Royaume de Toulouse

Royaume de Toulouse

Royaume wisigoth

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Étendue du royaume Wisigoth de Toulouse vers 500 après JC. La partie de l'Hispanie qui n'est pas sous leur contrôle, à savoir le royaume suève, tombe en 584.

Le royaume wisigoth exista de 419 à 711 suite aux Grandes invasions pour persister durant le Haut Moyen Âge.

Le royaume des Wisigoths eut d'abord Toulouse comme capitale (il englobait la partie de la France actuelle située entre la Loire et les Pyrénées). Lorsque Clovis Ier battit les Wisigoths à la bataille de Vouillé en 507, ces derniers ne conservent que la Septimanie (correspondant au Languedoc) et une partie de la Provence avec l'aide des Ostrogoths.

Après la perte de Toulouse les Wisigoths installèrent leur capitale à Tolède. En 575 ils conquièrent le royaume des Suèves (situé dans le nord du Portugal et la Galice). En 711 le royaume est conquis par les musulmans.

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Sommaire

La conquête d'un territoire

Lorsque la paix avec les Romains fut conclue par le fœdus de 418, Honorius accorda aux Wisigoths des terres dans la province Aquitaine seconde. La sédentarisation en Aquitaine a lieu après la mort de Wallia. Les Wisigoths pénétrèrent en Espagne dès 414, comme fédérés de l'Empire romain.

L'Ibérie était alors aux mains des Vandales, installés en Bétique (l'Andalousie actuelle), des Suèves et des Alains ; les Wisigoths vainquirent ces derniers, qui furent rejetés en Lusitanie, et harcelèrent les Vandales qui finirent par migrer vers l'Afrique romaine en 439.

Toujours comme fédéré, Théodoric Ier combattit aux côtés d'Aetius contre Attila, et y trouva la mort en 451.

Le roi Euric (466-484) rompant le fœdus après la disparition de la famille impériale, agrandit son territoire aux dépens des Suèves qu'il battit en Hispanie en 468, et des Gallo-romains alliés aux Armoricains à la bataille de Déols, affrontant Ægidius et Ecdicius.

En 475 il se fit concéder officiellement par Julius Nepos l'Aquitaine première, la Narbonnaise première et l'Hispanie.

Mais le centre du royaume wisigoth resta encore l'Aquitaine, et ce n'est qu'après avoir été rejetés de la Gaule par Clovis que les Wisigoths transportèrent leur capitale à Tolède (554).

Cantonné en Galice, le royaume suève fut soumis en 575. La seconde unification de la péninsule ibérique, après celle des Romains, est donc due aux Wisigoths.

La naissance d'un royaume

Trajet des migrations de peuples dès 409 à 415.

Des relations entre le régime impérial romain et l'épiscopat, les rois Wisigoths avaient hérité de la notion de statut divin du monarque qui, sous l'influence de l'arianisme, établissait une analogie entre la subordination du Fils au Père et celle due à un roi qui recevait « directement de Dieu sa sacralisation et sa mission de conduire les hommes au salut ». Tête de l'Église chrétienne de son peuple, le roi le fut également de l'Église à laquelle appartenaient ses sujets romains. La politique des rois wisigoths envers les évêques dépendants du pape fut en général placée sous le signe de la tolérance. Alaric II convoqua même le concile d'Agde en septembre 506 pour parvenir à une réconciliation entre ariens et trinitaires.

Les Suèves subsistaient en Galice, le nord de l'Italie fut conquis dès 487 par les Ostrogoths de Théodoric et, à l'est le Rhône, les Burgondes avaient fondé un royaume qui atteignait les rives de la Méditerranée. Au bord de la Loire, enfin, les Francs se regrouperont autour de Clovis, qui se convertit au catholicisme vers 496-499. Clovis occupe le royaume de Toulouse tandis que les Wisigoths se repliaient au sud des Pyrénées, ne conservant au nord que la Septimanie. Une nouvelle période commençait qui allait durer un peu plus de deux siècles et unirait indissolublement les Wisigoths à la péninsule ibérique.

L'Hispanie wisigothe

Autrefois Hispanie romaine, la péninsule Ibérique devient l'Hispanie wisigothe à partir du Ve siècle.

Bien que les Wisigoths aient commencé à s'établir en Espagne depuis la fin du Ve siècle, leur installation ne se fit pas sans difficultés. Trop peu nombreux pour occuper toute la péninsule, le peuple wisigoth est surtout établi au nord de la Meseta, entre le Tage et l'Èbre, s'implantant dans ces régions montagneuses et boisées au rude climat plutôt qu'en Andalousie et sur la côte méditerranéenne. Peut-être qu'en groupant les Goths dans ces terres peu peuplées et moins romanisées du Nord, leurs rois ont voulu ainsi préserver la cohésion nationale, évitant ainsi une romanisation rapide et une absorption parmi la masse hispano-romaine de la moitié sud du royaume. On estime une population wisigothe, et plus largement germano-barbare (car les Wisigoths étaient constitués en plus de Goths, d'autres peuplades) à 200 000 individus au maximum pour une population ibérique estimée à 3/4 000 000 d'individus. De plus, ils se heurtaient à la résistance des élites urbaines dans les provinces profondément romanisées de la Bétique (Andalousie actuelle) et de la Lusitanie (Extrémadure et Portugal) et occupèrent donc majoritairement le centre de la Péninsule.

La domination wisigothe est donc surtout militaire. Ils cantonnent des troupes dans les principales cités d'Espagne. En effet, depuis l'arrivée des Wisigoths en Gaule en 412 puis, après leurs premières expéditions en Espagne quelques mois plus tard pour combattre Vandales, Suèves et Alains à la solde de Rome, les Wisigoths ont régulièrement lancé des raids militaires pour affirmer leur puissance face aux autochtones mais surtout face aux Suèves, organisés en petit royaume dans le nord-ouest du pays. En 476, Euric, l'un des plus grands rois goths, annexe toute l'Espagne ; son fils et successeur Alaric II amorcera la colonisation wisigothe dans le nord du pays et place également le meilleur de ses troupes. Certains historiens[Qui ?] ont vu en cela la cause de la défaite du roi wisigoth face au franc Clovis : Alaric ne disposant pas de l'intégralité de ses troupes et de la célèbre cavalerie wisigothe, il enrôla dans son armée de nombreux Gallo-romains pro-wisigoths mais peu aguerris et motivés.

Sous le règne de l'empereur Justinien, le général Bélisaire dirigeant l'armée byzantine met fin au royaume ostrogoth et vandale et se bat en Andalousie contre le royaume wisigoth.

Lors de sa plus grande extension, avant l'année 507, le royaume wisigoth comprenait l'Aquitaine ainsi que toute la péninsule Ibérique, mis à part une partie du nord de la péninsule, appartenant aux Basques, les Vascons, les Astures et les Cantabres (populations montagnardes d'origines celtibériques) et le royaume des Suèves dans le nord-ouest.

En 507, après la bataille de Vouillé, les Francs prirent le contrôle de l'Aquitaine et, en 554, Grenade et l'Andalousie devinrent des possessions byzantines lors de la « reconquête de l'Ouest » par l'empereur byzantin Justinien Ier.

L'unification territoriale et politique de l'Hispanie (Languedoc, Espagne et Portugal actuels) fut accomplie sous le règne de Léovigild (569-586), établi dans sa capitale de Tolède, et celui de son fils Récarède Ier (586-601). Le royaume des Wisigoths devient ainsi tel un « empire hispanique », égal à l'Empire romain[1]. Léovigild prit le nom de Flavius, frappa monnaie à son effigie et adopta comme symboles du pouvoir la couronne, le sceptre et le manteau royal. Il promulgua des lois qui complétèrent le Bréviaire d'Alaric et, à l'instar des empereurs romains, fonda des villes comme Vitoria et en 578, Recaredopolis, en amont de Tolède.

En 586, les Wisigoths en représailles de l'invasion de la Septimanie par Gontran en 585, lancent une campagne autour de la région d'Arles inondant la ville en détournant les eaux du Rhône[2].

Récarède poursuivit l'unification du royaume wisigothique mais non plus en faveur de l'hérésie arienne, mais bien sous l'égide de l'Église romaine. Cette décision capitale dans l'histoire de l'Espagne fut prise sous l'influence de Léandre (587) avant d'être officialisée au IIIe concile de Tolède en 589. Les wisigoths d'Hispanie amenèrent aussi une Reine de France aux mérovingiens avec la reine Brunehilde.

Les Wisigoths annexèrent le royaume des Suèves en 585 et chassèrent en 624 les Byzantins des régions méridionales.

Herménégild le fils rebelle

Le royaume wisigoth connaît son apogée avec Léovigild, qui associe au gouvernement ses deux fils, Herménégild et Récarède, afin d'assurer la continuité de la monarchie dans sa propre famille. Cela a pu être la cause des nombreuses conspirations apparues pendant son règne, au sein de la noblesse, et qui ont été réprimées avec force. Rappelons que la monarchie wisigothe était théoriquement, élective, suivant un principe germanique.

Le fils aîné du roi wisigoth, Herménégild, professa la religion de ses pères — l'arianisme — jusqu'à ce que, sous l'influence de sa femme et de saint Léandre, évêque de Séville, il se convertisse aux thèses du concile de Nicée (trinitaires). Devant la persécution déchaînée par son père contre les trinitaires, il lui déclare la guerre appuyé par les Suèves, les Byzantins et les Francs en 582. Vaincu et fait prisonnier par son père, il meurt (585) martyr de sa foi, dans sa prison à Tarragone.

Premier royaume européen successeur de Rome

Tant que les rois wisigoths n'avaient exercé de pouvoir sur les populations autochtones qu'au nom de l'Empire romain et en vertu de titres tels que « maîtres de l'armée », l'unification doctrinale n'avait pas lieu d'être. À partir du moment où leur pouvoir se substituait pleinement à celui de l'empire, ils ne pouvaient plus tolérer l'existence de deux Églises avec leurs hiérarchies respectives et les possibilités de sédition qu'une telle situation favorisait. Léovigild tente dans un premier temps d'unifier l'Hispania sous la bannière arienne, en avantageant systématiquement les prélats et les nobles de cette religion. Influencé par Léandre de Séville, Récarède choisit au contraire d'abjurer l'arianisme et embrasser la foi trinitaire.

La cérémonie eut lieu en 587 et fut solennellement ratifiée lors du concile que le roi convoque à Tolède deux ans plus tard; cet événement, qui ne consistait qu'en l'abandon de certains points de doctrine, fut magnifié par les historiens du XIXe siècle qui cherchaient un acte de baptême de la « nation espagnole de manière à assimiler l'identité espagnole au catholicisme militant des souverains de la réunion des couronnes d'Aragon et de Castille, après la Reconquista.

L'adhésion des souverains wisigoths au dogme trinitaire fut marquée par des mesures discriminatoires prises à l'encontre des Juifs, telles que l'interdiction de posséder des esclaves chrétiens. Le roi Sisebut (612-621) contraignit les Juifs du royaume qui ne se convertiraient pas à quitter celui-ci ; en 694, finalement, le roi Egica réduisit les Juifs à l'esclavage.

Le IVe concile de Tolède

Article détaillé : Conciles de Tolède.

Trente ans après la mort de Récarède, au IVe concile de Tolède (631), Isidore de Séville et le roi Sisenand consacrèrent l'union des pouvoirs, civil et religieux, selon le modèle romain: élu par les nobles et le peuple, le roi prêtait serment de gouverner « droitement » avant de recevoir l'onction. Par celle-ci l'Église légitimée le nouveau monarque, indépendamment des circonstances de son accession au trône.

Le roi Receswinthe (649-672) compléta l'œuvre législative de ses prédécesseurs en promulguant en 654 le Liber Iudiciorum ou Livre des juges (parfois appelé Livre des Jugements ou encore Loi des Wisigoths), qui dota l'Espagne d'un corps de lois particulier. Le droit romain, propre à Byzance, n'eut plus cours dans la Péninsule, où fut aussi codifié, dans l'Hispania Collectio, le premier droit canonique.

Traditions romaines, relations commerciales et culturelles

Sous le gouvernement des Wisigoths, la Péninsule conserve ses traditions romaines et méditerranéennes, et si ses habitants furent tous qualifiés de « Goths », ce fut pour les distinguer des « Romains » ou Byzantins. Les anciennes catégories sociales et juridiques (libres, affranchis et esclaves) perdirent de leur pertinence au profit d'une division fondée sur la fortune: face aux « puissants » qui possédaient de vastes domaines et exerçaient le pouvoir politique et militaire grâce à des armée privées de clients et esclaves, les « humbles » furent progressivement réduits à un statut de semi-dépendance qui assurait protection, terres ou offices en échange de la fidélité à un « patron ».

Des relations commerciales et culturelles uniront l'Espagne aux côtes méridionales de la Méditerranée, au sud et au centre des Gaules, aux côtes atlantiques et jusqu'à l'Irlande. Les villes conservèrent leur rôle tout en évoluant pour s'adapter à leurs temps. Au sein des murailles, les curiales, des assemblées de magistrats et de citoyens, y prélevaient les impôts sur une population de commerçants et artisans organisés en « collèges » professionnels parmi lesquels abondaient les travailleurs du bâtiment, les orfèvres d'école et les médecins.

Dans les grands centres urbains comme Mérida, Tolède, Hispalis (Séville), Cordoue, Lisbonne, Carthagène, Barcelone ou Saragosse, des édifices religieux s'étaient substitués à des bâtiments plus anciens. Des mesures furent prises en faveur de nombreux mendiants poussés par la famine, les pestes et la misère. À l'extérieur des murailles étaient installés les monastères, les centres de culte aux martyrs et les cimetières où les chrétiens pouvaient être inhumés près des saints.

L'accueil des intellectuels chassés d'Afrique du Nord

De grands évêques, qui étaient également de grands auteurs, firent de leurs sièges épiscopaux des centres intellectuels en les dotant de bibliothèques et d'écoles. Le plus célèbre d'entre eux fut sans doute Isidore de Séville (vers 570-636), dont les œuvres furent lues et commentées pendant tout le Moyen Âge. L'Espagne wisigothe, où se réfugièrent les intellectuels d'Afrique du Nord chassés par les Vandales, les Byzantins puis les Musulmans, se spécialisa dans les compilations et les florilèges, tout en produisant des œuvres originales en histoire, en droit et en théologie. Ses écoles, qui transmettaient la culture classique, formèrent aussi bien des clercs et des laïcs, et de nombreux actes de vente conservés sur ardoise témoignent de la diffusion de l'écriture dans les communautés rurales.

Innovation de l'architecture et de l'art wisigoth

Transept nord de San Pedro de la Nave, campo de Zamora.
Article détaillé : Art wisigoth.

Au VIe siècle, un des rares édifices de l'architecture wisigothe qui soit parvenu jusqu'à nous est l'église de San Cugat del Vallés, dans la banlieue de Barcelone.

Les Espagnols du VIIe siècle continuèrent à vivre dans des villas de type romain, décorées de fresques, au centre de vastes domaines agricoles ou artisanaux. Ils construisirent des églises de plan basilical ou cruciforme, dont seuls nous sont parvenus quelques modestes exemples ruraux. Les architectes utilisèrent l'arc outrepassé, tandis que les sculpteurs abandonnaient la représentation de la figure humaine au profit de motifs géométriques, végétaux et animaux où se mêlaient les influences romaine, byzantine et orientale. L'orfèvrerie connut un grand essor, notamment dans l'atelier royal d'où sortirent croix et couronnes votives qui, comme à Byzance, étaient suspendues au-dessus des autels.

Chute soudaine du royaume

Le roi wisigoth Wamba magnifié sur la place de l'Orient près du palais royal de Madrid. Wamba fut le dernier des grands rois avant la chute due à une zizanie successorale, autant que de graves troubles sociaux en Ibérie.
Article détaillé : Conquête musulmane de l'Hispanie.

Le règne de Wamba (672-680) marque le début d'une période de difficultés. La Septimanie et les Vascons se soulèveront en 673. Une attaque de musulmans venus d'Afrique du Nord put être repoussée quelques années plus tard, mais les échanges commerciaux avec l'Afrique furent interrompus. Enfin, au sein du royaume, des épidémies de peste et de nombreuses tentatives de rébellion affaiblissaient les deux principaux clans wisigoths rivalisant pour placer leurs prétendants sur le trône.

En 710, la succession du roi Wittiza mit pleinement en lumière ces luttes entre clans rivaux qui, au sein du palais, contrôlaient le pouvoir. Écartant le fils de Witiza, l'aristocratie acclama Rodéric (ou Rodrigue), un chef militaire, poussant ainsi le clan évincé à chercher un appui en Afrique où l'un de ses membres, Julien, était gouverneur de Ceuta. Profitant d'une campagne de Rodéric contre les Vascons dans le nord de la Péninsule, les musulmans débarquèrent dans la nuit du 27 au 28 avril 711 sur le rocher auquel leur chef, Tariq ibn Ziyad, aurait laissé son nom (djebel Tariq) qui deviendra Gibraltar. Le roi se porta à leur rencontre et l'affrontement eut lieu sur les rives du Guadalete, probablement le 23 juillet. Les fidèles de Witiza désertèrent au milieu de la bataille et la disparition de Rodéric, dont on ne retrouva jamais le corps, fut aussi celle du royaume wisigoth.

Dans la période troublée de l'établissement d'al-Andalus, les anciens représentants de l'Hispanie wisigothe porteront deux noms : un de racine gotique, et un de langue arabe. Ce qui illustre que l'absence de frontière dans une péninsule en pleine transition se perpétue est la figure de proue de la Reconquista, le Cid, (de l'arabeﻲ سيد sidi, « mon seigneur »), lequel se faisait connaître sous le nom de Rodrigo Diaz de Bivar sur les terres des royaumes chrétiens pendant les taïfas.

Liste des rois wisigoths

On peut définir trois époques : rois à Toulouse, puis rois de confession arienne à Tolède, et pour finir, rois de confession trinitaire.

Postérité

Cette postérité concerne notamment les toponymes et les patronymes familiaux sur les terres où ils vécurent, doublées de transmissions linguistiques du gotique.

Voir aussi

Références

  1. La volonté de résurgence d'une structure impériale était un symbole fort tout au long de l'Occident chrétien. L'empire d'Occident procède de cette perpétuation symbolique.
  2. Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs (livre IX) donne quelques détails: « Les Goths, à cause des ravages que l’année précédente l’armée du roi Gontran avait exercés dans la Septimanie, firent une irruption dans la province d’Arles, enlevèrent beaucoup de butin, et emmenèrent captifs tous les habitants, jusqu’à dix mille de la ville. Ils prirent aussi un château nominé Beaucaire, désolèrent le pays et ses habitants, et s’en retournèrent sans avoir éprouvé aucune résistance. »

Bibliographie

Articles historiques connexes

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