Rene Bousquet

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René Bousquet (en col de fourrure) entouré notamment de Bernhard Griese et du préfet Marcel Lemoine, à l'hôtel de ville de Marseille, 23 janvier 1943 . [1]

René Bousquet (né le 11 mai 1909 à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort le 8 juin 1993 à Paris) était un haut fonctionnaire français, puis membre du gouvernement de Pierre Laval en tant que Secrétaire général de la police du régime de Vichy du 18 avril 1942 au 31 décembre 1943.

Sommaire

Un début de carrière exemplaire

Fils d'un notaire radical-socialiste de Montauban, juriste, il prend ses premières fonctions comme chef de cabinet du préfet du Tarn-et-Garonne." René Bousquet doit à deux éléments sa carrière au sommet de l’État puis après guerre dans la finance : sa témérité durant la plus importante inondation dans le pays (mars 1930) et les relations de son père." [2]

En mars 1930, lors de terribles inondations qui ravagent le Sud-Ouest, il devient un héros national quand, avec un ami (qui périra), Adolphe Poult, il sauve personnellement de la noyade plusieurs dizaines de personnes. Le président Gaston Doumergue lui décerna alors le titre de chevalier de la Légion d'honneur (déchu depuis par décision de justice) et la Médaille d'or des belles actions.

Brillant haut fonctionnaire, couvé par le radical-socialisme du sénateur et patron de presse (La Dépêche du Toulouse) Maurice Sarraut et de son frère Albert Sarraut (député, président du conseil et ministre sous la IIIe République), il est détaché à la Présidence du Conseil afin de diriger le service technique chargé de la reconstruction des départements sinistrés du Midi.

À seulement 22 ans, il est chef adjoint de cabinet de Pierre Cathala ministre (radical) de l'Intérieur.

En 1933, il est sous-préfet.

En 1935, il est directeur général du cabinet du ministre de l'Agriculture.

En 1936, Roger Salengro, ministre de l'Intérieur du Front populaire, lui confie la responsabilité du fichier central à la Sûreté nationale.

En avril 1938, Albert Sarraut, ministre de l'intérieur, le nomme sous-préfet de Vitry-le-François, dans la Marne.

En 1939, René Bousquet devient secrétaire général de la préfecture de Châlons-sur-Marne, puis préfet de la Marne, en 1940, après l'armistice.

Âgé de 31 ans, il est ensuite préfet régional (le plus jeune de France) en septembre 1941 où il se distingue en maintenant en fonction les élus radicaux et francs-maçons (il avait lui-même été initié[3]), ce qui lui vaut d'être la cible des quolibets de Je suis partout. Il favorise également l'évasion de certains prisonniers de guerre et parvient à épargner la colonisation économique de la Marne par l'Allemagne nazie.

En 1942, l'amiral François Darlan lui propose les ministères du Ravitaillement et de l'Agriculture qu'il refuse par deux fois.

En avril 1942, au moment précis où les SS prennent, en zone occupée, la responsabilité du maintien de l'ordre, Pierre Laval le nomme au secrétariat général à la police avec délégation générale et permanente de signature du chef du gouvernement.

Après la guerre

Après la guerre, René Bousquet eut la chance d'être l'avant-dernier Français à comparaître en Haute Cour de justice, en 1949. L'épuration était alors à bout de souffle, l'opinion plus préoccupée par la guerre froide et les nouveaux problèmes nés de la reconstruction. La réalité et la spécificité du génocide des Juifs étaient encore très mal perçues, et la communauté juive n'avait elle-même aucun désir qu'on insiste sur ses particularités et sur son sort tragique. La place faite dans les médias d'après guerre aux rafles de l'été 1942 fut de ce fait relativement limitée. Enfin, l'accusation ne se montra pas particulièrement acharnée, et la défense habile de Bousquet fit le reste.

Au terme d'un procès de trois jours, René Bousquet fut acquitté par la Haute Cour de justice du chef « d'atteinte aux intérêts de la défense nationale » mais déclaré « convaincu du crime d'indignité nationale » frappant automatiquement tous ceux qui avaient accepté de participer aux gouvernements de l'époque vichyste, et condamné à la peine minimale de « cinq ans de dégradation nationale ». Il en fut « immédiatement relevé pour avoir participé de façon active et soutenue à la résistance contre l'occupant ».

Écarté de la haute fonction publique, Bousquet n'en allait pas moins poursuivre une brillante carrière à la Banque d'Indochine et dans la presse. C'est notamment à cette époque que Jean-Paul Martin, son ancien collaborateur à Vichy, devenu directeur de cabinet du ministre de l'outre-mer François Mitterrand mit en contact les deux hommes [4].

En 1957, le Conseil d'État consentit à lui rendre sa Légion d'honneur, et l'ancien secrétaire général à la Police de Vichy fut même amnistié le 17 janvier 1958.

Il se lança alors dans la politique à l'occasion des élections législatives de 1958, et fut candidat (soutenu par l'UDSR) dans la troisième circonscription de la Marne avec pour suppléant Hector Bouilly, un conseiller général radical-socialiste. Avec seulement 4 461 voix, Bousquet rassembla moins de 10 % des suffrages, tandis que la Marne élisait trois députés UNR.

Après la mort en 1959 de son ami Jean Baylet, Bousquet siégea au conseil d'administration de La Dépêche du Midi, dont il anima un temps la direction aux côtés de la veuve de celui-ci, et fit ainsi campagne en faveur de François Mitterrand en 1965, avec une ligne éditoriale anti-gaulliste. Le journal ira jusqu'à s'opposer au vote des femmes, lors du référendum initié par le Général de Gaulle. La Dépêche du Midi gardant alors une forte influence, la région Midi-Pyrénées fut l'une des rares (avec Marseille) à voter contre. On note à cette époque l’organisation claire d’un fort courant anti-gaulliste en Tarn-et-Garonne (et globalement en Midi-Pyrénées). « Il dirige, en réalité, le quotidien toulousain tout au long des années, en surveillant de près sa ligne politique anti-gaulliste » [5]. C'est en 1971 que Bousquet quitta le conseil d'administration de La Dépêche du Midi et dès lors, coïncidence ou non, le journal abandonna le ton franchement hostile qu'il avait contre le régime incarné par le Général de Gaulle (1958-1969) puis par Georges Pompidou pour redevenir un journal régional de gauche modéré.

En 1974, René Bousquet soutint et apporta son concours financier au candidat François Mitterrand contre Valéry Giscard d'Estaing. Une photographie de l'époque témoigne de ces contacts entre les deux hommes, réunis autour d'une tablée familiale dans la maison de Latche [6].

René Bousquet fréquenta pendant toutes ces années plusieurs centaines d'autres personnalités, ignorantes ou non de ses agissements à Vichy [7]. René Bousquet siège notamment au conseil d'administration d'UTA (Union des transports aériens), dirigée par Antoine Veil (mari de Simone Veil), qu'il avait déjà connu aux Chargeurs réunis. En 1978, suite à l'entretien accordé par Louis Darquier de Pellepoix à L'Express, Antoine Veil obtient la démission de René Bousquet [8],[9].

En 1981, après la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles, René Bousquet se rendra à l'Élysée « pour parler politique ». « Je l'écoutais comme on écoute un chroniqueur politique. Il me voyait comme un continuateur d'une carrière qu'il n'avait pas pu faire » (déclaration de François Mitterrand à Pascale Froment [10]).

À partir de 1986, quand les accusations portées contre René Bousquet prennent de la consistance, les rencontres se font plus rares jusqu'à cesser. Une instruction judiciaire est menée et François Mitterrand est accusé d'intervenir dans la procédure pour la freiner. Ainsi, la décision du parquet général de Paris de renvoyer Bousquet devant une Cour de Justice qui n'existe plus suscite l'ire de Jean Pierre-Bloch parlant d'« enterrement de première classe ». François Mitterrand est nommément visé quand les juristes de la mission de la Fédération internationale des droits de l’homme font savoir qu'« il y a une décision politique au plus haut niveau de ne pas faire avancer l’affaire Bousquet », accusations relayées par Laurent Greisalmer dans Le Monde : « le dossier s’enlise dans les dédales du Palais de Justice, guidé par des mains expertes… la Justice montre sa dépendance et le chef de l’État n’explique pas les raisons qu’il a d’épargner le procès Bousquet. » [11].

Assassinat

En 1989, l'association des Fils et filles de déportés juifs de France de Serge Klarsfeld, la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes et la Ligue des Droits de l'Homme, déposèrent plainte contre René Bousquet pour crimes contre l'humanité dans le cadre du dossier de la déportation de 194 enfants de six départements du sud de la France. Il fut inculpé en 1991 et l'instruction était achevée lorsqu'il fut assassiné de cinq balles par Christian Didier le 8 juin 1993. Ce dernier sera condamné par la Cour d'assises de Paris en novembre 1995 à dix ans de prison pour être libéré le 24 février 2000 de la prison centrale de Toul.

Ainsi, René Bousquet n'a jamais été jugé pour crimes contre l'humanité et bénéficie de ce fait de la présomption d'innocence. Il est enterré au cimetière de Larrazet dans le Tarn-et-Garonne. Jean Leguay, son représentant en zone occupée de mai 1942 à janvier 1944, fut le premier Français inculpé de « crimes contre l'humanité » pour la rafle du Vel' d'Hiv, en juillet 1942.

L'ouvrage de Henri Raczymow, L'homme qui tua René Bousquet[12], contribue à une introduction à des recherches sur la personnalité de Christian Didier. L'Humanité regretta au moment du procès de Christian Didier[13] « qu’il n’y ait pas d’association de victimes de la répression nazie pour demander, comme l’avait fait Me Alain Lévy, avocat de la FNDIRP[14] : à qui profite le crime ? La réponse ne serait sûrement pas à chercher du côté des victimes. C’est à Bousquet et à ses amis que Christian Didier a rendu service. »

Films

René Bousquet apparaît, pour la première fois au cinéma, dans Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls (1971). Ce documentaire fut censuré pendant dix ans à la télévision française.

Le film de Claude Chabrol L'Œil de Vichy, sorti en 1992, est un film de montage des actualités du régime de Vichy (1940-1944). Monté de manière chronologique, le film propose une distanciation étonnante en faisant intervenir la voix de Michel Bouquet sur les commentaires d'époque. René Bousquet apparaît dans le film et occupe une place de choix dans la démonstration de Claude Chabrol sur les compromissions des hauts fonctionnaires pendant l'Occupation.

En 2006, Laurent Heynemann réalise le téléfilm (coproduit par Arte) René Bousquet ou le Grand Arrangement (rediffusé le vendredi 18 septembre 2009 sur France 2). Il s’agit de la première fiction française à prendre pour personnage principal un grand collaborateur français. L'acteur Daniel Prévost prête ses traits au fonctionnaire Bousquet. Le film montre un René Bousquet vieillissant, rattrapé par son passé. Le film développe aussi ses relations avec un personnage fictif, joué par Ludmila Mikaël. Ce personnage est, selon le réalisateur, une sorte d’« incarnation de l’humanité, et de la mémoire juive revenant par étapes ». Le soin documentaire, la sobriété de la mise en scène et la composition glaciale de Daniel Prévost ont été salués par l’ensemble des critiques.

Enfin, un documentaire, L'Énigme René Bousquet, réalisé en 2007 pour France 3 et diffusé dans le magazine « Passé sous silence ». Une radioscopie du parcours de l'homme.

À noter : le plan de la rencontre entre un René Bousquet souriant et le SS Heydrich (film d'actualité de 1942) est celui que l’on retrouve systématiquement dans la totalité des films sur Bousquet. Dans René Bousquet ou le Grand Arrangement les scénaristes font même dire à Daniel Prévost (qui incarne Bousquet) : « Ils auraient mieux fait de laisser leurs caméras chez eux, ce jour là ! »

Le documentaire L'Énigme René Bousquet, diffusé le 6 septembre 2008 sur France 3[15], n'a, selon Le Nouvel Observateur, pas « apporté de nouveaux éléments sur la personnalité de Christian Didier, l'assassin de René Bousquet. L’historien Henri Amouroux n’hésite pourtant pas à penser que cet assassinat fut télécommandé. Interrogation qui restera en suspens dans ce film, car les auteurs n’enquêtent pas sur une mort qui pouvait en arranger plus d’un, optant pour un documentaire plus classique mais instructif sur l'étrange parcours d’un haut fonctionnaire à la carrière exemplaire qui deviendra l’un de ces « criminels de bureau » qui sévirent à Vichy, selon la formule de Robert Badinter »[16].

Arrêt du 23 juin 1949 de la Haute Cour de Justice

"(...) Considérant que pour si regrettable que soit le comportement de BOUSQUET en divers moments de son activité comme Secrétaire Général à la Police et notamment lorsqu'il a accepté d'aider à l'action de la mission DESLOGES, il n'apparaît qu'il ait sciemment accompli des actes de nature à nuire à la défense nationale dans le sens de l'article 83 du Code Pénal et qu'il échet en conséquence de prononcer son acquittement,

Considérant d'autre part qu'en acceptant de remplir dans le Ministère constitué par LAVAL au mois d'avril 1942 le poste de Secrétaire Général à la Police qui est un de ceux qui le rende justiciable de la Haute Cour, il s'est rendu coupable du crime d'indignité nationale, Mais considérant qu'il résulte de l'information et des débats la preuve qu'en de nombreuses circonstances BOUSQUET a, par ses actes, participé de façon active et soutenue à la résistance contre l'occupant,

PAR CES MOTIFS,

Acquitte BOUSQUET René du chef d'atteinte aux intérêts de la défense nationale,

le déclare convaincu de crime d'indignité nationale, le condamne à la peine de CINQ ANS de DÉGRADATION NATIONALE de ce chef, le relève de la dite peine en application de l'article 3 par. 4 de l'ordonnance du 26 décembre 1944."

Notes et références

  1. Donna F. Ryan, The Holocaust & the Jews of Marseille: The Enforcement of Anti-Semitic Policies in Vichy France, Urbana, University of Illinois Press, 1996, planche suivant la p.180 (ISBN 0252065301).
  2. Max Lagarrigue, questions... La France durant l'Occupation, CNDP, 2007.
  3. Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les Frères invisibles, Albin Michel, 2001 (p.78) et surtout Max Lagarrigue, 99 questions... La France durant l'Occupation, CNDP, 2007: qui sur ce sujet explique "Ce haut fonctionnaire applique méthodiquement la politique vichyste, à quelques exceptions près toutefois. En effet, Bousquet laisse en place élus radicaux et surtout francs-maçons dont les maires de Vitry et de Reims. Ce dernier, Paul Marchandeau, n’est autre que l’auteur du décret-loi d’avril 1939, interdisant les propos antisémites – attitude qui laisse à penser que Bousquet a été initié à la franc-maçonnerie lorsqu’il exerçait à la préfecture de Montauban."
  4. Comme l'a noté Franz-Olivier Giesbert (François Mitterrand, une vie, éd. du Seuil, « Points », pp. 160-161), Jean-Paul Martin avait rendu d'importants services à la Résistance, et avait notamment sauvé François Mitterrand d'une arrestation par la Gestapo fin 1943.
  5. Éric Conan dans l'Express
  6. Dans un entretien accordé à Pierre Favier et Michel Martin-Roland, François Mitterrand prétend que René Bousquet avait participé au financement de tous les principaux hommes politiques de gauche, des années 1950 au début des années 1970, Pierre Mendès France compris.
  7. selon une liste établie par Pascale Froment dans sa biographie consacrée à René Bousquet, celui-ci aurait fréquenté Antoine Pinay, Bernard Cornut-Gentille, Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure ou de Maurice Faure sans indiquer cependant leur niveau réel de relation. François Mitterrand, pour justifier sa propre relation avec René Bousquet, citera également les noms de Pierre Mendès France et Henri Queuille comme le rapportent Pierre Favier et Michel Martin-Roland dans La Décennie Mitterrand, éd. du Seuil, « Points », pp. 639-640).
  8. Antoine Veil a déclaré tout ignorer du passé de René Bousquet entre 1942 et 1944
  9. Selon le journaliste britannique Daniel Singer, correspondant à Paris du journal The Nation, dans un article paru le 12 mai 1979, René Bousquet fut l'organisateur de quelques dîners tenus au domicile du couple Veil dans le cadre de leurs relations professionnelles.
  10. journaliste et écrivain, auteur de la première biographie consacrée à René Bousquet
  11. Dans sa biographie, Pascale Froment tente d'épargner le président de la république en soulignant qu'aucune pression politique réelle et efficace n'a été prouvée. Elle reconnaît cependant que François Mitterrand a bien fait savoir à ses ministres qu'il était personnellement défavorable au procès, ce qui n'est pas un ordre au sens littéral du terme.
  12. Henri Raczymow, L'homme qui tua René Bousquet, éditions Stock, 2 avril 2001, 342 p. (ISBN 2234053587) [présentation en ligne].
    « De peur qu'il ne soit jugé définitivement comme "lamentable aux yeux du monde et sans postérité", Henri Raczymow a décidé de revenir sur le cas de Christian Didier. Non pour l'excuser, mais pour comprendre les motivations profondes de celui qui aurait voulu être un héros. Pour Raczymow, les motivations profondes du crime de Didier sont avant tout littéraires. La vérité est que la littérature peut pousser au meurtre. »
     
  13. (fr) « Christian Didier comparaît aux assises de Paris pour l’assassinat de René Bousquet », L'Humanité, 6 novembre 1995
  14. (fr) Site officiel de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes, association fondée après la Seconde Guerre mondiale en octobre 1945
  15. [vidéo] L'Énigme René Bousquet, film réalisé par Patrick Cabouat après une enquête de Gérard Carreyrou et André Annosse. Produit par System TV avec la participation de France 3.
  16. (fr) Céline Delfontaines, « Itinéraire d'un criminel de bureau » dans TéléObs, p. 20.

Bibliographie

  • Pascale Froment, René Bousquet, Éditions Fayard, 2001 
  • Limor Yagil, Chrétiens et Juifs sous Vichy, 1940-1944: sauvetage et désobéissance civile, Éditions du Cerf, Paris, 1995.  
  • Guy Bousquet, René Bousquet cet inconnu, l'homme et Vichy, Éditions Jean Picollec, Paris, 2007, 648 p. (ISBN 2-86477-225-6) 
  • Jean-Pierre Husson, La marne et les marnais à l'épreuve de la seconde guerre mondiale, PUR, Reims, 2 tomes, 1995 (2ème édition 1998) 

Liens externes

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