Saint-Graal

Saint-Graal

Graal

Le Christ et le Saint Graal, peint par Juan de Juanes en 1570.

Le Graal est un objet mythique de la légende arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table ronde. À partir du XIIIe siècle, il est assimilé au Saint Calice (la coupe qui a recueilli le sang du Christ) et prend le nom de Saint Graal. La nature du Graal et la thématique de la quête qui lui est associée ont donné lieu à de nombreuses interprétations symboliques ou ésotériques, ainsi qu'à de multiples illustrations artistiques.

Sommaire

Origine et évolution de la figure du Graal

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Voir « graal » sur le Wiktionnaire.

Dans la tradition médiévale chrétienne, le Graal est une mystérieuse coupe sacrée, et l'objet d'une quête menée par les chevaliers de la Table Ronde. Dans cette littérature, le Graal est un objet symbolique : il représente le mystère du christianisme, dont la recherche peut aboutir à une révélation personnelle de la lumière du Christ. La légende du Graal s'est toutefois élaborée sur plusieurs décennies, et n'a pas toujours été assimilée au Christ.

On suppose que le « graal » désigne un plat large et assez profond, un récipient creux aux larges bords : le mot « graal » viendrait du latin médiéval cratella, « vase » qui désigne, en ancien français, une coupe ou un plat creux doté de larges bords.[réf. nécessaire]

Pour d'autres, le mot « graal » ou « grasal » désigne un plat creux particulier destiné à servir les viandes riches en jus. Mario Roques a découvert plus d'une cinquantaine de formes, toutes issues du latin gradalis dans les parlers locaux des pays d'oïl, comme greal, greau, gruau, griau, grial, grélot, graduc, guerlaud, etc. Le Languedoc a conservé grasal ou grésal, qui par métathèse est devenu de gradal le mot gardale dans le Sud-Ouest. Tous ces mots désignent un récipient creux aux usages divers. Le mot gradal était utilisé avec ce sens en 1150 comme le montre Michel Roquebert. Le mot graal est aussi trouvé avec ce sens en 1204[1].

L'objet légendaire du Graal apparaît pour la première fois à la fin du XIIe siècle dans le roman Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes, comme avatar du chaudron d'immortalité du Dagda – talisman de la mythologie celtique. Chrétien de Troyes mourut avant d'avoir pu terminer son ouvrage, que lui avait commandé Philippe d'Alsace, comte de Flandres. Plusieurs auteurs reprirent et continuèrent l'histoire de Perceval : Wauchier de Denain, Gauvain, Manessier, Gerbert[2]. Au début du XIIe siècle paraissent Perlesvaus ou Haut livre du Graal, le Parzival de Wolfram von Eschenbach, et Joseph d'Arimathie ou l'Estoire dou Graal de Robert de Boron. Vers 1230, le thème du Graal ne donnera plus lieu à de nouveaux développements littéraires. Pour Michel Roquebert, tous les développements autour de la quête du Graal coïncident avec la croisade contre les Cathares du Languedoc[3] et constituent de la sorte une machine de guerre idéologique[4].

Chez Chrétien de Troyes

Le Graal peint par Dante Gabriel Rossetti en 1860.

Dans Perceval ou le Conte du Graal, Perceval voit, au château du Roi Pêcheur, un valet tenant une lance blanche avec une goutte de sang perlant de sa pointe de fer, deux jeunes hommes tenant des chandeliers d'or, une demoiselle tenant un graal (qui répand une telle clarté que les chandelles en perdent leur éclat) enchâssé par des rubis rouge sang[5]. Perceval échoue à cette « épreuve du Graal », puisqu'il garde le silence devant cette apparition, au lieu de demander pourquoi la lance saigne et à qui on apporte ce récipient (voir texte en ancien français, ci-dessous). Aucune signification de cette énigme symbolique n'est avancée par Chrétien de Troyes. Ses continuateurs interpréteront chacun à leur façon, en rattachant généralement ce récipient au sacré chrétien.

Dans ce conte, lorsque Perceval se rend au château du Roi pêcheur :

« un valet d'une chambre vint, qui une blanche lance tint … la lance blanche et le fer blanc, s'assoit une gote de sang … I. graal antre ses .ii. mains une dameisele tenoit… »

Il relate ensuite cet épisode à la cour du roi Arthur :

«Chiés le Roi Pescheor alas, si veïs la lance qui sainne, et si te fu lors si grant painne d'ovrir ta boche et de parler que tu ne poïs demander por coi cele gote de sanc saut par la pointe del fer blanc ! Et le graal que tu veïs, ne demandas ne anqueïs quel riche home l'an an servoit.»

puis chez un ermite :

«Sire, chiés le Roi Pescheor fui une foiz, et vi la lance don li fers sainne sanz dotance, et del graal que ge i vi ge ne sai cui l'an an servi. »

Chez les continuateurs

Une continuation du texte de Chrétien de Troyes, la Rédaction courte de Wauchier de Denain, explique que le Graal donne à chacun les nourritures qu'il désire, et l'associe avec la Sainte Lance qui a percé le flanc du Christ sur la Croix (dont li fius Diu fu voirement ferus tres parmi le costé). Pour Wolfram von Eschenbach, comme il le présente dans son Parzival, le Graal est une pierre dont le nom ne se traduit pas : « Lapsit Exillis ». Certains auteurs ont voulu le traduire par « Lapis Exilis » ou « Lapis Ex Coelis » : émeraude tombée, selon la légende, du front de Lucifer et qui, creusée en vase, recueillit le sang du Christ s'écoulant des cinq plaies.

Au début du XIIIe siècle, Robert de Boron explique dans L'estoire dou Graal que le Graal n'est autre que le Saint Calice, c'est-à-dire la coupe avec laquelle Jésus a célébré la Cène et dans laquelle a ensuite été recueilli son sang. Emporté en terres lointaines (sur l'île de Bretagne ?) par Joseph d'Arimathée, le « Saint Graal » (le Graal en tant que Saint Calice) devient le centre d'un mystère (car l'objet est d'abord caché, puis perdu) auquel certains élus participent autour d'une table ronde — d'où l'intégration dans les récits de la Table ronde. Cette christianisation de la légende du Graal est parachevée par la Queste del Saint-Graal, roman anonyme écrit vers 1220, probablement par un moine, qui fait du Graal la Grâce divine. Selon la légende, celui qui boit dans cette coupe accède à la vie éternelle.

Vision du Saint Graal
Galahad, Bors et Perceval découvrant le Graal, ici clairement identifié au Saint Calice. Peinture de William Morris (1890).

La légende du « Saint Graal »

Le Christ sur la croix recevant un coup de lance, et un ange tenant une coupe.

Après Robert de Boron, le Graal est le « Saint Graal » : le calice contenant le sang de Jésus-Christ, recueilli par Joseph d'Arimathie quand le Christ fut descendu de sa Croix. Ce calice est par ailleurs présenté comme étant celui dont Jésus s'est servie lors de la Cène, dernier repas avec les apôtres. Cette forme “achevée” de la légende du Graal, construite autour du personnage de Joseph d'Arimathée, a été écrite en vers par Robert de Boron à partir d'un texte grec apocryphe du IVe siècle : l’Évangile selon Nicodème. Cet texte originaire a inspiré de nombreuses légendes.

D'après de ces légendes inspirées par l’Évangile selon Nicodème, un juif (ou un homme de Ponce Pilate) aurait dérobé le Saint Calice au Cénacle, puis l'aurait remis à Pilate. Certaines légendes ajoutent même que Pilate y aurait puisé l'eau avec laquelle il s'est lavé les mains.

(Citation de Robert de Boron :
Uns Juis le veissel trouva
chiés Symon, se l' prist et garda,
car Jhesus fu d'ilec menez
et devant Pilate livrez.)

Dans toutes les légendes inspirées par l’Évangile de Nicodème, Joseph d'Arimathée recueille dans le Saint Calice (que Ponce Pilate lui a remis ou qu'il est allé chercher au Cénacle), quelques gouttes du sang émanant de la plaie faite aux côtes de Jésus par un coup de lance (l’Évangile de Nicodème donne le nom du soldat qui infligea le coup de lance : Longin).

Il existe d'autres légendes :

Selon l’Évangile de Nicodème, Joseph d'Arimathée est ensuite capturé et mis au cachot (généralement, le soir même (Vendredi saint), vers la dixième heure. Certaines versions de la légende situent toutefois son arrestation trois jours après, après la découverte du tombeau vide.

Il est raconté que Jésus est apparu à Joseph d'Arimathée (le vendredi soir à minuit, précisent l’Évangile selon Nicodème ainsi que certaines légendes).

Dans certaines légendes, Jésus lui remet le Saint Calice (soit il le lui rend à nouveau, soit il le lui donne pour la première fois).

Tandis que dans l’Évangile selon Nicodème, Jésus « téléporte » Joseph d'Arimathée chez lui en lui demandant de ne pas bouger de là pendant quarante jours. Dans la légende, il reste enfermé dans son cachot, pendant trente à quarante ans (dans certaines légendes, une colombe vient déposer tous les jours une galette dans la coupe).

La légende vient généralement se rattacher à une autre légende, celle de la maladie de l'empereur romain Vespasien.

Un pèlerin (dans certaines légendes, il s'agit de l'ange Gabriel déguisé), raconte à Vespasien qu'il a vu en Judée un prophète ayant accompli de nombreux miracles. Bien que ce prophète, Jésus, soit mort, Vespasien peut être guéri s'il touche quelque chose lui ayant appartenu de son vivant. Il envoie ses hommes à la recherche d'un tel objet à Jérusalem. Sainte Véronique l'apprend (ou est prévenue par Gabriel) et se rend chez Vespasien pour lui apporter son voile.

Dans la légende de Joseph de Boron, Joseph d'Arimathée transmet le Saint Calice à son beau-frère (Hébron, ou Bron), époux de sa sœur (Enygeus), qui le transmet à son tour à son fils, Alain, qui le transporte aux Vaux d'Avaron, un endroit inconnu que certains interprètent comme étant l'île d'Avalon, elle-même identifiée à Glastonbury.

(Citation de Robert de Boron :
A son veissel et si l'a pris,
Et lau li sans couloit l'a mis,
Qu'avis li fu que mieuz seroient
Les goutes ki dedenz cherroient

Qu'ès vaus d'Avaron s'en ira
Et en ce païs demourra

Enygeus par non l'apeloit;
Et sen serourge par droit non,
Quant vouloit, apeloit Hebron)

Dans d'autres légendes, Joseph d'Arimathée transmet le Saint Calice à son propre fils, Josephé (Josephus).

Les interprétations au Graal

La symbolique traditionnelle du Graal

Arthur Rackham, "How at the Castle of Corbin a Maiden Bare in the Sangreal and Foretold the Achievements of Galahad", in Le Roman du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table ronde d'Alfred W Pollard, 1917.

Le Graal est un objet mystérieux :

  • C'est un objet caché : personne ne l'a vu et il n'aura réellement accompli son rôle qu'après avoir été retrouvé.
  • C'est un objet sacré aux pouvoirs puissants : seul un être pur pourra le trouver et en prendre possession.
  • Selon certaines légendes, sa découverte annonce la fin des Temps Aventureux.

Pourtant, tous les chevaliers le cherchent, et le monde n'aura de paix qu'après sa découverte, mais, paradoxalement, c'est à celui qui ne le cherchait pas qu'il sera donné de le trouver, selon Wolfram. On peut ainsi donner plusieurs interprétations à la quête des chevaliers :

Le Graal et les alchimistes

Dans Le Mystère des Cathédrales, Fulcanelli donne du Graal une interprétation initiatique. La compréhension s'élargit à la seule condition d'avoir reçu une initiation maçonnique dans les règles de l'art. Les initiations ont pour but de réveiller des symboles cachés qui se transmettent de façon très particulière et souvent par la douleur. Le Graal existe, mais dans le vécu de l'initié c'est quelque chose de tellement particulier et effroyable qu'on ne peut l'exprimer. Non pas dans le sens de la crainte d'un quelconque châtiment mais l'homme est en contact avec lui-même. Il sait ce qu'il est et ce qu'il a été. Toute tentative d'explication est vaine ; plus il essaie d'expliquer, plus il est incompris au point de se sentir face à des juges.

Sens figuré du mot

La quête du Graal a un sens moderne concret : il décrit un objectif difficilement réalisable, mais qui apportera au monde des nouvelles connaissances ou permettra une application originale sur la matière. Ainsi, en physique, on qualifie la théorie de grande unification (théorie du tout) de « Graal des physiciens ». Encore, la compréhension du mécanisme par lequel les gènes contrôlent la physionomie des organes serait le « Graal des généticiens ».

Interprétations pseudo-historiques

Une étymologie contestée par la communauté scientifique a été proposée par Jean Markale : le terme médiéval Sangréal peut se lire « San gréal » (saint Graal, la lecture habituelle) mais aussi « Sang réal » (sang royal) – ce qui établirait, selon lui, un lien avec la dynastie du roi Pellès.

Dans les années 1980, Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh donnent une interprétation allégorique toute personnelle du Graal dans leur essai L'Énigme sacrée : le Graal serait une métaphore pour désigner une descendance cachée qu'aurait eu Jésus, du fait d'une supposée union avec Marie-Madeleine. Saint-Graal serait une déformation de Sangréal signifiant « sang royal », et désignerait la lignée du Christ. Ce pourrait être aussi, par métonymie, Marie-Madeleine elle-même en sa qualité de « porteuse » de cette descendance (la fonction du Graal étant de « recueillir le sang du Christ »). Cette interprétation sera reprise par Lynn Picknett et Clive Prince dans leur essai La Révélation des Templiers, et par Dan Brown dans son roman Da Vinci Code (où il laisse un hommage caché à Michael Baigent et Richard Leigh à travers le personnage de Sir Leigh Teabing, Leigh étant le nom de l'un et Teabing une anagramme de Baigent).

Le Graal et la quête du Graal dans la culture contemporaine

La thématique du Graal dans les nouveaux mouvements religieux

Les sectes profitent de la fascination suscitée par le mystère du Graal. L'aspect magique et symbolique du Graal favorise l'interprétation ésotérique (voir la pléthore de forums sur Internet actuellement consacrés au Graal et à son interprétation "véritable"). La Commission parlementaire sur les sectes en France a notamment identifié en 1995 le « Mouvement du Graal en France » (500 à 2000 adeptes selon les Renseignements généraux) et « L'Ordre du Graal ardent » (50 à 500 adeptes).

Adaptations artistiques ou médiatiques du Graal

Le thème du Graal se retrouve dans la pièce Le Roi Pêcheur de Julien Gracq (1948), dans les romans de T.H. White "The Once and Future king" et "The Sword in the Stone", et chez Boris Vian "le Chevalier de neige" représenté par Jo Tréhard en 1945, à Caen et à Strasbourg dans une version "opér" sur un livret de Georges Delerue. Montsalvat, de l'académicien Pierre Benoit (1957) reprend la thématique de l'exode du Graal présente chez Wolfram jointe à des références cathares.

Plus récemment : Michel Rio, Merlin, Barjavel, L'Enchanteur (1984), Jean-Pierre Le Dantec, Graal-Romance (1985), Florence Trystram, La Nuit du motard (1986), Lancelot (1987), Marion Zimmer Bradley, La Dame du Lac, Les Brumes d'Avalon, Le Secret d'Avalon proches du légendaire celtique, Gilles Nadin, Le Retour d'Avalon (1993). Le Graal est également évoqué dans Le Pendule de Foucault d'Umberto Eco (1988).

On retrouve également ce thème sur le plan cinématographique, de Richard Thorpe Les Chevaliers de la Table ronde (1953) à Jerry Zucker (1995) en passant par Robert Bresson, Eric Rohmer, Les Monthy Python, Walt Disney, John Boorman Excalibur, Hans-Jürgen Syberberg Parsifal (1981) et Steven Spielberg Indiana Jones et la Dernière Croisade.

Lieux rattachés au Graal

Reliques du Saint Calice

Le Saint Calice de Valence (Espagne)
Le calice d'Antioche

Autres Graals célèbres

  • La coupe Nanteos : située au Pays de Galles dans un monastère, il s'agit d'un fragment de bol taillé dans du bois d'olivier, usé par les pèlerins venus y boire. Réputée pour les vertus curatives de l'eau à son contact.
  • La coupe d'onyx de Victoria Palmer, anciennement des souverains du Pays de Galles, découverte par l'historien britannique Graham Phillips, et présentée à la presse en août 1995[6].
  • La coupe de l'Ordre des templiers d'Italie, donnée à ce dernier en 1976 par l'un de ses membres, Antonio Ambrosini, et présentée à la presse par le grand maître Rocco Zingaro di San Fernandino en août 1995[6].
  • La cuvette en or d'origine celtique repêchée dans le lac de Chiemsee (Munich) en 2001[7]

Remarque

La cruche dont se serait personnellement servi le Christ lors des noces de Cana fit quant à elle partie du trésor des rois de France en la basilique Saint-Denis jusqu'au 11 septembre 1793, date où ce dernier fut en grande partie dispersé ou perdu du fait des révolutionnaires français[8].

Lieux en rapport avec Munsalwäsche et le château du Graal

Château de Montségur

En 1940, sur les ordres d'Heinrich Himmler, le capitaine Günter Alquen et une vingtaine de soldats SS, ont cherché le Graal au château de Montségur et à Montserrat. L'association de Montségur (bastion cathare) au Graal est en fait due à une confusion étymologique : dans son Parzival, Wolfram von Eschenbach place le château du roi Pellès sur le Munsalwäsche, et les Allemands croyaient à tort que Montségur en était la signification et le lieu. La traduction précise de Munsalwäsche est mont Sauvage ou mont du Salut, et non "Montségur".

Autres

  • Pétra dans le film Indiana Jones et la dernière croisade
  • Le fort de Las Grutas, dans la province argentine du Río Negro (département de San Salvador).
  • Église Sainte Onenne à Tréhorenteuc, en pays de Brocéliande (Ille-et-Vilaine), dite chapelle du Graal, et dont les vitraux, fresques et peintures mêlent la tradition chrétienne et le mythe arthurien (table ronde, apparition du Graal, fresque au cerf blanc...)

Notes et références

  1. Michel Roquebert, Les Cathares et le Graal, Éditions Privat Toulouse, 1994, p. 70
  2. Le nom des continuateurs n'est pas certifié, les textes ont été étiquetés par commodité
  3. Michel Roquebert, Les Cathares et le Graal, Éditions Privat
  4. Catharisme et Chrétienté, José Dupré, La Clavellerie
  5. (Lire une traduction en français moderne du passage concernant le cortège du Graal)
  6. a  et b Querelle autour du Saint-Graal, Le Figaro, 19 août 1995
  7. Le Matin, 27 février 2007
  8. Énigmes inexpliquées de l'Histoire de France, Didier Audinot, éd. Grancher, 2005

Bibliographie

  • Dictionnaire des mythes littéraires, sous la direction de Pierre Brunel, Éditions du Rocher, 1998. Notamment l'article de Jean-Louis Backes « Le Graal », p. 675-687 et celui de Pierre-François Kaempf, « Parsifal », p. 1150-1154.
  • Lumière du Graal, René Nelli éd., Paris, Les Cahiers du Sud, 1951.
  • Georges Bertin, 'La quête du saint Graal et l'Imaginaire', Corlet, 1997, et La Pierre et le Graal, Vega, 2006.
  • Jean Frappier : Autour du Graal, Genève, Droz, 1977.
  • Jean Marx : La Légende arthurienne et le Graal, Paris, PUF, 1952.
  • Claude Lévi-Strauss : De Chrétien de Troyes à Richard Wagner, dans Parsifal, L'Avant-Scène Opéra no 213.
  • Jean-Jacques Vincensini : Pensée mythique et narrations médiévales, Paris, Champion, 1996.
  • Werner Greub, La Quête du Graal, Wolfram von Eschenbach et la réalité historique, Éditions Anthroposophiques Romandes, Genève 2002
  • Wolfram von Eschenbach, Parzival, deux tomes, Éditions Aubier Montaigne, Paris 1977
  • Chrétien de Troyes, Perceval ou le Roman du Graal, Éditions Gallimard Folio, Paris 1974
  • Otto Rahn, Croisade contre le Graal, (1933), Éditions Philippe Schrauben, 1985
  • Antonin Gadal, Sur le Chemin du Saint-Graal, Rozekruis-Pers, Haarlem
  • Michel Roquebert, Les Cathares et le Graal, Éditions Privat, Toulouse 1994
  • Jean Markale, L'Énigme du Saint Graal, Éditions du Rocher, 2005
  • Au-delà du Code Da Vinci, Marie Madeleine et ses descendants, le grand secret des Templiers, le Saint Graal, René Chandelle, Ed. Exclusif (2006) ISBN 2848910550
  • Marie Madeleine et le Saint Graal, Margaret Starbird, Ed. Exclusif (2006) ISBN 2848910518
  • Dernières révélations sur le Graal, Pascal le Charpentier, Ed. Exclusif (2006) ISBN 9782848910611
  • L'Enchanteur, René Barjavel, Éd. Denoël(1984)

Voir aussi

Liens externes

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