- L'aiguillon-sur-vie
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L'Aiguillon-sur-Vie
L'Aiguillon-sur-Vie Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement Sables-d'Olonne Canton Saint-Gilles-Croix-de-Vie Code Insee abr. 85002 Code postal 85220 Maire
Mandat en coursLoïc Naulet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Atlancia des vals de la Vie et du Jaunay Démographie Population 1 521 hab. (2006[1]) Densité 66 hab./km² Gentilé Aiguillonnais, Aiguillonnaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 2 m — maxi. 49 m Superficie 23,22 km² L'Aiguillon-sur-Vie est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont les Aiguillonnais [2].
Sommaire
Géographie
Au sein de l'arrondissement des Sables-d'Olonne, elle est située dans le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui s'étend sur 29 192 hectares et regroupe 14 communes[3] : L'Aiguillon-sur-Vie, Brem-sur-Mer, Brétignolles-sur-Mer, La Chaize-Giraud, Coëx, Commequiers, Le Fenouiller, Givrand, Landevieille, Notre-Dame-de-Riez, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Maixent-sur-Vie et Saint-Révérend.
Depuis 1992[4], elle fait partie de la Communauté de communes Atlancia des vals de la Vie et du Jaunay, structure intercommunale regroupant L'Aiguillon-sur-Vie, La Chaize-Giraud, Coëx, Commequiers, Givrand, Landevieille, Notre-Dame-de-Riez, Saint-Maixent-sur-Vie et Saint-Révérend. Avec la Communauté de communes Atlancia des vals de la Vie et du Jaunay, elle forme le syndicat mixte « Mer et Vie », créé en avril 2001. Cette structure, dont le périmètre correspond exactement au territoire du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, fait suite au syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) « Mer et Vie », créé en mai 1987[5].
Histoire
L' Aiguillon sur Vie ne doit pas son à la Vie (petit fleuve qui se jette dans l'atlantique au niveau de St-Gille-Croix-de-Vie). Voici la légende de l'origine du nom "L'Aiguillon sur vie": Il y a longtemps, bien longtemps,- huit à neuf cents ans au moins, - un saint Ermite avait établi son domicile au fond d'un clair vallon, près des bords de la Vie, non loin de la petite cité de Saint Gilles. Le lieu était sauvage et tranquille, le solitaire aimait sa solitude qu'égayait le chant des oiseaux et le murmure de la rivière. Ses besoins étaient modestes : il vivait de peu : un jardin qu'il cultivait lui-même lui fournissait les légumes en suffisance; de la viande il ne connaissait plus le goût : l'eau d'une source pure était sa boisson. Chaque matin, de bonne heure, il se rendait à une antique chapelle dite Chapelle de Sainte-Hélène, que fréquentaient les gens d'un Village voisin. Il y disait la Messe, il y recevait les habitants, il consolait les affligés et distribuait des aumônes aux pauvres. Avec le temps, sa réputation de sainteté et de bonté s'était étendue et de bien plus loin que du village, des chrétiens accouraient le dimanche pour assister au Saint Sacrifice et ouïr la parole de Dieu, qu'il était heureux de leur donner. Or, il advint qu'un jour les murs de la chapelle se trouvèrent trop étroits pour recevoir tout le monde : beaucoup de "paroissiens" durent rester dehors. Au beau temps, il est vrai, on gardait la porte ouverte et, en suivant les mouvements des premiers entrés, en entendant le bruit de la sonnette, il y avait possibilité de satisfaire au devoir dominical. Mais, quand, avec la saison automnale, arrivèrent les pluies de septembre et d'octobre, il devint difficile, malgré la foi, de demeurer en plein air. Comme nos Vendéens d'aujourd'hui quand il s'agit de construire une église ou une école, nos ancêtres ne refusaient jamais un tel service. Il y eut même émulation. Chaque matin, deux équipes d'hommes de bonne volonté s'en allaient au travail, les uns dans la forêt voisine pour abattre les chênes vénérables dont le tronc au cœur dur formerait la charpente, les autres à la carrière de pierre, et des charrettes attelées de grands bœufs blancs allèrent quérir les matériaux. Naturellement, personne ne pose la question de l'emplacement de la nouvelle église: ce devait être au centre du village même, non loin de la vieille chapelle. Or, un jour que trois ou quatre paysans ramenaient les charrettes chargées de pierres, l'un d'eux ayant rencontré des gens avec qui il avait une certaine affaire à traiter, laissa passer ses compagnons, leur disant qu'il ne muserait pas, mais qu'il les rejoindrait avant qu'ils eussent fini .de décharger. Voilà donc notre homme qui arrête ses bœufs et, comme le font encore nos paysans de Vendée, plante devant eux son aiguillon en l'appuyant sur le Joug, entre la tête de ses animaux. Chacun, sait bien que jamais les bêtes ne bougeront tant que l'aiguillon restera droit planté devant elles. Quand il revint vers ses bœufs, les bonnes bêtes étaient tranquilles, mais quelle ne fut pas la surprise du brave paysan : qu'était devenu son aiguillon de châtaignier ? A sa place, une tige droite comme un jonc, garnie de rameaux aux feuilles verdoyantes, montait sa pointe vers le ciel ; l'aiguillon de châtaignier avait pris racine et était devenu un arbuste plein de sève et de vie ! Etait-ce un rêve? une imagination? une réalité? un artifice du diable? un miracle? L'homme y regarda à plus d'une fois, il palpa de ses grosses mains l'arbuste et son feuillage et, obligé de se rendre à la vérité, il fit un grand signe de croix et courut de toute la vitesse de ses jambes vers la chapelle, criant à l'Ermite et aux ouvriers ; "Venez vite, venez vite voir le prodige qui est arrivé ! Tous de se hâter vers le lieu de l'évènement et de s'ébahir: "Miracle ! Miracle ! s'écria-t-on, sans discuter davantage. "Oui, mes amis, dit le solitaire, c'est un miracle ! un miracle qui doit avoir sa signification. Le Bon Dieu ne veut-il pas nous indiquer par là l'endroit où doit se bâtir notre église? Comme ce lieu est agréable, il est uni, il n'a pas besoin de nivellement, il est sur le chemin de Saint-Gilles à la Mothe-Achard, il est plus à proximité des villages des alentours que notre chapelle. Oui, ne pensez-vous pas que le Bon Dieu nous désigne l'emplacement de notre église?" Ainsi fut fait. Pierres et troncs de chêne furent transportés autour de l'aiguillon vivace, les lignes de fondation furent tracées, les ouvriers maçons et charpentiers se mirent à l'œuvre, chaque homme voulut contribuer à l'ouvrage, tant et si bien, ajoute l'histoire, que l'église fut élevée en l'espace de trois mois et que, dans l'allégresse générale, on put y chanter l'Alléluia le saint jour de Pâques. Le lieu était si amène que bientôt un artisan se fit bâtir un atelier auprès de j'église ; puis ce fut un sabotier, puis une bonne femme, dont le mari était forgeron, y ouvrit un petit magasin d'épicerie ; un tisserand y transporta son échoppe, et, au bout de quelques années, il y eut tout un groupe de maisons auprès de l'église c'était une bourgade dont le nom fut facile à trouver. On le nomma!, sans difficulté : L'AIGUILLON SUR VIE
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Penaud mars 2008 Loic Naulet[6] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[7])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 925 975 899 956 993 1 109 1 521 1 650 (est.) Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Festivités
- La foire aux pinceaux, qui se déroule le deuxième dimanche d'août et réunit de nombreux peintres
Lieux et monuments
- L'église Notre Dame datant de 1888 (néo-gothique) et ses vitraux du XIXe siècle
- Le lavoir
- Les statues de Saite Hélène et Saint Marc
- La fontaine communale
- Le travail des boeufs, place de la Forge.
Personnalités liées à la commune
Jacques Houilles, comédien célèbre pour son rôle dans "Eh Roger, y vient quand le saussiflard?"
Liens externes
Annexes
Notes et références
- ↑ populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
- ↑ Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
- ↑ (fr) « Canton : Saint Gilles Croix de Vie » sur le site officiel de la Maison des communes de Vendée, consulté le 2 juillet 2009
- ↑ (fr) « Présentation » sur le site officiel de la Communauté de communes Atlancia vals de la Vie et du Jaunay, consulté le 6 juillet 2009
- ↑ (fr) [pdf] « Observations définitives concernant la gestion du syndicat mixte Mer et Vie » sur le site officiel de la Cour des comptes, 14 novembre 2005, p.1 & 3
- ↑ (fr) Résultats officiels des élections municipales 2008 à L'Aiguillon-sur-Vie sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
- ↑ L'Aiguillon-sur-Vie sur le site de l'Insee
Article connexe
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