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Pluie d'animaux
La pluie d’animaux est un phénomène météorologique extraordinaire de chute du ciel de nombreux animaux, souvent d'une seule espèce. Cette précipitation atypique est accompagnée ou non d'une averse classique. On trouve témoignage du phénomène dans de nombreux pays et à de nombreuses époques, et il a suscité mystères et controverses à travers l'Histoire.
Ce sont le plus souvent des poissons et des grenouilles qui se trouvent dans ces « pluies », mais certaines espèces d'oiseaux sont aussi fréquemment mentionnées. Le phénomène est souvent si violent que les animaux retombent déchiquetés. Cependant, les animaux survivent parfois à cette chute, en particulier les poissons, ce qui laisse penser que le laps de temps séparant le « décollage » et le retour au sol est relativement faible. De nombreux témoignages décrivent les grenouilles tombées du ciel comme parfaitement intactes. Il arrive aussi fréquemment que les animaux tombent du ciel gelés, parfois emprisonnés dans la glace, ce qui tendrait à montrer que certains animaux terrestres sont projetés à des altitudes élevées où la température est inférieure à 0 °C.
Sommaire
Légendes et témoignages
Textes et légendes jusqu’au Moyen Âge
Les témoignages de pluie animale, de pluie de sang, ou de chute d'objets organiques divers abondent dans la littérature antique et médiévale.
Le papyrus d’Alberto Tulli, papyrus perdu par son propriétaire et dont l'existence est contestée, témoigne déjà de phénomènes étranges dans l’Égypte pharaonique, en particulier l'apparition de ce qui pourrait être un OVNI, mais plus particulièrement d'une chute, depuis le ciel, de poissons et d'oiseaux[1].
Dans la Bible, Josué et son armée sont aidés par une pluie de pierres qui s'abat sur l'armée amorite. La Bible évoque d’autres interventions célestes de ce type, comme les grenouilles formant l'une des dix plaies d'Égypte (Exode 8:2)[2].
Au IVe siècle av. J.-C., le Grec Athénée évoque une pluie de poissons ayant duré trois jours dans la région de Chéronée dans le Péloponnèse[2].
Au Ier siècle, Pline l'Ancien rapporte des pluies de chair, de sang, et d'autres matières animales comme la laine[3].
Enfin, au Moyen Âge, la fréquence du phénomène dans certaines régions pousse certains de leurs habitants à s'imaginer que les poissons naissent adultes dans les cieux et tombent ensuite dans la mer[2].
Témoignages de l’époque moderne
À l'époque moderne, et grâce à l'essor de la presse, des témoignages beaucoup plus fiables et toujours plus nombreux attestent du phénomène. Quelques exemples choisis :
En 1578, de grosses souris jaunes s'abattent sur la ville norvégienne de Bergen[2].
D'après un certain John Collinges, une pluie de crapauds se serait abattue sur la ville anglaise d'Acle, dans le comté de Norfolk, si bien que le patron de la taverne du village dut les enfourner par centaines pour s'en débarrasser[2].
Le 11 juillet 1836 est lue à l'Académie des sciences une lettre envoyée du sud de la France par un professeur de Cahors.
« Ce nuage creva sur la route à 60 toises environ du point où nous étions. Deux cavaliers qui revenaient de Toulouse, où nous allions, et qui se trouvèrent exposés à l'orage, furent obligés de mettre leurs manteaux pour s'en garantir ; mais ils furent bien surpris et même effrayés, lorsqu'ils se virent assaillis par une pluie de crapauds ! Ils hâtèrent leur marche et s'empressèrent, dès qu'ils eurent rencontré la diligence, de nous raconter ce qui venait de leur arriver. Je vis encore de petits crapauds sur leurs manteaux, qu'ils firent tomber en les secouant devant nous. »— Extrait d'une lettre de M. Pontus, professeur à Cahors, à M. Arago.
Le 16 février 1861, la ville de Singapour connaît un important tremblement de terre, suivi de trois jours de pluies importantes. Après trois jours et la fin des pluies, les habitants découvrent dans les flaques des milliers de poissons chats. Les autochtones affirment les avoir vus tomber du ciel, les occidentaux se montrent plus prudents dans leurs témoignages[2]. Une fois les eaux retirées, on trouve d'autres poissons dans les flaques asséchées, notamment à des endroits n'ayant pas été touchés par l'inondation.
Le Scientific American rapporte une averse de serpents, atteignant pour certains 18 pouces de long (soit environ 45 cm), sur la ville de Memphis le 15 janvier 1877[2]. On trouve aux États-Unis plus d'une quinzaine d'exemples de pluie d'animaux au seul XIXe siècle[4].
Le 7 septembre 1953, des milliers de grenouilles tombées du ciel envahissent les rues de Leicester dans le Massachusetts.
En 1968, les journaux brésiliens évoquent une pluie de chair et de sang s'abattant sur une aire relativement large (1 km²)[4].
En janvier 1969, des canards morts tombent sur la ville de St. Mary's City dans le Maryland. D'après le Washington Post du 26 janvier 1969, le vol de canards avait été frappé de mort subite en plein vol, comme s'il avait subi une explosion, que personne n'a pourtant vue ou entendue[2].
En 1978, il pleut des crevettes en Nouvelle-Galles-du-Sud (Australie)[2].
En 2002, les poissons pleuvent en Grèce. Le journal Le Monde note :
« Il ne fait pas toujours beau à Athènes certes. Et pas davantage dans les montagnes du nord de la Grèce. Mais les orages y ont le bon goût parfois d'aider au sourire et à la rêverie. À Korona, village haut perché, il a plu, mardi, des centaines de petits poissons. »— [5]
Au début du mois de juin 2009, il pleut des tétards dans plusieurs villes de la préfecture d'Ishikawa au Japon. Les scientifiques n'arrivent pourtant pas à expliquer pourquoi cela s'est produit : il n'y a pas eu de vents violents qui auraient pu être à l'origine de la pluie de têtards selon l'observatoire local de météorologie[6].
Note : cette liste est une sélection et n'est absolument pas exhaustive. Elle relève quelques cas parmi les plus inhabituels ou les plus significatifs.
Explications du phénomène
Explications archaïques
La science a longtemps délaissé les témoignages qui lui parvenaient, considérés comme trop épars et de fiabilité non prouvée. En 1859, un témoin d'une pluie de poissons à Moutain Ash, au Pays de Galles, envoie un spécimen au zoo de Londres, et le directeur du British Museum, J. E. Gray, déclare « À la lumière des faits, il semble que le plus probable est qu'il ne s'agisse que d'une blague : l'un des employés de Mr. Nixon a renversé un seau d'eau rempli de poissons sur l'autre, ce dernier pensant alors qu'ils tombaient du ciel. »[7]
C'est donc logiquement que les pluies d'animaux sont restées longtemps sans explication scientifique, si bien que les théories les plus saugrenues se sont développées.
Au IVe siècle av. J.-C., le philosophe grec Théophraste nie l’existence des pluies de crapauds en expliquant simplement que les crapauds ne tombent pas avec la pluie, mais que c’est la pluie qui les fait sortir de terre.
Au XVIe siècle, Reginald Scot avance une première hypothèse. Selon lui « il est certain que certaines créatures sont générées spontanément, et n'ont pas besoin de parents. Par exemple, […] ces grenouilles venues de nulle part. Elles sont transportées par la pluie. Ces créatures grandissent d’elles-mêmes et naissent des averses... » [8]
Au XIXe siècle, certains imaginèrent que l'évaporation des eaux faisait monter les œufs de grenouilles dans les nuages où ils éclosaient avant de redescendre sur terre dans l'averse[9].
L’explication scientifique
André-Marie Ampère, tenant, contrairement à la plupart de ses collègues, les nombreux témoignages de son temps pour vrais, tenta de proposer une explication aux pluies de crapauds, explication proche de celle désormais avancée par les scientifiques. Il avança à la Société des sciences naturelles qu’à une certaine saison, les crapauds et les grenouilles vagabondaient en très grand nombre et groupés dans les campagnes, si bien que les coups de vents pouvaient en capturer une grande quantité et les déplacer plus loin[10].
Une explication scientifique récente du phénomène est qu'il serait dû aux trombes marines. Les vents tourbillonnant au sol d'un tel phénomène sont capables de capturer, grâce à une combinaison de la dépression dans la trombe et de la force exercée par le vent vers celle-ci, des objets et des animaux. Les animaux terrestres et les poissons seraient capturés depuis la surface, tandis que les oiseaux le seraient parfois en plein vol.
Par la suite, ces trombes, ou même tornades, les transporteraient à des altitudes relativement élevées et sur d'assez longues distances. Ainsi, les vents seraient capables de capturer des animaux sur une surface relativement large pour ensuite les laisser tomber, au contraire, en masse en un point très localisé. Plus spécifiquement, certaines tornades et trombes seraient capables d’assécher totalement une mare, avant de relâcher l’eau et ses habitants (batraciens et autres), plus loin, sous la forme de pluie d’animaux.
Cette explication semble logiquement confirmée par la nature des animaux généralement transportés : petits et légers et souvent issus du milieu aquatique, tandis que le phénomène est très souvent précédé d'un orage. D’autres détails posent au contraire problème. Pourquoi les animaux retombent-ils le plus souvent vivants, et même parfois en parfait état ? L’autre problème est de savoir pourquoi la plupart du temps, chaque manifestation du phénomène se caractérise par la chute d’une espèce animale en particulier. Comme le note William R. Corliss « Le mécanisme transporteur, quelle que soit sa nature, préfère sélectionner une seule espèce de poisson ou de grenouille, ou de l’animal inscrit au menu du jour ». Comment expliquer cette étrange sélection ? Et ne devrait-on pas alors aussi voir des pluies d’algues, de gravillons ou de plantes aquatiques (lentilles d'eau par exemple) ?
Dans le cas d’oiseaux, cela pourrait s'expliquer par le fait que la trombe croise un vol d’une espèce particulière en temps de migration. Un exemple de rencontre bien spécifique entre un orage et un vol de chauve-souris, à droite[11], est pris sur le vif par un radar météorologique du National Weather Service américain à Del Rio (Texas). Il illustre comment on pourrait prouver le phénomène dans ce cas : les chauve-souris sont dans la zone en rouge qui correspond à des vents s’éloignant du radar (le centre blanc en bas à droite) et entrant dans le mésocyclone associé à une tornade, en vert. L'auteur mentionne d'ailleurs que ces rencontres sont assez fréquentes avec les oiseaux ce qui leur est fatal. Par contre, pour les animaux terrestres, une explication plausible est plus difficile. Il semble qu'une part d'énigme survive encore à cette explication scientifique.
Dans quelques cas, certaines explications scientifiques nient la thèse de la pluie de poissons. Ainsi, dans le cas de celle de Singapour en 1861, le naturaliste français Francis de Laporte de Castelnau explique que l'averse eut lieu pendant une migration de poissons-chats, et que ces animaux étaient capables (comme les anguilles qui peuvent parcourir des kilomètres dans les prairies humides ou comme les brochets qui vont se reproduire dans les prairies inondées) de ramper sur terre afin d'aller d'un point d'eau à un autre[12]. Donc l'averse et le fait de voir des poissons au sol ne pourrait être que coïncidence, d'autant qu'ils se déplacent généralement sur un sol humide de rosée ou après une pluie ou une inondation.
Explications contemporaines « alternatives »
Parmi les explications non scientifiques du phénomène, on trouve des interprétations supranaturelles ou encore des interventions d'extraterrestres[4] :
Dans les théories supranaturelles et religieuses, selon la nature des objets qui tombent du ciel, le phénomène est perçu comme un châtiment (les pierres qui s'abattent sur l'armée amorite dans l’Ancien Testament) ou un signe de providence et de bonté divine lorsqu'il s'agit d'animaux comestibles.
D'autres théories sur l’intervention d’extraterrestres décrivent des visiteurs recueillant une grande quantité de vivres puis les laissant tomber lorsqu’ils quittent notre planète pour une nouvelle destination lointaine. Les pluies de sang et de chair seraient liées à un tri opéré par les visiteurs afin d'alléger leurs stocks.[réf. nécessaire]
Également assez ésotériques, des théories fondées sur l'existence de plusieurs dimensions et espaces-temps, prenant comme a priori la possibilité de la téléportation, tentent d'expliquer comment des animaux peuvent se trouver là où ils ne devraient pas être. Le journaliste Charles Hoy Fort (cf. infra) a développé ce genre d'explications. Selon lui il existerait une force susceptible de transporter instantanément des objets, pouvoir jadis puissant, mais ne se manifestant plus aujourd'hui que par des actions désordonnées comme les pluies de poissons. Une autre des hypothèses de Charles Hoy Fort repose sur l'existence d'une « mer supérieure des Sargasses »[13], un genre de réservoir de matière dans les cieux aspirant et recrachant des objets terrestres.
Autour des pluies d'animaux
« It's raining cats and dogs »
La référence la plus connue au phénomène est l'expression anglaise « it's raining cats and dogs », littéralement « il pleut des chats et des chiens », expression communément traduite en français par « il pleut des cordes ». On la rencontre pour la première fois sous forme écrite dans l'œuvre de Jonathan Swift, A Complete Collection of Polite and Ingenious Conversation, publiée en 1738 mais dont l'origine reste incertaine[14]. Une explication serait une distorsion du vieux français catadoupe (chute d'eau, cascade). L'autre explication serait qu'au Moyen Âge, les fortes pluies nettoyaient les toits des corps des chats et chiens morts, les faisant alors tomber dans la rue[14].
De nombreuses langues possèdent également des expressions de ce type[15], mais rien ne prouve que ces expressions soient inspirées de la réalité. Ainsi, le gallois possède une expression qui se traduirait en français par il pleut des vieilles femmes et des bâtons, en allemand il peut pleuvoir de jeunes chiens et en polonais, des grenouilles.
Littérature et cinéma
On doit la documentation la plus complète sur les pluies animales au journaliste américain Charles Hoy Fort qui consacra sa vie de journaliste aux phénomènes inexpliqués. La Bibliothèque nationale de New York conserve plus de 60 000 fiches établies par cet auteur dont beaucoup concernent des cas de pluies d'animaux. La Fortean Society, créée en son honneur, continue sa quête des phénomènes étranges et inexpliqués.
Au cinéma, Paul Thomas Anderson a porté à l'écran une pluie de grenouilles dans son film Magnolia. On assiste également à une pluie de poissons dans le premier long métrage du réalisateur français Luc Besson, Le Dernier Combat, et dans l'adaptation cinématographique de Chapeau melon et bottes de cuir de Jeremiah Chechik.
Dans son livre Sido, la romancière Colette nous raconte quant à elle une pluie de grenouilles tièdes :
« Le nuage passé, j'étais assise dans un bain de siège, Antoine trempé, et la capote pleine d'eau, d'une eau chaude, une eau à dix huit ou vingt degrés. Et quand Antoine a voulu virer la capote, nous y avons trouvé quoi ? Des grenouilles minuscules, vivantes, au moins trente grenouilles apportées à travers les airs par un caprice du Sud, par une trombe chaude, une de ces tornades dont le pied en pas de vis ramasse et porte à cent lieues un panache de sable, de graines, d'insectes… »Dans Le Capitaine Pamphile d’Alexandre Dumas, l'évocation de la pluie de crapauds dans les journaux suscite un délire imaginatif chez un des personnages :
« […] il se rappela avoir lu, quelques jours auparavant, sous la rubrique de Valenciennes, que cette ville avait été le théâtre d’un phénomène fort singulier : une pluie de crapauds était tombée avec accompagnement de tonnerre et d’éclairs, et cela en telle quantité, que les rues de la ville et les toits des maisons en avaient été couverts. Immédiatement après, le ciel, qui, deux heures auparavant, était gris de cendre, était devenu bleu indigo. L’abonné du Constitutionnel leva les yeux en l’air, et, voyant le ciel noir comme de l’encre et Tom dans son jardin, sans pouvoir se rendre compte de la manière dont il était entré, il commença à croire qu’un phénomène pareil à celui de Valenciennes était sur le point de se renouveler, avec cette seule différence qu’au lieu de crapauds, il allait pleuvoir des ours. L’un n’était pas plus étonnant que l’autre; la grêle était plus grosse et plus dangereuse : voilà tout. »— Alexandre Dumas, Le Capitaine Pamphile, chapitre VIII[16]
Dans son roman intitulé Kafka sur le rivage, paru en 2002, l’écrivain japonais Haruki Murakami utilise le phénomène de la pluie de poissons dans un contexte romanesque mêlant Bildungsroman et surnaturel.
Voir aussi
Références et notes
- ↑ (en) « The Tulli Papyrus », Larry Orcutt, Catchpenny Mysteries, 2001
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h et i Les Grandes Énigmes, Jacques Marseille et Nadeije Laneyrie-Dagen (ss. la direction de), Larousse, ISBN 2-03-505300-5 p. 222-223, « Pluie de poissons à Singapour »
- ↑ Pline, Histoire naturelle, Livre II
- ↑ a , b et c « (en) MYSTERIOUS FALLS FROM THE SKY. It's Raining Fish & Frogs !»
- ↑ Pierre Georges, « Poissons volent », Le Monde, 13 décembre 2002
- ↑ http://fr.news.yahoo.com/55/20090612/tod-une-pluie-de-ttards-dans-le-ciel-jap-17baed7.html
- ↑ Charles Hoy Fort, Le Livre des damnés, chapitre 7 ISBN 2912400171
- ↑ (en) Reginald Scot, The Discovery of witchcraft, 1584 ISBN 9022102998
- ↑ « Explication sur les pluies de grenouille », LES MYSTÈRES DE LA TERRE
- ↑ « Les pluies de crapauds »
- ↑ (en) Bat-eating Supercell par le National Weather Service américain (19 mars 2006)
- ↑ Source: Comptes Rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences 52:880-81, 1861
- ↑ En référence à la mer des Sargasses de l'Atlantique Nord qui détiendrait quantité d'objets et des navires dans ses algues.
- ↑ a et b (en) « Raining cats and dogs », The Phrase Finder
- ↑ « It's raining cats and dogs, Idioms for heavy rain in many languages »
- ↑ voir le texte intégral de l’œuvre d'Alexandre Dumas
Articles connexes
Ce fichier audio a été créé à partir de la version du 29 Octobre 2006, et ne reflète pas les changements ayant eu lieu depuis.
(Aide pour les sons)→ D'autres articles audioLiens externes
- « Quand la mer nous tombe sur la tête », Jennifer Wunsch, L’Internaute
- « Pluies », un article portant sur les pluies les plus particulières et développant de nombreux exemples
- « Explication sur les pluies de grenouille », LES MYSTÈRES DE LA TERRE
- « Pluies de crapauds »
- « La Pluie d’Oiseaux », Rebwar Saed, La Pluie d’Oiseaux
- « Le jour où il a plu des oies », Bibliothèque et Archives Canada
Bibliographie
- Science & Vie Junior hors-série n° 57, juillet 2004 - Sur les pluies de poissons.
- Les Grandes énigmes, Jacques Marseille et Nadeije Laneyrie-Dagen (ss. la direction de), Larousse, (ISBN 2-03-505300-5), p. 222-223, « Pluie de poissons à Singapour »
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