- Saint-Chély-Ville
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Saint-Chély-d'Apcher
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DétailAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Lozère Arrondissement Mende Canton Saint-Chély-d'Apcher
(chef-lieu)Code Insee abr. 48140 Code postal 48200 Maire
Mandat en coursPierre Lafont[1]
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Apcher-Margeride-Aubrac Site internet www.stchelydapcher.fr Démographie Population 4 484 hab. (2006) Densité 159 hab./km² Gentilé Barrabans Géographie Coordonnées Altitudes mini. 935 m — maxi. 1126 m Superficie 28,26 km² Saint-Chély-d'Apcher est une commune française, située dans le département de la Lozère et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Barrabans.
Sommaire
Géographie
Situation
Saint-Chély-d'Apcher se situe à l'ouest de la Margeride en Lozère. L'Aubrac se situe au sud, légèrement à l'ouest de Saint-Chély-d'Apcher.
Géologie
Hydrologie
Histoire
Étymologie
Le nom de Saint-Chély-d'Apcher est apparu à la Révolution française. Le village s'appelait alors en version latinisée Sancti-Hilari-de-Capoleg, ce qui donnerait aujourd'hui Saint-Hilaire-du-Chapouillet. Le Hilaire qui a donné son nom au village est Ilère de Mende, évêque du Gévaudan. Le Chapouillet est la rivière qui baigne le village. Le nom s'est transformé peu à peu à cause d'une mauvaise traduction. En effet, en occitan, le nom se prononce Sanch Ili, il est alors devenu Saint-Chély à la Révolution. Le Chapouillet a lui laissé sa place au terme d'Apcher. Apcher ou Apchier est le nom de l'une des huit baronnies du Gévaudan, dont le château principal se trouve à quelques kilomètres de Saint-Chély.
Néolithique
Période gauloise
Période gallo-romaine
Haut Moyen-âge
Moyen-âge
Au XIIIe siècle, Guérin IV d'Apchier fonde le premier hôpital de la ville[2].
En 1363, pendant la guerre de Cent Ans, le bourg est attaqué par les Anglais[3]. Sous les ordres du baron d'Apcher, les habitants vont devoir livrer bataille. Le baron d'Apchier, Guérin VI, et son fils, Guérin VII, reviennent du siège Saugues, à la frontière du Gévaudan et du Velay, où les habitants ont combattu les routiers. C'est durant cet épisode que les habitants auraient acquis leur gentilé. Le cri de Guérin VI pour encourager son peuple au combat aurait été « d'Apchier, Notre-Dame, barres en avant ». Le barres en avant, prononcé barra in abon en occitan, est devenu le barraban qui désigne les habitants. Les Anglais vaincus ont été enterrés au lieu-dit « la croix des Anglais » situé au nord de la ville. Cette croix représente un mouton et un étendard avec dessus une croix de Malte[4].
À cette époque, le village s'est déjà doté de son château.
La renaissance
La Révolution
À la Révolution française, la ville et la campagne sont séparées. On a donc deux communes distinctes : Saint-Chély-Ville et Saint-Chély-Forain. Cet état de fait durera jusqu'en 1851, date à laquelle ces deux communes fusionnent.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Depuis le XIXe siècle
Héraldique
Le blasonnement de Saint-Chély-d'Apcher est : d'or au château sommé de trois tours de gueules, ouvert, ajouré et maçonné de sable, la tour du milieu plus élevée, accostée de deux haches d'armes adossées du même
Le hache provient certainement de la légende associée à la création des huit baronnies du Gévaudan. Le baron d'Apcher étant celui avec la hache.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires de Saint-Chély-d'Apcher Période Identité Parti Qualité 1945 René Gibelin mars 2001 Pierre Lafont UMP Conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
Depuis le 1er janvier 2009, la commune de Saint-Chély-d'Apcher s'est groupée à celles de Blavignac et Rimeize pour former la communauté de communes Apcher-Margeride-Aubrac.
Découpage administratif
Le village est le chef-lieu du canton de Saint-Chély-d'Apcher.
Conseiller général Canton Code cantonal Population (1999) Communes Pierre Lafont canton de Saint-Chély-d'Apcher 48 20 6 440 hab. 7 Canton de Saint-Chély-d'Apcher - Albaret-Sainte-Marie
- Les Bessons
- Blavignac
- La Fage-Saint-Julien
- Les Monts-Verts
- Rimeize
- Saint-Chély-d'Apcher
Éducation
- Saint-Chély-d'Apcher possède, sur le site de Civergols, un LEGTA où il est possible de suivre une formation en BTS A "gestion et protection de la nature" avec pour spécialité "animation nature". Le LEGTA propose également quelques formations équines de type BEPA, et propose aussi une formation STAV.
- À quelques kilomètres, une antenne de l'ISEM de l'Université Montpellier 1 (commune Albaret-Sainte-Marie) propose des formations de "management hôtellerie-tourisme".
Établissements scolaires : - Écoles maternelles et primaires
- Groupe Scolaire
- École Sainte-Marie
- École du Sacré-Cœur
- Collège public
- Collège du Haut Gévaudan
- Collèges privés
- Collège Sainte-Marie
- Collège Sacré-Cœur
- Lycées et enseignement supérieur
- Lycée Sacré-Cœur
- Lycée agricole civergols
- Lycée Théophile Roussel
Jumelage
La ville de Saint-Chély-d'Apcher est jumelée avec la ville de :
- Tadcaster (Royaume-Uni) depuis 1999
Démographie
Économie
Industrie
Une usine métallurgique, appartenant au groupe ArcelorMittal, y est implantée depuis 1916. Elle comporte des lignes de décapage, laminage, recuit, refendage, emballage et fabrique des aciers dits « électriques » car destinés à la production de moteur et de transformateurs électriques.
Agriculture
Monuments et lieux touristiques
Bâtiments et lieux publics remarquables
Saint-Chély-d'Apcher possède un clocher sans église et une église sans clocher. Le clocher de la paroisse est en effet situé dans la tour du donjon, l'un des rares vestiges du château de Saint-Chély-d'Apcher.
Bâtiments religieux
Cette ville possède un vieux donjon qui est aussi le clocher de la ville.
Culture
Musées
- Le musée des papillons, où sont exposées plus de 2700 espèces de papillons
- Le musée de la Métallurgie, témoignant de l'implantation industrielle de la région : présentation des outils de travail, des événements sociaux et de l'usine moderne.
Personnages célèbres
- Théophile Roussel (1816-1903), médecin et politicien
- Général[réf. nécessaire] Joseph Monteil du Teil[6] (1760-1826), général de l'armée napoléonienne.[réf. nécessaire]
- André Paul Dumas (?-1855), chef de bataillon de l'armée française.
Urbanisme
Transports
- Routes
Notes et références
- ↑ Site du conseil général de la Lozère
- ↑ Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1434.
- ↑ Terme désignant aussi bien les armées anglaises que les routiers qui terrorisent le Gévaudan en cette période
- ↑ Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 751.
- ↑ Données Cassini
- ↑ Courte biographie
Voir aussi
Liens externes
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