- Noeux-les-Mines
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Nœux-les-Mines
Nœux-les-Mines Administration Pays France Région Nord-Pas-de-Calais Département Pas-de-Calais Arrondissement Béthune Canton Nœux-les-Mines Code Insee abr. 62617 Code postal 62290 Maire
Mandat en coursJacques Villedary
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Nœux et environs Démographie Population 12 111 hab. (2006) Densité 1 370 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 23 m — maxi. 76 m Superficie 8,84 km² Nœux-les-Mines est un chef-lieu de canton du nord de la France, dans le département du Pas-de-Calais (62), arrondissement de Béthune.
Sommaire
Géographie
Communes limitrophes
- Béthune
- Sains-en-Gohelle
- Hersin-Coupigny
- Verquigneul
- Verquin
- Labourse
Histoire
L'actuel Nœux-les-Mines s'est appelé Vitris au IVe siècle. C'est le premier nom qu'on lui connaisse. Ce village fut détruit en 882 par les Normands, avant d'être reconstruit au Xe siècle et de devenir Noewe.
Il faisait partie d'une petite province, La Gohelle, appartenant elle-même à la province d'Artois. L'activité y était essentiellement agricole. Mais on y trouvait aussi de petites activités annexes à l'agriculture : meuneries, sucreries, brasseries…
Des erreurs de transcriptions successives transformeront Noewe en Nœux-lez-Béthune puis en Nœux-les-Mines en 1887, après la découverte du charbon dans son sous-sol en 1850. La commune compte alors 1100 habitants. Les travaux de percement de la première fosse ont débuté en 1851. La ville connut alors une forte poussée démographique jusqu'à compter 14 070 habitants en 1962. Toutes les fosses ont été fermées entre 1956 et 1968.
Nœux-les-Mines a transformé l'un de ses terrils en piste de ski artificielle. Elle est constituée d'une sorte de paillasson en plastique arrosé en permanence pour faciliter la glisse. Inaugurée en 1996, elle fonctionne ainsi toute l'année. Près de ce terril se trouve une base nautique, l'ensemble est appelé Loisinord.
En 2002, puis en 2003, la commune a accueilli la finale du Trophée Andros sur son circuit automobile, le premier ovale de glisse d'Europe.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1978 Jacques Villedary mars 2001 Jacques Villedary PS mars 2008 Jacques Villedary PS Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
*Source : Cassini Culture et patrimoine
Patrimoine civil
Patrimoine religieux
Église Saint-Martin
Construite à une date inconnue, on sait que ce sont les Vikings qui l'ont détruite en 882. Reconstruite à l’identique par ordre du pape Adrien III, elle sera de nouveau rasée en 1550. Treize ans plus tard, un nouvel édifice est érigé, sous lequel seront enterrés les notables entre 1678 et 1708. Cette année-là, les soldats espagnols mettent le feu au clocher dans lequel se sont réfugiés des soldats français et des villageois. L’incendie fera neuf victimes. Sept ans après, on bâtit une quatrième église qui tombera en ruines. En 1790, elle est fermée et transformée en atelier de salpêtre. C’est une grange située dans une rue derrière, qui sert pour les offices. Le 25 mai 1820, on lance une souscription publique et en 1822, Louis XVIII donne l’autorisation du début des travaux qui s’achèvent en 1827. Cette nouvelle église, fabriquée à faible coût, est trop petite et vite délabrée. Il faut la rénover en 1845. Puis on l’agrandit en 1876 grâce à une somme conjointe de l’État, la commune et la population. Après la foudre en 1910, c’est ensuite au tour des conflits de s’attaquer au bâtiment. Le 25 mars 1917, un obus autrichien s’abat dans l’édifice au moment où aurait dû se dérouler un cortège funèbre. Heureusement, la prudence de l’abbé Roussel permet d’éviter un carnage. En 1940, un autre bombardement fit heureusement peu de dégâts. Le denier aléa de la vie tourmentée de l’église Saint-Martin est dû au modernisme et remonte en 1993. Le chauffage, installé depuis quelques décennies avait provoqué une condensation propice au développement d’un champignon appelé mérule. Il en coûtera 1,7 million de francs et plusieurs mois de travaux pour que les Nœuxois retrouvent leur lieu de prières.
Église Sainte-Barbe
On ne peut dissocier l’histoire de la paroisse et de l’église Sainte-Barbe à celle de l’exploitation minière. En 1857, avec la construction de nombreux corons pour accueillir les mineurs de la fosse 1, on nomma un vicaire, Élisée Dussart, pour s’occuper des fidèles. Il célébrait la messe dans 3 maisons de la rue Saint-Arnaud (12,14,16) qu’on faisait communiquer pour contenir toute la foule. Le 1er janvier 1864, la paroisse est officiellement créée et c’est l’abbé Marquant qui a l’honneur d’ouvrir le premier registre. En 1868, on construit un presbytère et en 1875, le conseil d’administration des mines de Vicoigne vote un budget de 100 000 francs pour la construction d’un édifice religieux. La tâche est confiée à l’architecte M. Moyaux qui termine les travaux en 1878. En hommage à la patronne des mineurs, on lui donne le nom de Sainte-Barbe et on inscrit sur son portail : « HAEC EST DOMUS DEI ET PORTAE CAELI (Ici est la maison du seigneur et la porte du ciel) ». Le 25 août 1876, on bénit la cloche « Julie » et le 26 octobre 1913, c’est Fernand Lesert qui inaugure les orgues. Le 11 mai 1914, on tirera même un feu d’artifice du sommet du clocher. Au cours de la grande guerre, les obus ne font que l’effleurer. Chapelle ardente, elle accueille les soldats tués à Notre-Dame de Lorette comme le général Moussy. Le 12 juin 1929, dans l’église et dans la ville se déroule un événement marquant : le congrès eucharistique diocésain, en présence des plus hautes autorités religieuses et de plus de 15 000 fidèles. Un cortège de 80 groupes français et polonais défila sur plus d’un kilomètre jusqu’au stade.
Aujourd’hui, l’église commence à subir les outrages du temps et aurait besoin d’être rénovée.
Personnalités
Nœux-les-Mines est la ville natale de Pierre Hazebrouck, officier et résistant français également connu sous le nom de capitaine Hardy (Noeux-les-Mines, 1920 - maquis, à Vassieux-en-Vercors, 1944).
L'architecte Jacques Alleman (1882-1945) y a vécu et y est mort.
Le footballeur français Raymond Kopa, d'origine polonaise y vit également le jour ; il emmena en 1958 l'équipe de France en demi-finale de la Coupe de Monde pour la première fois de son histoire.
Ce fut également le lieu d'habitation d'un peintre contemporain à la renommée internationale, Kijno.
Jumelages
Notes
Voir aussi
- Communes du Pas-de-Calais
- Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
- Compagnie des mines de Nœux
- US Nœux-les-Mines
- Affaire Sébastien Nouchet
Liens externes
Site officiel : http://www.noeux-les-mines.fr/ [1] Premier site de la ville de Noeux les Mines (non officiel) : http://noeux-les-mines.blogspot.com/// [2]
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