- Olier Mordrel
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Olier Mordrel Surnom Brython "Jean de la Bénelais" "Otto Mohr" Naissance 29 avril 1901
ParisDécès 25 octobre 1985 (à 84 ans)
LéchiagatOrigine France Allégeance Parti national breton Reich allemand modifier Olier Mordrel, (né à Paris le 29 avril 1901, mort le 25 octobre 1985 à Léchiagat), Olivier Marie Joseph Mordrelle à l'état civil, fut un militant nationaliste breton. Membre fondateur du journal Breiz Atao, du Parti Autonomiste Breton puis du Parti National Breton. Il s'engagea dans la collaboration avec l'Allemagne nazie avant d'être écarté de la direction du PNB par les Allemands dès l'automne 1940 puis placé en résidence surveillée. Il était favorable à l'autonomie de la Bretagne comme nation associée à la France. Il est aussi connu sous les pseudonymes de Jean de La Bénelais, Er Gédour, Calvez et Olivier Launay, noms avec lesquels il a signé ses nombreux ouvrages et articles.
Il est le fils d'une corse mariée avec le général Joseph Mordrelle (décédé en 1942), originaire de la région malouine et qui a accompli la plus grande partie de sa carrière dans les troupes coloniales. Il est né à Paris où il a passé le plus clair de son enfance. Paradoxalement, il a appris le breton à Paris. Après des études aux Beaux-Arts, il exerce pendant dix ans la profession d'architecte à Quimper[1].
Olier Mordrel est un des théoriciens du nationalisme breton et son influence marque encore aujourd'hui au moins la frange la plus nationaliste de l'Emsav.
Son fils est Tristan Mordrelle.
Sommaire
Une jeunesse bretonne
En 1919, il adhère au groupe régionaliste Breiz Atao (Bretagne toujours). En 1922, il devint président de l'Unvaniez Yaouankiz Breiz (Union de la jeunesse de Bretagne)[1]. En 1925, alors qu'il s'était installé à Quimper comme architecte, il cosigne, avec Roparz Hemon, le manifeste de Gwalarn, dans le numéro de Breiz Atao (n° 74, février 1925) où apparait la swastika, symbole choisi pour son aspect païen et pré chrétien, en en-tête de la rubrique sur la vie du parti[3]. C'est aussi le premier congrès interceltique à Dublin où la délégation bretonne se compose de François Jaffrennou (le barde Taldir), Olier Mordrel, Morvan Marchal et Youen Drezen. En 1927, il devient co-président du Parti autonomiste breton (PAB), puis son secrétaire à la propagande.
Il anime dans les années trente, un courant de jeunes architectes d’esprit nationaliste. Il construit dans le style « paquebot », un courant art déco, l'immeuble Kodak, dit Ty Kodak, à Quimper pour le photographe Joseph Villard[2], et tente de créer un style breton moderne.
En 1932, François Debauvais et Olier Mordrel fondent le PNB (Parti national breton), lequel sera dissous sous le gouvernement Daladier (octobre 1939) en raison de son engagement séparatiste et de ses amitiés avec de hauts dignitaires allemands prompts à affaiblir par tout moyen la France.
Engagements intellectuels
Olier Mordrel est un des deux dirigeants majeurs de la mouvance autonomiste, mais si François Debauvais s'attache plus à l'organisation, lui accorde plus de temps aux spéculations idéologiques et aux prises de positions politiques notamment par l'intermédiaire du journal autonomiste puis nationaliste "Breiz Atao". Sa sensibilité radicale voire extrémiste qui le pousse vers un romantisme néo-païen et une fascination pour le fascisme reste cependant toujours relativement marginale et il devra créer sa propre revue afin d'exprimer un ensemble d'opinions que "Breiz Atao" ne peut formuler sans risquer de heurter d'autres sensibilités, notamment catholiques[1].
Il publie dans Breiz Atao, en 1933, le programme de gouvernement SAGA (Parti des Celtes Releves), sous le pseudonyme de A. Calvez. Il déclare à ce sujet (Stur, n° 1-2, juin 1942, p 5) : en 1933, (…) nous avons déclenché, dans notre vieux “ Breiz Atao ”, la campagne SAGA, en faveur d’un national-socialisme breton[1].
En 1934, il fonde la revue Stur (Le Gouvernail), qui arbore le swastika[4]. Il reprend, dans ce journal, des opinions du domaine de la pensée fasciste[réf. nécessaire] en développant un nationalisme celte. Il y publie en 1938 une lettre de Vision d’avenir (Stur n°12, 01-03/1938, p. 25-26) défendant la brutalité nécessaire des peuples maîtres – disons si vous voulez, les Nordiques –, et concluant : Ah ! Ceux d’entre nous qui ont mal au ventre à voir égorger un poulet, feraient bien d’aller s’endurcir un peu les nerfs tous les matins à l’abattoir municipal : conseil d’ami….
En 1936, il fonde le Bulletin des minorités nationales de France, ultérieurement dénommé Peuples et Frontières, où sont présentées des revendications au nom de la Bretagne et des principales minorités nationales européennes. L'autonomiste alsacien Hermann Bickler est chargé de la rubrique sur l’Alsace. Il se trouve être aussi sensible que Mordrel à l'idéologie nationale socialiste. Yann Fouéré lui succèdera. Ce journal s'attache à défendre le point de vue des autonomistes des minorités ethniques, notamment corse, flamande et bretonne. Parmi les rédacteurs se trouve pour la Flandre, l'abbé Jean-Marie Gantois et pour la Corse, Petru Rocca.[réf. nécessaire]
On trouve parfois sous sa plume des écrits à caractère antisémite. Dans le premier numéro de Peuples et Frontières (1er janvier 1937, p. 14-16), dans Une lettre à propos de La Kermesse Héroïque, le Flamand J. Demeerseman attaque l’organe juif Marianne, en déclarant Il ne suffira pas d’alléguer comme excuse que, peut-être en Allemagne, l’industrie du cinéma n’est pas encore totalement libérée de l’emprise juive.
Dans Breiz Atao (n° 164, 11 décembre 1932) il déclare, signant de son pseudonyme J. La B / Jean La Bénelais : Jacobin rime avec Youppin. (...) " Notre Juif " à nous, en Bretagne, c’est donc surtout le théoricien de l’Une et Indivisible, avant que Breiz Atao ne reprenne la swastika, symbole utilisé également par les nazis, le 29 janvier 1933.
Le 14 décembre 1938, Mordrel est condamné, avec François Debauvais, à un an de prison avec sursis pour « atteinte à l'unité de la nation ». De juillet 1938 à juillet 1939, il est secrétaire général et rédacteur de Breiz Atao.
Seconde guerre mondiale
1939
Avant la déclaration de la guerre entre la France et l'Allemagne, et afin s'échapper à une arrestation imminente, il part en Allemagne nazie avec sa femme, François Debauvais et Anna Debauvais qui décrit leur voyage (Mémoires du chef breton : Fransez Debauvais, tome 3, p. 29-38). Depuis la Belgique, il rejoint Berlin. Publiés depuis Amsterdam, Mordrel et Debauvais adressent un manifeste aux Bretons, condamnant la guerre entreprise par la France le 25 octobre 1939.
1940
En janvier 1940, les deux fondateurs du PNB 2 adressent de l'étranger une "Lettre de Guerre" (Lizer Brezel) à leurs militants en rappelant qu'"un vrai breton n'a pas le droit de mourir pour la France". Ils ajoutent : "Nos ennemis depuis toujours et ceux de maintenant sont les Français, ce sont eux qui n'ont cessé de causer du tort à la Bretagne".
Il est à Berlin « pour tenter d'y jouer la carte de l'indépendance bretonne dans l'éventualité probable d'une défaite de la France ». En mai 1940, François Debauvais et lui sont jugés par contumace par le tribunal militaire de Rennes pour « atteinte à la sécurité extérieure de l'État et à l'intégrité du territoire, maintien ou recrutement d'un groupe dissous, provocation de militaires à la désertion et à la trahison ». Ils sont dégradés militairement et condamnés à mort. Début mai 1940, il y dirige un prétendu « gouvernement breton en exil » (Bretonische Regierung).
Il ne fait pas pourtant avec François Debauvais figure de chefs alliés en exil. Leur présence correspond à une des politiques possibles en cas d’invasion réussie par le Reich. Ils peuvent circuler grâce aux agents du service secret qui gèrent l’option de l'indépendance bretonne, et leur ont fait délivrer des passeports de "Statenlos", réservés aux apatrides.
Le retour en Bretagne
Le 1er juillet 1940, il revient en Bretagne, suite à l'invasion allemande. Il devient alors directeur du Parti national breton et de son journal, L'Heure bretonne. Au même moment, au « Congrès » de Pontivy, Debeauvais et Mordrel créent le Comité National Breton. Il décide aussi l’édition d’un nouveau journal l’Heure Bretonne (son premier rédacteur sera Morvan Lebesque).
La tête du parti
Le 20 octobre 1940, le PNB est placé sous sa direction, et mène régulièrement campagne contre le gouvernement de Vichy et ses représentants régionaux, avec l’accord de l’occupant pour sa politique de pression sur Vichy. Les liens avec Célestin Lainé se tendent encore plus (après l'opposition au Comité National Breton), suite à l'action de son service Spécial à Gouezec en octobre 1940.
Sa ligne politique irrite Vichy et ne correspond plus aux besoins de Berlin, qui s’appuie désormais sur Vichy et constate l’isolement relatif du PNB dans la population; cet état de fait sera à l'origine de "la révolution de palais" du parti de décembre 1940. Raymond Delaporte appuyé de Célestin Lainé profite du désir allemand de modérer le PNB pour l'écarter de la direction. Le PNB admet alors une politique de critique feutrée du gouvernement de Vichy.
En novembre 1940, il affirme : "Notre force est en nous. elle n'est ni dans les autres ni dans les circonstances. ce n'est ni Vichy ni Berlin qui rendront au peuple breton la force de caractère nécessaire pour s'affranchir, se regrouper et se frayer une route. Notre sort se joue dans nos fibres... N'attendons rien que de nous. Alors, nous passerons au travers du gros temps, si gros temps il y a, comme une bonne étrave, et nos enfants seront Bretons".
Olier Mordrel remet sa démission, contraint et forcé, ainsi que celle de directeur de l'Heure Bretonne le 2 décembre 1940. Il est remplacé officiellement le 8 décembre 1940 par Raymond Delaporte.
Mis à l’écart
Olier Mordrel est assigné à résidence en Allemagne[3] de la fin décembre 1940 à mai 1941. D'abord à Stuttgart, il rejoint Berlin au milieu de janvier 1941. Le professeur Leo Weisgerber lui propose le poste de lecteur de celtique à l'Université de Bonn. Ce dernier organise le retour à Paris de Mordrel le 6 mai 1941. Mordrel obtient des accords pour séjourner en Mayenne. A cette occasion, quelques-uns de ses amis comme Jean Merrien, Raffig Tullou, Jean Trécan et René-Yves Creston lui rendent visite et prennent son avis sur un certain nombre de problèmes culturels et politiques. Il revient par la suite à Rennes le 16 septembre 1941, avec l'autorisation des Allemands, après 10 mois de mise à l’écart. Présenté comme "indésirable" par les dirigeants du P.N.B., exécré par Vichy, il est gardé en réserve par les autorités allemandes.
Suite
Il est autorisé et encouragé à faire reparaître sa revue Stur en 1942 puis cesse bientôt après que les Allemands lui ont demandé d'en renforcer le caractère anti-communiste. En 1943, il rencontre régulièrement à Rennes Louis-Ferdinand Céline. Il fait partie de Radio Paris, la radio de propagande nazie. Le 13 août 1944, à l'arrivée des Alliés, il se réfugie en Allemagne. Le 16 février 1945, des négociations s'engagent entre Jacques Doriot et Mordrel au sujet de la reconnaissance d'une indépendance bretonne au sein d'une fédération « de type suisse » . C'est le Comité de libération française de Jacques Doriot. Il s'enfuit ensuite à la chute de l'Allemagne.
La fuite, le retour
Des documents déclassifiés le 4 avril 2011 par le MI5 (service de contre-espionnage britannique) attestent qu’Olivier Mordrelle (alias Olier Mordrel) fut durant toute la Seconde Guerre mondiale un important agent du Sicherheitsdienst (SD), le service de renseignement de l'Office Central de la Sécurité du Reich (RSHA).[non neutre][réf. insuffisante]
On croyait qu’il avait été arrêté par les alliés en Italie durant sa fuite et s’était échappé, le 11 mars 1945. On découvre qu’il s'est constitué prisonnier le 25 mai 1945 près de Rome. Il fut interrogé par le MI5 à Florence.[réf. insuffisante] Olier Mordrel révéla avoir participé en avril 1945 dans la banlieue de Munich, à la réunion de représentants d'une quinzaine de pays ouest européens. L'organisation secrète était chargée de planifier des sabotages en Europe ainsi que la formation de partis nationalistes, clairement anticommunistes afin de préparer l’avènement d’un quatrième Reich. La direction allemande se trouvait en Argentine et financerait les opération via la Suisse. Olier Mordrel devait se rendre à Madrid pour y rencontrer un contact et y créer une cellule bretonne. Expliquant l'absence de réseaux germano-irlandais passant par les réseaux nationalistes bretons, il est relâché en mars 1946 au regard des renseignements fournis au sujet du SD. Cela lui permet de partir pour l'Amérique du Sud et éviter ainsi d'être jugé en France[5].
Il part d'abord pour le Brésil, puis l' Argentine, avant de trouver refuge en Espagne[1]. Il est condamné à mort par contumace à la Libération, en juin 1946[3]. Il écrit dans la revue Ar Vro, sous le pseudonyme de Brython. Il revient en France, en 1972, collabore à La Bretagne réelle, sous le pseudonyme d'Otto Mohr (son pseudonyme de 1940) et édite divers livres, dont Waffen SS d'Occident. Il a co-fondé dans les années 1980 un cercle nationaliste, le Kelc'h Maksen Wledig avec, entre autres, Yann-Ber Tillenon et Georges Pinault, alias Goulven Pennaod. En 1981, il soutient François Mitterrand, tout en étant attentif aux travaux du GRECE, cercle de réflexion animé par Alain de Benoist, considéré comme proche de l'extrême-droite. Il meurt en 1985. (Voir Camus et Monzat, Les Droites nationales et radicales en France, Presses universitaires de Lyon, 1992).
L'écrivain
Indépendamment de ses engagements politiques, Olier Mordrel est considéré comme un écrivain doté d'un talent de plume certain, tant en langue bretonne qu'en langue française. Dès les années 1920, il commence à formuler une vision de la Bretagne propre, reposant sur une recherche de la pérennité d'une certaine sensibilité celtique. C'est avec "L'essence de la Bretagne" que débute son œuvre littéraire. Il y aborde l'effondrement de la société traditionnelle, la perte des repères, la quête à mener pour revivifier la Bretagne et son être.
Après son retour d'exil, Olier Mordrel s'attache à produire une œuvre complète qui traite à la fois de son engagement passé, de doctrine politique nationaliste, de poésie celtique et d'histoire de l'art. Dans son livre majeur "Breiz Atao", Olier Mordrel fait le bilan de 25 ans de militantisme, non sans écarter les critiques que lui adressent dans leurs propres ouvrages des militants nationalistes, dont Anna Youennou, épouse de François Debauvais, dans son œuvre en 6 volumes "Breiz Atao et les siens, mémoire du chef breton". L'auteur présente Olier Mordrel comme volontiers hautain, autoritaire, méprisant et opportuniste. Le portrait des relations entre Mordrel et Debeauvais laissant entrevoir des rapports de plus en plus exécrables à mesure que la possibilité de réaliser l'indépendance avec l'aide allemande se concrétise. Reste que Olier Mordrel explique dans le détail son parcours et fournit son propre point de vue sur son engagement. Olier Mordrel cependant se garde d'expliquer les raisons plus intimes de ses sympathies pour l'idéologie nationale socialiste. Il avance au demeurant des motivations comme l'opportunisme, les circonstances exceptionnelles, une certaine communauté d'esprit. Il prend soin de démarquer la démarche du PNB de celle des fascismes par une sensibilité bretonne originale éloignée des stato-nationalismes allemand et italien et rejette l'idée d'une "copie bretonne" de modèles étrangers.
Il continuera à participer de loin à la vie de l'Emsav en adressant via des essais des conseils à la jeune génération. Il délivre notamment des propositions d'ordre politique, comme dans la "Voie Bretonne" ou il dénonce les incohérences idéologiques de la "gauche bretonne". Il approfondit en outre la doctrine nationaliste née dans les années 1920 avec "Breiz Atao" avec "Le Mythe de l'Hexagone" et "L'idée bretonne". Son amour certain de la langue bretonne et de la littérature le pousse à rédiger des poèmes, des traductions mais aussi à saisir et comprendre cette "âme bretonne" qui l'intrigue depuis tant d'années en cherchant chez les écrivains bretons l'expression de cette sensibilité celtique qu'il essaie de cerner et décrire. Ce seront les ouvrages "La littérature en Bretagne" et "Les hommes dieux". Il réalise un atlas de la Bretagne où il livre son propre regard sur la péninsule tant d'un point de vue humain que géographique et dont le titre est "La Bretagne".
Héritage
L'héritage d'Olier Mordrel a été longtemps ignoré ou rejeté depuis la fin de la guerre en raison de son parcours clairement marqué par une tentative de conciliation du fascisme, du national-socialisme et du celtisme breton avant et durant le conflit. Ses ouvrages d'après guerre, qui n'abordent pas ces thématiques, sont cependant des références du nationalisme breton d'un point de vue intellectuel, qu'on y adhère ou non. Avec l'apparition d'Adsav en 2000, Olier Mordrel et son héritage ont été réhabilités et parfois glorifiés. Une rupture après 55 ans de dénonciations des nationalistes bretons durant la guerre. En 2005, Adsav organisera une cérémonie sur la tombe de Mordrel pour les 20 ans de sa disparition.
Plus généralement on peut dire qu'avec Adsav, les conceptions mordrelliennes du nationalisme breton que l'on trouvait déjà dans Breiz Atao à l'état embryonnaire, sont devenues les éléments constitutifs d'un nouveau courant à part entière de l'Emsav. Un courant d'extrême droite ou très proche de l'extrême droite mais doté d'une perspective propre et différente de l'extrême droite française.
Une réalité qu'a dénoncée Mona Bras, porte parole de l'UDB suite à une interview du président d'Adsav ou ce dernier souligne les apports d'Olier Mordrel au nationalisme breton. La porte parole y dénonçait la dérive "mordrellienne" d'une frange de l'Emsav.
Publications
- Pensées d'un Nationaliste breton, (parues dans Breiz Atao entre 1921 et 1927) ; Rennes, Nouvelles éditions bretonnes, 1933 (sous son pseud. de J. La Bénelais).
- Celtisme et christianisme ; Merdrignac, Cahiers de la Bretagne réelle, 1969.
- La subversion chrétienne (Celtisme et christianisme, II) ; Merdrignac, Cahiers de la Bretagne réelle, 1972.
- Le terrorisme religieux : la grande substitution ou l'inversion des valeurs (Celtisme et christianisme, III) ; Merdrignac, Cahiers de la Bretagne réelle, 1978.
- Certaine religion étrangère avec une étrange et malfaisante doctrine (Celtisme et christianisme, IV) ; Merdrignac, Cahiers de la Bretagne réelle, 1979.
- Breiz Atao, histoire et actualité du nationalisme breton, P., éd. Alain Moreau, 1973.
- La voie Bretonne, Nature et Bretagne, Quimper, 1975.
- L'essence de la Bretagne, Essai. Guipavas, éd. Kelenn, 1977
- Les hommes-dieux, récits de mythologie celtique, Paris, Copernic, 1979.
- L'Idée Bretonne, Éditions Albatros, 1981.
- Le mythe de l'hexagone, Picollec, 1981.
- La Bretagne, Nathan 1983.
- La Galerie bretonne
- traduction des Chants de l'amour et de la mort du cornette de Rainer Maria Rilke. kanenn hini Langenau, Kenwerzel Breiz, Rennes
Notes et références
- (fr)Hommage à Olier Mordrel par Yann-Ber TILLENON, paru dans la revue “Diaspad”, n°13. sur euro-synergies.hautetfort.com. Consulté le 3 décembre 2010.
- Notice no PA29000053, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
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incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesOlier_Mordrel.2C_Le_chemin
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Erreur de référence : Balise - (fr)Saga et Olier Mordrel sur www.errances.info. Consulté le 3 décembre 2010.
- Olivier Marie Joseph MORDRELLE (KV2/3410) 20/11/1944 - 02/05/1946 (National Archives)
Bibliographie
- Alain Deniel, Le mouvement breton ; P., éd. Maspéro, 1976, (ISBN 270710826X).
- Daniel Le Couëdic, Les architectes et l'idée bretonne, 1904-1945. D'un renouveau des arts à la renaissance d'une identité (thèse d'État) ; Rennes, Shab & Saint-Brieuc, Amab, 1995, 911pp (préface d'Yves Le Gallo).
Catégories :- Nationalisme breton
- Collaborateur pendant la Seconde Guerre mondiale
- Personnalité du Parti national breton
- Pseudonyme
- Écrivain français du XXe siècle
- Naissance en 1901
- Décès en 1985
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