- Téléphérique de Bagnolet
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Le téléphérique de Bagnolet est un projet de téléphérique reliant le métro Gallieni aux hauteurs de Bagnolet (quartier de la Noue ), envisagé par la municipalité de Bagnolet afin de réduire le temps de trajet à deux minutes en lieu et place d'un réseau de bus jugé lent et inefficace[1]. Il est aussi connu sous le nom de Métrocâble de Bagnolet.
Sommaire
Histoire
Début 2008, le cabinet Egisrail rend les conclusions d'une étude de faisabilité favorable. En 2010, le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) ne s'est pas encore prononcé sur ce projet[2].
La ligne de bus RATP 122 qui relie le pôle Gallieni au plateau de la Noue présente un parcours sinueux, qui allonge le temps de transport malgré une assez faible distance. La création d'un téléphérique, liant directement ces deux pôles, permettrait un important gain de temps, le trajet en téléphérique étant estimé à 2 min contre 12 min en bus. De plus, la ligne survolerait le parc départemental des Guilands-Jean-Moulin, ce qui réduit les problèmes d'insertion urbaine.
Une installation comparable fonctionne à Medellín (Colombie) sur un dénivelé de 550 mètres en deux minutes[2].
Au vu de la fréquentation actuelle de la ligne 122, une hypothèse basse de fréquentation du téléphérique se monte à 2 000 usagers quotidiens, soit 631 000 par an ; l'hypothèse haute atteint elle 2 950, soit 921 000 annuels.
Si le projet arrive à terme, il devrait assurer une capacité d'un million de voyageurs par an, soit 500 personnes par heure. Le coût total du projet est estimé à 8,5 millions d'euros[3].
En janvier 2011, le projet originel du maire évolue vers celui d'un transport urbain par câble ou métrocâble. Contrairement au téléphérique, il aurait une vocation intercommunale en reliant le terminus de la ligne 3 du métro à Romainville, où devrait passer le tramway T1 prolongé, via Montreuil, ce qui lui vaut d'être porté par la communauté d'agglomération Est Ensemble. Le parcours atteindrait 2,2 km et la ligne serait implantée à l'extérieur, sur le talus de l'autoroute A3.
Ce minimétro automatique circulerait à la vitesse de 40 km/h, perché à six mètres de hauteur. Il pourrait transporter 8 000 voyageurs à l'heure et compterait quatre stations : une à Bagnolet, deux à Montreuil et le terminus de Romainville[4].
Notes et références
- Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 3 janvier 2008 Marie-Pierre Bologna, Un projet de téléphérique au coeur de Bagnolet ?, dans
- Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 20 août 2010 Marie-Pierre Bologna, Le téléphérique de Bagnolet n'a toujours pas vu le jour, dans
- Egisrail - « Etude de faisabilité d'une liaison téléphérique entre Gallieni et La Noue » [PDF]
- Le Parisien - Bagnolet rêve d’un métro aérien, article du 22 janvier 2011
Voir aussi
Articles connexes
- Téléphérique d'Issy-les-Moulineaux
- Métrocâble Créteil - Limeil-Brévannes - Villeneuve-Saint-Georges
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