- Régiment d’Anguien-Cavalerie
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2e régiment de dragons – nucléaire, biologique et chimique
2e régiment de dragons
Insigne régimentairePériode 1556 Pays France Branche Armée de terre Type régiment de Dragons Rôle cavalerie Garnison Fontevraud Ancienne dénomination Régiment d'Anguien-Cavalerie
Condé-Cavalerie
Condé-Dragons
2e Régiment de DragonsDevise Da materiam splendescam
Donnez moi les moyens et je resplendiraiInscriptions sur l’emblème Valmy 1792
Zurich 1799
Hohenlinden 1800
Austerlitz 1805
Iéna 1806
La Mortagne 1914
Ypres 1914
Flandres 1918
Champagne 1918
Autun 1944
Forêt-Noire 1945
AFN 1952-1962Équipement Le VAB de reconnaissance NBC, VLRA NBC. Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'AlgérieDécorations Croix de Guerre 1914-1918
2 palmes et 2 étoiles vermeil
Croix de Guerre 1939-1945
2 palmes
Médaille des évadésCommandant lieutenant-colonel Lefebvre. Commandant historique Colonel Pierre Ismert modifier Le 2e régiment de dragons - nucléaire, biologique et chimique (ou 2e RD-NBC) est un régiment de l'arme blindée cavalerie de l'armée de terre française constitué sous la Ve République.
Il est issu de la fusion du 2e régiment de dragons et du groupe de défense nucléaire, biologique et chimique, survenue en juillet 2005. Il reprend les traditions du premier et se spécialise en tant que régiment de reconnaissance et dans la lutte contre les armes nucléaires, bactériologiques et chimiques (NBC), et dans ce cadre, dans la lutte contre le terrorisme.
Étant donné la jeunesse du régiment dans sa configuration actuelle, l'historique qui suit est en fait essentiellement celui du régiment de cavalerie appelé 2e régiment de dragons. Ce régiment était le plus ancien régiment de cavalerie de France.
Sommaire
Création et différentes dénominations
- 1556 : existence d'une compagnie de cavalerie de la maison de Condé ;
- 1635 : création à partir de cette compagnie du régiment d'Anguien-Cavalerie (le fils aîné de la maison de Condé étant duc d'Enghien) ;
- 26 décembre 1646 : renommé Condé-Cavalerie (le duc d'Enghien ayant hérité du titre de prince de Condé, le régiment changea de nom en conséquence) ;
- 25 mai 1776 : renommé Condé-Dragons ;
- Au 1er janvier 1791, les régiments sont renommés par ordre d'ancienneté, mais par une erreur du ministère[réf. nécessaire], Condé-Dragons reçoit le numéro 2, et devient le 2e régiment de dragons ;
- En 1814, le 2e régiment de dragons incorpore les 25 survivants de la Compagnie des Guide-interprètes (ancêtres des Interprètes Militaires) formée à BOULOGNE en 1803 en prévision de l’invasion de la Grande-Bretagne.
- 4 décembre 1815 : dissous (par ordre du 16 juillet) ;
- 29 décembre 1815 : reformé (avec les mêmes hommes et officiers), devient le régiment de dragons du Doubs (2e régiment de l'arme) ;
- Années 1930 : devient une unité mécanisée (avec compagnies de side-cars, motocyclistes, et auto-chenilles), et est renommé 2e bataillon de dragons portés ;
- 1er décembre 1939 : redevient le 2e régiment de dragons ;
- juillet 2005 : fusion avec le GD-NBC et renommé 2e régiment de défense nucléaire, biologique et chimique (2e RD-NBC)
Mestres de camp, colonels, chef-de-brigade
Cliquez sur dérouler pour voir la liste des mestres de camp, colonels, chef-de-brigadeAncien Régime
Article détaillé : Mestre de camp.- 1635-1636 : mestre de camp lieutenant, de Mareuil,
- 1638-1644 : mestre de camp lieutenant, Nicolas Bouton, comte de Chamilly,
- 1644-1645 : mestre de camp lieutenant, Louis du Bermond, marquis de Toiras,
- 1645-1648 : mestre de camp lieutenant, Cléradius de Choiseul, marquis de Lanques,
- 1654-1658 : mestre de camp lieutenant, comte Herard Bouton II de Chamilly,
- 1660-1664 : mestre de camp lieutenant, Jean de Saligny, comte de Coligny,
- 1665-1667 : mestre de camp lieutenant, Gaspard-Alexandre de Saligny, comte de Coligny,
- 1667-1682 : mestre de camp lieutenant, Noël Bouton, comte de Chamilly,
- 1682-1694 : mestre de camp lieutenant, Jacques-François du Bermond marquis de Toiras,
- 1694-1705 : mestre de camp lieutenant, marquis de Cerisy,
- 1705-1708 : mestre de camp lieutenant, marquis de Montpipeau,
- 1708-1715 : mestre de camp lieutenant, chevalier de Montmorency,
- 1710 : colonel titulaire, Monsieur le duc d’Anguien,
- 1715-1719 : mestre de camp lieutenant, le prince de Bournonville,
- 1719-1740 : mestre de camp lieutenant, marquis de Gouffier,
- 1740 : colonel titulaire Monsieur le prince de Condé,
- 1740-1761 : mestre de camp lieutenant, chevalier de la Guiche,
- 1761-1784 : mestre de camp lieutenant, le comte de Toulouse-Lautrec,
- 1784-1788 : mestre de camp lieutenant, le comte de Baschi du Cayla,
Révolution et Empire
- 1788-1792 : colonel de Jaucourt,
- 1792-1792 : colonel Emmanuel de Grouchy(¤)
- 1792-1793 : chefs de brigade Pierre Colomb (*)
- 1793-1793 : chefs de brigade Louis Cloquet de Vrigny
- 1793-1794 : chefs de brigade Etienne Leclerc
- 1794-1794 : chefs de brigade Humbert Richer
- 1794-1796 : chefs de brigade François Macquart(**)
- 1796-1796 : chef de brigade de Bonardy de Saint-Sulpice
- 1796-1803 : chef de brigade Jacques Marguerite Étienne de Fournier (dit Fénérolles ou de Fénérols) (*)
- 1803- 1807 : colonel Sylvain Ythier baron Pryve(*)
- 1807-1813 : Colonel Pierre Ismert (*)
- 1813-1814 : colonel Laurent Hoffmayer
- 1814-1814 : colonel François Marie Laval
- 1814-1814 : colonel Bouquerot des Essarts
- 1814-1815 : colonel François Marie Rapatel
- 1815-1815 : colonel Jean-Baptiste Dubessy
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division (¤) Officier qui devint par la suite maréchal de FranceRestauration
- 1815-1816 : colonel François- Joseph Planzeaux,
- 1816-1823 : colonel Rapatel, baron,
- 1823-1833 : colonel Châteaubodeau,
- 1833-1846 : colonel Imbert de Saint Amand, baron,
IIe République et Second Empire
- 1846-1850 : colonel Goyon,
- 1850-1857 : Général Ambert, baron,
- 1857- 1863 : colonel Decroix,
- 1863-1865 : colonel Bachelier,
- 1865-1873 : colonel Mercier de Paty de Clam
1870 - 1914
- 1873-1876 : colonel Gontier,
- 1876-1880 : colonel de Joybert,
- 1880-1885 : colonel Rozier de Linage,
- 1885-1890 : colonel Lichtenstein,
- 1890-1893 : colonel Cuny,
- 1893-1900 : colonel de Valentin de la Tour,
- 1900-1900 : colonel de Pontac,
- 1900-1900 : colonel Amanrich,
- 1900-1901 : colonel Desprez,
- 1901-1903 : colonel de Pontac,
- 1903-1906 : colonel Charlery de la Masselière,
- 1906-1907 : colonel Ferand-Giraud,
- 1907-1910 : colonel Fleury
Première Guerre Mondiale
- 1910-1916 : colonel Schultz,
- 1916-1917 : colonel Théron,
- 1917-1917 : colonel Magnin,
- 1917-1920 : colonel Detroyat
Entre deux guerres
- 1920-1926 : colonel Donop,
- 1926-1927 : colonel Vignon,
- 1927-1929 : colonel Boscals de Réals,
- 1929-1930 : colonel Baruteau,
- 1930-1935 : colonel Revouy,
- 1935-1937 : colonel Boutaud de la Villéon,
- 1937-1938 : colonel Larréra de Morel,
- 1938-1940 : colonel Perraud,
Seconde Guerre Mondiale
- 1940-1940 : lieutenant-colonel l’Hotte,
- 1940-1940 : lieutenant-colonel Watteau,
- 1940-1943 : colonel Schlesser,
- 1943-1944 : colonel Sauzey,
- 1944-1945 : colonel Demetz,
1945 à nos jours
- 1945-1947 : colonel de Clerck,
- 1947-1948 : colonel de Toulouse-Lautrec,
- 1948-1951 : colonel Sauve,
- 1951-1953 : colonel Dorange,
- 1953-1955 : colonel Loyseau,
- 1955-1957 : colonel Caravéo Paul,
- 1957-1959 : colonel Perrin Jean,
- 1959-1961 : colonel de Tourquat de la Coulerie,
- 1961-1963 : colonel De Butler,
- 1963-1965 : colonel Lévesque,
- 1965-1967 : colonel Rozec,
- 1967-1969 : colonel Michaut,
- 1969-1971 : colonel d’Arras Xavier,
- 1971-1973 : colonel Lalande Henri,
- 1973-1975 : colonel Lauze,
- 1975-1977 : colonel Reclus,
- 1977-1979 : colonel Bazin René,
- 1979-1981 : colonel Lacoste Pierre,
- 1981-1983 : Général Renard Etienne,
- 1983-1985 : colonel de la Bourdonnaye Joseph,
- 1985-1987 : colonel Moreau Jean-Paul,
- 1987-1990 : colonel de Froissard de Broissia Flavien,
- 1990-1992 : lieutenant-colonel Issaverdens Michel,
- 1992-1994 : colonel de Dunoyer de Noirmont Charles-Henri,
- 1994-1996 : colonel Staub Jean-Paul,
- 1996-1997 : colonel Tavernier Jean-Sébastien,
- 1997-1999: colonel Beaussant Marc,
- 1999-2001: colonel Laporte-Many Henry,
- 2001-2003: colonel Guy Nuyttens,
- 2003-2005 : colonel Doussau Hervé,
- 2005-2006 : colonel Doxin Michel,
- 2006-2008 : colonel Perrin,
- 2008 : lieutenant-colonel Lefebvre
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division (¤) Officier qui devint par la suite maréchal de France
Historique des garnisons, combats et batailles du 2e RD de ligne
Cliquez sur dérouler pour voir l'historique des garnisons, combats et bataillesGuerres de la Révolution et guerres napoléoniennes (1792-1815)
- 1792 : bataille de Valmy
- 1793 : batailles de Neerwinden, Wattignies et Cholet
- 1794 : Pont de James
- 1795 : batailles de Benthiem et Rimbulen
- 1796 : batailles de Sieburg, Bamberg, Wolfering, et Wurtzbourg
- 1799 : batailles de Niederaken et Zurich
- 1800 : batailles de Biberach, Ampfingen, Mannheim et Hohenlinden
- 1805 : batailles de Wertingen, Albeck, Ulm et Austerlitz
- 1806 : batailles d'Iéna et Golymin
- 1807 : batailles d'Eylau, Heilsberg et Friedland
- 1808 : bataille de Tudela, siège de Saragosse
- 1809 : bataille d'Uclès, Medellin, Wagram, Talavera de la Reina, Almonacid
- 1810 : bataille de Bussaco (Portugal)
- 1811 : bataille de Chiclana (Espagne), siège d'Elvas (Portugal)
- 1813 : siège de Koenigsberg, batailles de Vitoria, Leipzig et Hanau
- 1814 : batailles de Rambervillers, Saint-Dizier et Brienne
- 1815 : bataille de Waterloo ; durant la retraite, attaque et bat un corps prussien établi à Senlis. Envoyé ensuite à l'armée de la Loire
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période : ?
Officiers blessés ou tués en servant au 2e RD entre 1808 et 1814 :
- Officiers tués : 12
- Officiers morts de leurs blessures : 4
- officiers blessés : 61
Depuis 1994, un groupe d'amis belges, passionnés d'histoire et d'équitation, s'attache à reconstituer son existence sous le 1er empire: Le 2me Rgt de dragons, la cavalerie napoleonienne reconstituée
De 1815 à 1848
Deuxième République
Second Empire
De 1871 à 1914
Première Guerre mondiale
- septembre 1914 : Bataille de la trouée de Charmes
- mi-octobre-2 novembre 1914 : bataille d'Ypres
- septembre 1915 : bataille de Champagne
- 1917 : bataille de l'Aisne
- mars 1918 : bataille des Monts de Flandres
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
- 10 mai 1940 : entre au Luxembourg
- 24-31 mai et 5-7 juin : batailles de la Somme ; combats en retraite jusqu'au 17 juin
- septembre 1940 : reformation à Auch
- 29 novembre 1942 : serment d'Auch : après l'invasion de la zone libre le 11 novembre, l'Allemagne exige la dissolution de l'armée le 27 ; la nuit du 29, lors de la cérémonie d'adieux au drapeau, le colonel Schlesser fait prêter serment aux dragons, réunis en civil dans la caserne, de se rassembler autour du drapeau à l'appel de la patrie. Une partie importante du régiment passe en Afrique du Nord, par l'Espagne (prisons de Pampelune, Saragosse, Lerida, Figueras, Miranda, Arnedillo). Le capitaine de Neuchèze reste pour organiser la résistance.
- 29 septembre 1943 : évasion du capitaine de Neuchèze, avec l'étendard
- 30 août 1944 : débarquement de Provence
- du 8 au 10 septembre 1944 : combats à Autun
- 10 septembre 1944 : jonction à Saulieu avec le régiment de chars[1]
- 1944 : campagnes des Vosges, du Doubs, d'Alsace
- 1er avril 1945 : Passage du Rhin à Germersheim, combats en Forêt-Noire
- 1945 : progression en direction de Constance
- 1945 : occupation de l'Autriche (Innsbruck, Schwaz)
De 1945 à nos jours
- 1957-1962 : Guerre d'Algérie (84 officiers, sous-officiers et dragons tués)
- 1962-1984 : garnison à Haguenau (Bas-Rhin)
- 1984-1997 : basé à Crépy-Couvron (Aisne) sur (AMX-30) il a appartenu à la 8e division d'infanterie dissoute en 1993 puis a la 2e DB, jusqu'en 2005.
- 1997 : transféré à Fontevraud (Maine-et-Loire). Ce régiment, qui depuis le 1er juillet 2005 a intégré la brigade du génie.
Étendard
Son étendard porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2],[3] :
Devise
La devise du régiment du Grand Condé est la suivante : Da materiam splendescam, qui peut se traduire par Donnez-moi les moyens et je resplendirai. La formule est trop littérale, en fait il faudrait la traduire plutôt par : "Donnes (moi) l'occasion de briller", qui est plus dans l'esprit de la famille du Grand Condé. da materiam : donnes matière à ... et non des moyens ou des matériels comme il a souvent été dit, bien qu'à une certaine époque les moyens ont pu faire défaut à ce vénérable régiment, ce qui peut expliquer une certaine dérision dans la traduction de sa devise.
Décorations
Sa cravate est décorée :
- Croix de guerre 1914-1918 avec deux étoiles vermeil et deux palmes
- Croix de guerre 1939-1945 avec deux palmes
- Médaille des évadés[4][5] (seul régiment français à en être décoré)
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Site de la Défense Nationale du 2°RD
- Historique du 2°RD de 1914 à 1919
- Journal de marche du 2e Dragons (1939-1940)
- 2dragons.be Reconstitution historique du Régiment sous l'empire napoléonien
Sources et bibliographie
- ↑ Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1), p 35
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- ↑ Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
- ↑ En novembre 1942, à l'instigation de leur chef, le colonel Shlesser, officiers et cavaliers du 2e dragons, en garnison à Auch, poursuivent la lutte. Les uns gagnent l' AFN, les autres entrent dans la Résistance. Le capitaine de Neuchèze, (chef d'escadron tué devant Autun en septembre 1944), parvient à rejoindre Alger porteur de l'étendard du régiment. En 1945, cet étendard se verra attribuer la médaille des évadés, décoration créée en 1926 pour sanctionner une évasion réussie ou au moins deux tentatives malheureuses.
- ↑ Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon, Pygmalion 1997
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