- Saint-georges-en-auge
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Saint-Georges-en-Auge
Saint-Georges-en-Auge Administration Pays France Région Basse-Normandie Département Calvados Arrondissement Lisieux Canton Saint-Pierre-sur-Dives Code Insee abr. 14580 Code postal 14140 Maire
Mandat en coursMartine Fournier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Trois Rivières Démographie Population 96 hab. (2006) Densité 19 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 98 m — maxi. 197 m Superficie 5,16 km² Saint-Georges-en-Auge est une commune française, située dans le département du Calvados et la région Basse-Normandie.
Sommaire
Toponymie
Attestations anciennes
- ecclesiam Sancti Georgii 112l/1128 [1].
- decimam de nundinis Sancti Georgii 112l/1128 [2].
- de sede et compositions nondinarum sancti Georgii 1191 [3].
- de Sancto Georgio 1247 [4].
- in parrochia sancti Georgii in algia 1293 [5].
- ecclesia S. Georgii in Algia ~1350 [6]
- Saint Joere, Saint Joere d’Auge 1366 [7].
- Saint George en Auge 1416 [7].
- Saint Jort 1449 [7].
- Saint Geore 1463 [7].
- ecclesia S. Georgii in Algia 16e s. [8].
- St Georges 1615 [9].
- St Jors 1630 [10].
- St. Jore 1612/1636 [11].
- Saint Jores 1638 [7].
- St Jore 1677 [12].
- Saint Georges, Saint Georges en Auge 1678 [10].
- St Jorres-en-Auge 1699 [13].
- St Jore 1713 [14], 1761 [15].
- Saint Georges 1750/1780 [16].
- St. Georges 1753/1785 [17].
- St Georges Le Tilleul, St Georges du Tilleul, St Georges en Auge 1833 [18].
- Saint-Georges-en-Auge 1834 [19], 1844 [20], 1883 [21], 1903 [22], 1977, 1979 [23].
Remarque
Marie Fauroux a proposé d’identifier à Saint-Georges-en-Auge la forme Sancto Georgio mentionnée en 1051/1066 dans la charte de donation de Robert Bertram en faveur de Saint-Ouen de Rouen [24]. Comme le pensait déjà Auguste Le Prévost [25], ce nom doit se rapporter à Pennedepie (Calvados), dont la paroisse est sous l’invocation de saint Georges, et qui apparaît dans un contexte révélateur : illud quod possidet in Sancto Georgio et ecclesiam Sancti Stephani de Hunefloth, c'est à dire “ce qu’il possède à Saint-Georges [= Pennedepie ?] et l’église Saint-Étienne de Honfleur”.
Étymologie
Nom de paroisse sous l’invocation de saint Georges de Cappadoce (3e-4e siècles), mythique pourfendeur du dragon. Il s’agit en fait d’un martyr de Diospolis (aujourd’hui Lydda, en Palestine), transformé dans la Légende Dorée en chevalier de Cappadoce. Il commence à être mentionné au 6e siècle (époque où ses reliques supposées atteignent l’Italie, puis la Gaule), mais son culte ne devient vraiment populaire en France et en Angleterre qu’à partir du 11e siècle [26]. La paroisse de Saint-Georges-en-Auge a dû être créée à cette époque, ou au tout début du 12e siècle. On remarquera parmi les attestations anciennes les formes Joere, Jort, Geore, Jors, Jore, Jores, Jorres, employées du 14e au 18e siècles. Elles représentent le traitement populaire régulier de ce nom, issu de Georius, seule forme vivante de l'anthroponyme en latin vulgaire. La variante savante Georges, refaite sur le latin Georgius, fait son apparition au 15e siècle pour ce qui est de Saint-Georges-en-Auge, et s’est finalement imposée à la fin du 18e siècle.
Le déterminant -en-Auge est attesté dès le 13e siècle. Il fait bien sûr allusion au Pays d'Auge, dont l’extension ancienne n’était pas identique à celle d’aujourd’hui.
Géographie
Histoire
Période médiévale
On ne dispose pas d'informations sur l'histoire de Saint-Georges-en-Auge avant la création du duché de Normandie (911). Au 12e siècle, une partie de cette paroisse était un fief de la baronnie d'Écots relevant du comté de Montgommery; l'autre partie appartenait à l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives.
À partir de 1191, et jusqu'au 15e siècle, on possède la trace d'une foire seigneuriale à Saint-Georges-en-Auge. Elle se tenait le vendredi saint, sur une pièce de terre dénommée les Halles jusqu'au 19e siècle, et aujourd'hui la Cour Rivière. Cette foire disposait d'installations permanentes en bois, comprenant des maisons, des entrepôts et des loges [27].
Sous l'Ancien Régime
Plusieurs fiefs sont attestés à Saint-Georges-en-Auge au 17e siècle : en 1630 est mentionnée la baronnie d’Escot et Saint-Jors [= Saint-Georges], relevant du comté d’Alençon; en 1640, le fief, terre et comté de Montgommery, possédé par le seigneur comte dud[it] lieu; la vavassorie du Mont Jouas, détenue à cette même date par Philippe Voesne, escuyer, également appelée l’aisnesse du Mont Joie en 1678.
Jusqu'au début du 19e siècle, Saint-Georges-en-Auge et Le Tilleul sont deux paroisses séparées. Le premier seigneur connu de cette dernière est Onfroy du Tilleul, compagnon d'armes de Guillaume le Conquérant. En 1640, on relève la trace au Tilleul d'un fief de la Motte, possédé par Thomas de Méré, escuyer, ainsi que du Tilleul-en-Auge, quart de fief mouvant de la vicomté de Falaise, et dépendant de la sergenterie des Bruns.
Au milieu du 17e siècle, Thomas de Morel était le seigneur et patron du Tilleul (il en nommait le curé); des traces de cette famille subsistent jusqu'en 1850. Au 18e siècle, Le Tilleul ne compte plus que treize ou quatorze habitations isolées.
Après la Révolution
Peu à peu germe l'idée d'une réunion des deux paroisses, malgré l'opposition du conseil du Tilleul. Par décret impérial du 30 septembre 1807, la paroisse du Tilleul est supprimée, et rattachée à Saint-Georges. Mais ce n'est qu'en 1831, avec le soutien de l'évêque de Lisieux, que l'unification communale a enfin lieu. Le chef-lieu de la nouvelle entité communale est fixé à Saint-Georges-en-Auge.
Période contemporaine
Un morceau d'avion canadien a été trouvé lors de la réfection d'une route (cour Bordeaux). Il a été déposé au cimetière. L'avion aurait été abattu en 1944. Le pilote aurait sauté et survécu.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1793 1800 Pierre Jean-Baptiste Le Roy - - 1800 (an IX) - Michel Hurel - - 1813 Pierre Jean-Baptiste Le Roy - - 1813 1814 Philippe Thomas Isaac Le Roy - - 1814 1815 Pierre Jean-Baptiste Le Roy - - 1815 1815 Philippe Thomas Isaac Le Roy - - 1815 1834 Pierre Jean-Baptiste Le Roy - - 1834 183. Jacques François Sanson - - 183. 1840 Jean Frédéric Sanson - - 1840 1863 Jean Désiré Leroy - - 1863 1885 Ferdinand Leroy - - 1885 1888 Alphonse Lasne - - 1888 1892 Isidore Blaise - - 1892 1896 Alphonse Lasne - - 1896 1916 Isidore Blaise - - 1916 1919 Léon Lainé - - 1919 1938 Émile Leroy - - 1938 1959 Henry Leroy - - 1959 1971 Bernard Letellier - - 1971 1983 Émile Triger - Agriculteur 1983 mars 2008 Pierre Frémont SE Agriculteur mars 2008 actuel Martine Fournier SE Femme au foyer Toutes les données ne sont pas encore connues.
Les maires du Tilleul, commune distincte jusqu'en 1831, ont été les suivants :Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1793 1807 ? - - 1807 1831 Julien Devoyne - - Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
En 1831, date de la réunion des deux communes, Saint-Georges-en-Auge compte 338 habitants, dont de nombreux agriculteurs (production de cidre et d’eau-de-vie, élevage de bovins), et une trentaine de commerçants et artisans. Mais à partir de cette époque, une baisse constante de la population se manifeste : une ferme de taille moyenne ne pouvait plus nourrir plusieurs ménages.
Pendant la seconde moitié du 19e siècle, la production laitière augmente; elle est généralement transformée en beurre et en fromage. Celle-ci devient l’activité principale des agriculteurs à partir des années 1920, supplémentée par l’élevage des cochons et de la volaille. En 1881, la population était tombée à 101 habitants, puis 79 (sans doubles comptes) en 1999. Ces derniers, dont 21 ont moins de 20 ans à cette date, se répartissent en 40 hommes et 39 femmes.
En août 2007, il ne restait plus que 5 familles d’agriculteurs en exercice, et un artisan du bâtiment installé dans la commune. La majorité de la population active de Saint-Georges-en-Auge travaille aujourd’hui hors de la commune. En outre, 18 foyers sur 56 sont constitués de retraités.
Évolution démographique
(Source : INSEE[28])1831 1853 1866 1886 1906 1926 1962 1968 1975 1982 1990 1999 338 268 246 227 185 133 161 133 99 102 101 79 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Église paroissiale de Saint-Georges-en-Auge. — Elle comporte quelques parties médiévales (13e siècle), mais a été très remaniée au 18e siècle. Le patron en est saint Firmin. À l’entrée de la nef se trouve l’ancien autel et les fonts baptismaux de l’ancienne église paroissiale du Tilleul. Des stalles ont été installées dans le chœur. On peut noter en outre une sacristie en colombages, deux statues polychromes du 17e siècle (saint Louis et saint Jacques), ainsi qu’un retable du début du 19e siècle. Sur le maître-autel se trouve un médaillon représentant saint Georges combattant le dragon.
La majorité des habitations de Saint-Georges-en-Auge est composée de maisons à pans de bois avec solin en silex ou en plaquettes calcaires, et toitures en tuiles. La plupart de ces maisons datent du 18e siècle. Parmi les nombreux exemples de cette architecture traditionnelle, on peut citer :
- La ferme du château du Tilleul.
- La Malherberie. — La Malherberie est constituée d’une belle maison de la fin du 17e siècle, et d’un ensemble de bâtiments disposés en carré, formant une cour fermée. Son nom représente un dérivé toponymique de l'anthroponyme de Malherbe, soit “le domaine rural de (la famille) de Malherbe. Cette noble famille est attestée au Tilleul aux 17e et 18e siècles, et encore à La Gravelle (ancienne paroisse aujourd’hui rattachée à Montviette, commune contiguë) au 19e siècle. Ainsi, le minutier du tabellionnage de Montpinçon note l’existence au Tilleul en 1675 de Charles de Malherbe, escuyer, sieur d’Arsonval, également propriétaire à Vieux-Pont; à la même époque (1670), le registre paroissial de Saint-Martin-de-Fresnay mentionne un Nicolas de Malherbe, escuier, sieur de Beauval. La famille était apparentée à celle du poète caennais François de Malherbe (1555-1628), à l’origine du goût classique.
- Les Buttes. — La ferme-manoir des Buttes date du 18e siècle. Probablement construite par la famille Le Roy, toujours présente à Saint-Georges, elle est constituée de divers bâtiments à pans de bois, dont une maison manable typique (solin en silex ou plaquettes calcaires; toiture à quatre pans percée de lucarnes; escalier monumental desservant l’étage et le grenier; entre-colombage en tuileaux, unique dans la commune) et un élégant colombier carré. Le nom des Buttes, attesté en 1835 dans le cadastre Napoléon, fait vraisemblablement référence à des élévations de terrain : le domaine est en effet situé sur une pente assez prononcée. Notons cependant qu’une butte a aussi désigné en moyen français un tertre artificiel portant une cible pour le tir à l’arc, ainsi que la cible elle-même. Mais on ne possède aucun renseignement de cette nature concernant ce lieu.
- Le Presbytère. — Le presbytère de Saint-Georges fut construit en 1775, et présente de nombreuses analogies de structure avec le manoir des Buttes, de telle sorte que l’on peut penser que ces deux bâtiments sont l’œuvre du même charpentier. La propriété est attestée sous la forme de La cour du presbytère en 1835 (cadastre Napoléon).
- La ferme des Boves.
- La ferme des Jardins.
- Le Fort Manel (incluant également aujourd’hui l’ancienne ferme des Aulnés).
- La Cosmerie.
- La Cour Beauval, etc.
Aujourd’hui, le nombre de logements s’accroît lentement ; cet accroissement est compensé par la destruction d’un certain nombre de bâtiments plus ou moins anciens. Si certaines nouvelles constructions tentent de s’harmoniser avec le style architectural local, en revanche d’autres se construisent avec un respect moins strict de ce style ou de l’environnement.
Évolution de l'habitat à Saint-Georges-en-Auge depuis 1968
(Source : INSEE)[28]1968 1975 1982 1990 1999 Nombres de maisons 44 51 50 57 54 Personnalités liées à la commune
- Onfroy du Tilleul.
- Thomas de Morel.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ R. N. Sauvage, Les Diplômes de Henri Ier, roi d’Angleterre et duc de Normandie, pour l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives (1108, 1121/28), Rouen, 1933, p. 25
- ↑ R. N. Sauvage, Les Diplômes de Henri Ier, roi d’Angleterre et duc de Normandie, pour l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives (1108, 1121/28), Rouen, 1933, p. 26
- ↑ Accord entre Henri de Nonant et l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, Archives Départementales du Calvados, cote H7077
- ↑ Léopold Delisle, Rerum gallicarum et franciscarum scriptores, Querimonia Normannorum, anno 1247 (enquêtes sur l’administration de Saint Louis), in Recueil des Historiens de la France t. XXIV (1ère partie), Paris, 1904, p. 48, § 361
- ↑ Charte d'Odon de Saint-Georges, Archives Départementales du Calvados, cote H7077
- ↑ Pouillé du Diocèse de Lisieux,~1350, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 257B
- ↑ a , b , c , d et e Fieffes de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, Archives Départementales du Calvados, cote H7393
- ↑ Auguste Le Prévost, Pouillés du diocèse de Lisieux, in Henri de Formeville, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873 (réimpression Le Portulan, Luneray, 1971), t. I, p. liv
- ↑ Fieffes du comte de Montgomery, Archives Départementales de l'Orne, cote AXXXIV/15
- ↑ a et b Pleds et gages-pleiges au comte de Montgomery, Archives Départementales de l'Orne, cote AXLVII/1
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636, Bibliothèque Nationale, ms. fr. 4620
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677, Bibliothèque Nationale, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275]
- ↑ Abbé Piel, Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiatiques de l’ancien diocèse de Lisieux : 1692-1790, Lisieux, 1891, t. I, p. 381, § 227
- ↑ Dénombrement des généralités de 1713, Bibliothèque Nationale, ms. fr. 11385, f° 1 à 132
- ↑ Dénombrement pour le Vingtième de Saint-Georges-en-Auge, 1761, Archives Départementales du Calvados, C7159
- ↑ Pièces du procès Jourdain, Archives Départementales du Calvados, cote H7420
- ↑ Carte de Cassini, 1753/1785
- ↑ Registres d’État Civil de Saint-Georges-en-Auge, 18e-19e siècles
- ↑ Cadastre Napoléon
- ↑ Auguste Le Prévost, Pouillés du diocèse de Lisieux, in Henri de Formeville, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873 (réimpression Le Portulan, Luneray, 1971), t. I, p. lv
- ↑ Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903
- ↑ Cartes de l’Institut Géographique National (1 : 25 000, 1 : 100 000)
- ↑ Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 393, § 205
- ↑ Auguste Le Prévost, Pouillés du diocèse de Lisieux, in Henri de Formeville, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873, réimpression Le Portulan, Luneray, 1971, t. I, p. xxiij-cx, Lisieux, 1873, p. lv n. 2
- ↑ (en)Donald Attwater, The Penguin Dictionary of saints, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1965, repr. 1981, p. 148.
- ↑ (fr)Lucien Musset, "Foires et marchés en Normandie à l'époque ducale", in Annales de Normandie, mars 1976, p. 3-23.
- ↑ a et b Saint-Georges-en-Auge sur le site de l'Insee
Bibliographie
- Jack Maneuvrier, catalogue de l'exposition Saint-Georges-en-Auge, Deux mille ans d'histoire et de traditions populaires, Foyen rural du Billot, Le Billot-Montpinçon, 1984, 84 p.
- Dominique Fournier, Étude microtoponymique de Saint-Georges-en-Auge, commune du Pays d'Auge, mémoire de DEA, Université Paris XIII, Villetaneuse, 1986, 96 + V p.
- Dominique Fournier, La variation microtoponymique en Normandie : étude microtoponymique de l'interfluve défini par les vallées de la Dives et de la Vie, thèse de doctorat en Sciences du Langage, Université Paris XIII (Paris-Nord), Villetaneuse, 1990, 697 p. + Corpus (env. 500 p.).
- Martine et Dominique Fournier, Saint-Georges-en-Auge, Éditions des Mortes-Terres, Saint-Georges-en-Auge, 2007, 32 p.
Liens externes
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