du canton de Villé, 1995

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Urbeis de Wikipédia en français (auteurs)

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