- Toussaint Campi
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Toussaint Campi Naissance 31 octobre 1777
AjaccioDécès 12 octobre 1832 (à 55 ans)
LyonOrigine France Grade général de division Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile modifier Toussaint Campi, général de division (né le 31 octobre 1777 à Ajaccio – mort le 12 octobre 1832 à Lyon). Fils de François CAMPI et Marie PERI.
Sommaire
Biographie
Campi débuta dans la carrière militaire comme sous-lieutenant, à 18 ans.
À l'affaire d'Unterwald, le 4 septembre 1798, ou le trouva déjà luttant de valeur avec les montagnards, et blessé d'un coup de feu qui lui traversa les deux cuisses.
Le 26 mai 1799, au moment de l'investissement de Turin par Souvarow, il défendit presque seul l'entrée de l'arsenal contre un nombre considérable d'Autrichiens et de Piémontais, et ne céda que lorsqu'un coup de baïonnette vint le renverser. Traîné dans les prisons de Bade, il ne recouvra sa liberté qu'après la paix de Lunéville.
En 1805, nommé adjoint de l'état-major, il fut choisi pour aide de camp par Masséna. Sous ce grand capitaine, sa vie militaire ne pouvait, demeurer inactive, et l'on voit en effet dans les Mémoires du général Pelet, quelle part Campi eut dans la belle campagne de 1809. C'est à son intrépidité que fut dû en partie le succès d'Eferding. Plus tard, à Ebersberg, où fut donné un des exemples les plus remarquables d'acharnement dont ait parlé l'histoire, Campi, alors chef de bataillon, était en tête de des colonnes françaises avec le fougueux Coehorn, qui ne put le surpasser en bravoure. Il supporta auprès de Masséna la rude épreuve d'Essling, où il fut blessé de nouveau.
Le 1er juin 1809, l'empereur le nomma colonel du 28e léger (ndlr : ou 26e léger selon les sources). C'est en cette qualité qu'à Wagram il fit partie de cette fameuse colonne qui défila audacieusement par bataillons serrés, en masse, sous le feu d'une artillerie formidable, et au milieu des charges de la cavalerie autrichienne. Recevant, dans un des moments les plus critiques de ce mouvement, l'ordre de marcher au pas accéléré, il commanda « pas ordinaire », resserra les rangs de son régiment, labourés par les boulets, et sa fière contenance en imposa à l'ennemi.
À Korneuburg, à Stockerau, il fut successivement placé aux postes les plus périlleux, à Znaïm, on le vit lutter encore avec gloire contre des forces supérieures, et tomber atteint de plusieurs coups de baïonnette.
En 1810, il fut employé comme adjudant-commandant en Illyrie et auprès du prince Eugène.
On le voit ensuite paraître avec une nouvelle distinction en Espagne, à la tête du 65e de ligne : là, à la funeste bataille des Arapiles, il combat jusqu'à la dernière extrémité, criant à ses frères d'armes qu'il est plus beau de mourir sous ses drapeaux, que de les arracher à l'ennemi en se retirant.
Il parvint au grade de général de brigade le 12 avril 1813, et envoyé à l'armée d'Italie. Il se trouva cette même année aux affaires de Villarh et de Foitreix en Italie, et fit avec distinction les campagnes de Saxe (1813) et de France (1814).
Il reçut une grave blessure à la bataille du Mont-Saint-Jean.
Mis en disponibilité en 1815, il fut porté en 1818 sur les cadres de l'état-major général, et reprit du service comme inspecteur général de l'infanterie en 1819 et 1820.
De nouveau disponible jusqu'en 1830, il reçut à cette époque le grade de lieutenant-général.
Distinctions
- Officier de la Légion d'honneur[1]
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 19e colonne (l’Arc indique CAMPI).
Armoiries
Bibliographie
- Annuaire biographique : ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques. Années 1830-1834, P. Méquignon : E. Lagny, 1834 [lire en ligne (page consultée le 17 nov. 2009)] ;
- Paul Ackermann, Dictionnaire biographique universel et pittoresque, vol. 3-4, Aimé André, 1834 [lire en ligne (page consultée le 17 nov. 2009)] ;
- Biographie universelle : ou Dictionnaire de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour, vol. 3, Ode, 1845 [lire en ligne (page consultée le 17 nov. 2009)] ;
Liens externes
Notes et références
- Annuaire biographique : ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques. Années 1830-1834, P. Méquignon : E. Lagny, 1834 [lire en ligne (page consultée le 17 nov. 2009)]
- (en) Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 2 : (tome 1 et 2), Gouda, 1884-1887
- Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique. » sur gen.declercq.free.fr, septembre 2004. Consulté le 31 juillet 2011 Jacques Declercq, «
- oursjeancaporossi.club.fr
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
Catégories :- Général du Premier Empire
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