16e régiment de dragons

16e régiment de dragons
16e régiment de dragons
Période 1er avril 1718
Pays Drapeau de France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment de dragons
Rôle Cavalerie
Ancienne dénomination Régiment d'Orléans Dragons
11e Régiment de dragons
4e Régiment de lanciers
Régiment des lanciers de Monsieur
Devise Nomen laudesque manebunt
(Les louanges et le nom resteront)
Inscriptions sur l’emblème La Moskova 1812
Saint-Georges
Guerres Guerres de l'Empire
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Guerre d'Algérie
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palme
une étoile d'argent
Médaille d'or de la Ville de Milan

Le 16e régiment de dragons est une unité de cavalerie de l'Armée française, créé en 1718, pour le régent, duc d'Orléans. Il est resté dans la maison d'Orléans jusqu'en 1791. Ce régiment a un double filiation.

Sommaire

Filiation

  • 1er avril 1718 : création du régiment d'Orléans dragons
  • 1791 : 16e régiment de dragons
  • 1814 : dénommé 11e régiment de dragons
  • 1815 : 16e régiment de dragons
  • 1815 : dissous après les Cent-Jours
  • 1811 : 1940 : 16e régiment de dragons portés
  • 1940 : dissous
  • 1952 : 16e régiment de dragons
  • 31 août 1977 : dissous

Colonels/chef-de-brigade

Ce régiment a le Régent pour premier mestre de camp propriétaire.

Historique des garnisons, combats et batailles du 16e régiment de dragons

Ancien Régime

Le régiment d’Orléans-Cavalerie est créé en 1718, formé avec des compagnies franches et des compagnies provenant de régiments réformés et reste jusqu’en 1791 dans la maison d’Orléans, année pendant laquelle il devient le 16e régiment de dragons. Le régiment depuis sa création a combattu pendant la guerre de succession de Pologne d’Autriche et pendant la guerre de Sept Ans.

Guerres de la Révolution et de l'Empire

  • 1814: France

De 1815 à 1848

Second Empire

De 1871 à 1914

Caserne des Dragons vers 1909, quartier Louvois, Reims

1893-1914 : En garnison à Reims; Le 8 mai 1893, le 16e dragons prend possession de la caserne Jeanne-d'Arc (quartier Louvois) à Reims et y restera jusqu'en août 1914.

Première Guerre mondiale

LES JOURNEES DES 25, 26, 27 ET 28 SEPTEMBRE. — Le 25 septembre, à 10 heures, l'infanterie française s'élance hors des tranchées et d'un élan magnifique occupe la première position ennemie. On annonce de nombreux prisonniers et peu de résistance chez l'ennemi. Tous les objectifs sont dépassés. Le régiment est mis en route et ces bonnes nouvelles qui lui parviennent augmentent l'ardeur de chacun. Le sous-lieutenant Blasselle est envoyé en avant-garde de la division avec quelques éclaireurs d'élite (les cavaliers Brisson, Fouliot, Arselin), pour prendre contact avec le 6e C. A. qui progresse devant nous, et les équipes de brèche sous les ordres du capitaine Duthu devancent la colonne afin de préparer les passages dans la zone bouleversée. Ces détachements pénètrent les premiers sur le champ de bataille arrosé par l'ennemi d'obus de tous calibres et franchissent, à l'ouest de Souain, des tranchées, garnies de cadavres de uhlans. Pendant ce temps, deux escadrons du régiment s'établissent à la cote 185 et les deux autres derrière la Ain, prêts à intervenir au premier signal, mais en fin de journée, la trouée n'est pas encore faite ; c'est la première déception de nos cavaliers.
Le lendemain, le régiment reçoit l'ordre de passer la rivière et de se rapprocher de l'infanterie. Les escadrons se dissimulent de leur mieux le long des bois, tandis que l'artillerie ennemie, qui cherche sans doute nos batteries-procède à un arrosage méthodique du terrain; de plus, des balles sifflent dans tous les sens. Des hommes et des chevaux sont atteints. Le commandant Kiener a son cheval tué sous lui. Le lieutenant Lachouque reçoit un choc à la poitrine. Il se tâte, voit sa tunique percée à la place du cœur et, après une minute d'émotion, trouve un shrapnel dans son portefeuille bourré de lettres désormais parfumées à l'odeur de la poudre. Mais les fantassins se plaignent que nous les faisons repérer et le régiment revient à son bivouac de la cote 165. Successivement les pelotons Blasselle, Stoffel, Jacotin et Hély de la Roche-Aymon assureront la liaison avec la première ligne. Sous un bombardement d'obus de tous calibres, les maréchaux des logis Chardin, Laval, de la Masselière, de Bonnefoy, Pillivuyt, le brigadier Hennequart, le trompette Vienne, trouveront l'occasion de se distinguer en secondant leurs officiers dans ces missions difficiles[2].

Entre-deux-guerres

Seconde Guerre mondiale

Après-guerre

Étendard

HONNEUR ET PATRIE

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4]:

16e régiment de dragons.svg

Décorations

Quelques dragons du 16e

  • Léonard Dorat, instituteur et dragon au 16e dragons, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 2 fructidor an 2, par la commission révolutionnaire séante à Rennes, comme brigand de la Vendée.
  • Le major Jean Edouard Henri d'Haubersart (1772-1812) est sous-lieutenant au 16e RD lorsqu'il est blessé à Austerlitz
  • LAURENT Anaclete Joseph - Paillencourt -Nord- (1774-1841). Enrôlé le 3 avril 1796, il sera blessé par « coup de feu » au bras gauche le 9 avril 1798 à Aldekerk (Allemagne). Il sera nommé brigadier en l'an 9 puis maréchal des logis le 16 Floréal de l'an XI.Il a participé à toutes les campagnes du régiment depuis l'an IV jusqu'en 1814, date à laquelle (13 mars 1814) il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il terminera (mariage en 1821) ses jours paisiblement dans son village d'origine avec son épouse et ses six enfants. Son surnom était « Denimaille », ce qui lui valut quelques soucis car sur le certificat original de la Légion d'honneur, c'était ce surnom qui était écrit et non Laurent.
  • Gaston de Gironde, lieutenant, commandant le 2e escadron du 16e dragons, auteur d'une charge de cavalerie (qui lui sera fatale) face à une escadrille allemande, le 9 septembre 1914, à Vivières.
  • Jean Nanterre, compagnon de la Libération [5], encadre, en novembre 1927, le peloton EOR de la Jacques Tati, réalisateur : en 1927-1928, il effectue son service militaire à Saint-Germain-en-Laye, dans la cavalerie (16e régiment de Dragons)

Il est mobilisé dès septembre 1939 à nouveau au 16e régiment de Dragons.

  • Jean-Baptiste RENAULT né REGNAUD, s'est enrôlé en 1764 dans le 16e régiment de Dragons dans lequel il servira 35 ans dont 2 ans de campagne en 1789 dans l'armée de vendée. Il quittera l'armée comme Maréchal des Logis et s'installera en Bretagne à Lamballe comme Cabaretier et son nom se transformera de REGNAUD en RENAULT

Notes et références

  1. Almanach impérial pour l'an 13
  2. Historique du régiment à la date du 25 septembre 1915
  3. Biographie OTAN du lieutenant général Paul Addy, CMM, CD, officier canadien
  4. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  5. a et b Chancellerie de l'Ordre de la Libération

Sources et bibliographie

  • CASTERAS-VILLEMARTIN (Vicomte de) Historique du 16e régiment de dragons, 1718-1891. Paris, Éditions artistiques militaires Person, 1892, in-4, 208 pp., illustré de 7 planches en couleurs par le lieutenant Rozat de Mandres.
  • Houdecek François, En campagne avec le 16e régiment de dragons, Napoléon Ier magazine, no 25, mars-avril 2004, p. 30-35.
  • anonyme, Historique du 16e régiment de dragons - Campagnes 1914-1918, Paris, Librairie Chapelot, 1920
    Liste des morts au champ d'honneur
     

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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