- Kate McGarrigle
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Kate McGarrigle Nom Catherine Frances McGarrigle Naissance 6 février 1946
Montréal (Québec)Décès 18 janvier 2010 (à 63 ans)
Outremont (Montréal)Activité principale Musicienne, duettiste, auteur-compositeur-interprète Genre musical Folk (souvent de style irlandais), celte, évangélique et bluegrass Instruments Voix, piano, accordéon, guitare, orgue, banjo, … Années d'activité 1970-2009 Site officiel http://www.mcgarrigles.com/ Entourage Anna McGarrigle,
Rufus et Martha WainwrightKate McGarrigle, C.M.[2], B.Sc.A. (McGill, 1970)[3] (née Catherine Frances McGarrigle[3] à Montréal, le 6 février 1946 – morte à Montréal, le 18 janvier 2010[3]) est une musicienne, duettiste, auteur-compositeur-interprète québécoise[4],[5], poly-instrumentiste, bilingue.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Née à Montréal[3] d'un père anglophone, Frank McGarrigle (1899-1965), et d'une mère francophone bilingue, Gabrielle Latrémouille (1904-1994), mariés le 16 novembre 1935[6], et benjamine de cette famille de trois filles (Jane, Anna, Kate)[3], elle vit son enfance avec les siens dans un milieu bilingue français-anglais à Saint-Sauveur-des-Monts[7], où la famille s'installe en 1946[6]. Elle va à Marie-Rose[3], l'école primaire publique catholique et de langue française, du village.
De même que partout dans leur parenté tant maternelle que paternelle[3], toute la maisonnée prend plaisir à se rassembler, souvent, autour du piano, pour chanter ensemble. La mère leur avait tôt appris plein de chansons variées, tant en français qu'en anglais. Le père les accompagne au piano et les incite à chanter à 2 voix harmonisées. Il les initiera à cet instrument, puis leur paiera des cours de piano, chez les nonnes enseignantes du village[3]. C'est ainsi que chacune deviendra à la fin musicienne et goûtera autant les œuvres contemporaines des Gershwin, que les chants folkloriques ou populaires du Canada français ou anglais, que les œuvres de Stephen Foster (1826-1864) ou de Wade Hemsworth (1916-2002)[8], ou l'interprétation et le répertoire innovateur de la très expressive contemporaine Édith Piaf…[9]
La famille revient à Montréal pour les études secondaires, puis universitaires, de leurs jeunes : Kate, après ses études secondaires et collégiales, au Town of Mount Royal Catholic High School[3] (à Ville Mont-Royal, collège public catholique et de langue anglaise), se dirige en mathématiques et ingénierie (elle obtient un baccalauréat en sciences appliquées, à l'Université McGill, en 1970)[3],[10], Anna va aux Beaux-arts[7]. Leur père les encourageait à se spécialiser, mais tentait de les dissuader de se diriger vers les arts d'interprétation, le "Showbusiness"[9], jugeant (comme plusieurs) ce domaine trop risqué (hasardeux, voire pernicieux). — Elles finiront par jouer sur scène, mais de la musique et en toute simplicité volontaire (sans extravagance ni course à la fortune), en y faisant entendre du chant populaire (ancien ou nouveau, en français ou en anglais), folk, d'allure traditionnelle, en tant que chacune auteur-compositeur-interprète poly-instrumentiste, bilingue, voulant y recréer et offrir, à la bonne franquette, sans prétention, mais avec humour, une ambiance de fête familiale détendue mais captivante, un certain happening, les voix finement harmonisées, en contrôle jusqu'à l'enchantement, une communication parfois très profonde en sentiments exprimés musicalement, éprouvés par l'ensemble des participants et des spectateurs…
Durant leurs temps de loisir, elles chantent dans des boîtes montréalaises dans les années 1960, avec le Le Trio Canadien[3], puis le Mountain City Four[3], de 1963 à 1967, un groupe folk à 4 participants, en s'adjoignant Jack Nissenson et Peter Weldon[4].
Elles font aussi la connaissance de Philippe Tatartcheff[11], un polyglotte bien au fait des subtilités de la culture, de l'humour et des langues populaires du Canada, du Québec et de sa Métropole et qui, vu aussi ses talents de parolier, et de musicien, chanteur, deviendra l'auteur ou co-auteur de plusieurs de leurs chansons dont celle, d'abord lancée sur 45 tours (petit vinyle dit "single") d'essai, dès avant leur premier album (1975), la fameuse Complainte pour Sainte-Catherine, surtout pour mieux atteindre et retenir l'attention de la population environnante, en majorité francophone.
À New York, à Boston et ailleurs aux États-Unis
Puis Kate se rend à New York, fréquenter dès 1970 le milieu musical folk, à partir de Greenwich Village. Elle y constate l'appréciation de ses talents d'interprète et, d'abord, de ses compositions musicales et de celles d'Anna[7]. Kate et Anna s'échangent régulièrement par la poste leurs textes et bandes-pilotes, avec quelques nouvelles. Elles écrivent et composent des chansons pour les plus célèbres chanteuses de la relève artistique de l'époque : les Linda Ronstadt, Maria Muldaur, Judy Collins, Emmylou Harris. Puis, devant tout augure favorable, Kate, par téléphone à sa sœur Anna, se fait plus pressante, l'incitant encore davantage à former un groupe folk familial[12], leur permettant de gagner leur vie tout en poursuivant cette activité musicale de leur enfance, et d'associer un large public à cette atmosphère bilingue et familiale… partout à la bonne franquette et à couleur folk aussi irlandaise et québécoise que ses doubles et immuables racines opérant en duo harmonieux envoutant[12],[13].
Kate McGarrigle se marie en 1971 et donne naissance à un fils, Rufus Wainwright, en 1973 et à une fille, Martha Wainwright, en 1976[7]. Peu après la naissance de Martha, elle quitte leur père, l'auteur et chanteur américain Loudon Wainwright III, et elle revient au Québec, à Montréal, y élever ses deux enfants, près de ses parents et amis[7],[14] — Anna écrit alors la chanson Kittie, Come Home, qu'elle lui dédie[14]. Même les plus récents amis de Kate viendront l'y rencontrer. Son divorce sera prononcé deux ans après, en 1978. Ses enfants connaîtront aussi Saint-Sauveur-des-Monts et leur parenté maternelle, souvent, même en hiver.
Carrière
C'est d'abord comme auteur-compositeur que la renommée de chacune, Kate et Anna McGarrigle, se crée, s'allume, dès avant 1975, car plusieurs jeunes interprètes obtiennent tout de suite un succès évident, sur disque et en spectacle, avec des œuvres toute chaudes de qualité, que ces interprètes leur ont empruntées, tel le jeune groupe blues-folk-country "McKendree Spring" (Fran McKendree, Michael "Doc" Dreyfuss, Marty Slutsky)[15] en 1972 avec Heart Like a Wheel (d'Anna McGarrigle[1]), et surtout Linda Ronstadt en 1974, avec son très populaire album, recevant deux nominations au Grammy Awards de 1975, et basé sur cette chanson, devenue chanson-titre, ainsi doublement honorée. Cela vaut à Kate et Anna McGarrigle de se voir offrir, dès lors, tout l'appui requis pour créer et lancer leur premier album, éponyme, qui bénéficiera d'une large diffusion et fera donc connaître aussi leur originalité et qualité comme interprètes.
En trois décennies, de 1975 à 2005, Kate et Anna McGarrigle auront lancé 10 albums, soit plus de 100 chansons (desquelles elles sont en majorité auteur-compositeur), encore en rediffusion (maintenant par l'Internet[16] aussi), qui suscitent encore l'intérêt d'un public large et varié. Deux de ces albums (Entre Lajeunesse et la sagesse et La vache qui pleure, respectivement lancés en 1980 et 2003) furent prévus particulièrement pour les francophones, mais reçoivent encore un accueil général non relié à la spécialisation langagière de l'auditoire, mais sans doute relié aux qualités de la communication sonore (vocale et musicale) et émotionnelle, des œuvres et de leur interprétation[17]. Leur ami le parolier Philippe Tatartcheff[11] constate :
- « Grâce à elles, dans les années 70, on entendait déjà des chansons en français sur les scènes des États-Unis, de Calgary et des autres villes du Canada anglais. »[18]
Durant plus de 40 ans, Kate McGarrigle et sa sœur aînée Anna McGarrigle écrivent, composent et, ensemble (jamais en carrière solo), chantent en duo folk. Les deux jouent aussi de plusieurs instruments : piano, accordéon, guitare, à quoi s'ajoutent surtout orgue et banjo pour Kate, basse pour Anna. Leur sœur « Janie », Jane, administratrice et créatrice dans le domaine télévisuel, était la gérante de leur duo (depuis la Californie)[19],[20]. Elle aussi est musicienne et chanteuse, à preuve sa participation au 8e album, « The McGarrigle Hour », en 1998, où on retrouve aussi les enfants de Kate (Rufus et Martha, de même que leur père, Loudon, chacun auteur-compositeur-interprète de profession) et ceux d'Anna (Lily et Sylvan, de même que leur père, Dane Lanken[9], tous habiles musiciens), de même que plein de collègues amis musiciens, tels Chaim Tannenbaum, Emmylou Harris, Linda Ronstadt…
En 2010, Kate McGarrigle était devenue grand-mère, depuis peu : Arcangelo, le premier enfant de Martha Wainwright, devait naître le 18 janvier 2010, mais il est venu au monde deux mois avant terme (le 16 novembre 2009)[3] à Londres, où sa mère travaillait. Au début de décembre 2009, Kate y avait fièrement enfin vu son petit-fils, dans « La Cité », où elle aura participé en public à son ultime et entier concert familial, le 9 décembre 2009, à peine plus d'un mois avant de décéder, paisiblement entourée des siens, d'un cancer qui, de plus en plus depuis quelque 40 mois[3] et malgré de bons soins, tendait à la diminuer[12] et « qui a fini par lui voler la vie »[3],[21]. Les funérailles furent tenues en l'église basilique Notre-Dame de Montréal[22].
Discographie
Les 10 premiers albums des sœurs McGarrigle (1975-2005)
1er album[23] : (en) Kate and Anna McGarrigle — 1975 (33t), 1994 (CD / casette), 2005, 2008 (CD), et par l'Internet[16] (MP3 / CD)1975, Warner BS-2862 ; 1994, Hannibal HNCD 4401, HNBC 4401 ; 2005, Warner Bros. ; 2008, Rhino Records 806668
Proclamé « le meilleur album rock de 1976 » par le magazine anglais Melody Maker, et parmi les "best of 1976" du New York Times.
En 1986, cet album se classait en 46e position dans la liste des 100 meilleurs albums rock de tous les temps[24].- Kiss and Say Goodbye (Kate McGarrigle) 2:47
- My Town (Anna McGarrigle) 2:57
- Blues in D (Kate McGarrigle) 2:43
- Heart Like a Wheel (Anna McGarrigle[1]) 3:08
- Foolish You (Wade Hemsworth[8]) 3:02
- Talk to Me of Mendocino (Kate McGarrigle) 3:08
- Complainte pour Sainte-Catherine (Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff[11]) 2:48 — en français montréalais
- Tell My Sister (Kate McGarrigle) 3:37
- Swimming Song (Loudon Wainwright III) 2:26
- Jigsaw Puzzle of Life (Anna McGarrigle) 2:29
- Go Leave (Kate McGarrigle) 3:19
- Travellin' on for Jesus (Traditional) 2:42
Total : 36 min 6 s 1977, Warner BS-3014 ; 1994, Hannibal HNCD 4402 - Dancer with Bruised Knees (Anna McGarrigle) 3:46
- Southern Boys (Kate McGarrigle) 3:20
- No Biscuit Blues (Galt MacDermot / William Dumaresq) 1:43
- First Born (Kate McGarrigle) 3:55
- Blanche comme la neige (traditionnel; harmonisation de Kate et Anna McGarrigle) 3:44
- Perrine était servante (traditionnel; harmonisation : Kate et Anna McGarrigle) 3:14
- Be My Baby (Anna McGarrigle) 3:11
- Walking Song (Kate McGarrigle) 3:33
- Naufragée du Tendre ( Shipwrecked ) (Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff[11]) 3:46
- Hommage à Grungie (Kate McGarrigle) 3:54
- Kitty Come Home (Anna McGarrigle) 4:36
- Come a Long Way (Kate McGarrigle) 2:17
Total : 40 min 59 s 1979, Warner BSK-1248 ; [ … ]
Note : Le titre leur est venu d'une prononciation à la blague (pseudo-espagnole ou pseudo-italienne) de l'expression « Prends ton manteau [ Va-t-en ! ] ».- Oh My Heart
- Side of Fries
- Just Another Broken Heart
- Na CL
- Pronto Monto
- Stella by Artois
- Bundle of Sorrow, Bundle of Joy
- Come Back Baby
- Tryin' to get to You
- Fixture in the Park
- Dead Weight
- Cover up my Head
Total : xx min yy s 1981, Kébec-Disc KD-990 ; 2004, Polydor 513 554-2
Note : Le titre contient un trait d'humour : Lajeunesse (d'un seul tenant) est un nom de famille, courant au Québec (et provenant du surnom militaire de l'ancêtre en droite ligne paternelle),
et c'est le nom d'une artère de Montréal.- Entre Lajeunesse et la sagesse (Kate McGarrigle / Philippe Tatartcheff[11], paroles) 4:28
- Complainte pour Sainte-Catherine (Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff) 2:47 — en reprise du 1er album; en français montréalais
- Mais quand tu danses (Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff) 3:50
- Cheminant à la ville (Kate McGarrigle / Philippe Tatartcheff) 2:13
- Excursion à Venise (Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff) 4:26
- En filant ma quenouille (traditionnel) 2:00
- Belle s'est étourdie (Kate McGarrigle / Anna McGarrigle) 3:20
- Naufragée du Tendre ( Shipwrecked ) (Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff) 3:40 — en reprise du 2e album
- Avant la guerre (Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff) 3:59
- À boire (Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff) 2:36
- Prends ton manteau (Kate McGarrigle / Philippe Tatartcheff) 2:51
Total : 36 min 10 s 1982, Polydor 2424-240 ; 1983, Polydor 422 841 101-2 ; 1997, Hannibal 1405 - Move Over Moon (Kate McGarrigle) 3:11
- Sun, Son (Shining on the Water) (Anna McGarrigle / Kate McGarrigle) 4:03
- I Cried for Us (Kate McGarrigle / Kate & Anna McGarrigle) 3:23
- Love Over and Over (Anna McGarrigle / Kate McGarrigle) 4:07
- Star Cab Company (Kate McGarrigle / Kate & Anna McGarrigle) 3:30
- Tu vas m'accompagner (…) 3:56
- On My Way to Town (Kate McGarrigle / Anna McGarrigle) 2:17
- Jesus Lifeline (Anna McGarrigle / Kate McGarrigle) 3:01
- The Work Song (Kate McGarrigle / Kate & Anna McGarrigle) 3:49
- St. Valentines Day 1978 (Anna McGarrigle / Kate McGarrigle) 3:17
- Midnight Flight (Kate McGarrigle / Kate & Anna McGarrigle) 5:42
- A Place in Your Heart (Kate & Anna & Janie McGarrigle / Kate McGarrigle) 3:07
- Babies If I Didn't Have You (Kate McGarrigle / Kate & Anna McGarrigle) 3:34
Total : 45 min 57 s 1990, Private 2070 / 2070-4-P9, Atlantic 20702P ; 2004, BMG Special Products 48694 / 48703 - Heartbeats Accelerating (Anna McGarrigle / Kate McGarrigle) 3:38
- I Eat Dinner (Kate McGarrigle / Kate & Anna McGarrigle) 4:54
- Rainbow Ride (Anna McGarrigle, Philippe Tatartcheff[11] / Kate McGarrigle) 4:38
- Mother Mother (Kate McGarrigle / Anna McGarrigle) 4:20
- Love Is (Anna & Janie & Kate McGarrigle / Kate & Anna McGarrigle) 4:40
- DJ Serenade (Philippe Tatartcheff / Kate & Anna McGarrigle) 4:10
- I'm Losing You (Kate McGarrigle) 3:49
- Hit and Run Love (Anna McGarrigle / Kate McGarrigle) 4:08
- Leave Me Be (Kate & Anna McGarrigle / Kate McGarrigle) 5:17
- St. James Hospital (Cowboys Lament) (Doc Watson / Kate & Anna McGarrigle) 2:59
Total : 42 min 53 s 1996, Hannibal HNCD 1394 - Matapedia (McGarrigle, McGarrigle) 4:52
- Goin' Back to Harlan (McGarrigle) 4:59
- I Don't Know (McGarrigle) 4:28
- Hang Out Your Heart (McGarrigle, McGarrigle ...) 4:27
- Arbre (McGarrigle, Tatartcheff[11]) 3:14
- Jacques et Gilles (McGarrigle) 4:27
- Why Must We Die (McGarrigle, McGarrigle ...) 5:32
- Song for Gaby (McGarrigle) 2:55
- Talk About It (McGarrigle, McGarrigle) 5:50
- The Bike Song (McGarrigle) 3:54
Total : xx min yy s 8e album ** Prix Juno 1999 ** : (en) The McGarrigle Hour — 1998 (CD), 1999 (DVD), et 2006… par l'Internet[16] (MP3 / CD)1998, Hannibal HNCD 1417 ; 1999, Rykodisc HNDVD 1447 - Schooldays (Loudon Wainwright III) 2:51 — Kate & Anna McGarrigle + Loudon Wainwright III, Martha Wainwright, Rufus Wainwright, Chaim Tannenbaum
- Skip Rope Song (Jesse Winchester) 2:34 — Kate & Anna McGarrigle + Emmylou Harris
- Gentle Annie (Stephen Foster) 2:58 — Kate & Anna McGarrigle + Linda Ronstadt
- Alice Blue Gown (Joseph McCarthy / Harry Tierney) 2:38 — Kate & Anna McGarrigle + Lily Lanken, Rufus Wainwright
- Porte en arrière (D.L. Menard) 3:04 — Kate & Anna McGarrigle + Emmylou Harris
- What'll I Do ? (Irving Berlin) 3:36 — Kate & Anna McGarrigle + Loudon Wainwright III, Martha Wainwright, Rufus Wainwright
- Dig My Grave (Traditional) 2:38 — Kate & Anna McGarrigle + Chaim Tannenbaum
- Cool River (Audrey Bean / Anna McGarrigle) 3:30 — Kate & Anna McGarrigle + Lily Lanken, Martha Wainwright
- Heartburn (Rufus Wainwright) 2:26 — Kate & Anna McGarrigle + Rufus Wainwright
- Nacl (Sodium Chloride) (Kate McGarrigle) 2:28 — Kate & Anna McGarrigle + Chaim Tannenbaum
- Bon voyage (Jacques Laure / Danny Small) 3:24 — Kate & Anna McGarrigle + Jane McGarrigle
- Allez-vous en (Cole Porter) 3:41 — Kate & Anna McGarrigle + Martha Wainwright
- Green Green Rocky Road (Traditional) 3:52 — Kate & Anna McGarrigle + Lily Lanken, Rufus Wainwright
- Young Love (Rick Cartey / Carol Joyner) 3:22 — Kate & Anna McGarrigle + Chaim Tannenbaum, Lily Lanken
- Year of the Dragon (Martha Wainwright) 5:18 — Kate & Anna McGarrigle + Martha Wainwright, Lily Lanken
- Forever and the Same (Philippe Tatartcheff[11]) 3:28 — Kate & Anna McGarrigle
- Talk to Me of Mendocino (Kate McGarrigle) 2:58 — Kate & Anna McGarrigle + Martha Wainwright, Rufus Wainwright
- Baltimore Fire (Traditional) 3:14 — Kate & Anna McGarrigle + Loudon Wainwright III, Rufus Wainwright, Martha Wainwright, Chaim Tannenbaum
- Johnny's Gone to Hilo (Traditional) 3:08 — Kate & Anna McGarrigle + Loudon Wainwright III, Rufus Wainwright, Martha Wainwright, Chaim Tannenbaum, Lily Lanken, Dane Lanken, Sylvan Lanken
- Time on My Hands (Chaim Tannenbaum) 4:14 — Kate & Anna McGarrigle + Chaim Tannenbaum
- Goodnight Sweetheart (Jimmy Campbell / Reginald Connelly / Ray Noble) 2:09 — Kate & Anna McGarrigle + Martha Wainwright, Rufus Wainwright
Total : 67 min 31 s 9e album : (fr) La vache qui pleure — 2003 (CD / DVD)2003, Hannibal HNCD ? / Rykodisc HNDVD ? ( with family and friends )
avec Joel Zifkin, Lily Lanken (fille d'Anna McGarrigle) et Martha Wainwright (fille de Kate McGarrigle)
Note : Le titre est une pointe d'humour, à partir du nom d'un fromage offert en petites pointes à tartiner, commercialisé au Québec sous le nom de « La vache qui rit » !- Petite annonce amoureuse 3:58
- Ah tournesol 2:58
- Le bambocheur (Kate) 2:22
- Hurle le vent 3:22
- La Vache qui pleure 4:08
- Rose blanche (Aristide Bruant) 4:52 — interprétation de Kate McGarrigle et Philippe Tatartcheff[11]
- Tant le monde 3:35
- Dans le silence 3:32
- Ce matin 4:43
- Petites boîtes (leur traduction de "Little Boxes", de Graeme Allwright et Malvina Reynolds) 3:36
- Sunflower (leur version anglaise de Ah Tournesol, ci-haut) (Kate McGarrigle / Anna McGarrigle) – 3:25
Total : xx min yy s 2005, Hannibal HNCD ? / Rykodisc HNDVD ?
( "with family and friends" )- Seven Joys of Mary (traditionnel) 4:51
- Old Waits Carol (traditionnel) 2:36
- O Little Town of Bethlehem (Brooks / Redner) 3:58
- Il est né le Divin Enfant, Ça berger, assemblons-nous (traditionnel) 4:35
- What Are You Doing New Year's Eve (Frank Loesser) 3:02
- Rebel Jesus ( Jackson Browne) 4:10
- Some Children See Him (Burt / Hitson) 3:56
- Merry Christmas and Happy New Year 4:07 — Martha Wainwright
- Counting Stars (Ian Vincenzo Dow / Kate McGarrigle et Anna McGarrigle) 3:19
- Spotlight on Christmas (Rufus Wainwright) 3:23
- Wise Men (Kate McGarrigle / Anna McGarrigle) 4:02
- Port Starboard Sox 3:27 — Pat Donaldson / Dane Lanken / Kate McGarrigle / Anna McGarrigle
- God Rest Ye Merry Gentlemen (traditionnel) 3:27
- Blue Christmas (Hayes / Johnson) 3:36
Total : xx min yy s Des albums remasterisés ou inédits posthumes pour Kate
- 2010-2011 : deux collections d'enregistrements des sœurs McGarrigle paraissent à quelques mois d'intervalle[14] :
Odditties (1 CD)- Was my brother in the battle (Stephen Foster)
- Better times are coming (Stephen Foster)
- Gentle Annie (Stephen Foster)
- Ah may the red rose (Stephen Foster)
- The log driver's waltz (Wade Hemsworth)
- My mother is the ocean sea (Wade Hemsworth)
- As fast as my feet (Anna McGarrigle & Chaim Tannenbaum)
- À la claire fontaine (Traditionnel)
- Parlez-nous à boire (Dewey Balfa)
- Lullaby for a doll (Kate McGarrigle)
- Louis the cat (Anna McGarrigle & Audrey Bean)
- You tell me that I'm falling down (Anna McGarrigle & C.S. Holland)
Tell My Sister (3 CD)- 1er et 2e CD : leurs deux premiers albums, remasteurisés à partir des maquettes :
- Kate et Anna McGarrigle,
- Dancer With Bruised Knees;
- 3e CD : des versions différentes de chansons connues, qu'elles avaient enregistrées de 1971 à 1974.
Leurs participations discographiques à d'autres albums
Ces McGarrigle ont aussi participé à certains enregistrements de :
- Joan Baez (n 1941, New York) :
- 1995, sur l'album Ring Them Bells : Willie Moore, interprété en trio par Joan Baez, avec Kate et Anna McGarrigle
- Angèle Arsenault (n 1943, Île-du-Prince-Édouard) — musique acadienne
- The Chieftains (groupe formé en 1962, Irlande) — musique traditionnelle irlandaise, folk, celte
- Lou Reed (n 1942, État de New York) — glam rock, garage rock
- Nick Cave and the Bad Seeds (groupe rock formé en 1984, en Australie; membres issus de différents pays), Nick Cave (n 1957, Australie) :
- 2001, sur l'album post-punk No More Shall We Part, enregistré à Londres (sept.-oct. 2000) — Kate & Anna McGarrigle, choristes
- Richard Thompson (n 1949, Londres) — folk-rock
- Emmylou Harris (n 1947, Alabama) — folk, country rock, country, bluegrass, rock, pop, alt-country
- Michel Rivard (n 1951, Montréal) — folk, country, pop, … :
- 1998, Pars, mon bel oiseau, album Maudit bonheur
- Linda Ronstadt (n 1946, Arizona) — versatile : rock, rock & roll, folk, country, country rock, ranchera, mariachi, Latin American, rhythm & blues, Cajun, big band, jazz, pop, art rock, acoustic rock, operette
ascendances ou influences : mexicaine, allemande, néerlandaise, anglaise; statistiques en carrière (depuis 1969) : plus de 34 albums solo, dont 4 albums à chacun plus de 3 millions d'exemplaires vendus, 8 disques d'or (+ 4 de platine), 11 Grammy Award (+ 16 nominations); liante et recherchée, elle a œuvré musicalement avec : Emmylou Harris, Dolly Parton, J.D. Souther, The Eagles, Andrew Gold, Kate and Anna McGarrigle, Paul Frederic Simon, James Taylor, Warren Zevon, Nicolette Larson, Elvis Costello, Aaron Neville, Neil Young, … - Live at the World Café - Volume 9 (divers interprètes) :
- 1999, DJ Serenade (Kate & Anna McGarrigle / Philippe Tatartcheff)[25]
- Northern Songs: Canada's Best and Brightest (compilation, de sources diverses) :
- 2008 , "Entre Lajeunesse et la Sagesse"
- Songs of the Civil War (compilation - collectif), dont interprétation de Kate & Anna McGarrigle :
- 1991, Was My Brother in the Battle ? (Stephen Foster, 1862)[SongsOfTheCivilWar 1],[26]
- 1991, Better Times Are Coming' (Stephen Foster, before 1865)[SongsOfTheCivilWar 2]
- 1991, Hard Times Come Again No More (Stephen Foster, 1855)[SongsOfTheCivilWar 3]
- Leonard Cohen (n 1934, Montréal), poète (depuis 1956), romancier (depuis 1963), auteur-compositeur-interprète (depuis 1967) — country-folk, folk, rock :
- Gilles Vigneault (n 1928, Natashquan; 100% acadien d'origine; mère décédée à 101 ans), poète conteur, auteur-compositeur-interprète (depuis 1960) québécois, éditeur de ses textes (40 livres) et albums; Grand officier de l'Ordre national du Québec, membre de l'Ordre des francophones d'Amérique, chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur (France), Officier des Arts et Lettres — a produit et édité ses quelque 35 albums, contenant plus de 400 de ses poèmes-chansons ou chansons poétiques :
- 1996, Kate (voix, accordéon) & Anna (voix), Charlie-Jos (Vigneault / Fecteau), 5:14, plage 3, album C'est ainsi que j'arrive à toi
- Loudon Wainwright III (n 1946, North Carolina) — folk, rock, pop ; auteur-compositeur-interprète (depuis 1970) à New York, Boston, L.A., …
- Rufus Wainwright (n 1973, État de New York) — auteur-compositeur-interprète (à Montréal, Londres, New York, L.A., …)
- Martha Wainwright (n 1976, Montréal) — auteur-compositeur-interprète (à Montréal, Londres, New York, L.A., …)
- …
Les sœurs McGarrigle ont de plus harmonisé ou traduit, adapté (avec Philippe Tatartcheff[11]) ou enregistré (au moins comme choristes, avec parfois leur groupe The Mountain City Four) certaines œuvres de :
- Beau Dommage :
- Stephen Foster (1826-1864) :
- 1999, Gentle Annie[Foster 1]
- …
- Wade Hemsworth (1916-2002)[8] :
- 1979, The Log Driver's Waltz[Hemsworth 1]
- 1991, The Black Fly Song[Hemsworth 2]
- …
- Loudon Wainwright III :
Autres albums où certaines de leurs œuvres furent interprétés
Plusieurs interprètes ont enregistré, pour leurs propres albums, certaines chansons des sœurs McGarrigle :
- Billy Bragg
- Judy Collins
- The Corrs
- Elvis Costello
- Marianne Faithfull
- Dolly Parton
- Emmylou Harris :
- 1995, Going Back to Harlan, sur son album Wrecking Ball
- McKendree Spring :
- Allison Moorer
- Nana Mouskouri :
- 1981, On My Way To Town (Kate McGarrigle)
- Maria Muldaur :
- 1974, sur l'album Waitress In A Donut Shop
- The Work Song (Anna McGarrigle)
- Cool River (Kate McGarrigle)
- Lying Song (Kate McGarrigle)
- 1974, sur l'album Waitress In A Donut Shop
- Anne Sofie von Otter
- Linda Ronstadt :
- 1974, Heart Like a Wheel (d'Anna McGarrigle[1]), devient la chanson-titre de son album en nomination pour "Album of the Year" et "Best Pop Vocal Performance, Female", au Grammy Awards de 1975
- 1982, sur l'album Get Closer, 6e piste de 12 : Talk to Me of Mendocino (de Kate McGarrigle)
- 1993, Heartbeats Accelerating (d'Anna McGarrigle)
- Chloé Sainte-Marie :
- 2002, Petite annonce amoureuse (d'Anna McGarrigle) : plage 3 de 16 sur l'album Je marche à toi
- …
Citations
Témoignage de ses proches
- (en) « Sadly our sweet Kate had to leave us last night. She departed in a haze of song and love surrounded by family and good friends. She is irreplaceable and we are broken-hearted. Til we meet again dear sister. » — Anna McGarrigle (her sister and closer partner), on her website, the day after…
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- En traduction libre :
Triste : notre douce Kate devait nous laisser, la nuit dernière. Elle est partie dans une vaporeuse ambiance de chant et d'amour, entourée de sa famille et d'amis intimes. Elle est irremplaçable et nous avons le cœur brisé. Au revoir, chère sœur. — Anna McGarrigle [sa sœur et partenaire en duo], sur son site Internet, au lendemain du triste événement...
- En traduction libre :
- « Elle a assisté au mariage de sa fille, à la création de mon premier opéra, elle est devenue grand-mère et a donné la plus grande performance de sa vie devant une salle comble au Royal Albert Hall, à Londres, sans oublier les nombreux voyages. Oui, ce fut trop court, mais comme je l'ai dit à sa sœur Anna la nuit dernière, il n'y a jamais assez de temps, et mon incroyable mère, de qui tout le monde tombe en amour, a vraiment vécu. » — Rufus Wainwright (fils de Kate McGarrigle) sur son site Internet, au lendemain du décès de sa mère (propos rapporté par la SRC[19])
- (en) "Brainy, well-read, full of obscure information, forever theorizing in politics, mythology, science, mathematics, literature, history, human relations. Ambitious, determined, opinionated. Impetuous, adventuresome. Lovely, lively, sweet, quick-witted, charming, beautiful. A delight and a challenge to her family and friends. Outrageous at times, but anything was more fun when Kate was along" — As told about her, in Obituary for Kate McGarrigle section, on Official Site of Kate and Anna McGarrigle (2010-01-26)[3]
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- « Douée, cultivée, source de savoir méconnu, éternelle théoricienne de la politique, de la mythologie, des sciences, des mathématiques, de la littérature, de l’histoire et des relations humaines; c’était une femme ambitieuse, déterminée, catégorique, fougueuse et aventureuse. Adorable, allègre, douce, vive, charmante et belle, elle incarnait ensemble plaisir et défi pour sa famille et ses amis. Parfois provocante, quand Kate était là, tout devenait plus savoureux. » — Kate McGarrigle, telle que décrite en section « Nécrologie », sur le Site officiel de Kate et Anna McGarrigle (2010-01-26).
Quelques pointes ou points forts dans leurs textes de chansons (sélection)
- « Moi j' me promène sous Ste-Catherine / J' profite de la chaleur du métro
Je n' me regarde pas dans les vitrines / Quand il fait trente en-dessous d' zéro » — Complainte pour Sainte-Catherine, 1975, 1er album : 1er couplet - « Y'a longtemps qu'on fait d'la politique / Vingt ans de guerre contre les moustiques. » — idem : refrain
- « On est tous frères pis ça s'adonne / Qu'on a toujours eu du bon temps
Parce qu'on reste sur la terre des hommes / Même les femmes et les enfants. » — idem : avant-dernier couplet - « Croyez pas qu'on est pas chrétiens... [ hein ! ] / Le dimanche on promène son chien. » — idem : dernier couplet
- « Ouvrez, ouvrez ma tombe, mon père, si vous m'aimez
Trois jours j'ai fait la morte pour mon honneur garder. » — Blanche comme la neige (traditionnel)[28]; 1977, 2e album : dénouement
Quelques extraits de propos sur elles, leurs chansons, leurs voix, leurs impacts
- « Grâce à elles, dans les années 70, on entendait déjà des chansons en français sur les scènes des États-Unis, de Calgary et des autres villes du Canada anglais. » — Philippe Tatartcheff[11], leur ami parolier musicien (propos rapportés par le journaliste Paul Journet[18])
- « Leur [musique] est un mariage sacré de sentiment fort et de chant pur et brillant... celui d'Anna, gai et aérien, celui de Kate, plus profond et plus ardent — ces dernières comptent parmi les meilleures voix qu'on puisse entendre dans la musique populaire aujourd'hui. » — Michael Watts (Melody Maker, 31 juillet 1976), concernant leurs débuts à Londres, le 25 juillet 1976, au Victoria Palace (tel que rapporté, traduit, à l'article McGarrigle, Kate et Anna, sur l'Encyclopédie canadienne, signé Jeff Bateman)[20].
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- (en) "After their London debut 25 Jul 1976 at Victoria Palace, Michael Watts in Melody Maker (31 Jul 1976) called their music 'a holy marriage of strong sentiment and brilliant, pure singing ... Anna's, lilting and airy, Kate's, deeper and fiercer - these are amongst the very best voices to be heard in popular music today.' " — Betty Nygaard King. "McGarrigle, Kate nad Anna", Canadian Encyclopedia, 2010[29].
- « Leurs voix harmonieuses, leurs paroles fantaisistes et leur maîtrise de divers instruments se marient avec bonheur aux accents de la musique folklorique, celte, évangélique et bluegrass. Avec leurs airs hors du temps, les sœurs McGarrigle ont fait vibrer l'âme et le coeur de tous les Canadiens. » — Motivation officielle (en traduction) de leur Admission dans l'Ordre du Canada, le 27 octobre 1993[2].
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- (en) "Their harmonious voices, whimsical lyrics and instrumental versatility are complemented by the influences of folk, Celtic, gospel and bluegrass music. With their timeless songs, the McGarrigle sisters have touched the hearts and souls of all Canadians." — Anna McGarrigle, C.M. and Kate McGarrigle, C.M.: Members of the Order of Canada: October 27, 1993[29].
- « Jamais des voix n'ont eu des harmonies aussi modernes dans un répertoire folklorique. Elles chantaient comme des trompettes, des clarinettes. Elles avaient des voix extrêmement percutantes et Rufus Wainwright [le fils de Kate] en a hérité.
[…]
Elles ont sauté la clôture culturelle qui était très présente à l'époque, comme Leonard Cohen. On s'est réveillé, les Québécois [unilingues francophones pour la plupart], et on a réalisé qu'il n'y avait pas que nous qui faisions des chansons. Ç'a été culturellement d'une grande importance. » — Louise Forestier, auteur-compositeur-interprète (propos rapporté par la SRC[19]) - « Quand elles ont commencé à chanter en français, elles ont secoué le Québec, parce qu'elles arrivaient avec leur son, leur bagage, leur influence, c'était tout à fait nouveau. »— Jim Corcoran, auteur-compositeur-interprète (propos rapporté par la SRC[19])
- (en) "The sisters had high, thin voices but they weaved around each other in such tight, flowing harmony that the effect was completely magical and bewitching. Bi-lingual Canadians, their repertoire included traditional folk in English and French, and original songs of their own (which are striking enough to have been recorded by such artists as Linda Rondstadt [sic], Maria Muldaur, Kirsty MacColl, Billy Bragg, Allison Moorer, Emmylou Harris, The Corrs, Annie [sic] Sophie [sic] von Otter and Elvis Costello. And even [Kate McGarrigle] ex-husband, Loudon).
[…]
One Kate And Anna McGarrigle album in particular occupies a special place in my heart (and record collection). ‘Entre Lajeunesse et la sagesse’ was released in 1980, and is better known to (English speaking) admirers as The French Record. […] I fell in love with it. I speak only high school French, and I really have no idea what these songs are about, but the album just worked its way into my consciousness and my heart. […] The songs just communicate so much that is beyond language, with simple yet zesty, organic arrangements and voices weaving in and out of each other. It is a record shot through with humour and pathos and a kind of wisdom beyond language, the kind of music that bewitches everyone who hears it, no matter what their taste." — Neil McCormick (on his blog), London Telegraph, January 19th, 2010[17]
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- En traduction libre :
Les sœurs McGarrigle avaient chacune la voix aigüe, mais qu'elles tricotaient l'une autour de l'autre en harmonie fluide et si étroite que l'effet s'avérait de la pure magie, un total enchantement. Canadiennes bilingues, leur programme incluait du folk traditionnel et en français et en anglais, ainsi que certaines chansons originales qu'elles ont elles-mêmes composées (qui sont assez frappantes pour avoir été déjà enregistrées par des interprètes de la trempe de Linda Rondstadt [sic], Maria Muldaur, Kirsty MacColl, Billy Bragg, Allison Moorer, Emmylou Harris, The Corrs, Annie [sic] Sophie [sic] von Otter et Elvis Costello). Et même par Loudon, l'ex-époux [de Kate McGarrigle]).
[…]
Un album particulier de Kate et Anna McGarrigle occupe une place privilégiée dans mon cœur (et dans ma collection d'albums) : c'est Entre Lajeunesse et la sagesse, paru en 1980, et mieux connu des admirateurs anglophones sous le nom de "The French Record". […] J'en suis devenu amoureux, malgré le fait que mon français soit seulement de niveau "high school" et que je n'ai donc aucune idée de la signification des paroles de ces chansons de langue française. Cet album s'est pourtant frayé un chemin jusque dans ma conscience et mon cœur. […] Ces chansons en disent tellement, au-delà de la langue utilisée, par leur harmonisation organique, simple et relevée d'un zeste aromatique, et par ces voix qui s'entrecroisent, tricotées diversement l'une autour de l'autre. C'est un album lancé, d'un bout à l'autre, avec humour et sentiments, et sagesse ressentie sous-jacente au verbal. Voilà une musique qui enchante tout auditeur, peu importent ses goûts. — Neil McCormick (sur son blogue) du Telegraph, Londres, le 19 janvier 2010.
- En traduction libre :
Honneurs
Kate et Anna McGarrigle ont reçu des récompenses prestigieuses :
- en 1993, membre de l'Ordre du Canada
- en 1997, Prix Juno du meilleur groupe de musique traditionnelle, pour leur album Matapedia
- en 1999, Prix Juno du meilleur groupe de musique traditionnelle, pour leur album The McGarrigle Hour
- en 1999, Women of Originality Award
- en 2004, Prix du gouverneur général pour les arts de la scène
- en 2005, Prix de l'ASCAP
- en 2006, Prix d'excellence de la SOCAN pour l'ensemble de leur œuvre (soit une dizaine d'albums)
Notes et références
- La chanson Heart Like a Wheel (d'Anna McGarrigle), interprétée par Kate et Anna McGarrigle et leurs enfants, à son intronisation au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, lors du 5e Gala du Panthéon, le 1er mars 2008. [texte+vidéo]
- Kate McGarrigle est reçue membre (C.M.) de l'Ordre du Canada (en 1994) (avec le résumé officiel des motivations justifiant cet honneur qui lui est accordé, ainsi qu'à sa sœur Anna McGarrigle).
- Obituary for Kate McGarrigle' (Signed: "Dane Lanken") - Nécrologie… sur le site officiel d'Anna McGarrigle : « McGarrigles.com » (2010-01-26)
- McGarrigle, Kate et Anna » sur l'Encyclopédie de la musique au Canada (EMC), contenue dans l'Encyclopédie canadienne. Consulté le 2010-01-21. Betty Nygaard King, «
- Nathalie Petrowski, « Au revoir, Goodbye Kate », dans La Presse, Montréal, 20 janvier 2010 [texte intégral (page consultée le 2010-01-20)].
- Gardencourt.
- Alain Brunet, « Kate McGarrigle : vie pleine, mort prématurée », dans La Presse, Montréal, 20 janvier 2010 [texte intégral (page consultée le 2010-01-20)].
- Wade Hemsworth (1916-2002), auteur-compositeur-interprète.
- Kate and Anna McGarrigle - Songs & Stories, Penumbra Press, Ontario. — Dane Lanken est journaliste du domaine des arts et l'époux d'Anna McGarrigle. Voir aussi : Marie-Christine Blais, Nos soeurs préférées, La Presse, Montréal, court article publié le samedi 17 février 2007, pour présenter la venue de cette biographie récemment lancée, signée Dane Lanken — article republié le 19 janvier 2010, lendemain du décès de Kate. Lanken (2007),
- Sylvain Cormier, « Kate McGarrigle 1946-2010 - La famille folk a perdu sa grande sœur », dans Le Devoir, Montréal, 20 janvier 2010 [texte intégral (page consultée le 2010-01-20)].
- Site de Philippe Tatartcheff, leur ami parolier. — Voir aussi : (en) Philippe Tatartcheff on Wikipedia.
- Alain de Repentigny, « Kate McGarrigle : le dernier concert d'une battante », dans La Presse, Montréal, 20 janvier 2010 [texte intégral (page consultée le 2010-01-20)].
- ancêtres arrivés de l'Irlande catholique vers 1850, avec leurs chansons, leurs danses, d'intéressantes traditions. Chez les McGarrigle, l'importance accordée à la simplicité volontaire et au bonheur familial l'emporte alors sur la quête effrénée de la richesse. Au Québec, c'est là, à l'époque, une attitude fondamentale typique des catholiques francophones, dont plusieurs ont même des
- Anna McGarrigle: Kate serait contente », La Presse (Montréal), 30 avril 2011. Consulté le 30 avril 2011. Alain de Repentigny, «
- (en) McKendree Spring (Fran McKendree, Michael "Doc" Dreyfuss, Marty Slutsky).
- iTunes Store (sur 5 albums, 62 chansons) ou Amazon MP3 Store (4 albums, 68 chansons) de Kate et Anna McGarrigle, vérifié le 25 janvier 2010. Diffusion actuelle par
- Citations ci-haut. (en) Kate McGarrigle, death of a matriarch, Neil McCormick (on his blog), London Telegraph, January 19th, 2010. Lire l'extrait dans la section
- Paul Journet, « Kate McGarrigle : des témoignages émus accueillent l'annonce de sa mort », dans La Presse, Montréal, 20 janvier 2010 [texte intégral (page consultée le 2010-01-25)]. Cité par
- Société Radio-Canada, « Musique folk : Adieu Kate McGarrigle » sur SRC, Nouvelles, 19 janvier 2010. Consulté le 19-01-2010.
- McGarrigle, Kate (et) Anna » sur Encyclopédie canadienne. Consulté le 2010-01-20. Jeff Bateman, «
- McGARRIGLE, Kate — Notice nécrologique, en section Nécrologie du site Cyberpresse (Parution : du 2010-01-30 au 2010-01-30 dans La Presse - 2096776).
- Nathalie Petrowski, « Personne n'a applaudi », dans La Presse, Montréal, 2 février 2010 [texte intégral (page consultée le 2010-02-02)].
- Liste de leurs albums, description et rééditions. Et une autre source du contenu des albums, à tout hasard.
- Paul Gambaccini et al., The Top 100 Rock 'n' Roll Albums of All Time, New York, 1986.
- Live at the World Café - Volume 9 — Track #7 : DJ Serenade (music : Kate & Anna McGarrigle, lyrics : Philippe Tatartcheff; for the 1990, McGarrigle 6th album) 1999, Kate & Anna McGarrigle
- Was My Brother in the Battle ? (texte intégral) (Stephen Foster, 1862).
- La complainte du phoque en Alaska (Michel Rivard, 1974) — texte intégral ;
Michel Rivard (auteur-compositeur; voix, guitare) - « La complainte du phoque en Alaska », en version originale chantée par Beau Dommage (1974), 5 min 15 s sur YouTube [vidéo]. - Blanche comme la neige (traditionnel) (texte intégral).
- Betty Nygaard King. "McGarrigle, Kate and Anna", Canadian Encyclopedia, 2010
- Albums collectifs Songs of the Civil War, compilation 1991
- (en) Was My Brother in the Battle ? (Stephen Foster, 1862) - Kate & Anna McGarrigle, 1991 sur YouTube [vidéo]
- (en) Better Times Are Coming (Stephen Foster, before 1865) - Kate & Anna (at the accordion) McGarrigle with Rufus Wainwright, Joel Zifkin (at the violin), and Dane Lanken, 1991 sur YouTube [vidéo]
- (en) Hard times come again no more (Stephen Foster, 1855) - by Kate & Anna McGarrigle, with Rufus Wainwright (son of Kate), Emmylou Harris, Mary Black, Karen Matheson, Rod Paterson sur YouTube [vidéo]
- chansons de Stephen Foster (1826-1864) :
- chansons de Wade Hemsworth (1916-2002) :
- (en) Log Driver's Waltz (John Weldon, NFB, 1979); traduit (fr) La valse du maître draveur, 3 min 05 s, ONF. [vidéo]
- (en) Blackfly (Christopher Hinton, NFB, 1991); traduit (fr) Mouches noires, 5 min 06 s, ONF. [vidéo]
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Dane Lanken, Kate and Anna McGarrigle - Songs & Stories, Penumbra Press, 2007 (ISBN 978-1-897323-03-8)
- (en) Ray Conlogue, « The McGarrigles' finest hour », dans The Globe and Mail, Toronto, 21 novembre 1998
- (en) Janice Kennedy, « The McGarrigles in Autumn », dans Ottawa Citizen, Ottawa, 29 novembre 1998
- (en) Martin Siberok, « McGarrigles Intro the First Family of Folk », dans The Record, Sherbrooke, 19 octobre 1998
- (en) Kim Hughes, « Kate & Anne McGarrigle: sisters unearth mystery and melancholy in everyday life », dans Now, Toronto, 23-29 mai 1991
- Raymonde Bergeron, « Les Sœurs McGarrigle (entrevue) », dans Madame au foyer, Montréal, octobre 1980
- (en) Bob Bossin, « Sweet Harmony », dans Weekend, 2 septembre 1978
- (en) Roy MacGregor, « The Fluke », dans The Canadian, 28 mai 1977
Articles connexes
Liens externes
- Kate McGarrigle, Anna McGarrigle, sur Québec Info Musique.
- Le Fonds Kate McGarrigle, dans la Fondation du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Extraits audio-visuels
- Kate (voix et piano) & Anna (voix) - « Complainte pour Ste-Catherine » sur YouTube [vidéo]
- Les sœurs McGarrigle : Kate (voix, guitare) & Anna (voix, accordéon) - « Petite Annonce amoureuse » sur YouTube [vidéo]
- Kate (voix et piano) & Anna (voix et guitare), Joel Zifkin (violon) - « Ce Matin » sur YouTube [vidéo]
- (en) Kate (voix et piano) & Anna (voix), avec harpe et violon, alto, contrebasse - "Gentle Annie" sur YouTube [vidéo]
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