- Sociétés informatiques
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Société de services en ingénierie informatique
Une société de services en ingénierie informatique (SSII) (prononcez S-S-2-I ou 2-S-2-I) est une société de services spécialisée en ingénierie informatique.
Comme les autres entreprises de services, les SSII sont rattachées au secteur tertiaire dans la comptabilité nationale.
Sommaire
Historique
L'appellation SSII a succédé au début des années 1980 à celle de SSCI (Société de services et de conseils en informatique). Les SSCI ont élargi leur gamme d'activités et le terme ingénierie remplace le terme conseil jugé à l'époque comme trop associé à de petits cabinets. L'ingénierie recouvre en effet les différents métiers du conseil (en nette diminution), des études, de l'ingénierie de systèmes, de l'intégration de systèmes, de l'assistance technique et des progiciels[1].
Le secteur des services informatiques
Branche d'activité
Les SSII, SCT (Sociétés de Conseil en Technologie) et les éditeurs de logiciels forment ensemble le secteur économique des « Activités informatiques » (codes NAF 72) dans la nomenclature publique (INSEE, Ministère du Travail). Cette branche est également appelée branche « Logiciels & Services Informatiques » ou encore branche Syntec Informatique du nom de la chambre patronale qui regroupe environ les 2/3 des effectifs de la branche[2].
En France
Voir Activités informatiques.
La plupart des SSII est associée à la catégorie Conseil en systèmes informatiques qui englobe un vaste univers d'activité allant du développement de logiciel à la demande, à la fourniture d'ingénieur en régie.
Répartition des SSII par effectif
- Moins de 50 salariés : 84 %
- 50 à 100 salariés : 7 %
- Plus de 100 salariés : 9 %
Sources : 2009 - compuBase
De nombreuses SSII ont une activité de distribution et sont dans ce cas qualifiées du terme anglais "Var" ce qui signifie Revendeur à valeur ajoutée (Value Added Reseller). Celles-ci représentent 40 % des SSII et sont plus souvent présentes en province que dans les très grands centres urbains.
Bien que le nombre de SSII de moins de 100 salariés soit bien plus important que celui de 100 salariés, les effectifs des SSII se concentrent majoritairement dans les entreprises de plus de 100 salariés.
Répartition géographique de l'activité des SSII
- Ile de France : 39 %
- Sud-Est : 22 %
- Nord-Est : 17 %
- Nord-Ouest : 12 %
- Sud-Ouest : 10 %
Sources : 2009 compuBase
Alors qu'à l'étranger les SSIIs véhiculent une image à forte valeur ajoutée de par l'expertise pointue qu'elles peuvent apporter, en France celles-ci jouent principalement le rôle d'agence intérimaire, et sont un vecteur probant de la précarisation du métier d'informaticien[3].
Dans le monde
Selon une étude publiée par le cabinet Gartner en mai 2008, les services informatiques (SSII, éditions logiciels, maintenance…) représentent un chiffre d'affaires de 748 milliards de dollars[4].
Les prestations
La SSII est une entreprise de service : faiblement capitalisée, elle tire du travail intellectuel de ses employés l'essentiel de la valeur qu'elle apporte à ses clients.
Trois grandes branches
Si l'on excepte les éditeurs et les revendeurs, les trois grandes activités sont généralement :
- le conseil ;
- l'intégration de système ;
- l'infogérance.
Les autres activités sont soit plus faibles, soit intégrées dans ces grandes branches. Ainsi, le conseil en organisation à haut niveau est généralement marginal en termes de chiffre d'affaires.
Prestations détaillées
Au sens le plus large, les SSII tirent leur chiffre d'affaires (C.A) des prestations suivantes :
- le conseil
- Conseil en organisation
- conseil en processus métier
- conseil en conduite du changement
- conseil technique et R&D externalisé
- l'intégration de systèmes
- architecture et urbanisation des systèmes d'informations (conception, choix techniques…)
- Développement d'applications/ingénierie logicielle
- mise en place de PGI/ERP
- solutions de communication entre divers systèmes informatiques hétérogènes
- vente de licences de logiciels
- assistance technique
- l'infogérance (externalisation ou outsourcing)
- Tierce maintenance applicative (TMA) : maintenance et évolution applicative
- Tierce Recette Applicative (TRA) et testing : gestion externalisée des tests et de la qualité logicielle
- Gestion des infrastructures : maintenance, hébergement, gestion des réseaux
- BPO : externalisation de processus métier (RH, comptabilité…)
- formation, assistance aux utilisateurs
Types de prestations
Les SSII se distinguent notamment par le degré d'intégration du travail individuel de chaque employé ou de l'entreprise dans le service qu'elle rend à chacun de ses clients.
- l'assistance technique (AT ou régie)
La SSII recrute des personnes disposant de compétences pour revendre leur travail à la journée, selon un taux journalier convenu, sans autre obligation : c'est une prestation à obligation de moyens, couramment appelée assistance technique et souvent facturée en régie. Un indicateur souvent utilisé est le taux journalier moyen (TJM), c'est-à-dire le ratio F/J où F est le montant facturé par la SSII à son ou ses clients pendant une période donnée, et J le nombre de jours-hommes fournis à ce ou ces clients pendant cette même période.
La mise en place de ces prestations doit être fortement encadrée. En effet, le prêt exclusif de main d’œuvre est réservé en théorie aux seules sociétés d'intérim, faute de quoi est commis un prêt illicite de main d'œuvre (voir un Délit de marchandage dès lors qu'un préjudice existe pour les salariés). On parle alors de "fausse sous-traitance". Tout employé du prestataire doit disposer d'un ordre de mission provenant de sa société mère, disposer de locaux identifiés et indépendants dans le cadre de sa prestation, et son référent reste à tout moment son employeur et non un chef d'équipe au sein de laquelle il serait placé.
Les employés de SSII effectuant des missions en A.T. sont donc régulièrement conduits à la mobilité , du fait de devoir se rendre chez le client pour lequel il faut effectuer la prestation assistance technique.
- le forfait
La SSII vend à son client un service convenu, mesuré par des indicateurs de niveau de service, en mettant en œuvre des ressources notamment humaines dont elle reste seule maître : c'est une prestation à engagement de résultat, souvent facturée au forfait, et assortie de pénalités en cas de non atteinte des valeurs cibles des indicateurs. On pourrait comparer ce type de prestation à la fourniture d'un service clé en main.
La quasi totalité des activités d'infogérance se font au forfait.
- le centre de services
Le centre de service est à mi chemin entre la régie et le forfait, et est souvent proposé par les grandes SSII du fait de leur organisation.
Ce type d'organisation permet à la SSII prestataire d'industrialiser ses prestations en diminuant les coûts (utilisation des ressources humaines, logicielles, matérielles et des compétences internes à la SSII sur plusieurs projet) et au client de partager, encadrer, fixer les responsabilités (maîtrise d’œuvre, maîtrise d'ouvrage…) et les délais pour différents parties selon des accords définis entre le prestataire et le client. Ce type d'organisation et de délégation plus ou moins complète d'activités nécessite une implication du client bien plus importante que dans le cadre du forfait.
La plupart des salariés des centres de services travaillent au sein des locaux de la SSII. Toutefois des collaborateurs peuvent être détachés en assistance technique chez le client ou être amenés à fournir de manière ponctuelle, des prestations de conseils et d'expertises chez le client.
Les centres de services des SSII sont souvent des structures régionales (voire nationale) et spécialisés dans une technologie, un domaine d'activité particulier (Java, Technologies Web, CRM, Banque, Telecoms…) ou un client pour lequel il assure la sous-traitance de toute ou partie de son activité informatique. Le caractère industriel de ce genre de structure pourrait être assimilé à des usines de développement.
La réalisation d'une prestation- dans le pays du client est appelé onshore (à noter que le onshore a également une autre définition : celle qui consiste à faire travailler en France des informaticiens étrangers dans des conditions de dumping social)
- dans un pays proche est appelé nearshore
- dans un pays éloigné généralement à bas coût est appelé offshore (nécessite la mise en place de structures de suivi et de coordinations importantes)
Le choix de la localisation du lieu de réalisation de la prestation est laissé au client. La plupart des grandes SSII emploie une marque qu'elles ont crée pour désigner le choix laissé au client (Xshore, rightshore, Global Service Delivery, Farshore, MultiShore, N-Shore, Dualshore, Bestshore…)
Engagement de service
L'engagement de service spécifie le niveau de service attendu par le ou les clients de la SSII.
Les deux principaux engagements de service pour la délivrance de prestations informatiques sont :Parties prenantes
Comme toute entreprise, une SSII peut se définir par la façon dont son modèle économique met en relations :
- ses employés (à savoir principalement ses collaborateurs), qui fournissent un travail à l'entreprise en échange d'une rémunération,
- ses clients, à qui l'entreprise fournit des services et des produits, en échange d'un chiffre d'affaires,
- ses actionnaires, à qui l'entreprise apporte un revenu sous forme de dividende et de plus-value, en échange d'un apport de capital,
- ses fournisseurs, à qui l'entreprise apporte un chiffre d'affaires en échange de services et de produits.
Les employés de la SSII
On distingue plusieurs types d'employés dans une SSII :
- le personnel de direction
- les managers et commerciaux
- le personnel administratif
- les collaborateurs
Les collaborateurs sont les principaux employés des SSII : il s'agit des ingénieurs et techniciens en informatique, télécoms, des chefs de projet…
La plupart sont détachés en mission chez un ou plusieurs clients de la SSII. Dans ce cas, le collaborateur, qui est alors prestataire ou consultant de la SSII chez le client, reçoit généralement un Ordre de mission qui lui indique son lieu de travail ainsi que les horaires officiels, les modalités de remboursement des frais, et les dates de mission.La période pendant laquelle un collaborateur n'est pas affecté à une mission est appelée intercontrat.
En dépit de l'utilisation massive du CDI, le travail dans les SSII, notamment celles spécialisées dans les prestations à engagement de moyens (régie), est parfois jugé relativement précaire ou ingrat, en raison notamment des nombreux licenciements de collaborateurs (licenciements souvent abusifs menés en période d'intercontrat), des incertitudes en matière d'intérêt du travail et d'évolution de carrière (dépendance totale avec les missions négociées par les commerciaux), de la forte discrimination souvent constatée à l'égard des seniors (surtout à l'embauche), de la dispersion des employés, de clauses du contrat de travail telles que la mobilité, etc.
Ce genre de société peut présenter aussi des avantages pour les employés :
- travail sur des projets et des technologies variés, souvent dans des domaines de pointe ;
- collaboration avec des intervenants différents ;
- formation aux méthodes de gestion de projet ;
- apprentissage du travail en mode projet.
Le taux de départ volontaire des employés (turnover), qui est un bon indicateur de la qualité de la vie en entreprise, varie selon les sociétés et surtout la conjoncture. Il est généralement compris entre 10 % par an et 20 % par an (beaucoup de SSII sous-estiment volontairement leur taux de turnover).
Un taux de rotation bas peut être interprété comme un signe d'excellence en gestion sociale.
Inversement, un taux de turnover élevé - ce qui est surtout le cas des SSII spécialisées dans la régie [réf. nécessaire]- n'est généralement pas bon signe car il révèle des problèmes sous-jacents dont les plus souvent cités sont : stagnation des salaires, faible intérêt des missions, manque de formations, difficultés d'évolution de carrière, mobilité excessive, manque d'éthique ou de respect des règlementations sociales, difficultés financières…Il est à noter cependant qu'une majeure partie des salariés qui quittent les SSII se font embaucher par le client chez lequel ils étaient en régie[réf. nécessaire]. Il est donc difficile de faire la part des choses entre le taux de turn-over liés à l'existence de problèmes sous-jacents cités ci-dessus et l'utilisation de la SSII comme d'un cabinet de recrutement permettant au client une période d'essai indéfinie.
Les SSII dont la part des recrutements par rapport à l'effectif global de la société est particulièrement élevée compensent alors ce turnover par des recrutements massifs pouvant faire illusion sur la bonne gestion de l'entreprise…
.La plupart des employés d'une SSII bénéficient de la convention collective nationale applicable au personnel des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils, dite convention Syntec.
Les clients de la SSII
Ce sont des entreprises de toutes tailles, de la TPE à la grande entreprise multinationale, des administrations, des services publics et des collectivités territoriales, universités et centres d'études et de recherches, ayant conclu avec la SSII des contrats de toute envergure, du service ponctuel à l'infogérance totale. Même dans ce dernier cas, on constate en France que la plupart des clients préfèrent confier à une SSII la gestion de leurs propres infrastructures (matériels informatiques, réseaux, …). Le client reste donc propriétaire de ses infrastructures.
Dans les pays anglo-saxons, les clients sont plus disposés à acheter des services purs s'appuyant sur les infrastructures de la société de services. C'est donc la société de services qui est propriétaire des infrastructures (voir le cas de EDS avec General Motors).
Secteurs d'activités des clients
Les prestations fournies par les SSII varient beaucoup et notamment en matière de génie logiciel en fonction du secteur géographique où est localisé la SSII ou une agence d'une SSII lorsque celle ci est nationale.
En effet, en fonction des régions les clients des SSII ont souvent des secteurs d'activités différents et les SSII sont amenés à maitriser parfaitement les processus métiers de leurs clients. :
- Toulouse : aéronautique industrie spatiale
- Rennes/Lannion : télécommunications
- Nantes : finances
- Niort et Le Mans : assurances
- Grand sud : industrie
- Nord : automobile et VPC
- Région parisienne : tertiaire
- Région EST : industrie
Le référencement
Le référencement est une pratique, répandue dans les grandes entreprises clientes, consistant à établir une liste restreinte de prestataires avec lesquels elles travaillent ou sont susceptibles de travailler et d'être sélectionnées lors d'un appel d'offres. Cette pratique est apparue chez les gros clients qui veulent par un effet de volume obtenir les meilleurs prix. En effet, dans le cadre du référencement, les SSII ont souvent l'habitude d'accorder des remises en fonction du volume de travail confié.
Les clients et les SSII référencés signent alors des contrats fixant des conditions d'exécution et des grilles tarifaires pour des prestations types.
Le développement du référencement à conduit un mouvement de concentration, d'alliance, d’offshorisation de la production, et de sous-traitance en cascade entre SSII, afin de pouvoir proposer toutes les prestations que désire le client chez qui ils sont référencés et ce au meilleur prix.Les actionnaires de la SSII
Ils apportent à l'entreprise son capital, donc son équipement. Entreprise de service, la SSII est généralement faiblement capitalisée par rapport à son chiffre d'affaires. Les plus grandes SSII, ayant une grande part de leur chiffre d'affaires dans l'infogérance d'infrastructure, peuvent disposer de leurs centres de traitement et de support, hébergeant leurs matériels et ceux de leurs clients.
Les institutions financières contribuent à hauteur de 30 % des investissements dans les services informatiques dans le monde. La diminution des budgets de fonctionnement des établissements financiers due à la crise des subprimes ne sera donc pas sans conséquences pour les SSII. Parmi les sociétés les plus exposées à ce risque à la Bourse de Paris figurent, Sopra, Steria et Atos Origin.
Les fournisseurs de la SSII
Certaines SSII sont éditeur de logiciel ou intègrent à leurs services des logiciels du marché, appelés progiciels (contraction de produit logiciel). Pour certaines, des revenus sont également issus de la vente de licences de logiciels réalisés par des éditeurs.
Par ailleurs, se développe rapidement une offre fondée sur le support et l'assistance de logiciels libres, soit fournie par des sociétés spécialisées, soit comme une activité à part entière des SSII généralistes.
Les principales SSII
Les grandes SSII au plan mondial sont toutes présentes sur le marché français, mais leur rang sur le marché mondial peut être très différent de leur rang sur le marché français.
En France
Palmarès en France des sociétés de services informatiques (SSII) d'après leur chiffre d'affaires en France[5].
Les premières SSII sur le marché français sont les suivantes, par ordre de chiffre d'affaires décroissant[5]. Le chiffre d'affaires inclut les licences, la maintenance, le conseil, l'assistance technique, l'intégration de systèmes, la formation, l'infogérance, la TMA, le conseil en management et les reventes de matériels; les chiffres marqués * sont des estimations PAC.Rang Sociétés CA France
2007 (M€)CA France
2006 (M€)Remarques 1 IBM Global Services 2422 2255 2 Capgemini 1971 1816 comprend Sogeti, Capgemini Consulting 3 Atos Origin 1675 1657 - 4 Accenture 898 833 - 5 Logica 849 761 - 6 Orange Business Services 780 655 comprend Silicomp, Diwan, Neocles 7 GFI Informatique 688,5 633,1 - comprend BTD et Elios 8 Altran 674 642 - 9 Sopra Group 656 610 - 10 HP services 632 621 - 11 Steria 534 527 - 12 Alten 527 431 - 13 Assystem 406 443 - 14 CSC 440 395 - 15 EDS 355 331 - 16 Bull Services 329 312 - 17 Akka Technologies 311 140 comprend Silogic, Coframi 18 Segula technologies 300 262 - 19 Thales 3S 289 269 - 20 ADP GSI 242 229 - 21 T-Systems 212 219 comprend Gedas 22 Osiatis 207 199 - 23 Euriware 196 182 - 23 Devoteam 196 175 - 25 NextiraOne 191 193 - 26 BT Global Services 187 168 comprend CS Infogérance 27 Astek 187 162 - 28 Spie Communications 184 164 - 29 CS 171 163 - 30 Groupe Open 160 117 comprend Teamlog 30 Cegedim 160 149 - 32 SCC 157 134 - 33 Neurones 146 122 - 34 SII 145 123 - 35 BearingPoint 138 127 - 36 Ares 131 149 - 37 Dell 124 120 - 38 Doc@Post 120 108 - 39 NCR 119 120 - 40 SQLI 118 82 - 41 APX Synstar 112 106 comprend Getronics 42 Business & Decision 106 88 - 43 Ausy 101 79 comprend Aequalis 44 Aubay 99 62 comprend Projipe 45 Unisys 97 102 - 46 Sylis 95 91 - 47 Ineum Consulting 95 90 - 48 Team Partners Group 94 63 comprend CGBI 49 Sun Microsystems 91 80 - 50 Ajilon 87 80 - 51 Consort NT 49 39 - 52 Neo-Soft Services 30 17 - 53 GILEM Informatique 10 8 - Spécialiste du décisionnel et des nouvelles technologies 54 SEATPI 8 7 - Spécialisé dans le télépilotage [2] Nouvelle publication de classement des SSII en 2009
Dans le monde
SSII mondiales classées par chiffre d'affaires (en milliards de dollars) .
Rang Sociétés CA Mondial
2007 (M$)Part de marché 1 IBM Global Services 54,148 7,2% 2 EDS 22,13 3,0% 3 Accenture 20,616 2,8% 4 Fujitsu 18,62 2,5% 5 HP 17,252 2,3% 6 CSC 16,306 2,2% 8 NTIC SYS & COM 11,201 2,0 7 Autres 598,953 78% Total 759,231 100% Sources : Gartner - Mai 2008
En Asie
Liste des principales SSII asiatiques
Nom Siège Effectif HCL Technologies Inde 43 000 Infosys Inde 75 000 Larsen & Toubro Infotech Inde 24 000 Satyam Computer Services Ltd Inde 40 000 Tata Consultancy Services Inde 95 000 Tech Mahindra Inde 17 000 Wipro Technologies Inde 68 000 En Europe
Liste des principales SSII européennes
Nom Siège Effectif Sopra Group France 12 000 Atos Origin France 50 000 Capgemini France 80 000 Steria France 20 000 Getronics Pays Bas 28 000 Indra Sistemas Espagne 20 000 Logica Royaume-Uni 40 000 TietoEnator Finlande 15 000 T-Systems Allemagne 52 000 Siemens IT Solutions and Services Allemagne 42 000 VISEO France 250 En Amérique
Liste des principales SSII américaines
Nom Siège Effectif Accenture Bermudes 146 000 Affiliated Computer Services États-Unis 40 000 BearingPoint États-Unis 16 000 Booz Allen Hamilton États-Unis 18 000 Groupe CGI Canada 25 000 Cognizant Technology Solutions États-Unis 50 000 CSC États-Unis 79 000 Deloitte États-Unis 135 000 EDS États-Unis 132 000 HP Services Californie 65 000 IBM États-Unis 320 000 Keane Inc États-Unis 10 000 Perot Systems États-Unis 21 000 Science Applications International Corporation États-Unis 43 000 Unisys États-Unis 37 000 Notes et références
- ↑ C. Bret (2005) L'histoire des 40 premières années des SSII en France. Entreprises et histoire, n. 40.pdf
- ↑ Chiffres-clés de Syntec Informatique
- ↑ Étude en 2005 du cabinet Guillaume Tell Tendances
- ↑ Chiffre d'affaire des services informatiques en 2007, étude réalisée par le cabinet Gartner en mai 2008
- ↑ a et b Source: PAC, publié sur [1]
Voir aussi
- Service (économie)
- Activités informatiques
- SYNTEC Informatique : Chambre professionnelle des SSII
- MUNCI : Mouvement pour une union nationale et collégiale des informaticiens
- Informaticien
- Terminologie de la distribution informatique
- SSII et développement durable
- Société de services en logiciels libres (SSLL)
- Délit de marchandage
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