- Kim Dae-Jung
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Kim Dae-jung
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- Kim Dae-jung est un nom coréen ; le nom de famille, Kim, précède donc le prénom.
Kim Dae-jung 8e président de la République de Corée
(Corée du Sud)Actuellement en fonction Mandat 25 février 1998 - 24 février 2003 Depuis le 25 février 1998 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le Parti politique Parti démocratique du millénaire Premier(s) ministre(s) Kim Jong-pil
Park Tae-joon
Lee Han-dong
Chang Sang
Jeon Yun-churl
Chang Dae-whan
Kim Suk-sooPrédécesseur Kim Young-sam Successeur Roh Moo-hyun Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions {{{fonction1}}} Mandat
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance {{{nom naissance}}} Naissance 3 décembre 1925 Hauido (Corée japonaise) Décès 18 août 2009 (à 83 ans) Séoul (Corée du Sud) Nature du décès {{{nature}}} Nationalité sud-coréenne Conjoint(s) Rhee Hee-hoh Enfant(s) Diplômé Profession Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) Religion Catholique romain Signature {{{signature}}} Présidents de la République de Corée
Prix Nobel de la paix de 2000Kim Dae-jung Hangeul 김대중 Hanja 金大中 Romanisation révisée Gim Daejung McCune-Reischauer Kim Taejung Kim Dae-jung (3 décembre 1925[1] - 18 août 2009) est un homme politique sud-coréen. Après avoir été pendant longtemps le chef de l'opposition, il est élu président (après Kim Young-sam) en 1997 et le reste jusqu'en 2003.
Sommaire
Début de carrière politique
Il entre en politique en 1954 en s'opposant au maintien de Syngman Rhee. Bien qu'il fut élu comme représentant au parlement en 1961, un coup militaire mené par Park Chung-hee l'évinça. Il devient le principal chef de l'opposition dans les années 1960 et participe à la campagne présidentielle de 1971. Il obtient 45 % des voix lors de l'élection présidentielle contre Park Chung-hee[2] malgré les nombreux handicaps imposés par la dictature en place. Il subit des emprisonnements, des enlèvements et des menaces de mort. Enfin, il est évincé et banni de la politique pour plus d'une décennie.
En 1980, Kim Dae-jung est condamné à mort[2] pour sédition et conspiration à la suite d'un autre coup de Chun Doo-hwan et du soulèvement populaire à Gwangju, son fief politique. Grâce à l'intervention du gouvernement des États-Unis, la sentence est commuée en 20 ans de prison, puis, plus tard, à l'exil pour les États-Unis.
En route vers la présidence
Après son retour en Corée du Sud en 1985, il reprend son rôle de chef de l'opposition. Lorsque la première élection présidentielle démocratique se tient en 1987 après la retraite de l'ex-général Chun Doo-hwan, Kim Dae-jung et Kim Young-sam, son camarade et rival politique de longue date, se portent candidats. Cela divise les votes pour l'opposition et permet la victoire de l'ex-général Roh Tae-woo, le successeur désigné de Chun Doo-hwan.
Kim Dae-jung échoue à nouveau à la présidentielle de 1992, cette fois seulement contre Kim Young-sam qui succède à Roh Tae-woo. Cependant, lors des élections de 1997, sa quatrième candidature, il gagne finalement pour succéder à Kim Young-sam.
Les présidents précédents Park Chung-hee, Chun Doo-hwan, Roh Tae-woo et Kim Young-sam venaient tous d'une région relativement hospitalière, la province de Gyeongsang. Kim Dae-jung est le premier président venant de la région de Jeolla, dans le sud-ouest, une région qui avait été traditionnellement négligée et moins développée, au moins en partie à cause de la discrimination politique des présidents précédents. Il obtient le prix Rafto en 2000 pour les pressions démocratiques qu'il exerce en Corée du sud.
Présidence
Kim Dae-jung arrive au pouvoir en plein milieu d'une crise économique qui touche la Corée du Sud à partir de la dernière année de la présidence de Kim Young-sam. Il réalise une vigoureuse réforme économique et une importante restructuration afin de revitaliser l'économie, obtenant ainsi quelques résultats remarquables pour l'économie sud-coréenne.
Sa politique d'engagement avec la Corée du Nord est appelée la « Politique du rayon de Soleil » (sunshine policy), inspirée de l'Ostpolitik de Willy Brandt. Dans ce cadre, Kim Dae-jung est le premier chef d'État sud-coréen à se rendre à Pyongyang, où il signe la déclaration conjointe du 15 juin 2000 avec son homologue nord-coréen Kim Jong-il. La déclaration du 15 juin 2000 constitue la pierre angulaire des relations intercoréennes, en vue de la réunification de la péninsule.
La « sunshine policy » de Kim Dae-jung lui vaut d'obtenir le Prix Nobel de la paix. Cette attribution est cependant controversée : la Corée du Nord a contesté que cette récompense soit décernée au seul président sud-coréen, tandis que les adversaires politiques de Kim Dae-jung ont contesté l'instauration d'un dialogue ne comportant pas, selon eux, de contreparties suffisantes de Pyongyang (voir les articles détaillés relations inter-Corées et réunification de la Corée).
Il est décédé d'une embolie pulmonaire le 18 août 2009.
Référence
- ↑ Date retenue par l'Académie Nobel, mais plusieurs biographes ont avancé celle du 6 janvier 1924.
- ↑ a et b (en) Kim Dae-jung, 83, Ex-President of South Korea, Dies, New York Times, 18 août 2009.
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