- Allonzier la Caille
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Allonzier-la-Caille
Allonzier-la-Caille Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Haute-Savoie Arrondissement Arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois Canton Canton de Cruseilles Code Insee abr. 74006 Code postal 74350 Maire
Mandat en coursGilles Pecci
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Cruseilles Démographie Population 1 371 hab. (2006) Densité 143 hab./km² Gentilé Allonziérains Géographie Coordonnées Altitudes mini. 471 m — maxi. 882 m Superficie 9,62 km² Allonzier-la-Caille est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Allonziérains.
Allonzier fut transférée du canton d´Annecy au nouveau canton de Cruseilles le 20 décembre 1860. Allonzier prend le nom d'Allonzier-la-Caille le 29 janvier 1900 (J.O. du 15 mai 1900). Allonzier-la-Caille absorbe Avregny par l´arrêté préfectoral du 29 décembre 1972 (J.O. du 20 février 1973).
Ces habitants sont surnommés en patois les « lô Farfolyon », ce qui signifie « les fureteurs ».
Sommaire
Géographie
La commune d'Allonzier-la-Caille est située à 13 kilomètres au nord d'Annecy. Le terroir est limité au nord par les gorges profondes des Usses et à l'est par le ruisseau de Mounaz. Il est constitué essentiellement d'une colline culminant à 887 mètres, appelée le Crêt de la Dame, terminaison septentrionale de la Mandallaz, et d'une petite plaine dominant l'entaille des Usses, où l'on peut voir de belles falaises urgoniennes.
Toponymie
Son nom a pour origine le nom d'une ancienne auberge à l'enseigne de cet oiseau.
Histoire
L'histoire de la commune est indéniablement liée au passage des Usses.
Au lieu-dit le Néplier, Pierre Broise a découvert un vaste oppidum allobroge.
Au lieu-dit Cherpier, au fond de la gorge jaillissent deux sources sulfureuses, dites des bains de la Caille, déjà connues des romains. On trouve les bains en activité en 1447 ; après 1775, ils périclitent. Ils sont réaménagés en 1825 par Michel Baussand et en 1847 par le chanoine Crosset-Mouchet.
En 1328, le fief est propriété de la famille noble des Fabri d'Allonzier, plus tard Fabry d'Alauzier.
Jusqu'au XVIIIe siècle, la route Annecy-Genève, descend dans la gorge qu'elle franchit par un pont romain. Sur la rive droite se trouve depuis le Moyen Âge une maladrerie maladeria Pontis Ussie et une chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine, aujourd'hui disparue.
Victor-Amédée III entreprend en 1780 d'édifier, en amont du pont existant un « gigantesque « ouvrage d'art pour faciliter les communications. Le pont s'écroule en 1813. Le Buon Governo sarde décide de bâtir un nouvel édifice pour enjamber les Usses et demande à l'ingénieur français E. Belin de le réaliser, selon la technique des câbles d'acier. Il est inauguré par le roi Charles-Albert le 7 octobre 1839.
L'entre-deux-guerres voit la construction d'un nouveau pont (IMH[1], abords SI) enjambant la gorge d'une seule arche de 139 mètres. Il est inauguré le 22 août 1932 par le ministre Gourdeau.
Avregny est jusqu'en 1975 une commune indépendante située, à l'ouest d'Allonzier-la-Caille, sur la route de Cercier. La paroisse, dont l'existence pourrait remonter au VIe siècle, possédait une église (au hameau de Rossy), placée sous le vocable de saint Oyend. Elle est détruite à la révolution, et en 1828 on en vend les pierres. Il y avait aussi sur la commune un château à motte, « le Château Vieux », situé entre la rivière des Usses et le ruisseau de Mounant. C’était un château de Templiers à donjon carré datant de 1100. Il fut habité par les De Reydet de la Vulpillière jusqu’en 1768.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1995 2001 Miguet ... ... mars 2001 mars 2008 Gilles Pecci ... ... mars 2008 → en cours Gilles Pecci ... ... La commune est membre de la Communauté de communes du Pays de Cruseilles.
Démographie
Évolution démographique 1756 1783 1822 1861 1872 1901 1921 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 169 hommes 360 486 722 776 622 511 460 469 503 510 avec Avregny 661 851 1080 1371 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Source : INSEE - Recensements de la Population - Dénombrement (1962-1999)
- Source: Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui[1]
- Sources : Recensements de la population - Code officiel géographique (1822)
Économie
Exploitation des forêts, culture et élevage ont depuis toujours occupé les habitants du territoire. Aujourd'hui, les habitants travaillent sur Annecy ou Genève et dans les zones artisanales, industrielles et commerciales proches.
Depuis une vingtaine d'années, le village a pris une expansion considérable du fait de l'installation d'une zone industrielle florissante où bon nombre d'entreprises de renom sont venues s'installer, bénéficiant de l'attrait et de la proximité de Genève.
Personnalités lièes à la commune
Lieux et monuments
- les "Bains dits de la Caille" (anc. les Bains Cherpier) [2]
- le château d'Allonzier; situé dans le vieux bourg d'Allonzier, c'est une ancienne maison forte encore habitée. Ce fût l’ancienne résidence des nobles Fabri d’Allonzier puis des nobles d’Angeville jusqu’en 1765.
- les ruines du Château-Vieux (une fenêtre à meneaux du château a été réemployée dans une maison d’Avregy)
- le puits sur l’emplacement de l’église d'Avregny (appelé autrefois "le puits du curé"); les portes délabrées, le bénitier et les fonts baptismaux sont actuellement dans l’église de la Combe-de-Sillingy
- l’église d’Allonzier, d’origine très ancienne (Monseigneur Jean de Bertrands en est le curé en 1411), détruite par un incendie en 1660, fut reconstruite entre 1829 et 1841 ; elle est dédiée à Saint Martin
Notes et références
- ↑ IMH : Inscrit Monument Historique - SI : Site Inscrit
Voir aussi
Bibliographie
Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, éditions Horvath.
Articles connexes
Liens externes
- Site Web d'Alllonzier-la-Caille
- Allonzier-la-Caille sur le site de l'Institut géographique national
- Allonzier-la-Caille sur le site de l'Insee
- Allonzier-la-Caille sur le site du ministère de la culture permettant de consulter les bases de données merimee, palissy, memoire et chastel
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