- Sainte-Cécile-d'Andorge
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Sainte-Cécile-d'Andorge Administration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Gard Arrondissement Alès Canton La Grand-Combe Code commune 30239 Code postal 30110 Maire
Mandat en coursJacques Pepin
2001-2008Intercommunalité Communauté de communes du Pays Grand'Combien Démographie Population 559 hab. (2008) Densité 29 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 200 m — maxi. 835 m Superficie 19,09 km2
Sainte-Cécile-d'Andorge est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Sainte Cécile d'Andorge, située au nord de l'ancienne ville minière de La Grand-Combe, appartient à "la vallée Longue", vallée cévenole qui commence aux sources en Lozère et qui s'achève dans la plaine d'Alès : sa colonne vertébrale n'est autre que le Gardon d'Alès.
Deux barrages y ont été construits : le barrage de Sainte Cécile en 1967 pour lutter contre les crues naturelles jugées dévastatrices, faisant suite au barrage des Camboux construit lui en 1957 afin d'alimenter en électricité la centrale thermique du Fesc, qui alimentait elle-même en énergie les puits des mines de La Grand-Combe. Sainte Cécile est limitrophe avec la Lozère : c'est la rivière de l'Andorge dont elle emprunte le nom qui délimite les deux départements.
Communes limitrophes
Histoire
La commune de Sainte Cécile d'Andorge a une longue histoire : elle compte quelques vestiges préhistoriques sous forme de tumuli et de gravures (voir Art préhistorique), au hameau des Ponchets notamment [réf. souhaitée].
Son habitat dispersé datant du XIIIe siècle, ses mas en schiste, en font une commune encore préservée de l'urbanisation [réf. souhaitée]. Bizarrement, cette commune située en pays protestant est restée fidèle au catholicisme durant la guerre des Camisards (1702 - 1705), ce qui lui a valu un épisode tragique. Le 11 octobre 1703 le village de Sainte Cécile d’Andorge et celui de Saint Julien des points sont incendiés par Rolland et Jouanny : 800 à 900 camisards se vengent contre le village papiste de Sainte Cécile d’Andorge épargné par la dévastation des hautes Cévennes le mois précédent. Les habitants se réfugient dans leur église transformée en forteresse. 9 habitants qui n’ont pu atteindre à temps l’église sont tués, les autres seront sauvés. Quelques jours plus tard, l'abbé Vidal, curé de Sainte Cécile mènera une expédition punitive et meurtrière contre la paroisse voisine de Blannaves entièrement réformée [réf. souhaitée].
Le clocher à tour de son église date du XIIe siècle [réf. souhaitée].
Durant la Révolution Industrielle, la commune profite du voisinage de deux compagnies houillères importantes, la Compagnie de Portes et Sénéchas, et celle de la Grand-Combe [réf. souhaitée]. Plusieurs chemins de fer vont la traverser (et la désenclaver) dont celui de Paulin Talabot : le PLM, future ligne des Cévennes, passe en effet dès 1867 dans la commune dont la gare accueille durant leurs excursions cévenoles deux amoureux célèbres, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre comme le raconte la première dans "les mémoires d'une jeune fille rangée" [réf. souhaitée].
Aujourd'hui la commune qui compte près de 560 habitants contre 470 il y a vingt ans, s'est tournée résolument vers le tourisme. Elle participe à la restauration partielle d'un autre chemin de fer, l'ancien CFD qui reliait Sainte Cécile d'Andorge à Florac (1909-1968) au sein d'une association intercommunale "le TAC" (train de l'Andorge en Cévennes) et de la future voie verte appelée dans un premier temps "Transcévenole" puis maintenant "Ligne verte".
Un chemin de fer atypique traverse aussi le territoire de la commune. Les plans inclinés de Portes et Sénéchas qui reliaient les mines de la Vernarède à la gare terminus de la Levade, à La Grand-Combe, fut construit en 1859 par le financier Jules Mirès (1809-1871) alors propriétaire de la Compagnie de Portes [réf. souhaitée]. Ce roulage minier qui fonctionna de 1859 à 1867 utilisait la gravité. Dans le système "bis automoteur" conçu et développé par l'ingénieur Paul-Adrien Bourdaloue dans la région de La Grand-Combe, les wagons pleins qui descendent font remonter les wagons vides grâce à un système de câbles. Ainsi étaient en partie solutionnées les difficultés de transport liées au relief cévenol [réf. souhaitée].
La municipalité a fait restaurer en 2003-2004 les ouvrages d'art qui composaient ce système original et en a fait des sentiers de randonnée (la tour des Pinèdes et la tour du Simonet). La tour du Simonet accueille des expositions temporaires sous le nom d'écogalerie d'art du Simonet.
On notera aussi que les habitants de sainte Cécile d'Andorge portent le sobriquet collectif de "cambaluts", en occitan "ceux qui ont de longues jambes". Ces derniers auraient en effet développé une agilité particulière en raison du relief accidenté et des nombreux cours d'eau qu'il devaient souvent franchir à gué [réf. souhaitée].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1989 Gérard Bernon mars 1995 Gérard Bernon mars 2001 Jacques Pepin mars 2008 Jacques Pepin Démographie
Évolution démographique 1793 1821 1846 1872 1901 1926 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 600 697 682 994 1 191 926 874 773 620 499 476 483 490 543 559 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune du Gard
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