- Louvergny
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Louvergny Administration Pays France Région Champagne-Ardenne Département Ardennes Arrondissement Vouziers Canton Le Chesne Code commune 08261 Code postal 08390 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Lelarge
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise Démographie Population 75 hab. (1999) Densité 8,4 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 172 m — maxi. 249 m Superficie 8,95 km2 Louvergny est une commune française, située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne. Les habitants de Louvergny sont les Marinettes.
Sommaire
Géographie
Louvergny est situé aux confins de l'Argonne sur des crêtes préjurassiques qui séparent géologiquement le département en deux. Une grande forêt s'étend entre Louvergny au sud et Omont et Vendresse au nord. Le territoire, qui compte un grand nombre de sources, dont deux lavoirs dans le village même, est arrosé par le ruisseau des Prés qui alimente le lac de Bairon au sud-est du village.
Louvergny est à 5 km du Chesne, 8 km de Tourteron et 17 km de Poix-Terron.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 réélu mars 2008 Jean-Pierre Lelarge[1] juin 1995 mars 2001 Élisabeth Henriot mars 1989 juin 1995 Élisabeth Henriot mars 1983 mars 1989 Pierre Simonet mars 1977 mars 1983 Pierre Simonet mars 1971 mars 1977 Pierre Simonet 1967 mars 1971 Pierre Simonet 1942 1967 René Cadet 1930 1942 Georges Emon 1922 1930 Henri Lecoq 1884 1922 Henri Delétang 1872 1884 Alphonse Vézy de Beaufort 1858 1872 Charles Lenoir 17XX 179X Louis-François de Gentil Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Graphique de l'évolution de la population 1794-1851 & 1866-1999Héraldique
Les armes de Louvergny se blasonnent ainsi :
d’azur à l’agneau pascal d’argent, la tête contournée, portant dans sa pattée senestre une croix à longue hampe du même à laquelle pend une banderole aussi d’argent chargée d’une croisette de gueules au chef cousu du même[2]
Histoire
Quelques indices laissent penser que le village a une assez haute antiquité, ne serait-ce que la racine gauloise *vern- (l'aulne) que certains retrouvent dans son nom. D'autres ont proposé de former le toponyme à partir du nom germanique Leubrannos suivi du suffixe -iacum. Il est possible aussi que la Villa Loeium mentionnée dans une charte ancienne du comté de Rethel désigne Louvergny. Mais ce ne sont que des hypothèses. Le village n'entre réellement dans l'histoire qu'au tout début du XIIIe siècle. La forme latinisée de Louvergny est alors variable d'un document à l'autre. Au XVIIe siècle, un érudit local, Dom Ganneron, proposera de restituer Luperniacum, mais cette réfection savante n'est nulle part attestée dans la documentation. Pendant plus de deux siècles, des seigneurs locaux, vassaux des comtes de Rethel, portent le nom de Louvergny : Jean de Louvergny en 1234, Raymond et Estevin de Louvergny en 1322, Richard de Louvergny en 1397. On sait également d'eux qu'ils tiennent les arrière-fiefs de la Tonnelle et des Sarts.
Au XVIIe siècle, le nom de Louvergny est passé à une branche de la famille Moët qui s'est éteinte en 1797.Jean Moët écuyer, seigneur de Louvergny,Mont-Saint-Pierre et du Thiloy, lieutenant au régiment du Dauphin, écuyer de Mme la duchesse d’Orléans épouse en 1669 Madeleine Coquebert (née en 1646 à Reims).
Prieuré de Saint-Guillaume
Au lieu-dit L'Abbaye, il ne reste aujourd'hui plus rien de ce qui a été jadis la première fondation guillemite en France, sinon une croix dite de Saint-Guillaume placée là où se trouvait le chœur de l'église abbatiale.
Le prieuré fut créé en 1249 par Jehan Ier, comte de Rethel, peut-être avant son départ pour la grande croisade de Saint Louis. L’ordre de Saint-Guillaume, ou « Guillemites », comptait alors un grand nombre de monastères en Flandre et en Allemagne, mais aucun en France. Celui de Louvergny fut ainsi le premier fondé en France et subsista le dernier jusqu’en 1643. Un autre prieuré avait été fondé à Montrouge en 1256, qui s’unit à la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe à partir de 1618.
En 1643, le prieuré de Louvergny passe aux religieuses de Sainte-Marie de Mouzon. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les bâtiments sont devenus une ferme exploitée par un notable. Ils figurent encore sur le cadastre napoléonien avant de disparaître.
Église
Il ne subsiste plus rien de l'ancienne église romane du XIIe siècle qui était située au centre du cimetière. Menaçant ruine, elle a été remplacée en 1896 par l'église actuelle, de style néo-gothique, construite aux frais de M. Noiret, un riche filateur de Rethel originaire de la commune, en mémoire de son fils Hippolyte, normalien, membre de l'École française de Rome, décédé prématurément à Venise. La paroisse est consacrée à Saint-Nicaise.
Au nord du village, dans un bosquet au milieu des champs, une chapelle de Saint-Roch rappelle les vertus guérisseuses prêtées à l'eau d'une source qui sourd à quelques mètres.
Écarts
Il existe deux corps de ferme isolés: la ferme de Courtesoupe au sud et la ferme des Courgillots au sud-est, non loin du lac de Bairon. Quant à la ferme de Beauséjour, en direction du Chesne, elle ne compte plus aucun occupant. Le corps de ferme ancien a été victime d'un incendie il y a quelques années.
Du château de Touly (XVIe siècle), sur la route entre Louvergny et Sauville, un incendie en 1900 n'a épargné que les dépendances et un vieux pigeonnier dont il ne reste plus que la base. Son occupant le plus célèbre fut Louis-François de Gentil, juge de paix du canton en 1793 et maire de Louvergny, dont on dit qu'il arbora le drapeau blanc de la royauté lors du passage des émigrés en 1792. Le hobereau fut sauvé par le 9-Thermidor.
Les Rencontres de Louvergny
En 1994, suite à une discussion autour de l'accès à la musique à la campagne, l'idée de réunir des artistes et des villageois a émergé et germé autour du photographe Jean-Marie Lecomte. Dès l'été 94 les premières rencontres ont accueilli des artistes de l'opéra d'Ostrava, la soprano Eva Drizgova, le baryton Ludek Golat et la pianiste Jana Hajková. Le succès était au rendez-vous de ce festival et au fil des ans il a pris de l'ampleur, passant à deux semaines et essaimant dans le reste du Vouzinois et de l'Argonne. Si la soprano Eva Drizgova est présente chaque année depuis le début, tous les ans de nouvelles recrues de la scène lyrique internationale, aussi bien des chanteurs que des musiciens, viennent prendre quelques jours de détente dans les Ardennes. La population de Louvergny étant à l'époque de 90 personnes et 1000 vaches, les Rencontres ont été d'emblée placées sous le signe de la vache ; ainsi le logo des Rencontres est un panneau routier de danger signalant du bétail, et l'espèce bovine sera représentée par Blanche, une charolaise.
Voir aussi
Notes et références
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- Banque du Blason
Liens externes
Catégories :- Commune des Ardennes
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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