Monsanto Company

Monsanto Company

Monsanto

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Logo de Monsanto

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Création 1901
Personnages clés John Francis Queeny, fondateur
Forme juridique Société anonyme
Action NYSE : MON
Slogan(s) « Imagine »
Siège social Saint-Louis
Missouri Missouri
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité(s) Agriculture, Biotechnologie
Produit(s) Semences, désherbants, OGM, agent orange, roundup
Effectif 18 500 (janvier 2008)
Site Web http://www.monsanto.com
Capitalisation 66,5 milliards de dollars (4/08) [1]
Chiffre d'affaires 8,563 milliards de dollars (2007) [1]
Augmentation +15 %
Résultat net 993 millions de dollars (2007)
Augmentation +45 %

Monsanto est une entreprise dont le siège est situé à Saint-Louis, États-Unis et est au XXIe siècle spécialisée dans les biotechnologies végétales. Elle a été fondée en 1901 par John Francis Queeny. Originellement entreprise de produits chimiques, son nom est associé à celui des PCB et de l'agent orange massivement utilisé par l'armée américaine lors de la guerre du Viêt Nam. Détentrice d'un brevet aujourd'hui périmé sur le glyphosate, herbicide total qu'elle commercialise sous le nom de Roundup, Monsanto est également un des principaux producteurs de semences génétiquement modifiées.

L'entreprise a fait et continue de faire l’objet d'enquêtes et d'actions en justice concernant à la fois les produits chimiques ou issus du génie génétique qu'elle met sur le marché et ses méthodes de lobbying. Elle est accusée de promouvoir des produits nocifs pour la santé et l'écosystème[2] et de falsifier les résultats d'enquêtes scientifiques[3].

Sommaire

Histoire

John Francis Queeny fonde, à la fin de l’année 1901, la société Monsanto, ainsi nommée en hommage à son épouse : Olga Mendez Monsanto.

Initialement producteur de saccharine, vendue pour l’essentiel à une petite société en développement nommée Coca-Cola, Monsanto se diversifie dès 1904 avec la fabrication de caféine et de vanilline.

C’est en 1918 que débute la production de l’aspirine : Monsanto en restera le premier producteur américain jusque dans les années 1980. Dès 1929, commence une période d’expansion et de diversification de l’entreprise dans les secteurs du caoutchouc et des phosphates. C'est aussi l'année de la cotation de la société à la bourse de New York[4].

En 1945, Monsanto débute la production d’herbicides et d’insecticides.

En 1950, Monsanto et American Viscose créent en coentreprise Chemstrand. Chemstrand produira les fibres acryliques Acrilan, inventées par Monsanto et Nylon, sous licence DuPont. Par la suite, Chemstrand deviendra Solutia. En 1957, c’est l’inauguration de la « maison du futur » à Disneyland, entièrement réalisée en matériau plastique issu des technologies Monsanto.

La division agriculture est officiellement créée en 1960. En 1970, le Dr John Franz synthétise la molécule connue sous le nom de glyphosate, l’ingrédient actif de l’herbicide Roundup qui sera commercialisé en 1974 en Malaisie et au Royaume-Uni, puis en 1976 aux États-Unis.

Monsanto investit en 1978 dans des programmes de biologie moléculaire. En 1982, les chercheurs de Monsanto réussissent à modifier génétiquement une cellule de plante. L’année suivante, en 1983, leurs premières plantes génétiquement modifiées voient le jour dans les serres de la société.

Parallèlement, Monsanto Hybritech Seed International est créé avec le rachat en 1982 du programme de recherche sur le blé de la société DEKALB. Puis en 1985, Monsanto acquiert le laboratoire pharmaceutique GD Searle & Co., notamment fabricant du célèbre aspartame NutraSweet.

En 1993, leur premier produit issu des biotechnologies est commercialisé : Posilac, protéine de lactation pour les bovins. À partir de 1993, Monsanto se développe par une succession d’acquisitions d’entreprises dans les trois secteurs qui deviendront le cœur de son activité : nutrition, santé et agriculture. Ce développement s’accompagne de la cession des activités liées aux matériaux plastiques.

Entre 1995 et 1997, de nombreuses plantes génétiquement modifiées reçoivent les autorisations de commercialisation : la pomme de terre NewLeaf, le cotonnier Bollgard, le maïs YieldGard, le soja Roundup Ready, le colza Roundup Ready et le coton Roundup Ready (ces trois derniers étant résistants à l'herbicide Roundup).

En 1999, Monsanto fusionne avec le laboratoire pharmaceutique Pharmacia & Upjohn pour créer Pharmacia Corporation. La division agriculture de Pharmacia Corporation conservera le nom Monsanto.

En 2000, la firme diffuse une charte : The New Monsanto Pledge. Celle-ci présente, sous cinq points, des valeurs censées représenter les engagements de l’entreprise sur la question des biotechnologies : « le dialogue, la transparence, le respect, le partage et l’utilité ».

En 2001, année du centenaire de Monsanto, l’Afrique du Sud cultive pour la première fois le soja Roundup Ready qui sera récolté en 2002. L’adoption des biotechnologies en agriculture connaît une croissance lente mais régulière. En 2002, l’Inde plante pour la première fois du coton Bollgard, en plein crise indienne du coton, la production ayant été médiocre en 2000, 2001 et 2002.

2002 marque la scission d’avec Pharmacia qui fait de Monsanto une entreprise indépendante, entièrement dédiée à l’agriculture. En 2005, Monsanto annonce le rachat de Seminis Inc., devenant ainsi le premier semencier mondial.

Depuis 2005, Monsanto dépose de nombreuses demandes de brevet sur une méthode de sélection porcine assistée par marqueurs à l'OMPI [5].

Productions

Production actuelle

L'entreprise Monsanto produit :

  • des herbicides, comme le Lasso, le Roundup ou des fongicides, comme Latitude ;
  • des semences conventionnelles (commercialisées, entre autres, sous les marques Dekalb, Asgrow, D&PL, Deltapine et Seminis) ou OGM (soja, maïs, coton, tournesol, colza);

Production arrêtée

Production transférée

  • l'aspartame sous le nom NutraSweet jusqu'en 2000, revendu à J.W. Childs Associates.

OGM et pesticides

En 2006, Monsanto commercialisait 9 variétés de maïs génétiquement modifiés, 7 de coton, 1 de soja, 1 de luzerne et 1 de colza pour leur conférer une résistance à son pesticide RoundUp. Monsanto vend aussi une variété de colza et une de soja avec des teneurs plus faibles en acide linoléique. (Les Échos, 3 juillet 2007)

En 2007, Syngenta, Bayer, Monsanto, BASF, Dow et DuPont vendent 85 % des pesticides achetés dans le monde, un marché de 30 milliards USD. (IPS Inter Press Service, 7 décembre 2007)

Procédures judiciaires contre Monsanto

Concernant l'agent orange utilisé pendant la guerre du Vietnam

Article détaillé : Agent orange.

Comme les autres fabricants de l'agent orange, herbicide et défoliant utilisé par l’armée américaine pendant la guerre du Viêt Nam, qui s’est révélé être cancérigène, Monsanto s'est vue intenter des procès par des vétérans américains et sud-coréens ainsi que par une association de victimes vietnamienne, dont certains ont abouti à une condamnation de la société.

Concernant les PCB

La première étude suggérant la dangerosité potentielle de la dioxine, de composition assimilable à celle des polychlorobiphényles (PCB), utilisés comme retardeurs de flammes et isolants, parut aux États-Unis en 1937. Le problème soulevé par les médecins concerne à cette époque le développement de chloracné chez certains travailleurs des entreprises productrices ou utilisatrices des PCB[6]. La même année, la Harvard School of Public Health organise une conférence à laquelle assistent des représentants des entreprises productrices de PCB dont Monsanto.

En 1983, R.R. Suskind publie un article démontrant que les études menées par Monsanto sur un groupe de travailleurs exposés accidentellement en 1947 au 2,3,7,8-TCDD (dioxine de Seveso) contenu dans le 2,4,5-trichlorophénoxyacétique (2,4,5-T), composant de l'agent orange, avaient été falsifiées dans le but de démontrer l'innocuité du produit[7]. Un rapport interne à l'entreprise, aujourd'hui déclassifié, affirme cependant, dès le début des années 1950, qu'il est nécessaire de « donner l'alarme » au sujet des PCB, car « la toxicité de ses composants a été démontrée de manière répétée »[8]. En 1953, des chimistes de l’entreprise avaient testé les PCB sur des rats et découverts que, en doses moyennes, ils tuaient plus de 50 % des cobayes. L’entreprise connaissait donc de manière certaine à partir de 1953, soit plus de dix ans avant la prise de conscience générale de la communauté scientifique, les risques liés au PCB[9].

En 1966, l'étude du Suédois Soren Jensen montre que le PCB est responsable de problèmes environnementaux majeurs en Europe du Nord à cause de sa capacité à s'accumuler tout au long de la chaîne alimentaire (le lait maternel, les rivières, les poissons, les fruits de mer, la faune et la flore)[10]. Un constat identique de bioaccumulation est réalisé en 1968 pour les États-Unis par le Dr. Robert Riseborough de l'Université de Californie. La firme reconnaîtra l'année suivante la dangerosité des PCB.

En 2002, Monsanto a été attaquée en justice par 3 450 résidents de la ville d'Anniston (Alabama) pour la contamination de rivières et du sol aux PCB[11]. Des documents internes montrèrent que la firme savait depuis plus de 30 ans que les poissons des rivières environnantes étaient contaminés par les rejets d'une de ses usines[12]. Selon un rapport déclassifié, établi en mars 2005 par l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA), 308 000 tonnes de PCB ont été fabriquées à Anniston de 1929 à 1971. Sur ce total, 32 000 tonnes de ces déchets contaminés ont été déposées dans une décharge à ciel ouvert, située sur le site même, au cœur de la communauté noire de la ville. À l'issue de ce procès, Monsanto a été jugée coupable d’avoir pollué « le territoire d’Anniston et le sang de sa population avec les PCB » et condamnée à payer 700 millions USD de dommages-intérêts. La firme signa, en marge du procès, un accord avec l'EPA pour un plan de nettoyage de la ville. Aucune peine de prison n'a été retenue contre les responsables de la firme.

Monsanto possédait un centre de production de PCB à Newport dans le sud du Pays de Galles. The Guardian a révélé en 2007 que la firme avait payé des entrepreneurs pour enfouir des centaines de tonnes de déchets hautement toxiques de PCB sur le site de Groesfaen, à proximité de Cardiff, tout en connaissant les risques de contamination pour l’environnement et les habitants proches de la zone[13]. L’entreprise a continué à produire des PCB et à rejeter les déchets au pays de Galles jusqu’en 1977, plus d’une décennie après qu’il avait été établi que la contamination des populations et de l’environnement ne faisait aucun doute.

Concernant le Roundup

Deux plaintes ont porté sur des mentions mensongères placées sur l’emballage du désherbant Roundup et concernant sa biodégradabilité. La première plainte contre l'herbicide a été déposée aux États-Unis dans l'État de New York. Le procureur général de cet État a condamné Monsanto, en 1996, au retrait des mentions jugées mensongères sur tous les emballages du désherbant incriminé[14].

En France, en janvier 2007, la 5e chambre du tribunal correctionnel de Lyon a condamné les sociétés Monsanto et Scotts France (distributeur du Roundup) à 15 000 euros d'amende pour publicité mensongère à la suite d'une plainte déposée au sujet de l'étiquetage de l'herbicide par les associations Eau et rivières de Bretagne et UFC-Que choisir[15]. Le Roundup était, jusqu'à cette date, abusivement étiqueté en France « biodégradable » et « respecte l'environnement »[16]. Le fait est que si le glyphosate est effectivement rapidement dégradé, ses produits de dégradation dont l'AMPA s'accumulent, en cas d'usage excessif, dans les nappes phréatiques. Ce jugement a été confirmé en appel fin octobre 2008 mais Monsanto s'est pourvue en cassation[17].


Procès intentés par Monsanto

OGM

Du milieu des années 1990 à 2004, Monsanto avait poursuivi, en Amérique du Nord, 147 agriculteurs et 39 entreprises agricoles pour violation de brevet en relation avec des OGM. La majorité de ces procès concerne l'utilisation d'une partie de la récolte comme semence pour l'année suivante. Cette pratique est possible avec le soja qui s'autoféconde. Selon un rapport du Center for good safety, quelques cas concernent des cultures de plantes qui auraient été, d'après les agriculteurs concernés, contaminées par dissémination. Le plus célèbre est Monsanto contre Percy Schmeiser[18]. Selon ce rapport, Monsanto possède un budget de 10 millions USD et une équipe de 75 personnes dédiés à la surveillance et la poursuite judiciaire des fermiers utilisateurs de ses produits. Percy Schmeiser a été condamné une fois la démonstration faite qu'il avait volontairement récolté sur une petite surface en bordure de route, traité et semé sur l'ensemble de son exploitation des graines qu'il savait OGM. La condamnation la plus lourde rendue contre un agriculteur s'est élevée à 3 052 800 USD, le niveau moyen des peines dépasse 400 000 USD. En 2004, la firme avait reçu 15 253 602 USD à la suite des divers procès qu'elle a intentés[18]. Cependant, l'ensemble des arrangements conclus entre Monsanto et les fermiers, pour que cette dernière abandonne ses poursuites, ne sont pas comptabilisés. Monsanto déclare effectuer chaque année 500 contrôles chez des fermiers utilisant ses semences.

Monsanto contre Percy Schmeiser

En 1998, la firme a attaqué le fermier canadien Percy Schmeiser et son épouse pour vol de semences brevetées. Ce fermier sélectionnait lui-même des plants de canola transgénique résistants au Roundup, qui avaient poussé dans un de ses champs de culture conventionnelle à la suite d'une dissémination. La Justice canadienne a établi qu'en traitant directement ce champ au Roundup, et en récupérant les graines des plantes qui avaient résisté au Round Up pour les faire traiter dans une usine de traitement de semences, Monsieur Schmeiser avait délibérément tenté de se procurer frauduleusement des graines protégées par un brevet. En mai 2004, cinq juges contre quatre ont décrété que les Schmeiser avaient violé le brevet de Monsanto en utilisant des semences en connaissance de cause sans payer de droits. Aucune sanction financière n'a été retenue[19].

En 2005, Schmeiser a trouvé du colza génétiquement modifié de Monsanto dans ses plantations. Au Canada, le propriétaire d’une plante étant responsable des dégâts causés par une contamination, il fit débarrasser les plantes OGM par un professionnel et a envoyé la facture à Monsanto, 660 CAD. Monsanto refusa de payer tant que Schmeiser et sa femme ne s'engagèrent à ne rien communiquer de cette affaire. Juste avant le procès devant la Cour suprême du Canada, Monsanto accepta toutes les conditions du cultivateur[20].

Le soja argentin

Monsanto s'est vu, depuis 1995, refuser un brevet pour son soja Roundup Ready en Argentine. Elle a, dans un second temps, tenté de négocier la perception de redevances de 15 USD pour chaque tonne de soja argentin exportée vers les ports européens. Devant l'échec des négociations avec le gouvernement argentin, elle a intenté, en juin 2005, plusieurs actions judiciaires contre des importateurs de farine de soja argentine au Danemark et aux Pays-Bas, en alléguant une infraction contre ses droits sur le gène RR en Europe[21]. En mai 2006, un juge danois a donné à l'Argentine le droit de se joindre aux importateurs danois pour assurer leur défense.

Étiquetage et hormone de croissance

En 2003, Monsanto a poursuivi la firme laitière Oakhurst Dairy, implantée dans le Maine, pour avoir étiqueté ses produits de la mention : « la garantie de nos fermiers : pas d’hormone de croissance artificielle ». Selon l'entreprise, cette publicité, en sous-entendant qu'elle présente des dangers pour la santé, serait une entrave commerciale à la rBST, une hormone de croissance recombinante produite par Monsanto. Un accord a été conclu entre les deux compagnies dont les termes sont restés confidentiels. Pour que la mention « pas d’hormone de croissance artificielle » continue d'apparaître sur ses produits, Oakhurst Dairy s'est engagée à ajouter que la Food and Drug Administration affirme que ce lait ne présente pas de différence significative avec le lait produit par des vaches traitées avec des hormones de croissance. 10 % du lait vendu aux États-Unis sont estampillés « sans rBGH »[22].

En avril 2007, Monsanto a déposé une plainte auprès de la FDA demandant que soit interdite toute mention stipulant qu'un produit est issu d'une vache non traitée aux hormones de croissance artificielles[23].

Sites de recherche et de production OGM en France

Il existe toutefois d'autres implantations en France :

Critiques

Monsanto est l'objet de critiques régulières concernant sa vente à l'armée américaine dans les années 1970 de l'agent orange, à l'origine de graves maladies et de la naissance de 150 000 enfants au Vietnam souffrant de grandes malformations[24].

Il est également reproché à Monsanto par les anti-OGM la commercialisation d'OGM agricoles, suspectés de nuire à l'environnement et d'être nocifs pour la santé humaine[25].

Monsanto a aussi été condamnée pour publicité mensongère concernant son produit Roundup présenté abusivement comme biodégradable[26].

Monsanto fait aussi l'objet de critiques concernant la commercialisation d'hormone de croissance bovine[27]. On lui reproche l'effet indirect et pervers impliqué par cette hormone. Celle-ci, en augmentant la production de lait de 15 %, entraîne l'inflammation des pis et une augmentation du taux de globules blancs (pus) dans le lait. Les vaches doivent alors être traitées en permanence avec des antibiotiques qui se retrouvent au final dans le lait vendu à la consommation.

Monsanto est connue pour sa capacité à agir et à faire pression sur les pouvoirs publics, afin de défendre ses intérêts. En 1986, Monsanto dépensa 50 000 USD en frais d'avocat pour contrer un projet de loi californien devant réglementer la mise en décharge des produits chimiques à proximité de réserves d'eau potable.

Monsanto et de nombreux gouvernements sont accusés par plusieurs associations d'avoir dissimulé et falsifié les résultats d'études épidémiologiques qui montreraient la toxicité de la dioxine [28],[29].

Monsanto a enfin été beaucoup attaquée pour avoir en sa possession une technologie dite « terminator » qui rend stériles les graines de seconde génération des semences OGM, et qui pourrait être utilisée par Monsanto (ou sous licence par d’autres entreprises de biotechnologies) pour limiter le « piratage » de leurs semences brevetées, en particulier dans les pays qui ne respectent pas le principe de propriété intellectuelle. À la suite de ces débats et pressions, Monsanto s’est engagée en 1999 à ne pas utiliser cette technologie dans les années à venir tout en continuant à travailler à des solutions de ce type et à déposer des brevets[30]. Ces questions rentrent dans le cadre plus général des débats autour de la brevetabilité du vivant.

Notes et références

  1. a  et b MON - Monsanto Company - Google Finance
  2. « Trois herbicides de Monsanto pour le jardin mis en cause », Rue89, 27 juin 2009.
  3. (en) Cate Jenkins, « Criminal Investigation of Monsanto Corporation - Cover-up of Dioxin Contamination in Products - Falsification of Dioxin Health Studies », USEPA Regulatory Development Branch, novembre 1990.
  4. Cette première année de cotation en bourse est aussi celle du terrible krach boursier de Wall Street.
  5. OMPI - WO/2008/024227
  6. (en)Cecil K. Drinker and others, « The Problem of Possible Systemic Effects From Certain Chlorinated Hydrocarbons », Journal of industrial hygiene and toxicology, vol. 19, septembre 1937, p. 283- 311.
  7. (en)« Long-Term Health Effects Of Exposure To 2,4,5-T And/Or Its Contaminants », Chemosphere, Vol. 12, nos 4-5, 1983, p. 769.
  8. (en)Eric Francis, « Conspiracy of Silence : The story of how three corporate giants— Monsanto , GE and Westinghouse—covered their toxic trail », Sierra magazine, Septembre/ Octobre 1994
  9. (en)John Vidal, « The wasteland : how years of secret chemical dumping left a toxic legacy », The Guardian, 12 février 2007.
  10. (en)« Report of a new chemical hazard », New scientist, Vol. 32, 1966, p. 612
  11. (en)David Teather, « Monsanto accused of cover-up », The Guardian, 7 janvier 2002
  12. Emmanuelle Champion, Corinne Gendron, « Le 'développement durable' selon Monsanto : prémisses d'une privatisation des problèmes environnementaux », in Marie-France Turcotte, Anne Salmon, Responsabilité sociale et environnementale des entreprises, Presses de l'Université du Québec, 2005. http://www.crsdd.uqam.ca/
  13. (en)John Vidal, « The wasteland: how years of secret chemical dumping left a toxic legacy », The Guardian, 12 février 2007
  14. (en)« False Advertising by Monsanto Regarding the Safety of Roundup Herbicide (Glyphosate) » Attorney General of the State of New York. Consumer Frauds and Protection Bureau. Environmental Protection Bureau. 1996.
  15. Que Choisir, no 446, mars 2007, page 5.
  16. L'information sur le site Eaux et rivières de Bretagne, avec extrait du jugement.
  17. « Le Roundup à nouveau condamné », Que Choisir, no 465, décembre 2008, page 7.
  18. a  et b (en)Center for good safety, «Monsanto vs. U.S. Farmers Report », 2005
  19. Monsanto Canada Inc. v. Schmeiser, 2004 SCC 34, [2004] 1 S.C.R. 902.
  20. Communiqué de presse du 19 mars 2008 de Monsanto Canada : (en) Percy Schmeiser Settles Small Claims Court Issue with Monsanto Canada, et un (fr) compte rendu de cette décision sur le site de Percy Schmeiser.
  21. AFP, « Soja OGM : l'Argentine dénonce l'attitude de "gangster" de Monsanto », 17 mars 2005.
  22. (en)David Barboza, « Monsanto Sues Dairy in Maine Over Label's Remarks on Hormones », New York Times, 12 juillet 2003.
  23. (en)Stephen J. Hedges, « Monsanto wants government to ban labels that disavow use of synthetic hormones », Chicago Tribune, 15 avril 2007.
  24. (en) « Monsanto's Agent Orange: The Persistent Ghost from the Vietnam War », Organic Consumers Association, 2002.
  25. [pdf] Qui tire profit des cultures gm ?, Les Amis de la Terre, janvier 2006.
  26. « MONSANTO condamné : La justice remet les pendules à l'heure sur le Roundup », sur le site de l'association Eaux et Rivières de Bretagne, 2007.
  27. (en) « Monsanto Dairy Hormone Division For Sale Amid Consumer Concerns », InjuryBoard.com, 6 août 2008.
  28. www.flora.org/healthyottawa/24d-dioxin-contamination.htm
  29. (en) Cate Jenkins, Criminal Investigation of Monsanto Corporation - Cover-up of Dioxin Contamination in Products - Falsification of Dioxin Health Studies, USEPA Regulatory Development Branch, novembre 1990
  30. (en)« 'World braced for terminator 2 », The Guardian, octobre 1999

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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