- Allonzier-la-Caille
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Allonzier-la-Caille
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Haute-Savoie Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois Canton Cruseilles Code commune 74006 Code postal 74350 Maire
Mandat en coursGilles Pecci
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes de Cruseilles Site web http://www.allonzierlacaille.fr/ Démographie Population 1 418 hab. (2007) Densité 147 hab./km² Gentilé Allonziérains Géographie Coordonnées Altitudes mini. 471 m — maxi. 882 m Superficie 9,62 km2 Allonzier-la-Caille est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Allonziérains.
Allonzier fut transférée du canton d´Annecy au nouveau canton de Cruseilles le 20 décembre 1860. Allonzier prend le nom d'Allonzier-la-Caille le 29 janvier 1900 (J.O. du 15 mai 1900). Allonzier-la-Caille absorbe Avregny par l´arrêté préfectoral du 29 décembre 1972 (J.O. du 20 février 1973).
Ces habitants sont surnommés en patois les « lô Farfolyon », ce qui signifie « les fureteurs ».
Sommaire
Géographie
La commune d'Allonzier-la-Caille est située à 12 kilomètres au nord d'Annecy et 30 kilomètre au sud de Genève. Le terroir est limité au nord par les gorges profondes des Usses à l'est par le Viéran et à l'ouest par le ruisseau de Mounant. Il est constitué essentiellement d'une colline culminant à 887 mètres, appelée le Crêt de la Dame, terminaison septentrionale de la Mandallaz, et d'une petite plaine dominant l'entaille des Usses, où l'on peut voir de belles falaises urgoniennes.
La commune dispose de plusieurs hameaux :
- Avregny
- Bublens
- L'Abbaye
- La Greubaz
- La Raviere
- Les Croisegniers
- Les Malatrays
- Les Marais Pontaux
- Maloux
- Mandallaz
- Néplier
- Pouilly
- Sous la roche
- Sous le mont
Toponymie
Son nom a pour origine le nom d'une ancienne auberge à l'enseigne de cet oiseau.
Histoire
Héraldique
Les Armes d' " Allonzier-la-Caille "se blasonnent ainsi : Ecartelé d'une croix estrée d'argent; au premier de gueules à six billettes couchées d'azur ordonnées 2,2,et 2; au second de gueules au pont Charles-Albert d’or en perspective; au troisième de gueules à une coquille d'or surmontée de cinq étoiles du même ordonnées en arc de cercle; au quatrième fascé ondé de sinople et d'argent bordé de gueules.
- (Enquerre au 1)
Période gallo-romaine
Une voie romaine est utilisée comme chemin de forêt du centre du village au pont de la Caille. Non loin du pont, des traces de la civilisation romaine se retrouvent au lieu-dit le Néplier où Pierre Broise a découvert un vaste oppidum allobroge à proximité du passage des Usses. En contrebas les romains avaient connaissances de deux sources sulfureuses, dites des bains de la Caille et un pont romain traverse les Usses.
Moyen Age
Les templiers installent un château à donjon carré datant de 1100. En 1328, le fief est propriété de la famille noble des Fabri d'Allonzier, plus tard Fabry d'Alauzier puis de la famille des de Reydet jusqu’en 1768.
À cette époque, une maladrerie maladeria Pontis Ussie et une chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine, aujourd'hui disparue, se juxtaposaient au pont romain, seule voie de passage entre Annecy et Genève.
Renaissance
Victor-Amédée III entreprend en 1780 d'édifier, en amont du pont existant un gigantesque ouvrage d'art pour faciliter les communications. Le pont s'écroule en 1813. Le Buon Governo sarde décide de bâtir un nouvel édifice pour enjamber les Usses et demande à l'ingénieur français E. Belin de le réaliser, selon la technique des câbles d'acier. Il est inauguré par le roi Charles-Albert le 7 octobre 1839.
L'entre-deux-guerres voit la construction d'un nouveau pont (IMH[2], abords SI) enjambant la gorge d'une seule arche de 139 mètres. Il est inauguré le 22 août 1932 par le ministre Gourdeau.
Avregny est jusqu'en 1975 une commune indépendante située, à l'ouest d'Allonzier-la-Caille, sur la route de Cercier. La paroisse, dont l'existence pourrait remonter au VIe siècle, possédait une église (au hameau de Rossy), placée sous le vocable de saint Oyend. Elle est détruite à la révolution, et en 1828 on en vend les pierres.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2001 en cours Gilles Pecci DVD 1995 2001 Thomas Miguet La commune est membre de la Communauté de communes du Pays de Cruseilles.
Jumelages
- La Meauffe (France) depuis 1999
Démographie
Évolution démographique 1756 1783 1822 1861 1872 1884 1901 1921 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 169 360 486 722 776 705 622 511 460 469 503 510 661 851 1080 1371 1438 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Source : INSEE - Recensements de la Population - Dénombrement (1962-2007) insee.fr
- Source: Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui cassini.ehess.fr
- Sources : Recensements de la population - Code officiel géographique (1822)
Courbe d'évolution démographique de Allonzier-la-Caille depuis 1756
Économie
Auparavant tournés vers l'exploitation forestière et agricole, les habitants sont aujourd'hui une majorité à travailler sur Annecy ou Genève et dans les zones artisanales, industrielles et commerciales proches.
Depuis les années 2000, l'économie locale a pris une expansion considérable du fait de l'installation sur une vingtaine d'hectares de la PAE de la Caille où fleurissent une trentaine d'entreprises venues s'installer, bénéficiant du nœud autoroutier de l'A41 créant position géographique privilégiée à vingt minute de Genève et son aéroport, à la vallée de l'Arve et au Mont Blanc et à dix minutes des portes d'Annecy.
Lieux et monuments
Le pont de la Caille
Article détaillé : Pont de la Caille.Le pont Charles-Albert fut édifié avec une rapidité étonnante : les travaux commencés le 10 mars 1838 par les entreprises Blanc d’Annecy, Bonnardet de Lyon et Bertin de Paris furent terminés en 1839 (soit en 1 an et 4 mois). Selon la coutume, diverses pièces d’or et d’argent furent noyées dans la maçonnerie lors de la pose de la première pierre. Avant l’arrivée de l’hiver, les quatre tours étaient terminées et les câbles porteurs mis en place. Au total, 24 câbles, réunis en 3 groupes de 4 sur chaque côté du pont. Chacun de ces câbles était constitué de 154 fils de fer parallèles, ligaturés ensemble tous les 20 cm.
Au sommet des tours, ils reposaient sur des rouleaux. Sur les deux rives, ils s’accrochaient à d’autres câbles qui descendaient s’amarrer sous terre dans des chambres d’ancrage. Puis on fixa aux câbles porteurs 266 câbles de suspente, 133 de chaque côté, pour supporter des poutrelles en bois de mélèze, sur lesquelles reposait la chaussée, faite d’un platelage en bois de peuplier.
L’inauguration officielle eut lieu le 11 juillet 1839 devant 10 000 personnes. Le 7 octobre, le roi Charles-Albert venait en personne inaugurer l’ouvrage qui devait pérenniser son nom.
La seule note discordante fut le péage, qui était perçu dans deux petits pavillons d’architecture néo-classique, bâtis sur les ancrages des câbles côté Cruseilles, et dans une maisonnette perpendiculaire au pont côté Allonzier. Très vite la société concessionnaire se plaignit au gouvernement que la population locale déployait toutes sortes de ruses pour échapper au péage. Le manque à gagner était d’autant plus sensible pour la société du Pont de la Caille que tous les services de l’État étaient exemptés de péage.
En 1861, des réparations sont nécessaires à la suite d’un violent orage et 8 ans plus tard, on cesse de percevoir un péage pour l’utilisation du pont. Après le rattachement de la Savoie à la France, l’État racheta ce péage qui fut supprimé en 1869. Ce même rattachement fit des Usses la frontière de la grande zone franche avec Genève. Le Pont de la Caille devint alors un poste de douane et les habitants de Cruseilles et d’Allonzier s’adonnèrent à une active contrebande. La douane resta au pont jusqu’en 1923 quand l’étendue de la zone fut réduite à ses dimensions actuelles.
Bains de la Caille
Article détaillé : Bains de la Caille.Auparavant dit "Bains Cherpier" destroyedlolo.homeunix.org, ces bains sont issus de deux sources sulfureuses qui jaillissent au fond de la vallée des Usses, en aval du pont Charles-Albert.
Le château d'Allonzier
Situé dans le vieux bourg d'Allonzier, cette ancienne maison forte encore habitée fut l’ancienne résidence des nobles Fabri d’Allonzier puis des nobles d’Angeville jusqu’en 1765. Le château également appelé "Le Vieux Château" d'Allonzier juxtaposait l'hôtel "Le manoir" aujourd'hui réaménagé en plusieurs appartements.
Les ruines du Château Vieux
Situé entre la rivière des Usses et le ruisseau de Mounant. C’était un château de Templiers à donjon carré datant de 1100. Il fut habité par les De Reydet de la Vulpillière jusqu’en 1768. Une fenêtre à meneaux du château a été réemployée dans une maison d’Avregy.
Le puits du curé
Situé sur l’emplacement de l’église d'Avregny les portes délabrées, le bénitier et les fonts baptismaux sont actuellement dans l’église de la Combe-de-Sillingy
L'Eglise Saint Martin
Situé au chef-lieu d’Allonzier, elle est d’origine très ancienne (Monseigneur Jean de Bertrands en est le curé en 1411), détruite par un incendie en 1660, fut reconstruite entre 1829 et 1841 ; elle est dédiée à Saint Martin
Notes et références
- Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée
- IMH : Inscrit Monument Historique - SI : Site Inscrit
Voir aussi
Bibliographie
Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, éditions Horvath.
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Haute-Savoie
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