- L'Aiguillon-sur-Vie
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Pour les articles homonymes, voir Aiguillon.
L'Aiguillon-sur-Vie Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement Sables-d'Olonne Canton Saint-Gilles-Croix-de-Vie Code commune 85002 Code postal 85220 Maire
Mandat en coursLoïc Naulet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie Démographie Population 1 595 hab. (2008) Densité 69 hab./km² Gentilé Aiguillonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 2 m — maxi. 49 m Superficie 23,22 km2 L'Aiguillon-sur-Vie est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont les Aiguillonnais[1].
Sommaire
Géographie
Au sein de l'arrondissement des Sables-d'Olonne, elle est située dans le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui s'étend sur 29 192 hectares et regroupe 14 communes[2] : L'Aiguillon-sur-Vie, Brem-sur-Mer, Brétignolles-sur-Mer, La Chaize-Giraud, Coëx, Commequiers, Le Fenouiller, Givrand, Landevieille, Notre-Dame-de-Riez, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Maixent-sur-Vie et Saint-Révérend.
De 1992[3] à 2009, elle fait partie de la Communauté de communes Atlancia des vals de la Vie et du Jaunay, structure intercommunale regroupant L'Aiguillon-sur-Vie, La Chaize-Giraud, Coëx, Commequiers, Givrand, Landevieille, Notre-Dame-de-Riez, Saint-Maixent-sur-Vie et Saint-Révérend. Avec la Communauté de communes Atlancia des vals de la Vie et du Jaunay, elle forme le syndicat mixte « Mer et Vie », créé en avril 2001. Cette structure, dont le périmètre correspond exactement au territoire du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, fait suite au syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) « Mer et Vie », créé en mai 1987[4].
En 2009, les deux communautés de communes regroupant les quatorze communes du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Côte de Lumière et Atlancia, décident de fusionner[5] pour donner naissance le 1er janvier 2010 à la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie[6].
Histoire
L'Aiguillon sur Vie ne doit pas son nom à la Vie (petit fleuve qui se jette dans l'atlantique au niveau de St-Gille-Croix-de-Vie). Voici la légende de l'origine du nom "L'Aiguillon sur vie": Il y a longtemps, bien longtemps,- huit à neuf cents ans au moins, - un saint Ermite avait établi son domicile au fond d'un clair vallon, près des bords de la Vie, non loin de la petite cité de Saint Gilles. Le lieu était sauvage et tranquille, le solitaire aimait sa solitude qu'égayait le chant des oiseaux et le murmure de la rivière. Ses besoins étaient modestes : il vivait de peu : un jardin qu'il cultivait lui-même lui fournissait les légumes en suffisance; de la viande il ne connaissait plus le goût : l'eau d'une source pure était sa boisson. Chaque matin, de bonne heure, il se rendait à une antique chapelle dite Chapelle de Sainte-Hélène, que fréquentaient les gens d'un Village voisin. Il y disait la Messe, il y recevait les habitants, il consolait les affligés et distribuait des aumônes aux pauvres. Avec le temps, sa réputation de sainteté et de bonté s'était étendue et de bien plus loin que du village, des chrétiens accouraient le dimanche pour assister au Saint Sacrifice et ouïr la parole de Dieu, qu'il était heureux de leur donner. Or, il advint qu'un jour les murs de la chapelle se trouvèrent trop étroits pour recevoir tout le monde : beaucoup de "paroissiens" durent rester dehors. Au beau temps, il est vrai, on gardait la porte ouverte et, en suivant les mouvements des premiers entrés, en entendant le bruit de la sonnette, il y avait possibilité de satisfaire au devoir dominical. Mais, quand, avec la saison automnale, arrivèrent les pluies de septembre et d'octobre, il devint difficile, malgré la foi, de demeurer en plein air. Comme nos Vendéens d'aujourd'hui quand il s'agit de construire une église ou une école, nos ancêtres ne refusaient jamais un tel service. Il y eut même émulation. Chaque matin, deux équipes d'hommes de bonne volonté s'en allaient au travail, les uns dans la forêt voisine pour abattre les chênes vénérables dont le tronc au cœur dur formerait la charpente, les autres à la carrière de pierre, et des charrettes attelées de grands bœufs blancs allèrent quérir les matériaux. Naturellement, personne ne pose la question de l'emplacement de la nouvelle église: ce devait être au centre du village même, non loin de la vieille chapelle. Or, un jour que trois ou quatre paysans ramenaient les charrettes chargées de pierres, l'un d'eux ayant rencontré des gens avec qui il avait une certaine affaire à traiter, laissa passer ses compagnons, leur disant qu'il ne muserait pas, mais qu'il les rejoindrait avant qu'ils eussent fini .de décharger. Voilà donc notre homme qui arrête ses bœufs et, comme le font encore nos paysans de Vendée, plante devant eux son aiguillon en l'appuyant sur le Joug, entre la tête de ses animaux. Chacun, sait bien que jamais les bêtes ne bougeront tant que l'aiguillon restera droit planté devant elles. Quand il revint vers ses bœufs, les bonnes bêtes étaient tranquilles, mais quelle ne fut pas la surprise du brave paysan : qu'était devenu son aiguillon de châtaignier ? A sa place, une tige droite comme un jonc, garnie de rameaux aux feuilles verdoyantes, montait sa pointe vers le ciel ; l'aiguillon de châtaignier avait pris racine et était devenu un arbuste plein de sève et de vie ! Etait-ce un rêve? une imagination? une réalité? un artifice du diable? un miracle? L'homme y regarda à plus d'une fois, il palpa de ses grosses mains l'arbuste et son feuillage et, obligé de se rendre à la vérité, il fit un grand signe de croix et courut de toute la vitesse de ses jambes vers la chapelle, criant à l'Ermite et aux ouvriers ; "Venez vite, venez vite voir le prodige qui est arrivé ! Tous de se hâter vers le lieu de l'évènement et de s'ébahir: "Miracle ! Miracle ! s'écria-t-on, sans discuter davantage. "Oui, mes amis, dit le solitaire, c'est un miracle ! un miracle qui doit avoir sa signification. Le Bon Dieu ne veut-il pas nous indiquer par là l'endroit où doit se bâtir notre église? Comme ce lieu est agréable, il est uni, il n'a pas besoin de nivellement, il est sur le chemin de Saint-Gilles à la Mothe-Achard, il est plus à proximité des villages des alentours que notre chapelle. Oui, ne pensez-vous pas que le Bon Dieu nous désigne l'emplacement de notre église?" Ainsi fut fait. Pierres et troncs de chêne furent transportés autour de l'aiguillon vivace, les lignes de fondation furent tracées, les ouvriers maçons et charpentiers se mirent à l'œuvre, chaque homme voulut contribuer à l'ouvrage, tant et si bien, ajoute l'histoire, que l'église fut élevée en l'espace de trois mois et que, dans l'allégresse générale, on put y chanter l'Alléluia le saint jour de Pâques. Le lieu était si amène que bientôt un artisan se fit bâtir un atelier auprès de l'église ; puis ce fut un sabotier, puis une bonne femme, dont le mari était forgeron, y ouvrit un petit magasin d'épicerie ; un tisserand y transporta son échoppe, et, au bout de quelques années, il y eut tout un groupe de maisons auprès de l'église c'était une bourgade dont le nom fut facile à trouver. On le nomma!, sans difficulté : L'AIGUILLON SUR VIE
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Penaud mars 2008 Loic Naulet[7] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, L'Aiguillon-sur-Vie comptait 1 595 habitants (soit une augmentation de 44 % par rapport à 1999). La commune occupait le 6 211e rang au niveau national, alors qu'elle était au 7 851e en 1999, et le 113e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à L'Aiguillon-sur-Vie depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour L'Aiguillon-sur-Vie, cela correspond à 2007, 2012, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[8],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 1 595 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 20,4 %, 45 à 59 ans = 16,1 %, plus de 60 ans = 27,8 %) ;
- 49,6 % de femmes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 16,3 %, plus de 60 ans = 32,3 %).
Festivités
- La foire aux pinceaux, qui se déroule le deuxième dimanche d'août et réunit de nombreux peintres
Lieux et monuments
- Église de la Chaize-Giraud de L'Aiguillon-sur-Vie, classée Monument historique par arrêté du 10 février 1921 ;
- L'église Notre Dame datant de 1888 (néo-gothique) et ses vitraux du XIXe siècle ;
- Le lavoir ;
- Les statues de Sainte Hélène et Saint Marc ;
- La fontaine communale ;
- Le travail des boeufs, place de la Forge.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
- (fr) « Canton : Saint Gilles Croix de Vie » sur le site officiel de la Maison des communes de Vendée, consulté le 2 juillet 2009
- (fr) « Présentation » sur le site officiel de la Communauté de communes Atlancia vals de la Vie et du Jaunay, consulté le 6 juillet 2009
- (fr) [PDF] « Observations définitives concernant la gestion du syndicat mixte Mer et Vie » sur le site officiel de la Cour des comptes, 14 novembre 2005, p.1 & 3
- (fr) Ouest-France, « Saint-Gilles-Croix-de-Vie - Une communauté de communes à 14 sur le canton de Saint-Gilles » sur larochesuryon.maville.com, 22 octobre 2009
- (fr) Jean-François Marival, « Place au Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie - Saint-Gilles-Croix-de-Vie » sur ouest-france.fr, 7 janvier 2010
- (fr) Résultats officiels des élections municipales 2008 à L'Aiguillon-sur-Vie sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 5 mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 5 mai 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 5 mai 2011 "
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 5 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur insee.fr. Consulté le 5 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 5 mai 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 5 mai 2011
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