- Quistinic
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Quistinic Administration Pays France Région Bretagne Département Morbihan Arrondissement Lorient Canton Plouay Code commune 56188 Code postal 56310 Maire
Mandat en coursGisèle Guilbart
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la région de Plouay Démographie Population 1 315 hab. (2006[1]) Densité 31 hab./km² Aire urbaine 12 260 hab. () Gentilé Quistinicois, Quistinicoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 20 m — maxi. 177 m Superficie 42,95 km2 Quistinic est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne, en France. Le nom Quistinic est issu du breton Kistinid qui signifie « petite châtaigne ». Historiquement, elle fait partie du Pays vannetais et du Kemenet-Héboé.
Sommaire
Étymologie
Quistinic vient du breton « Kistini » ou « Kistén » qui veut dire châtaigne. La forme la plus ancienne connue date de 1160 et donne « Kistinc-Blaguelt », qui veut dire « Quistinic sur Blavet ». Le nom fait penser à « Kistén » (châtaigne) d'où dérive « Kistinig » ou « Kistinid » (châtaigneraie).
Autre suggestion : les landes de Lanvaux étaient connues pour leurs filons d'étain exploités autour de l'an 500 avant J.C.. Il y aurait pu avoir dans la région de Quistinic de tels gisements stannifères en sorte que l'étymologie pourrait être : (Qui) - (Stinic) venant de (Gwik) - (Staen) - (ig) ou « Bourg de l'étain » en vieux breton[2].
Géographie
Quistinic est l'une des 261 communes du Morbihan, dont le chef-lieu est Vannes. Elle dépend de l'arrondissement de Lorient et de la communauté de communes de la région de Plouay.
Quistinic est entourée des six communes suivantes : Melrand au nord, Saint-Barthélemy à l'est, Baud au sud-est, Languidic au sud, Lanvaudan à l'ouest et Bubry au nord-ouest.
La commune est bordée au sud et à l'est par le Blavet.
L'aménagement foncier a débuté en 2005.
Histoire
Au XVe s.Isabeau de Quistinic épousa Guillaume de Kerguelen,
dont Guillaume de Kerguelen qui épousa Blanche de Launay,
dont Thibaud de Kerguelen qui épousa Marie du Rusquec,et mourut en 1486
dont postérité jusqu'à nos jours.
En 1339,Alanus Eudonis de Kistinic constitue une rente pour la "fabrique" de l'égliseBlasonnement
Les armoiries de Quistinic se blasonnent ainsi :
Parti : au premier de sinople à trois châtaignes d'or, 2 et 1, au second reparti ondé au I de gueules semé de fleurs de lys d'or et chargé d'une fontaine couverte du même maçonnée de sable et au II d'or plain.Administration
Liste des maires successifs de 1900 à nos jours Période Identité Étiquette Qualité 1959 1965 Emile Le Nicardour Agriculteur 1965 1983 Guy Corlay Professeur 1983 2008 Michel Poulin DVD Dessinateur indépendant 2008 Gisèle Guilbart DVG Cadre Hospitalier Toutes les données ne sont pas encore connues. Liste des maires depuis 1790 Période Identité Étiquette Qualité 7 novembre 1800 ? Beujet 27 juin 1793 7 novembre 1800 François Le Guernevé 1792 27 juin 1793 Yves Le Loher 12 décembre 1790 1792 Julien Nicolas 7 février 1790 17 octobre 1790 Jacques-Vincent Morio Vicaire Démographie
Lieux et monuments
Monuments historiques
La commune abrite quatre monuments historiques :
- L’église Saint-Pierre, construite de 1749 à 1752. Elle a été inscrite par arrêté du 25 septembre 1928[5].
- Chapelle de Locmaria, 1488-1574, inscrite par arrêté du 15 juin 1925[6].
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- La chapelle de Locmaria était au XVIe siècle une chapellerie, sorte de relais de l'église paroissiale du bourg. Elle s'impose par ses dimensions, sa beauté, ses quatre statues classées et ses vitraux. Elle est la plus belle des huit chapelles de Quistinic.
- Le chœur et les bras du transept ont été construit en 1450, ainsi que le maître autel (grande pierre d'un seul bloc), les deux autels latéraux et leurs crédences, les deux énormes piliers encastrés et aussi la fontaine.
- Le porche sud date du XVe siècle. La tour, le clocher et le pignon de la façade ouest ont été construits en 1574 dans le style Renaissance. Les plus belles statues de la Trinité et de Notre Dame de la Trinité, sont du XVe siècle. Les boiseries du XVIIe siècle qui recouvraient le maître autel ont été avancées dans le chœur en 1982. La statue de la Vierge, du transept sud, du XVIe siècle en bois polychrome fut restaurée en 1966. Les statues de l'Ecco Homo et de Jésus en sa passion, sont du XVIIe siècle. Les vitraux sont de 1898. Le petit calvaire sur la place date de 1704.
- Depuis 1980 le comité de quartier a pris à sa charge la restauration de cet imposant édifice. Le magnifique enclos devant la chapelle est la dernière réalisation en l'an 2000.
- Chapelle Notre-Dame-du-Cloître, 1638, inscrite par arrêté du 17 septembre 1973[7]
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- Située en plein bois, à 500 m du château de la Villeneuve - Jacquelot. Son nom semble porter le témoignage d'une présence militaire romaine au Ie siècle : « cloître : claustra : barrière ». Une borne à quatre pans a été découverte récemment à quelques pas du grand portail de la chapelle et pourrait remonter à cette époque. Le site : une butte d'où le regard s'étendait au loin confirmerait cette hypothèse.
- La date de construction, 1638, est lisible sur le contrefort nord-est. L'édifice est de plan rectangulaire en pierre de taille avec quatre contreforts épinacles du XVe siècle. A l'est s'ouvre une grande fenêtre en arc brisé à quatre meneaux mais aveuglée dans sa partie basse par des moellons.
- Le principal décor se trouve sur la porte en anse surbaissée du côté sud. Les motifs d'ornementations sont des losanges, des volutes crosses, des pilastres feuilletés, mais tout cela de facture assez lourde.
- L'intérieur est embelli par un beau dallage de granit. L'autel est très simple. La statue de Notre Dame du Cloître et de Notre Dame de Bon Secours en bois date de 1638. On y voit trois autres statues : Saint Servais en bois, évêque de Tangues en Belgique au XIVe siècle, Sainte Marguerite, en calcaire polychrome du début du XVIe siècle , qui selon la légende sort du dragon qui l'avait dévorée, c'est pourquoi elle est invoquée pour l'heureuse délivrance des femmes en couches, et enfin Saint Yves (statue moderne) prêtre et avocat, défenseur des pauvres, à Tréguier dans les Côtes d'Armor au XIVe siècle.
- Pendant la Seconde Guerre mondiale, une infirmerie fut aménagée dans la chapelle par les maquisards.
- Château de la Villeneuve-Jacquelot, vers 1530, classé par arrêté du 28 septembre 1970[8].
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- Le manoir actuel date du XVIe siècle - XVIIe siècle (l'entrée porte la date de 1660). Seule subsiste de l'ancien édifice la tour carrée.
- Le château de la Villeneuve-Jacquelot est le siège de la seigneurie de la Villeneuve en 1411. Sa juridiction s'étendait sur 27 paroisses, le seigneur y détient le droit de haute, moyenne et basse justice.
- Coët-Organt du nom d'un grand bois pittoresque appartenait en 1448 à Guillaume de la Villeneuve.
- On trouve à Guéperno, tel qu'on l'écrit actuellement est Guern-en-Pérenno au XVe siècle et Keranperonau au XVIe siècle, au XVe siècle Guillaume du Coetdor et au XVIe siècle un autre Guillaume du Coetdor . Il s'agit comme à Coet-Organ, du seigneur de la Villeneuve.
- La seigneurie est demeurée un bien de cette famille et de celles qui lui ont succédé à la Villeneuve-Jacquelot.
- L'héritière de la Villeneuve épouse en 1647 Louis Jacquelot de La Motte (Anjou), conseiller du roi au parlement de Bretagne. Une Chapelle (Notre Dame du Cloître) est édifiée non loin du château en 1638.
- Le manoir et la chapelle deviennent la propriété de la famille Magon de La Vieuxville en 1950.
Village de Poul-Fetan
Poul-Fétan veut dire en français « lavoir de la fontaine ».
Ce hameau des XVIe siècle - XVIIIe siècle a été entièrement restauré à l'identique, avec des matériaux traditionnels. Les maisons sont couvertes de chaume, on descend à l'ancien lavoir et aux bacs de rouissage du chanvre.
On peut accéder à l'intérieur des bâtiments. Les visiteurs peuvent visiter le gîte d'étape installé dans une magnifique longère, et, pénétrer dans un intérieur du début du siècle reconstitué, mais aussi voir les artisans au travail montrant leur savoir faire.
Chapelles
Outre les deux chapelles protégées au titre des monuments historiques, la commune compte six autres chapelles :
- Chapelle du Temple, XVIe siècle, calvaire XVIIe siècle
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- La chapelle garde le souvenir d'un établissement des moines Hospitaliers qui était situé sur les bords du Blavet. Le traité du duc de Bretagne Conan IV, le mentionne en 1160, sous le nom de l' « aumônerie Blaguelt » c’est-à-dire l' « aumônerie du Blavet ».
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- Les malades y étaient soignés et on accueillait les pèlerins en chemin pour Saint-Jacques-de-Compostelle. La chapelle était dédiée à Saint Jean Baptiste, Saint Patron des Hospitaliers, la croix de Malte, leur insigne, se voit encore sur le pignon Est de la chapelle.
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- La chapelle actuelle a subsisté sur les ruines de l'ancienne aumônerie.
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- L'abbé J. Danigo décrit ainsi la chapelle : « c'est un édifice simple de forme rectangulaire et de peu d'élévation bâti en granit. Il présente certains caractères assez archaïques : un clocher mur amorti en bâtière et dans le mur sud une meurtrière cintrée ».
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- Le calvaire devant la chapelle date de 1864.
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- Le pardon a lieu le troisième dimanche d'octobre.
- Chapelle de Saint-Gwénolé, XVIe siècle
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- Locunolé en breton Lok - Gwénolé c’est-à-dire lieu de Gwénolé. Cette forme d'appellation atteste que ce saint est vénéré en ce lieu depuis le Moyen Âge. Saint Gwénolé né à Ploufragan dans les Côtes d'Armor en 418 est l'un des pionniers de la première évangélisation de la Bretagne au Ve siècle et le fondateur de l'Abbaye de Landévennec dans le Finistère où il meurt en 485.
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- En 1985, la statue du Saint de cette chapelle fut portée en procession à Landevennec accompagnée par cinquante Quistinicois.
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- La chapelle actuelle date de 1696, elle a été restaurée en 1929 par le recteur Charles, et depuis 1999 à nos jours par les soins du Comité de quartier.
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- Elle abrite : la statue de Saint Gwénolé, en moine en robe noire coiffé d'une mitre, du XVIIe siècle, de Saint Cornély protecteur des bovins, de Saint Antoine de Padoue, une statuette de Sainte Geneviève du XVe siècle, une petite pierre d'autel en ardoise de 1586 et un beau reliquaire du XVIIIe siècle. Deux beaux vitraux ont été placés en 1929 : un de Saint Cornély (don de Marianne Olivier du bourg de Quistinic) et un de Saint Antoine l'Ermite protecteur des porcelets (don de Jean M. Charles recteur de Quistinic en 1929).
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- Le Chœur, où se trouve un beau retable du XVIIIe siècle au-dessus de l'autel, est séparé du pavage en granit de la nef par une belle table de communion à balustres.
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- Les gros travaux de restauration sont terminés depuis 2005, mais le travail n'est pour autant pas fini, un travail plus minutieux commence.
- Chapelle Sainte-Barbe, fin du XVIe siècle
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- Cette chapelle dédiée à Sainte Barbe a été construite fin du XVe siècle début du XVIe siècle, dans un beau site sur un tertre hérissé d'aiguilles de schiste qui domine la vallée du Blavet.
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- La tradition rapporte qu'au IVe siècle un riche païen, Dioscore, enferma dans une tour sa fille, la belle Barbara (Barbe), qui venait de se convertir secrètement au christianisme. Voulant honorer la Sainte Trinité, elle fit percer dans sa chambre une troisième fenêtre. Son père furieux la dénonça au tyran.
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- Après plusieurs supplices, elle fut décapitée par son père, que la foudre vint aussitôt frapper, carbonisant son corps. La Sainte est invoquée contre la foudre et l'incendie. Elle est la Sainte Patronne des pompiers et des artificiers et on l'invoque aussi pour ne pas mourir sans les derniers Sacrements.
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- Cette chapelle a connu plusieurs restaurations. 1684 est inscrit au mur ouest sur un blason qui n'a pas été martelé et qui est parfaitement lisible. En 1932, le lambris intérieur, illustré de belles peintures des scènes de la vie de Sainte Barbe, ne put être conservé. Seule subsiste la charpente ancienne ornementée de chapiteaux.
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- L'autel en bois fut remplacé par l'autel actuel, les deux statues de Sainte Barbe et de Notre-Dame du Carmel l'encadrent. La Balustrade de communion céda la place à une grille de fer forgé.
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- Dans les années 1980, le comité de quartier refit la voûte, la couverture et l'habillage des murs.
- Chapelle Saint-Mathurin, clocher XVIIIe siècle, fontaine XVIIe siècle
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- Les religieux Trinitaires, appelés « Mathurins » avaient un prieuré à Quistinic, vraisemblablement à Locmaria . Ils ont construit au bourg de Quistinic une chapelle ou un oratoire en l'honneur de Saint Mathurin, au XVe siècle ou au XVIe siècle.
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- La chapelle actuelle qui est au moins la troisième, a été construite en 1891, tandis que le joli clocher sans cloche est lui, de 1784.
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- Dans la chapelle qui est de style roman, la voûte est particulièrement remarquable, l'autel est en pierre blanche dans laquelle sont enchâssées des plaques de marbre, enrichies de dessins de filets d'or d'un très bel effet.
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- Mais ce qui attire le plus l'attention est le buste de Saint Mathurin qui renferme, dans un reliquaire, une parcelle des ossements du Saint. Cette précieuse relique a été reçue en mai 1846 : elle avait été fournie par l'archevêque d'Irénapolis avec l'autorisation du pape Grégoire XVI, et le visa de l'évêque de Vannes.
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- Depuis 1926 la paroisse de Quistinic est en possession d'une autre relique du Saint, qui lui a été donné par la paroisse de Moncontour, qui reconnaissait ainsi avoir été dépassé dans la fidélité au culte à Saint Mathurin.
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- Le pardon se déroule tous les ans, le deuxième dimanche de mai.
- Chapelle Saint-Tugdual, XVIIe siècle, façade XVe siècle
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- Saint Tugdual est l'un des cinq fondateur de la Bretagne Armoricaine au VIe siècle.
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- La chapelle de Saint Tugdual a connu diverses restaurations au cours des siècles. La face actuelle, côté ouest, est du XVe siècle à part le clocheton plus récent. La porte en arc brisé s'orne de colonnettes où apparaissent encore les bases et les chapiteaux, elle est enveloppée d'un tore profilé en larmes qui repose sur des culots sculptés.
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- A l'intérieur deux niches, de part et d'autre de l'autel. On y trouve quatre statues rustiques.
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- La chapelle a été restaurée en 1991 par les soins du comité de quartier.
- Chapelle Saint-Roch, XVIIIe siècle
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- La Chapelle Saint-Roch est un petit édifice rectangulaire en granit. Sa fenêtre, en arc brisé, à l'est et son bénitier du XVe siècle ont été repris dans la construction au XVIIe siècle.
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- À l'intérieur de part et d'autre de la grande fenêtre, les niches à colonnes contiennent les statues de Saint Éloi et de Saint Roch. Les fers à cheval suspendus au mur témoignent de la dévotion à Saint Éloi, saint protecteur des chevaux.
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- Lieu de pèlerinage, où chacun vient placer ses chevaux sous la protection de Saint Éloi. Le pardon des chevaux fut autrefois si fréquenté que l'on dut édifier une seconde fontaine plus accessible pour que les chevaux puissent être aspergés à pleins seaux et un autel adossé à la colline où les cérémonies se célébraient en plein air.
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- Pendant la procession, tous les cavaliers chantent de tout cœur et demandent la santé pour eux et leur famille ainsi que pour leurs chevaux.
Château et manoirs
- Manoir de Kerrarec, XVe siècle
- Manoir de Kerguenal
Calvaires (15)
- Calvaire de Botello
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- Il est situé sur la route de Pont Augan à Loge Picot par la route de l'usine.
- Calvaire de Botquéno
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- Il est situé au Carrefour de la route de Pont Augan à Loge Picot, par la route de L'usine et la route du Temple.
- Calvaire de Coët-Organ, XVIIe siècle
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- Il est situé à la sortie du village et à l'entrée de la lande de Coet-Organ, il a été restauré en 2003.
- Calvaire de Kerbrouet, 1701
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- Il se trouve au carrefour de la D156 (Locmaria - Bieuzy les Eaux) et de la route de Saint Adrien.
- Calvaire de Kroez-er-Voten (ou Croaez Vetenn), XVIIIe siècle
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- Il est situé au bord de la D3, sur un tumulus, entre Kerdinam et Keramour, sur le chemin de randonnée bleu « circuit des Chapelles ».
- Calvaire de Locmaria (1), 1704
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- Il se trouve sur la place en face de la chapelle, sur le chemin de randonnée rouge « circuit de Pont Augan ».
- Calvaire de Locmaria (2)
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- Il se trouve devant l'ancienne école (actuellement la maison Arc En Ciel).
- Calvaire de Locmaria (3)
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- Il se trouve dans les bois au bord de la D3 entre Loge-Picot et Kerdinam, sur le chemin de randonnée rouge « circuit de Pont Augan ».
- Calvaire de Locunéhen
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- Situé sur la route Quistinic - Keramour. Il est érigé à la mémoire de Jean Olivier, prêtre réfractaire assassiné par des militaire le 29 décembre 1795 (8 nivôse an 4). Il est sur le chemin de randonnée bleu « circuit des Chapelles ».
- Calvaire de Locunolé
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- Il est situé au carrefour de la route d'Hennebont D159 et de la route de Locunolé.
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- Ce lieu était l'entrée de « Lann San Quion », la lande de Saint Quion. La grande croix a été érigé vers 1950 pour repérer plus facilement la petite. C'est certainement à cet endroit qu'a été assassiné le 17 germinal an 4 (6 avril 1796) par des soldats venant d'Hennebont, Joseph Le Goff 19 ans du village de Rosnen.
- Calvaire de Notéric
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- Il se trouve au carrefour de la D156 (Locmaria - Bieuzy les Eaux ) et de la route de Notéric.
- Calvaire de Saint-Mathurin, XVIIIe siècle
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- Il est situé au bourg sur la route d'Hennebont.
- Calvaire de l'Église Saint-Pierre
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- Il se trouve au bourg sur la place de l'église.
- Calvaire du Temple, 1864
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- Il se trouve devant l'entrée principale de la chapelle du Temple, sur le chemin de randonnée rouge « circuit de Pont Augan ».
- Calvaire de Ty Croaez
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- Il est situé au bourg sur la route de Baud D156.
Autres monuments
- Fontaine Saint-Mathurin, XVIIIe siècle
- Fontaine Saint-Cornély, 1829
- Lavoir Saint-Pierre, XVIIe siècle
- Four à pain de Locmaria, XVIIIe siècle
- Four à pain de Keriquello
- Moulin de Talnay
- Ty Anna
- Deux statues de la Vierge
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- Une sur la route d'Hennebont : au carrefour de la route de Saint Yves et de la D159.
- L'autre sur la Départemental D3 entre Loge-Picot et pont-Augan.
- Monument aux Morts (Place du Bourg)
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- Ce monument a été érigé à la mémoire des soldats et des civils morts pour la France pendant les guerres de 1914-1918, de 1939-1945 et d'Indochine. Il a été déplacé dans les années 1970 : à l'origine il se trouvait dans l'ancien cimetière qui entourait l'église et la chapelle Saint-Mathurin. Quand la place actuelle a été créée, le monument a été déplacé d'environ 50 mètres.
- Monument aux Morts (Kerdinam)
Jumelage
Loughshinny (en) (Irlande) . Comité de jumelage
Notes et références
- données officielles 2006 sur le site de l’INSEE
- http://patrick.lefloch.perso.sfr.fr/
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- Quistinic sur le site de l'Insee
- Notice no PA00091628, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00091625, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00091626, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00091627, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Patrick Le Floch (page consultée le 29 décembre 2006)
- Roger FREY, infoBRETAGNE.com (page consultée le 29 décembre 2006)
- Quid.fr (page consultée le 29 décembre 2006)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Commune du Morbihan
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