- Auvillar
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Auvillar
La tour de l'horloge.Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Tarn-et-Garonne Arrondissement Castelsarrasin Canton Auvillar
(chef-lieu)Code commune 82008 Code postal 82340 Maire
Mandat en coursMichel Delrieu
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Deux Rives Démographie Population 977 hab. (2007) Densité 63 hab./km² Gentilé Auvillarais et Auvillaraises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 52 m — maxi. 166 m Superficie 15,6 km2 Auvillar (Altivillare au Moyen Âge) est une commune française du département de Tarn-et-Garonne et de la région Midi-Pyrénées, située à la limite de la Lomagne et au bord de la Garonne. Auvillar est depuis 1994 l'un des « plus beaux villages de France » avec son quartier du port et des monuments remarquables comme la halle circulaire, la tour de l'horloge et l'église Saint-Pierre. Auvillar est une étape pour les touristes et les pèlerins du chemin de Compostelle.
Sommaire
Gentilé
Ses habitants sont appelés les Auvillarais et Auvillaraises.
Héraldique
Le blason d'Auvillar date du Moyen Âge. Ses armoiries se décrivent ainsi : « d'azur aux deux tours cousues de gueules, ouvertes et crénelées de cinq pièces d'argent, posées sur leur base talutée aussi de gueules, le tout maçonné de sable, soutenu de l'inscription ALTA VILLA en lettres capitales cousues du même, chaque tour essorée de trois pièces pointues aussi de sable flammées d'or, celle du milieu plus haute ».
Géographie
Le village d'Auvillar est situé sur la Garonne, entre les villes d'Agen et de Montauban. Il est situé sur un éperon rocheux dominant le fleuve. La vue s'étend des portes de l'Aquitaine aux côtes du Quercy. Au bout de la longue plaine, un pont suspendu franchit la Garonne entre Espalais et le port d'Auvillar. Il fait partie des « plus beaux villages de France ».
Histoire
D'abord connue comme cité gallo-romaine (Alta Villa), Auvillar était un oppidum fixé sur un éperon rocheux. Elle fut victime de nombreuses invasions, particulièrement celle des Normands, jusqu'au XIe siècle. Au XIIe siècle, la ville devient chef-lieu d'une vicomté puis propriété des comtes d'Armagnac aux XIVe et XVe siècles avant de devenir, au XVIe siècle, fief des rois de Navarre. Auvillar est rattachée à la couronne de France à l'avènement d'Henri IV en 1589. Sa situation de place forte soumet la cité à tous les conflits qui ravagent la région, depuis la croisade contre les Albigeois, la guerre de Cent Ans, les guerres de religion puis la Ligue. Du XVIIe au XIXe siècle, Auvillar doit sa prospérité à deux industries, la faïence, dont une usine était située au lieu dit Lance, et la préparation des plumes d'oie utilisées en calligraphie, ainsi qu'au transport fluvial. Au début du XIXe siècle, le trafic batelier atteignait 3 000 bateaux par an.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 2014 Michel Delrieu mars 1995 2008 Alain Sautedé Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 806 837 873 807 921 876 985 977 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Patrimoine et culture
Article détaillé : Liste des monuments historiques d'Auvillar.Centre historique
Par une ruelle, bordée de vieilles maisons du XVe au XVIIIe siècle, dont celles des Consuls et de la chapelle, désaffectée, des Carmes, on arrive sur une place à couverts où trône une halle circulaire sur colonnes, construite en 1825 sur les restes d’une ancienne halle quadrangulaire, et véritable leçon d'architecture et d'urbanisme.
Monuments historiques
La tour de l'horloge surplomble la porte Arnaud Othon, du nom d'un vicomte d'Auvillar. Elle marque aussi l'entrée de la vieille ville. La construction de l'époque de Louis XIV est en pierre et briques. Les portes et les fenètres sont en plein cintre et chaque étage est agrémenté de moulures fouillées dans la brique. La place de la halle est constituée de nombreuses demeures des XVIIe et XVIIIe siècles.
Musées
- Musée du vieil Auvillar avec ses faïences du XVIIe siècle et sa fabrications de plumes d'oie pour l'écriture et un ex-voto de mariniers ;
- Musée de la batellerie sur les deux niveaux de la tour de l'horloge.
Édifices religieux
L’église Saint-Pierre est un ancien prieuré bénédictin des XIIe et XIVe siècles. Elle fut restaurée aux XVIIe et XIXe siècles. Longue de 43 m, elle conserve une partie romane, aux pierres claires et sombres alternées et une voûte gothique à liernes et tiercerons. Un trésor est conservé dans la crypte de l'église.
Sur les anciens quais, la chapelle Sainte Catherine du Port date du XIVe siècle siècle. Sainte Catherine était la patronne des mariniers. Sur sa façade, un chrisme de l’époque mérovingienne est visible.
Pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle
Auvillar est située sur le trajet de la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape précédente est la ville de Moissac et la prochaine commune est Saint-Antoine-sur-l'Arrats.
Étape précédente
MoissacPèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Via PodiensisÉtape suivante
Saint-Antoine-sur-l'ArratsPersonnalités liées à la commune
- Marcabrun, célèbre troubadour du Moyen Âge : né vers 1100 à Auvillar, Marcabrun fut, alors qu'il était enfant, abandonné à la porte d'un riche personnage qui prit en charge de le faire élever. Il demeura ensuite avec un troubadour nommé Cercamon, et c'est à son contact qu'il se mit à chanter. Marcabrun débute comme jongleur professionnel et vers 1140, sa renommée commence à croître. Il s'adonne ensuite à l'écriture et se révèle comme étant un poète très doué. On le compte donc aujourd'hui parmi les troubadours. Il est l'auteur de la plus ancienne pastourelle que nous connaissions. Ce troubadour enchanta les cours de France et de Castille. Surtout grâce à un air, célèbre dans les années quarante (du XIIe siècle) et intitulé Le Chant du lavoir, dont l’air et les paroles sont une exhortation à partir en croisade ;
- Jean-Baptiste de Bressoles de Sisce : né le 23 décembre 1753 à Auvillar, mort le 30 novembre 1838 à Auvillar également, Jean-Baptiste de Bressoles de Sisce était un général de brigade français, qui servit sous la Révolution et l'Empire ;
- Guillaume ou Vincent Contenson, ou Contensous : né à Auvillar le 13 janvier 1641 de Jean Contenson, docteur en droit, lieutenant en la juridiction royale d'Auvillar et de Perrette Vilatte, fille d'un consul d'Auvillar, il était neveu de Philippe Contenson, prévôt du chapitre de Montauban et vicaire-général de Jean de Berlier, évêque de cette ville. En 1655, il entre comme novice chez les Dominicains du couvent de Montauban et, deux ans plus tard, fait profession à Toulouse. À 24 ans, il est professeur de philosophie à Albi, puis à Toulouse, enfin à Paris. Prédicateur de grand renom, il prêche avec succès à Toulouse, Rennes, Bordeaux, Beauvais. Epuisé par tous ses travaux, il meurt le 26 décembre 1674, à 33 ans, à Creil, dans l'Oise, où il venait de prêcher l'Avent et où ses supérieurs l'avaient envoyé se reposer. Il a son tombeau dans l'église de Creil. Il reste de Contenson un seul ouvrage : Theologia mentis et cordis, en deux gros in-folio, théologie affective contenant des méditations de pensée très élevée, mais de doctrine rigoriste[1] ;
- Pierre Adrien Saliné : prêtre né à Auvillar le 7 mars 1851 rue Saint-Pierre (maison datant de 1787) et mort le 13 septembre 1936 ;
- Joseph René Saliné : né le 12 novembre 1872 rue Saint-Pierre à Auvillar, Joseph René Saliné participe à l'écriture du livre du centenaire du Tarn-et-Garonne en 1908 par la société Ingres.Le 06/11/1904,il donne une Conférence Historique sur le Tarn-et-Garonne dans l'amphithéâtre de l'Athénée à Bordeaux sous la présidence du Maire de la ville.IL est vice-Président de l'Amicale du Tarn-et-Garonne à Bordeaux, récemment créée.
- Pierre Lasserre : né à Auvillar le 27 avril 1827 et mort le 17 juillet 1892, Pierre Lasserre est le fils d'Antoine Lasserre et de Pétronille Brun. Il fut prêtre et professeur au grand séminaire de Périgueux. (archives diocésaines de Périgueux).
- Jacques Ducros, né le 1er juillet 1772 à Auvillars (Lot-et-Garonne), entra comme caporal, le 1er octobre 1792, dans le 23e bataillon de volontaires, incorporé dans la 36e demi-brigade de ligne. Tambour-major le 1er novembre suivant, il fit les guerres de 1792 à l'an IV à l'armée du Nord. Sergent-major le 1er floréal an V, il servit de cette époque à l'an IX aux armées de Sambre-et-Meuse, d'Allemagne, du Danube et du Rhin. Sous-lieutenant sur le champ de bataille le 22 messidor an VII, il délivra, à l'affaire de Molis (Helvétie), le 12 thermidor, une compagnie de son corps qui avait été coupée par l'ennemi. Le 11 floréal an VIII, il passa le Rhin à la tête d'un détachement sous le feu le plus meurtrier, et se maintint assez de temps pour faciliter l'établissement d'un pont de bateaux sur lequel devait passer le corps d'armée dont il faisait partie. Lieutenant le 1er pluviôse an IX, membre de la Légion-d'Honneur le 25 prairial an XII, il fît les campagnes des ans XII et XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV à 1807 à la grande armée, en Autriche, en Prusse et en Pologne, se signala à la bataille d'Austerlitz le 11 frimaire an XIV, et nommé capitaine le 1er février 1806, il reçut à Eylau un coup de feu qui lui fractura la main droite et l'avant-bras. Admis à la retraite par suite de ces blessures le 27 juillet 1808, il fut remis en activité dans la garde nationale active du département de Tarn-et-Garonne en 1814, et rentra dans la position de retraite le 19 août 1814.
Vie locale
Éducation
L'éducation est assurée sur la commune d'Auvillar de l'École maternelle à l'École élémentaire[2]
Sport
Annexes
Notes et références
- Sources : Abbé Paul Lasserre en 1947
- Les écoles d'Auvillar
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Commune de Tarn-et-Garonne
- Localité adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de France
- Via Podiensis
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