- Mine en France
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En France, le code minier donne la définition légale d'une mine. La notion repose uniquement sur la nature du matériau, que l'extraction se fasse à ciel ouvert ou en sous-sol. Sont concernés, les combustibles (charbon, hydrocarbures, gaz), les métaux (fer, cuivre) et quelques autres matières minérales (sel, soufre).
Pour les produits qui ne figurent pas dans la liste, on parle de carrières, il s'agit notamment des matériaux de construction sable, argile, gypse, calcaire etc. Ils relèvent de la législation sur les ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement). Si, au regard du Code civil français, la propriété du sous-sol appartient au propriétaire du sol, la gestion du sous-sol minier appartient, elle, à l'État qui peut en concéder l'exploitation à une compagnie minière.
Sommaire
L'histoire des mines françaises
Comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne, la France a su tirer de son sous-sol de nombreuses richesses qui ont permis, au XIXe siècle et au XXe siècle, son essor industriel et commercial.
Ces produits sont des combustibles (charbon et lignite), des minerais (du fer, du plomb, du zinc, un peu d'antimoine, du manganèse, du cuivre...), des substances industrielles (le sel, la potasse, les schistes bitumineux, la fluorine, l'uranium...).
Contrairement à une idée reçue, la France n'a jamais été autosuffisante ni en combustible ni en minerais, sauf pendant quelques années pour le minerai de fer. En particulier, elle a toujours dû importer son charbon, même dans les années 60', alors que la production atteignait son maximum de capacité.
Une mine est éphémère. Le développement de l'industrie minière, d'une façon générale, suit de nombreux aléas : expansion ou récession de l'industrie, variation des cours des matières premières, pressions environnementales, etc. C'est la raison, entre autres, pour laquelle cette industrie demeure très irrégulière. Ainsi, par exemple, il n'est pas rare qu'une mine fasse l'objet d'une fermeture tout juste après son début d'exploitation. Par exemple, à la suite de la chute des cours boursiers. Mais encore, elle peut être rouverte de nombreuses années plus tard, ou, à nouveau fermée (de manière répétitive). Il faut aussi tenir compte des aléas géologiques, pas toujours discernables au moment des recherches. Ainsi, il est assez souvent arrivé qu'une mine, sur laquelle on fondait des espoirs, se soit rapidement avérée inexploitable à la suite de nombreuses failles (infiltrations d'eau importantes, grisou, etc.). Enfin, un autre élément négligeable à prendre en compte résulte des progrès technologiques : les minettes phosphoreuses lorraines, inexploitables avant l'invention des aciers Bessemer, ce sont avérées aujourd'hui impropres à la filière fonte hématite.
Le charbon et le lignite
L'extraction du charbon de terre (par opposition au charbon de bois) est très ancienne et remonte au moins au Moyen Âge mais connaîtra un développement important à la fin du XVIIIe siècle et surtout pendant la Révolution industrielle dans la seconde moitié du XIXe siècle. Notons que la France, malgré ses richesses n'a jamais été auto-suffisante en charbon et que même au summum de la production dans les années 1960, elle a toujours importé du charbon étranger (venant de la Belgique, du Royaume-Uni, d'Allemagne, Union soviétique, de Pologne, etc.).
Les houillères ont été nationalisées par la loi no 46-1072 du 17 mai 1946 qui créée l'Établissement public Charbonnages de France et ses décrets d'application qui créent les différentes Houillères de bassin (Houillères Nord-Pas-de-Calais, Houillères de Lorraine, Houillères d'Auvergne, Houillères de la Loire, Houillères de Blanzy, Houillères du Dauphiné, Houillères de Provence, Houillères d'Aquitaine et Houillères des Cévennes). Mais plus de 200 petites exploitations échappèrent à la nationalisation, dont les principales étaient les exploitations de Faymoreau (Vendée), Ronchamp (Haute-Saône), mines de Lavaveix (Creuse), Manosque et Bois d'Asson (Alpes-de-Haute-Provence), le bassin du Briançonnais (Hautes-Alpes), etc. La dernière mine privée en France qui se situait à Cruéjouls en Aveyron) ferma ses portes en 1988.
Le décret du 16 avril 1968 transfère les biens des différents houillères du centre et du sud de la France : Auvergne, Loire, Provence, Dauphiné, Blanzy, Cévennes et Aquitaine aux Houillères du Bassin du Centre et du Midi (HBCM), les Houillères de Bassin Nord-Pas-de-Calais (HBNPC) et de Lorraine (HBL) sont toutefois maintenues. Tous les bassins houillers en France ont été collectés dans l'article Mines de charbon de France.
Mines de charbon lorraine
- Groupe Faulquemont Folschviller
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- Puits Faulquemont 1 à Créhange
- Puits Faulquemont 2 à Créhange
- Puits Alexandre Dreux 1 à Folschviller
- Puits Alexandre Dreux 2 à Folschviller
- Puits de Folschviller 1 à Folschviller
- Puits de Folschviller 2 à Folschviller
- Puits de Saint-Avold à Saint-Avold
- Puits Sainte Fontaine à Saint-Avold
- Groupe Petite-Rosselle
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- Puits Marienau à Forbach
- Puits Simon 1 à Forbach
- Puits Simon 2 à Forbach
- Puits Simon 3 à Forbach
- Puits Simon 5 à Forbach
- Puits Saint Charles 1 à Petite-Rosselle
- Puits Saint Charles 2 à Petite-Rosselle
- Puits Saint Charles 3 à Petite-Rosselle
- Puits Gargan 1 à Petite-Rosselle
- Puits Gargan 2 à Petite-Rosselle
- Puits Saint Joseph 1 à Petite-Rosselle
- Puits Saint Joseph 2 à Petite-Rosselle
- Puits Vuillemin 1 à Petite-Rosselle
- Puits Vuillemin 2 à Petite-Rosselle
- Puits Wendel 1 à Petite-Rosselle
- Puits Wendel 2 à Petite-Rosselle
- Puits Wendel 3 à Petite-Rosselle
- Puits Gargan 3 (ou puits carrière Est) à Schoeneck
- Puits de Schoeneck à Schoeneck
- Puits Simon 4 à Schoeneck
- Puits Sainte Marthe 1 à Stiring-Wendel
- Puits Sainte Marthe 2 ou Sainte Anne à Stiring-Wendel
- Puits Sainte Stéphanie 1 à Stiring-Wendel
- Puits Sainte Stéphanie 2 à Stiring-Wendel
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- La Houve puits ouest à Bisten-en-Lorraine
- Puits Max ou Puits 8 à Carling
- Puits Barrois à Creutzwald
- La Houve Puits 1(siège 1 - puits Marie) à Creutzwald
- La Houve Puits 2 (siège 1 - puits Jules) à Creutzwald
- La Houve puits 3 à Creutzwald
- La Houve puits 4 à Creutzwald
- La Houve puits 5 à Creutzwald
- Puits de à Falck
- Puits Cuvelette Nord à Freyming-Merlebach
- Puits Cuvelette Sud à Freyming-Merlebach
- Puits de Freyming à Freyming
- Puits Hochwald ou puits 4 à Freyming-Merlebach
- Puits Peyerimhoff à Freyming-Merlebach
- Puits Reumaux à Freyming-Merlebach
- Puits Vouters 1 (ou puits 5) à Freyming-Merlebach
- Puits Vouters 2 à Freyming-Merlebach
- Puits de Hombourg (ou puits Merlebach sud) à Hombourg-Haut
- Puits 1 à L'Hôpital
- Puits 2 à L'Hôpital
- Puits 3 (ou puits neuf) à L'Hôpital
- Puits 3 bis (ou puits 7) à L'Hôpital
- Puits 6 à L'Hôpital
- Puits De Vernejoul à Porcelette
- Sarre
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- Puits Merlebach Merlebach Nord à Saint Nikolaus Sarre
- Puits Saint Charles 4 à Grande-Rosselle Sarre
Minerai de fer
Lorraine
Depuis l'âge du fer, le minerai du même nom est extrait de la terre de Lorraine. De nombreuses traces archéologiques l'attestent. L'essentiel du Bassin ferreux Lorrain est très lié à la famille de Wendel qui exploitait la plupart des mines du Nord de la région (mines de Neufchef et Aumetz et d'Auboué...) qu'elle utilisait pour ses aciéries. D'ailleurs la présence de Fer dans les roches locales (Pierre de Jaumont) lui donne une teinte ocre.
La Lorraine possède deux écomusées des mines de fer qui présentent de façon complémentaire l’histoire de l’extraction du fer en Lorraine. Ils proposent par le biais de visites guidées de découvrir l’aventure humaine des gueules jaunes et de l’extraction de la minette Lorraine.
Mines de fer lorraine exploitées après 1945
- Meurthe-et-Moselle Nord
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- Mine d'Anderny-Chevillon à Tucquegnieux fermeture 1984
- Mine d'Auboué fermeture 1949
- Mine d'Aubrives-Villerupt fermeture 1962
- Mine de Bazailles fermeture 1981
- Mine de Droitaumont à Jarny fermeture 1986
- Mine d'Errouville à Crusnes fermeture 1973
- Mine de Giraumont fermeture 1978
- Mine de Godbrange fermeture 1978
- Mine d'Homécourt fermeture 1981
- Mine d'Hussigny fermeture 1967
- Mine de Jarny fermeture 1983
- Mine de Joeuf fermeture 1968
- Mine de la Mourière à Piennes fermeture 1967
- Mine de Landres à Piennes fermeture 1968
- Mine de Longwy fermeture 1983
- Mine de Mairy à Mainville fermeture 1992
- Mine de Micheville-Bréhain à Villerupt fermeture 1981
- Mine de Moulaine Moulaine fermeture 1962
- Mine de Moutiers fermeture 1980
- Mine de Murville à Mont-Bonvillers fermeture 1967
- Mine du Paradis à Moineville fermeture 1981
- Mine de Piennes à Joudreville fermeture 1984
- Mine de Saint-Pierremont à Mancieulles fermeture 1978
- Mine de Sancy à Trieux fermeture 1968
- Mine de Serrouville fermeture 1987
- Mine de Tiercelet à Thil fermeture 1965
- Mine de Tucquegnieux fermeture 1988
- Mine de Valleroy fermeture 1968
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- Mine du Bois-du-Four à Sexey-aux-Forges fermeture 1966
- Mine de Marbache fermeture 1957
- Mine de Maron-Val-de-Fer à Neuves-Maisons fermeture 1968
- Mine de Maxéville fermeture 1966
- Mine de Saizerais à Dieulouard fermeture 1981
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- Mine d'Amermont-Dommary à Bouligny fermeture 1985
- Mine de Joudreville à Bouligny fermeture 1985
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- Mine d'Aachen d'Ottange fermeture 1963
- Mine d'Angevillers à Algrange fermeture 1979
- Mine d'Aumetz fermeture 1983
- Mine de Boulange fermeture 1969
- Mine de Burbach à Algrange fermeture 1973
- Mine de Bure fermeture 1973
- Mine Ferdinand à Tressange fermeture 1995
- Mine de Fontoy fermeture 1952
- Mine du Haut-Pont à Fontoy fermeture 1966
- Mine d'Havange à Fontoy fermeture 1983
- Mine d'Hayange fermeture 1989
- Mine d'Hettange-Grande à Entrange fermeture 1979
- Mine d'Heydt à Rédange fermeture 1966
- Mine Ida à Sainte-Marie-aux-Chênes fermeture 1972
- Mine Kraemer à Volmerange-les-Mines fermeture 1977
- Mine Langenberg Volmerange-les-Mines fermeture 1963
- Mine de Montrouge à Audun-le-Tiche fermeture 1997
- Mine de Moyeuvre fermeture 1995
- Mine d'Ottange I et III fermeture 1971
- Mine d'Ottange II fermeture 1966
- Mine Pauline à Montois-la-Montagne fermeture 1969
- Mine de Rédange fermeture 1972
- Mine de Rochonvillers à Algrange fermeture 1981
- Mine de Roncourt fermeture 1992
- Mine Sainte-Barbe à Algrange fermeture 1983
- Mine Sainte-Marie à Sainte-Marie-aux-Chênes fermeture 1971
Mines de fer lorraine fermées avant 1945
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- Mine d'Hamevillers Neufchef fermeture 1935
- Mine de Marange Ternel à Marange-Silvange fermeture 1931
- Mine de Pierrevillers fermeture 1931
- Mine La Paix Nilvange fermeture 1923
Normandie
On trouve essentiellement 7 lieux principaux d'extraction de minerai de fer en Normandie, actifs au cours du XXe siècle :
- Saint-André-sur-Orne et May-sur-Orne (Calvados) : active de 1893 à 1968 ;
- Urville-Gouvix (Calvados) : active de 1896 à 1968 ;
- Soumont, sur les communes de Soumont-Saint-Quentin, Potigny et Saint-Germain-le-Vasson (Calvados) : active de 1899 à 1989 ;
- Saint-Rémy (Calvados) : active de 1875 à 1968 ;
- Diélette, commune de Flamanville (Manche) ;
- Halouze, commune de Saint-Clair-de-Halouze (Orne), active de 1905 à 1980 ;
- La Ferrière-aux-Étangs (Orne) : active de 1903 à 1970.
Ouest Anjou Bretagne
Mines d'argent
Les mines d’argent proprement dites étaient rares en Europe. En France, la principale source de production de l’argent résidait dans le traitement de plombs argentifères et, dans une moindre proportion, des cuivres argentifères à Chalanches (Isère), Giromagny (Territoire-de-Belfort)et Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin). Il existait des mines d'argent à Melle (Deux-Sèvres), ainsi qu'à Largentière en sous-produit du plomb dans les galènes argentifères (Ardèche).
Article détaillé : Histoire de Sainte-Marie-aux-Mines.Autres gisements
La France a été un important producteur de métaux non ferreux (ZnS-blende et PbS-galène) ainsi que de matières premières non métalliques (BaSO4-barytine, CaF2-fluorine) particulièrement abondantes dans des gisements à l'interface entre socle ancien et séries sédimentaires transgressives. Ces zones de circulations de fluides ont piégé les solution minérales. Dans cette catégorie de gisements, on peut citer des mines de la Haute vallée de la Maurienne, les mines de Fontsante dans les Alpes Maritimes, Montagne Noire, Cévennes, massif de l'Arize en, Ariège et du Massif de Mouthoumet, dans l'Aude.
Les combustibles et sources énergétiques
Hydrocarbures
Article détaillé : Régions_pétrolifères_en_Europe#Production_française.Uranium
Article connexe : Mines d'uranium en France.L'uranium a été exploité en France sur 200 sites entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et mai 2001[1].
Les métaux non ferreux
Plomb-zinc
On peut citer les mines de St Salvy de la Balme (81), Les Malines (30) ou de l'Argentière (07) qui ont été les principaux gisements exploités au XXe siècle en France métropolitaine.
Antimoine
Cuivre
A Cabrières (Hérault), la mine de Pioch Farrus est l'un des plus anciens site d'exploitation du cuivre en France. Comme beaucoup de mines métalliques, elle fut exploitée par intermittence dès la Préhistoire (vers -3000 avant notre ère), dans l'Antiquité, au Moyen Age... Au XIXe siècle encore, on y faisait des fouilles. Également exploité dans l'Antiquité, le site de la Bastide-de-Sérou (Ariège) connut les mêmes évolutions aux siècles suivants. Au XIXe siècle, le site de la Croix-sur-Roudoule (Alpes-Maritimes) était lui aussi exploité.[réf. nécessaire]
Or
La mine d'or du Châtelet dans la Creuse a produit 15 tonnes d'or entre 1905 et 1955. Cependant la principale exploitation française reste la mine d'or de Salsigne (11) fermée en 2004. Il est aussi à noter l'exploitation du Bourneix (87) fermée en 2001.
Manganèse
Bauxite
Les mines de Mazaugues, à l'Ouest de Brignoles, ont fourni énormément de minerai. Ne pas oublier les mines de Bauxite Française de Villeveyrac de 1991 à octobre 2009, 2 000 000 tonnes sorties à ciel ouvert. En préparation mines souterraines dont la phase d'exploitation devrait débuter début 2010 objectif 250000/300 000 tonnes an. La commune de Villeveyrac est située à 18 km du port de Sète pour les ventes à l'export. Qualité du gisement : Al2O3 de 53 à 75 % _SiO2 de 0,5 % à 15 % _Fe2O3 de 4% à 27%.
Les matières premières minérales
Pyrites
Sel gemme et sources salées
Les mines de Sel de Varangéville (Lorraine) sont encore exploitées aujourd'hui pour son Halite (sel gemme). Salines de France
Doubs
Jura
Meurthe-et-Moselle
- Saline de Art-sur-Meurthe
- Saline de Crévic
- Saline de Dombasle-sur-Meurthe
- Saline de Einville-au-Jard
- Saline de Laneuveville-devant-Nancy
- Saline de Maixe
- Saline de Rosières-aux-Salines
- Saline de Sommerviller
- Saline de Tomblaine
- Saline de Varangéville
Moselle
- Saline de Chambrey
- Saline de Château-Salins
- Saline de Dieuze
- Saline de Marsal
- Saline de Moyenvic
- Saline de Saléaux à Ley
- Saline de Salonnes
- Saline de Vic-sur-Seille
Mines de sel
- Mine Saint-Laurent à Einville-au-Jard
- Mine de Rosières-aux-Salines-Varangéville
- Mine Saint-Nicolas à Varangéville
Mines et salines encore exploitées
- Mines
- Mine Saint-Nicolas à Varangéville
- Salines
- Saline de Dombasle-sur-Meurthe
- Saline de Einville-au-Jard
- Saline de Varangéville
- Soudières
- Soudière de Dombasle-sur-Meurthe
- Soudière de La Madeleine à Laneuveville-devant-Nancy
Potasse
Les mines de potasse d'Alsace, situées dans le département du Haut-Rhin dans la zone située entre Cernay, Mulhouse et Ensisheim, ont fourni de la potasse en grande quantité entre 1910 et 2002. Au total 567 millions de tonnes de sel brut ont été extraites durant cette période. 11 mines et 24 puits étaient en exploitation sur un bassin de 20 000 ha de superficie.
Fluorine
La fluorine est associée à la barytine et a été exploité à Chaillac (Indre). Elle est encore aujourd'hui exploité à Mont-Roc (Tarn). Elle l'a été à Langeac et Sainte Marguerite (Haute-Loire), ainsi que dans la Saône-et-Loire où les réserves sont encore très importantes.
Schistes bitumineux et calcaires asphaltiques
St Ambroix (30), les calcaires bitumineux de Dallet (63)
Les mines françaises en activité 2005
Après la fermeture des mines de fer de Lorraine (1998), de charbon (2004), d'uranium, de potasse, d'or (Salsigne fermé en 2004), le groupe international Sogerem/Alcan (ex Pechiney) envisage la fermeture en 2006 des mines de fluorine du Tarn : mines à ciel ouvert de Montroc et Le Moulinal (communes de Paulinet et de Rayssac) et mine souterraine de Le Burg (Paulinet). Par ailleurs l'exploitation des carrières de barytine de Chaillac (Indre) devrait également fermer. Ne subsisteront en métropole que des mines de sel (Lorraine, Varangéville et divers autres gisements utilisés essentiellement comme stockages souterrains d'hydrocarbures, notamment à Manosque et Étrez), de bauxite dont une petite exploitation à ciel ouvert subsiste à Villeveyrac (Hérault) dont le minerai n'est pas destiné à la production d'alumine, de bitume à Orbagnoux (Ain), de calcaire asphaltique à Rébesou (Gard) et d'hydrocarbures (Île-de-France, Aquitaine, Alsace).
Références
- Futura Sciences, « L'Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire rend public une carte et un document complet montrant les anciens sites miniers d'extraction d'uranium en France. »
Voir aussi
- Mine (gisement)
- Code minier
- Renonciation à un titre minier
- Ressource naturelle
- Catastrophe de Courrières
- Association des Communes Minières de France
Bibliographie
- Couriot, l'album, coll. Patrimoine du bassin de la Loire no 1, Musée de la mine de Saint-Étienne( édition Ville de Saint-Étienne), 2002.
- 100 sites en enjeux, L'héritage industriel de Saint-Étienne et de son territoire, coll. Patrimoines du bassin de la Loire no 2, Musée de la mine de Saint-Étienne (édition Ville de Saint-Étienne), 2006.
- M. Bedoin, Le patrimoine minier stéphanois Guide de promenade, Roche-La-Molière, 1985.
- André Lauff, Le Sous-Sol Lorrain, rétrospective 1950-2006, Coll. Mineurs au quotidien, Fensch-Vallée Éditions, 2007 (L'actualité, les drames, les luttes, le vécu des mineurs de fer et de sel, de l'après guerre à nos jours)
Liens externes
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