- Park Chung-Hee
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Park Chung-hee
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- Park Chung-hee est un nom coréen ; le nom de famille, Park, précède donc le prénom.
Park Chung-hee 3e président de la République de Corée
(Corée du Sud)Actuellement en fonction Mandat 17 décembre 1963 - 26 octobre 1979 Depuis le 17 décembre 1963 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le Parti politique Parti démocratique républicain Prédécesseur Yun Po-sun Successeur Choi Kyu-ha Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions {{{fonction1}}} Mandat
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance {{{nom naissance}}} Naissance 30 septembre 1917 Gumi, Gyeongsang du Nord (Corée japonaise) Décès 26 octobre 1979 Séoul (Corée du Sud) Nature du décès {{{nature}}} Nationalité sud-coréenne Conjoint(s) Yuk Young-soo Enfant(s) Park Geun-hye Diplômé Profession Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) Religion Bouddhisme Signature {{{signature}}} Présidents de la République de Corée Park Chung-hee (né le 30 septembre 1917 et décédé le 26 octobre 1979), fut président de la Corée du Sud de 1963 à 1979. Sous son régime autoritaire, qui dura plus de 15 ans, la Corée du Sud prit son essor économique pour se hisser parmi les vingt pays les plus riches de la planète.
Park Chung-hee a porté deux autres noms sous l’occupation japonaise : Takaki Masao et Okamoto Minoru.
Sommaire
Biographie
Park Chung-hee est né à Gumi (구미), une petite ville dans le Gyeongsang du Nord, près de Daegu, le 30 septembre 1917. Park fut diplômé de l'académie militaire japonaise de Mandchourie en 1944. Ayant formé une cellule communiste au sein de l'armée sud-coréenne, il tenta de soulever un groupe de jeunes officiers et fut condamné à mort, puis gracié, en 1948[1]. Il a ensuite trahi ses collègues communistes dans l'armée[2].
Park prit ensuite la tête d'un coup d'état militaire qui renversa le gouvernement civil en 1961. Suite aux pressions de l'administration Kennedy, un gouvernement civil fut rétabli. Park remporta les élections de 1963 et fut 5e, 6e, 7e, 8e et 9e président de Corée du Sud.
Bien que l'on considère généralement que Park ait joué un rôle-clé dans le développement économique de la Corée du Sud, en privilégiant les exportations, ce qui favorisa l'industrialisation du pays, ses tendances autoritaires étaient impopulaires. Sous son gouvernement, on vit le développement des chaebol (jaebeol), sociétés familiales dont le système est similaire à celui des zaibatsu japonais. On compte, entre autres, parmi ces sociétés, Hyundai, LG et Samsung.
Il normalisa les relations avec le Japon en 1965. Ce traité fut très mal accueilli et causa une agitation généralisée car les méfaits japonais de la Seconde Guerre mondiale étaient encore trop présents dans les esprits des deux Corées. Néanmoins, en renonçant aux réparations de guerre et aux excuses en échange d'investissements, Park permit l'arrivée de capitaux japonais dans le pays.
Malgré le régime dictatorial et l'inflation importante pendant qu'il était au pouvoir, Park n'encourt pas les accusations de corruption des militaires qui lui ont succédé. En effet, il considérait qu'il était important qu'il ait un style de vie austère s’il voulait demander aux citoyens et citoyennes des sacrifices pour la postérité future. Il s'habillait simplement et mélangeait son riz avec de l'orge pour l'économiser.
Le 21 janvier 1968, des agents de la Corée du Nord attaquent le palais présidentiel à Séoul. Lors des combats, 28 Nord-coréens, 68 Sud-coréens et 3 Américains meurent.
Après presque dix ans au pouvoir, dans un régime électoral qui vit Park remporter de justesse une élection présidentielle très serrée contre Kim Dae-Jung en 1971, Park instaura l'état d'urgence et adopta la constitution yusin en 1972, ce qui transforma effectivement la présidence en régime dictatorial légal. De nombreuses franges de la population sud-coréenne se détournèrent de lui suite à cette action.
À partir de 1973, il lance un programme de conversion forcée des prisonniers politiques, auquel des détenus communistes comme Ri In-mo refusèrent de se soumettre.
Le 15 août 1974, une tentative d'assassinat par Moon Se-gwang (문세광) (un agent nord-coréens selon Séoul) échoua, mais causa la mort de son épouse Yuk Yeong-su. Park fut lui-même assassiné le 26 octobre 1979 par Kim Jae-kyu (김재규), son ami de longue date, alors à la tête de la KCIA (Korean Central Intelligence Agency), la police secrète sud-coréenne.
Park Chung-hee Hangeul 박정희 Hanja 朴正熙 Romanisation révisée Bak Jeong-hui McCune-Reischauer Pak Chŏng-hŭi Park Chung-hee est le père de Park Geun-hye, candidate malheureuse à l'élection présidentielle coréenne de février 2003 au nom du GNP et présidente du GNP, premier parti d'opposition.
Notes et références
- ↑ Éric Bidet, Corée du Sud. Économie sociale et société civile, l'Harmattan/Innoval, 2003, p. 77, se référant à M. Breen, The Koreans, Orion Business Books, London, 1998
- ↑ Quelle appréciation sur l’époque de Park Chung Hee et le développement coréen sur Korea is one!).
Voir aussi
Articles connexes
- Histoire de Corée du Sud
- Politique de la Corée du Sud
- The President's Last Bang, film de politique-fiction du cinéaste Im Sang-soo, traitant de l’assassinat du président.
Liens et documents externes
- (en) Le texte du traité de de 1965 avec le Japon
- (fr) discours prononcé par Paik Nak-chung, « Quelle appréciation sur l’époque de Park Chung Hee et le développement coréen » sur Korea is one!, nov. 2004. Consulté le 7 janv. 2008.
- 日韓条約批准書交換に関する朴正煕韓国大統領談話
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