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Louis XI de France
Louis XI Roi de France Louis XIRègne 22 juillet 1461 - 30 août 1483 Sacre 15 août 1461 en la cathédrale de Reims Dynastie Valois Titre complet Roi de France Prédécesseur Charles VII Successeur Charles VIII Héritier Louis (1458 - 1460)
Joachim (1459)
François (Ier) (1466)
Charles de FranceAutres fonctions {{{fonction1}}} Période
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Charlotte de SavoieDescendance Louis (1458 - 1460)
Joachim (1459)
Louise (1460)
Jeanne (1464 - 1505)
Anne (1461 - 1522)
François (Ier) (1466)
Charles VIII
François (II) (1472 - 1473)Résidence(s) Château de Plessis-lez-Tours Rois de France Louis XI de France, dit le Prudent, né le 3 juillet 1423 à Bourges, mort le 30 août 1483 au château de Plessis-lez-Tours (commune de La Riche, Indre-et-Loire), fut roi de France de 1461 à 1483, sixième roi de la branche dite de Valois (Valois directs) de la dynastie capétienne. Son intense activité diplomatique, perçue par ses adversaires comme sournoise, lui valut de la part de ses détracteurs le surnom d’« universelle araigne »[1],[2].
Louis XI signe en 1482 le traité d'Arras avec Maximilien Ier de Habsbourg par lequel lui sont cédés le duché de Bourgogne et la Picardie.
C’est le premier roi à avoir ouvertement pris la défense du petit peuple contre les grands féodaux et même contre l’Inquisition, les paysans vaudois du Valpute, en Dauphiné, le remerciant par le nom de Vallouise donné à leur vallée.
Il brisa définitivement les prétentions de la féodalité française représentées par la Maison d'Armagnac.
Sommaire
Prince
Fils de Charles VII et de Marie d'Anjou. Durant son enfance, il fut élevé par Catherine de l’Isle-Bouchard et résida au château de Loches. Le 24 juin 1436, il épousa Marguerite d’Écosse, fille de Jacques Ier d'Écosse. Il avait 13 ans, elle 11. Il la rendra tellement malheureuse que, mourant à 21 ans, la dauphine soupira ces ultimes paroles : « Fi de la vie ! Qu’on ne m’en parle plus... ». Dès l’époque de son mariage, il commença à jouer un rôle politique. Il entra à Lyon et Vienne pour recevoir les serments de fidélité de leurs habitants. En février-mai 1437, il visita le Languedoc et mena seul la reconquête des places-fortes anglaises dans le Velay. Accompagné de son père, il fit une entrée royale dans Paris, récemment conquise par le connétable de Richemont.
En mai 1439, son père le nomma lieutenant général en Languedoc. Il put choisir lui-même ses conseillers et capitaines. En décembre de la même année, il fut transféré en Poitou, cette fois sans vrai pouvoir de décision. En février 1440, après une entrevue avec Jean II d’Alençon, il rejoignit la Praguerie, révolte de grands seigneurs mécontents, comprenant également Dunois, le maréchal de La Fayette ou encore Georges de la Trémoille. Cette rébellion du dauphin, menée depuis Niort, s’expliquait par l’absence de responsabilité où le maintenait son père — celui-ci avait constaté les effets désastreux des apanages sur l’unité du domaine royal. Sa fronde fut vite matée. Louis dut offrir sa soumission à Cusset, sous réserve néanmoins d’obtenir le gouvernement du Dauphiné, et d’autres garanties. Charles VII lui accorda le gouvernement, mais refusa le reste.
En 1441, il reprit la bataille contre les partis anglais et bourguignons. Il mena l’armée royale lors de la bataille qui se déroula du 5 juin au 19 septembre devant Pontoise. En 1443, il fit campagne contre Jean IV d'Armagnac, grand vassal insoumis. L’année suivante, il fut chargé de mener hors du royaume les bandes de « routiers », c’est-à-dire les compagnies d’armes laissées sans soldes, qui vivaient de rapines. Il les conduisit en Suisse. Le 26 août 1444, il remporta la victoire de Pratteln, puis se dirigea contre Bâle où se tenait un concile où l’antipape Félix V avait été élu. Louis fut nommé gonfalonier, c’est-à-dire protecteur de l’Église, par le pape Eugène IV. Louis négocia le traité d’Ensisheim, conduisant à la paix, le 26 septembre 1444. En récompense, il fut nommé protecteur du Comtat Venaissin le 26 mai 1445.
Parallèlement, Louis consacrait ses importants revenus à se constituer une clientèle. Depuis 1437, en effet, il recevait une pension royale de 21 000 livres. Il fallait y ajouter les subsides accordés par les États qu’il débarrassait des routiers. Cependant, il restait mécontent de sa situation. Il était frustré de n’avoir retiré que le Dauphiné de la Praguerie. En 1446, ayant conspiré contre Agnès Sorel et Pierre de Brézé, il fut chassé de la Cour et se réfugia dans son gouvernement, en Dauphiné.
Furieux, Charles VII leva une armée pour marcher contre le Dauphiné et la Savoie. Louis parvint cependant à négocier une trêve. Ceci ne l’empêcha pas de mener une campagne de libelles contre son père, l’accusant de mœurs dissolues. Par prudence, il envoya plusieurs ambassades auprès du roi pour se justifier. Charles VII ne s’en laissa pas conter, et envoya Antoine de Chabannes à la tête d’une armée pour lui arracher le Dauphiné. Le 30 août 1456, Louis s’enfuit en Franche-Comté, puis à Louvain (duché de Brabant), en territoire bourguignon. Il y fut bien reçu, et en octobre, Philippe le Bon lui rendit hommage.
Marguerite d’Écosse mourut en 1445. Le 28 décembre 1446, Marie d'Anjou, mère de Louis, accoucha d’un fils, qui fut baptisé Charles. Le 9 mars 1451, Louis, impatient d’avoir un héritier, épousa Charlotte de Savoie, fille du duc Louis Ier de Savoie, âgée de seulement 9 ans et somptueusement dotée de 200 000 écus, dont 12 000 comptant. Néanmoins, Louis rencontra par la suite des difficultés pour entrer en possession de toute la dot. Parallèlement au mariage, Louis et le duc de Savoie avaient signé une alliance exclusive. Il profita également des bonnes grâces du pape pour s’immiscer dans les élections épiscopales. Ses relations avec son père étaient tissées de double jeu et d’intrigues.
Le 18 octobre 1458 naquit Louis son premier fils à Genappe en Brabant, qui mourrut en 1460. Le 15 juillet 1459 toujours au château de Genappe naquit son second fils Joachim, qui mourut le 29 novembre. En 1460, ce fut au tour d’une fille, Louise, de mourir en bas-âge. La même année, Charles VII tomba malade. En avril 1461 naquit de nouveau une fille, Anne, qui épousa Pierre de Beaujeu.
Roi
Le 22 juillet 1461, Charles VII mourut à Mehun-sur-Yèvre. Louis affecta l’indifférence, et fut absent lors des funérailles royales à Saint-Denis. Il se fit sacrer à Reims trois semaines après la mort du feu roi, avant d’entrer dans Paris le 30 août 1461. Philippe le Bon fut remarqué avec son escorte comptant pour la moitié du cortège, et comprenant une troupe en armes. Le nouveau roi ne demeura pas longtemps à Paris. Dès le 25 septembre, il s’installa à Tours, ville gagnée à sa cause.
Sa première action de monarque fut de profiter de la crise de succession en Aragon. En effet, Alphonse le Magnanime était mort en 1458. Jean II, frère du défunt, disputait la couronne à son fils Charles de Viane. Celui-ci fut retrouvé mort en septembre 1461, ce qui déclencha une guerre civile entre Jean II et les villes, en particulier Barcelone. Louis XI tenta de s’allier aux États de Catalogne. Devant leur refus poli, il se tourna vers Jean II, lequel lui céda les revenus des comtés de Catalogne et de Cerdagne en échange de son aide. Louis XI en prit tout bonnement possession. Il intervint également dans la querelle dynastique savoyarde.
Un mois après la naissance de sa fille Jeanne en 1464 il apprend que l’enfant est boiteuse (elle fut d’une laideur proverbiale, petite, contrefaite, malingre) et décide sur le champ de la marier à son lointain cousin Louis d’Orléans, fils du poète Charles d’Orléans, dans le but avoué que le mariage reste stérile et que s’éteigne cette branche capétienne rivale de la sienne mais celui-ci, lorsqu’il deviendra roi (sous le nom de Louis XII), obtiendra l’annulation de son mariage.
À l’intérieur se forma, en mars 1465, la ligue du Bien public. Très comparable à la Praguerie, elle avait à sa tête Charles de Charolais, fils de Philippe le Bon, qui réclamait plus de pouvoir. Son déclenchement était dû à un incident avec les Bourguignons. En 1463, Louis XI avait décidé de racheter les villes de la Somme qui avaient été cédées au duc de Bourgogne. Cette cession, décidée au traité d'Arras de 1435 devait compenser l’assassinat de Jean sans Peur à Montereau, le 10 septembre 1419. La nouvelle du rachat avait suscité la colére de Charles de Charolais qui s'était dés lors opposé à son pére, Philippe le Bon. François II de Bretagne, qui renâclait au joug royal, s’allia aux Bourguignons. Se joignirent à eux Jean II de Bourbon et Jean V d'Armagnac. Le mécontentement ne s’arrêtait pas aux grands vassaux. La pression fiscale avait beaucoup augmenté suite au rachat des villes de la Somme, pour 400 000 écus. Louis XI avait exigé des prêts du clergé, forcé les établissements religieux à lui fournir un inventaire de leurs biens, privé l’Université et le corps des archers et arbalétriers de Paris de leurs privilèges. Il avait supprimé la Pragmatique Sanction.
Contre la ligue du Bien Public, Louis XI se mit personnellement à la tête d’une grande offensive. Après la chute de Moulins, les Bourbons se soumirent. Louis XI fit volte-face vers Paris, menacée par les Bretons et les Bourguignons. Il livra une grande bataille à Montlhéry, le 16 juillet 1465, pleine de confusion et de sang et sans réel vainqueur, mais le siège de Paris fut brisé. Louis XI parvint cependant à négocier une paix où il ne concédait rien pour réformer l’État. Il lâcha cependant le gouvernement de Normandie à son frère. Celui-ci ne parvint pas à prendre en main son gouvernement, et dut s’exiler. Son troisième fils prénommé François naît le 4 décembre 1466 mais meurt 4 heures plus tard. Le 10 septembre 1468, par le traité d’Ancenis, Charles et François II firent leur paix, et rompirent avec les Bourguignons.
Le Téméraire lui proposa de négocier à son tour, et invita le roi dans son château de Péronne. Louis XI s’y rendit en personne. Au cours des pourparlers, Liège se rebella contre la tutelle bourguignonne. Il apparut rapidement que des commissaires royaux figuraient parmi les révoltés. Furieux, le Téméraire se retourna contre Louis XI. Personnellement menacé, le roi dut signer un traité désavantageux où en cas de manquement de sa part, les propriétés tenues par le duc de Bourgogne échapperaient à sa juridiction.Il dut accompagner le Bourguignon dans sa campagne contre Liège et regarder brûler, le 30 octobre 1468, la ville rebelle. Il dut également promettre de donner la Champagne en apanage à son frère. Sitôt parti, Louis XI refusa de s’exécuter et n’accorda à Charles que la Guyenne, pays pacifié depuis peu et difficile à tenir. Il fit emprisonner son conseiller, le cardinal La Balue, en 1469 et dénonça le traité en 1470. C’est la même année que naît son quatrième fils Charles futur Charles VIII et enfin viendra un sixième fils prénommé aussi François né à Amboise le 3 septembre 1472 titré duc de Berry et qui mourra en juillet 1473.
Il s’allia avec le roi d’Angleterre, Édouard IV que Charles le Téméraire avait tenté de convaincre de reprendre les hostilités. Il signa avec lui le traité de Picquigny, mettant fin à la guerre de cent ans et le Téméraire entra dans une rage folle. Il entreprit de réduire la puissances des grands vassaux. En 1472, le Téméraire envahit de nouveau la Picardie. Il fut arrêté à Beauvais, avec l’épisode de Jeanne Hachette.
En 1474, Louis XI manœuvre contre René d'Anjou, dont il désire annexer le domaine angevin. Louis XI se rend à Angers avec son armée, sous couvert d'une visite de courtoisie. René d'Anjou, qui réside dans sa résidence de chasse de Baugé, non loin d'Angers, voit arriver son neveu, le roi de France, sans se douter qu'une fois dans la cité angevine, le roi demandera les clefs de la capitale de l'Anjou. La surprise est totale. Louis XI installe aussitôt une garnison dans le château d'Angers et en confit le commandement à Guillaume de Cerisay. [3]
A 65 ans, le roi René ne veut point commencer une guerre avec son neveu le Roi de France. Il lui cède l'Anjou sans combat et se tourna vers la Provence dont il était le souverain et qu’il rejoignit aussitôt.[4] Louis XI nomme Guillaume de Cerisay, gouverneur de l'Anjou, ainsi que maire de la cité d'Angers.[5]L'Anjou cessa dès lors d'être un apanage et entra définitivement dans le domaine royal.
En 1476, Louis XI propose de participer à la libération de Marguerite d'Anjou, fille de René d'Anjou et qui fut reine d'Angleterre, avant d'être emprisonnée après l'exécution de de son mari le roi Henri VI d'Angleterre en 1471 dans la Tour de Londres. Louis XI demanda, en échange de cette aide financière, la Lorraine, le comté de Bar et la Provence. René d'Anjou arriva à récolter 50.000 écus pour la libération de sa fille. Celle-ci, libérée des Anglais, rejoignit son père à Aix-en-Provence.
En 1477, quand Charles le Téméraire mourut, Louis XI tenta de s’emparer de ses États, mais se heurta à Maximilien d’Autriche, qui avait épousé la fille du défunt, Marie de Bourgogne.
En 1482, il parvint cependant à récupérer la Picardie et la Bourgogne, par le traité d’Arras. Par le jeu d’héritages, dont celui de René Ier d'Anjou, il entra en possession du Maine et de la Provence. Louis récupéra également la vicomté de Thouars qu’il avait repris à Nicolas d’Anjou en 1472 après qu’il eut rallié le Bourguignon. Il attribua Talmont et Berrie à Philippe de Commynes et pour la Vicomté de Thouars, il finit par engager son attribution à Louis II de la Trémoille mais le Roi est mort avant la restitution effective de cette Vicomté.
Sa vie durant, Louis XI est un perpétuel malade : « brûlures d’estomac, crises de foie, goutte, congestion hémorroïdaire qui l’empêche de marcher, eczéma purulent », selon Ivan Gobry qui — pour son physique — cite Basin : « Avec ses cuisses et ses jambes maigrichonnes, il n’avait, dès le premier abord, rien de beau ni d’agréable. Pire encore : si on le rencontrait en ignorant son identité, on pouvait le prendre plus pour un bouffon ou pour un ivrogne, de toute façon pour un individu de vile condition, que pour un roi ou un homme de qualité ». Ce jugement mérite d’être toutefois pondéré par l’hostilité que l’ancien évêque de Lisieux portait au roi à la suite de son bannissement du royaume en 1465. Basin entreprit de régler ses comptes, en 1473, dans une biographie censée révéler « ses ruses, ses malices, ses perfidies, ses sottises, ses méfaits et ses cruautés » sous couvert d’objectivité.
Louis XI se fait inhumer dans la basilique Notre-Dame de Cléry, qu’il avait fait édifier vers 1467.
La mise en bière semble avoir eu lieu à Lyon : « Payements à Guillaume Gauteret, appothicayre, pour six douzeines de torches pesans deux cens quatre livres, lesquelles furent mises et emploiées pour les obsèques et seveliment du roy Loys, cui Dieu absoille, lequel seveliment fust fait en l’esglise de Lyon »[6] et « a Domynyque le peintre pour avoir feit trois douzeynes et demie d'escussons aux armes de la ville pour metre aux torches que l'on presantat a l'aussecle (obsèques) du Roi que Dieu aseolle (absolve). »[7].
Enfants illégitimes
Il eut de nombreux enfants illégitimes :
- Guyette de Valois, fille de sa maîtresse Félizé Regnard ;
- Jeanne de Valois (1447+1519) (légitimée), fille de sa maîtresse Félizé Regnard, épouse en 1466 Louis de Bourbon, comte de Roussillon, amiral de France, à qui elle donna un fils, Charles, comte de Roussillon, mort sans postérité, et deux filles (postérité Chabannes et Arpajon) ;
- Guyette de Valois (+1502), légitimée, fille de Marguerite de Sassenage.
- Marie (1450-1470) (légitimée), fille de sa maîtresse Marguerite de Sassenage, épouse en 1467 Aymar de Poitiers, Sire de St-Vallier, à qui elle donna un fils mort sans postérité, Jean, baron de Sérignan. Veuf, son époux se remarie avec Jeanne de la Tour d’Auvergne (grand-tante de Catherine de Médicis), qui lui donnera notamment un fils, Jean, père de Diane de Poitiers, favorite d’Henri II ;
- Isabeau, de Marguerite de Sassenage, épouse Louis de Saint-Priest ;
- 3 autres enfants de diverses maîtresses dont les prénoms nous sont inconnus.
Bibliographie
- Paul Murray Kendall, Louis XI, l’universelle araigne, Fayard, 1974 (ISBN 2-213-00038-7) ;
- Jean Favier, Louis XI, Fayard, 2001 (ISBN 2-213-61003-7) ;
- Ivan Gobry, Louis XI, La force et la ruse, Tallandier, 2001 (ISBN 2-235-02281-2) ;
- Jacques Heers, Louis XI, Perrin, coll. « Tempus », 2003 (ISBN 2-262-02084-1).
Liens internes
Liens externes
Notes et références
- ↑ Pierre Champion, Louis XI, 2e éd., Paris, H. Champion, 1928, 2 vol.
- ↑ Département d’histoire, UL - Cours - HST-20718B - Travail de F.-A. Raymond (Aut. 2002)
- ↑ Histoire de René d’Anjou, Louis François Villeneuve-Bargemont tome II (1446-1476) Editions J.J. Blaise, Paris : 1825
- ↑ http://books.google.fr/books?id=SiVDisJDqM8C&pg=RA2-PA199&lpg=RA2-PA199&dq=nicolas+de+cerisay&source=web&ots=eCV8hvwlEk&sig=2GYWx3UxDybBarkseAY8NhWeCMY&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=10&ct=result
- ↑ http://www.angers.fr/decouvrir-angers/en-histoire/aide-memoire/pour-s-informer/les-maires-d-angers/repertoire-des-maires-d-angers-de-1475-a-1790/index.html
- ↑ Archives de Lyon, Comptabilité communale, 1583-1587, cote CC 0518.
- ↑ Archives de Lyon, Comptabilité communale, 1481-1483, cote CC 0486.
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