Saint-Chely

Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.

Trois communes française incluent le nom de Saint-Chély dans leur dénomination :

• une située dans le département de l'Aveyron :
  • Saint-Chély-d'Aubrac ;
• deux situées dans le département de la Lozère :
  • Mas-Saint-Chély (dont l'ancien nom est Saint-Chély-du-Tarn) ;
  • Saint-Chély-d'Apcher.

Origine du nom

Première hypothèse

La première hypothèse est rapportée par Dix mille saints - Dictionnaire hagiographique des Bénédictins de Ramsgate (The Book of Saints, première édition en 1970), qui inclut une notice consacrée à saint Chély, alias Hilaire de Mende, fêté le 25 octobre. Ce saint, après avoir été baptisé à Gavalus (la future Mende où il était né^{[réf. nécessaire]}) au cours de son adolescence, fut successivement ermite au bord du Tarn, puis moine en l'abbaye de Lérins, avant de devenir évêque de Mende et, ès-qualités, assister au concile d'Auvergne en 535, peu après lequel il mourut. Cette hypothèse ne donne aucune explication pour le changement de nom de « Hilaire » en « Chély ».

Seconde hypothèse

La seconde hypothèse postule que l'origine de ce nom viendrait du bas Moyen Âge et serait d'origine occitane : « Sanch Eli ». On prête plusieurs origines à ce nom de « Sanch Eli » (Sanch voulant dire Saint) :

• la première (qui rejoint partiellement la notice des Bénédictins de Ramsgate), verrait dans « Sanch Eli » une contraction occitane du nom Hilaire (un saint très célèbre en Lozère et sur l'Aubrac) ;
• la deuxième verrait dans dans « sanch Eli » une contraction occitane à partir du nom Éloi ;
• la troisième ferait remonter le nom « sanch Eli » à l'époque carolingienne. À cette époque, le sud de la France luttait contre l'invasion des Sarrasins. Les religieux auraient alors invoqué le prophète Élie (symbole de la lutte contre le Baal) pour stimuler la résistance de la population locale contre l'envahisseur... En effet tous les moyens étaient bons pour regonfler le moral des troupes à cette époque (voir : Roland furieux de l'Arioste).

Aucune preuve n'est apportée à l'appui de cette contraction entre la fin du vocable « sanch » et le nom « Eli ».