In the Court of the Crimson King

In the Court of the Crimson King
In the Court of the Crimson King
Album par King Crimson
Sortie 10 octobre 1969
Enregistrement juin 1969 - août 1969
aux Studios Wessex (Londres, Royaume-Uni)
Durée 43:54
Genre Rock progressif
Producteur King Crimson
Label Drapeau : Royaume-Uni E.G. / Island
Drapeau : États-Unis Atlantic
Classement Drapeau : Royaume-Uni 5e
Drapeau : États-Unis 28e
Drapeau : Japon 1er
Critique Allmusic 5/5 étoiles
Robert Christgau D+
Mojo 5/5 étoiles
Singles
The Court of the Crimson King (1969)
Albums de King Crimson
In the Wake of Poseidon (1970)

In the Court of the Crimson King – An Observation By King Crimson est le premier album studio du groupe britannique King Crimson, paru le 10 octobre 1969. Il s'est hissé à la 5e place des charts britanniques, à la 28e place du Billboard 200 américain et à la 1re place au Japon, détrônant Abbey Road des Beatles.

Il est généralement considéré comme l'acte fondateur du rock progressif, repoussant les limites du rock en puisant dans le jazz et la musique classique. Dans son livre Rocking the Classics, le critique Edward Macan note que l'album « pourrait être l'album de rock progressif le plus influent jamais publié ». Pete Townshend, leader des Who, parle d'un « chef d'œuvre de l'étrange ».

Sommaire

Historique

Prélude

En 1967, le guitariste Robert Fripp répond à une petite annonce des frères Giles, Mike et Peter, respectivement batteur et bassiste, bien qu'ils soient à la recherche d'un candidat chanteur et organiste[a 1]. En 1968, le groupe Giles, Giles & Fripp est signé par Decca et sort un album en septembre, The Cheerful Insanity of Giles, Giles and Fripp. Celui-ci ne se vend qu'à 600 exemplaires[a 2]. Le trio sollicite une chanteuse, Judy Dyble, ex-membre de Fairport Convention. Son petit ami, Ian McDonald, s'avère être particulièrement intéressant ; maîtrisant le saxophone, les clarinettes, la flûte, la guitare et les claviers, il est facilement intégré au groupe qui enregistre par la suite plusieurs démos. Dyble quitte rapidement la formation ; Fripp fait alors appel à Greg Lake, qu'il a connu à Bournemouth, pour les chants. Peter Giles abandonne sa carrière de musicien. Il reste donc quatre membres, auxquels s'ajoute Peter Sinfield, connaissance de McDonald, qui écrit les textes et s'occupe du light-show. Ce dernier vient d'écrire avec McDonald The Court of the Crimson King (« La Cour du Roi Pourpre », en référence à Belzébuth[1]), qui donne son nom au groupe[a 3].

King Crimson débute officiellement sur scène le 9 avril 1969, après trois mois de répétition quotidienne, au Speakeasy Club de Londres. Le groupe fait très forte impression, et acquiert rapidement une certaine notoriété. La BBC l'invite à enregistrer quatre titres, entre mai et août, pour l'émission Top Gear[2], le patron du Marquee Club lui offre un concert hebdomadaire et plusieurs musiciens célèbres comme Jimi Hendrix ou Pete Townshend viennent l'écouter[a 3]. Au printemps, le groupe parvient à signer chez le label Island, en même temps que Mott the Hoople[a 2]. Le 5 juillet 1969, à l'occasion d'un concert gratuit, il joue à Hyde Park devant au moins 300 000 personnes[a 4] en compagnie des Rolling Stones et de Family. The Guardian le décrit alors comme « un groupe sensationnel[a 2] », à l'instar de Rock & Folk qui le qualifie d'« excellent nouveau groupe [qui] jamme un voyage dans l'espace et joue fort, très fort[a 4] ». Il apparaît également aux États-Unis au Festival Pop de Palm Beach avec Janis Joplin, Johnny Winter, Iron Butterfly et, de nouveau, les Rolling Stones, puis joue au Fillmore East, à New York, et au Fillmore West, à San Francisco[a 5].

Enregistrement

Les premières sessions d'enregistrement de l'album s'étaient déroulées plus tôt, en juin 1969, avec le producteur Tony Clarke, connu pour son travail avec les Moody Blues, qui avaient tenté de faire signer le groupe sous leur label Threshold[3]. Les résultats de ces sessions sont toutefois jugés insatisfaisants et les membres de la formation décident de se lancer dans l'autoproduction[a 6]. L'album est donc enregistré sur un magnétophone 8 pistes Ampex aux Studios Wessex de Londres, avec l'ingénieur du son Robin Thompson. Il ne faut que huit jours pour achever ces séances qualifiées de « tranquilles » par Ian McDonald[a 4].

Peu de temps après la fin des sessions d'enregistrement, on s'est rendu compte que certaines bandes stéréo étaient mal alignées. C'eut pour conséquence une perte de hautes fréquences et des craquements parasites affectant certaines parties de l'album. La sonorité de la batterie est, selon certains critiques, l'un des points faibles de l'enregistrement[4].

Épilogue

Le succès de l'album pousse King Crimson à partir en tournée aux États-Unis. Ian McDonald, découragé, annonce qu'il quitte le groupe alors que ce dernier s'apprête à jouer en Californie. Michael Giles pense l'imiter à cause de dissensions internes, et un remplaçant lui est trouvé ; toutefois, il diffère son départ et participe aux sessions d'enregistrement de In the Wake of Poseidon. En 1971, ils réalisent à eux deux un album intitulé McDonald and Giles, qui demeure leur seule collaboration. Greg Lake finit par quitter King Crimson — non sans avoir lui aussi participé à l'enregistrement de In the Wake of Poseidon, mais cette fois exclusivement en tant que chanteur[a 7] — pour fonder Emerson, Lake and Palmer avec Keith Emerson et Carl Palmer. Enfin, le groupe Yes tente de recruter Robert Fripp car son guitariste, Peter Banks, vient de quitter la formation ; mais l'intéressé décline l'offre[a 8]. En conclusion, seuls subsistent deux membres fondateurs, Robert Fripp et Peter Sinfield. Déstabilisé par ces crises inattendues, King Crimson met plus de 18 mois à remonter sur scène[a 9].

En 1993, pour une tournée japonaise et l'enregistrement d'une nouvelle version de 21st Century Schizoid Man, est envisagée une reformation du groupe tel qu'il était à sa formation[2]. Cependant, Robert Fripp, en plein procès avec E.G. Records, refuse d'y participer, proposant à sa place Steve Hackett, ancien guitariste de Genesis[a 8]. Michael Giles n'est pas non plus particulièrement enthousiaste[2].

Caractéristiques artistiques

Aucun des morceaux de l'album n'a de durée équivalente ou comparable aux chansons de la pop contemporaine, chacun dépassant les six minutes[a 6]. Pour autant, le style musical n'est pas totalement étranger à ce qui s'était fait auparavant et seul 21st Century Schizoid Man s'éloigne clairement des registres musicaux habituels[a 6].

Dans l'ensemble, et à travers des métaphores, les paroles de l'album se réfèrent à la guerre du Vietnam, aux lendemains désenchantés des Summers of Love de 1967 et 1969 au cours desquels se déroulent les meurtres de la famille Manson (et plus tard les actes de violence des Hell's Angels d'Altamont), mais aussi à l'insouciance de Woodstock[a 10]. La tonalité de l'ensemble est cependant assez pessimiste[a 4].

Chansons

21st Century Schizoid Man

« La philosophie ambitieuse de Fripp prend corps dès les premières mesures de 21st Century Schizoid Man où la succession de bruitages, puis d'un riff musclé puis de passages plus improvisés semble construire une sorte de passerelle entre musique contemporaine, rock et jazz[5]. »

— Christophe Pirenne, Le Rock progressif anglais

21st Century Schizoid Man est, entre autres, une dénonciation de la guerre du Vietnam et de l'utilisation du napalm.

L'une des caractéristiques les plus notables de ce morceau d'ouverture est le traitement appliqué à la voix hurlante de Greg Lake, nettement distordue[a 2]. Sa section centrale, totalement instrumentale, est sous-titrée Mirrors.

Les paroles sont constituées d'une succession de métaphores écrites par Peter Sinfield. On y remarque une violente critique des États-Unis, représentés par le personnage de l'homme schizoïde du XXIe siècle, et de la guerre du Vietnam avec des vers comme « Innocents raped with napalm fire » (« des innocents violés au napalm ») ou « Politicians' funeral pyre » (« le bûcher des politiciens »). Lors d'un concert au Fillmore West de San Francisco, le 14 décembre 1969 (illustré sur le second disque du coffret Epitaph), Robert Fripp dédie la chanson à « une personnalité politique américaine que nous connaissons et aimons tous. Son nom est Spiro Agnew »[n 1]. Mais on peut également y déceler une critique de la torture, de l'assassinat politique, de la famine et de la consommation à outrance, avec « nothing he's got he really needs » (« Il n'a besoin de rien de ce qu'il possède ») [6].

Musicalement parlant, une véritable apocalypse[1] se déchaîne lors de l'introduction, après une trentaine de secondes, silencieuses, de mise en condition. La musique, mélange de jazz et de hard-rock, est sauvage mais irréprochablement maîtrisée, entre riffs de guitare et breaks impressionnants[a 11].

21st Century Schizoid Man est sans conteste la chanson la plus connue du groupe[1],[7]. Elle a depuis été reprise par de nombreux groupes et artistes dont Ozzy Osbourne (sur l'album Under Cover), Noir Désir (sur l'album En public), Emerson, Lake & Palmer, Forbidden et April Wine[8]. Elle est également présente sur le jeu vidéo Guitar Hero 5[1] et constitue l'une des chansons les plus dures du jeu.

I Talk to the Wind

Débutant immédiatement après la cacophonie qui clôt le morceau précédent, I Talk to the Wind marque un contraste fort ; c'est une chanson douce, paisible, s'apparentant au folk-rock et dominée par l'emploi de la flûte par Ian McDonald[9]. Les paroles correspondent vraisemblablement, en tenant compte de l'époque, au discours d'un jeune hippie envers la straight society : « you don't possess me », « can't instruct me » (« Je ne vous appartiens pas », « vous ne pouvez pas m'éduquer »)[a 10].

Avant King Crimson, la chanson avait déjà été enregistrée deux fois par Giles, Giles & Fripp : la première chantée par Judy Dyble et l'autre par Ian McDonald et Peter Giles. Ces deux versions ont vu le jour en 2001 avec la parution de l'album de démos The Brondesbury Tapes[10].

Epitaph

Le troisième morceau de l'album, Epitaph (« Épitaphe », du grec ancien ἐπιτάφιος) se distingue par l'usage plus poussé du mellotron[7]. Les paroles prennent un accent prophétique[a 10] et dystopique : « The fate of all mankind I see / Is in the hands of fools » (« Le destin de toute l'humanité que je vois / Est entre les mains des idiots »).

Il occupe la face A d'un single sorti en 1976, avec 21st Century Schizoid Man sur la face B, censé accompagner la sortie de la compilation A Young Person's Guide to King Crimson[11].

Moonchild

La première section de Moonchild, The Dream, est une ballade menée par le mellotron qui dure deux minutes et demi. Elle laisse place à une improvisation minimaliste à la guitare, au vibraphone et aux percussions de Robert Fripp, Ian McDonald et Michael Giles intitulée The Illusion. Parfois considérée comme étant trop longue et ennuyeuse[a 10],[a 11], The Illusion a été coupée de la version de Moonchild incluse sur la compilation A Young Person's Guide to King Crimson. Fripp y joue un extrait de The Surrey With the Fringe on Top, tirée de la comédie musicale Oklahoma ! de Rodgers et Hammerstein.

La chanson est utilisée à la fin des années 1990 dans le film-culte Buffalo '66 de Vincent Gallo[12].

The Court of the Crimson King

La mélodie du morceau est conçue par Ian McDonald. La plus grande partie de la chanson est divisée en quatre couplets, séparés par une section entièrement instrumentale intitulée The Return of the Fire Witch, qui parlent de la « cour du roi pourpre », où divers personnages se succèdent dans une atmosphère moyenâgeuse, tels que la « reine noire » (« the black queen ») ou la « sorcière de feu » (« the fire witch »)[13]. Elle semble s'arrêter, au bout de sept minutes, mais continue avec une courte reprise, intitulée The Dance of the Puppets, avant de s'achever brutalement.

The Court of the Crimson King est également décliné en single et atteint la 80e place du classement américain Billboard en janvier 1970[14].

Pochette

« Peter apporta cette peinture et le groupe l'adora. J'ai récemment récupéré la version originale du bureau d'E.G. car elle était exposée à la lumière, et risquait de s'abîmer, donc je l'ai retirée. Le visage à l'extérieur est celui de l'homme schizoïde, et celui à l'intérieur est celui du roi pourpre. Si vous cachez son sourire, les yeux révèlent une tristesse incroyable. Que pourrait-on ajouter ? Ça reflète la musique[15],[n 2]. »

— Robert Fripp, Interview dans Rock & Folk.

L'artwork de l'album est réalisé par Barry Godber, un jeune informaticien de 23 ans qui décède en février 1970, c'est-à-dire l'année suivante, d'une attaque cardiaque[16]. Il montre le gros plan d'un visage aux yeux écarquillés, apeuré et criant, le tout dans des tons rouges tirant vers le bleu. L'image représente la tête défigurée et l'oreille démesurée de l'homme schizoïde du XXIe siècle dont il est question dans la première chanson. De par son originalité, sa monstruosité[a 2], l'absence totale d'informations sur l'avant et l'arrière de la pochette, cette illustration est devenue l'une des plus marquantes de l'histoire du rock, au même titre que le prisme de The Dark Side of the Moon de Pink Floyd ou la couverture de l'album blanc des Beatles[17]. L'illustration contenue dans la pochette intérieure représente quant à elle le roi pourpre, qui apparaît relativement calme et souriant.

Réception

Pete Townshend en 1967. Ses commentaires positifs contribuent à faire connaître le groupe puis l'album.

Succès critique et commercial

In the Court of the Crimson King est un succès immédiat[18]. La pochette a joué un grand rôle dans les ventes : le public, interloqué par elle, achète le disque sans même savoir ce qu'il contient[1]. L'album se hisse à la 5e place des charts britanniques[19], à la 28e place du Billboard 200 américain[20] et à la 1re place au Japon, détrônant ainsi Abbey Road des Beatles[1],[7]. Aux États-Unis, l'album est certifié disque d'or le 29 mars 1977 par la RIAA[21]. Il se vend encore à plus de cent mille exemplaires dans les derniers mois de 1980[18].

La presse musicale s'accorde pour dire qu'il s'agit d'un chef-d'œuvre[7]. Dans son livre Rocking the Classics, le critique Edward Macan note que l'album « pourrait être l'album de rock progressif le plus influent jamais publié »[22],[n 3]. Dans l'édition spéciale Pink Floyd & the Story of Prog Rock de Q et Mojo, l'album arrive 4e dans la liste des « 40 albums de rock cosmiques »[23]. Il fait partie de la liste des « 50 albums qui bâtissent le rock progressif » selon le magazine Classic Rock[24]. Pete Townshend, leader des Who, parle d'un « chef d'œuvre de l'étrange »[a 11],[n 4].

Cependant, certains critiques se font plus rudes envers l'album : c'est le cas de Robert Christgau, qui le note D+[25] (« Le plus, c'est parce que Peter Townshend l'aime [...] Méfiez-vous de la suite — c'est de la merde. »[n 5])

Influence

Novateur (il puise dans le jazz et la musique classique[1]), In the Court of the Crimson King acquiert rapidement le statut de disque culte aux yeux de toute une génération de musiciens[a 11] ; l'International Times, journal underground londonien, parle de l'« album ultime » qui « va défier le temps »[a 4]. Les membres de Genesis vont jusqu'à accrocher la pochette de l'album sur le mur du cottage isolé où ils préparent Trespass[a 11]. Kurt Cobain dit de l'album qu'il a eu une grande influence sur sa musique[1]. Les retombées du disque se ressentent également sur Yes, le futur Ange, certains musiciens scandinaves et italiens[18] et, bien sûr, sur le rock progressif en général, qui vient de naître[a 5].

Rééditions

L'album a été remasterisé et réédité sur vinyle et sur CD plusieurs fois au cours des années 1980 et 1990, ces versions étant basées sur des copies des bandes retirées du disque original. La réédition 40e anniversaire, pour laquelle Robert Fripp et Steven Wilson (de Porcupine Tree) ont retrouvé et utilisé l'enregistrement 8 pistes original de l'album avant qu'il soit pré-mixé, sort le 12 octobre 2009. Elle est déclinée en deux versions : une simple comprenant un CD et un DVD et une autre comprenant cinq CD et un DVD[4]. L'album est également réédité en vinyle en 2010, cette version étant approuvée par Robert Fripp[26].

Titres

Version originale

Face A
No Titre Auteur(s) Durée
1. 21st Century Schizoid Man, incluant Mirrors Fripp, McDonald, Lake, Giles, Sinfield 7:20
2. I Talk to the Wind McDonald, Sinfield 6:05
3. Epitaph, incluant March for No Reason et Tomorrow and Tomorrow Fripp, McDonald, Lake, Giles, Sinfield 8:47
Face B
No Titre Auteur(s) Durée
4. Moonchild, incluant The Dream et The Illusion Fripp, McDonald, Lake, Giles, Sinfield 12:11
5. The Court of the Crimson King, incluant The Return of the Fire Witch et The Dance of the Puppets McDonald, Sinfield 9:22

40th Anniversary

CD1

No Titre Durée
1. 21st Century Schizoid Man 7:24
2. I Talk to the Wind 6:00
3. Epitaph 8:53
4. Moonchild 9:02
5. The Court of the Crimson King 9:31
6. Moonchild (full version)[n 6] 12:16
7. I Talk to the Wind (duo version) 4:56
8. I Talk to the Wind (alternate mix) 9:22
9. Epitaph (backing track) 9:06
10. Wind Session 4:31
  • Pistes 1-5 : 2009 Stereo Mix
  • Pistes 6-10 : Bonus tracks

CD2

No Titre Durée
1. 21st Century Schizoid Man 7:24
2. I Talk to the Wind 6:04
3. Epitaph 8:49
4. Moonchild 12:13
5. The Court of the Crimson King 9:26
6. 21st Century Schizoid Man (instrumental) 6:47
7. I Talk to the Wind (BBC Session) 4:40
8. 21st Century Schizoid Man (BBC Session) 7:11
9. The Court of the Crimson King, Part I (mono single version) 3:22
10. The Court of the Crimson King, Part II (mono single version) 4.31
  • Pistes 1-5 : Original Master Edition 2004
  • Pistes 6-10 : Bonus tracks
    [27]

Personnel

King Crimson

Autres

Classements

Album

Pays Chart Meilleure position Réf
Drapeau du Canada Canada RPM Weekly 27 [28]
Drapeau des États-Unis États-Unis Billboard 200 28 [20]
Drapeau du Japon Japon Hanshin Corporation 1 [1],[7]
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni UK Albums Chart 5 [19]

Certifications

Pays Ventes Certification Date
Drapeau des États-Unis États-Unis[21] 500 000 disque d’or 29 mars 1977
Drapeau du Canada Canada[29] 100 000 disque de platine -

Notes et références

Notes

  1. Citation originale : « an American political personality whom we all know and love dearly. His name is Spiro Agnew. »
  2. Citation originale : « Peter brought this painting in and the band loved it. I recently recovered the original from EG's offices because they kept it exposed to bright light, at the risk of ruining it, so I ended up removing it. The face on the outside is the Schizoid Man, and on the inside it's the Crimson King. If you cover the smiling face, the eyes reveal an incredible sadness. What can one add ? It reflects the music. »
  3. Citation originale : « may be the most influential progressive rock album ever released »
  4. Citation originale : « an uncanny masterpiece », également traduisible par « troublant chef-d'œuvre » ou « mystérieux chef-d'œuvre »
  5. Citation originale : « The plus is because Peter Townshend likes it [...] Beware the forthcoming hype--this is ersatz shit. »
  6. Sachant que Robert Fripp a choisi de mettre la version raccourcie de Moonchild dans l'ordre original de l'album, la version originale de 12 minutes a été déplacée à la sixième place du CD.

Ouvrages récurrents

  1. Aymeric Leroy 2010, p. 40
  2. a, b, c, d et e Frédéric Delâge 2002, p. 42
  3. a et b Aymeric Leroy 2010, p. 41
  4. a, b, c, d et e Philippe Manœuvre 2006, p. 47
  5. a et b Aymeric Leroy 2010, p. 39
  6. a, b et c Aymeric Leroy 2010, p. 42
  7. Aymeric Leroy 2010, p. 58
  8. a et b Frédéric Delâge 2002, p. 48
  9. Aymeric Leroy 2010, p. 46
  10. a, b, c et d Aymeric Leroy 2010, p. 44
  11. a, b, c, d et e Frédéric Delâge 2002, p. 43

Autres sources

  1. a, b, c, d, e, f, g, h et i (fr) Critiques d'Albums : In the Court of the Crimson King, Albumrock.net, 9 janvier 2010. Consulté le 28 mai 2011.
  2. a, b et c (fr) Chronique : KING CRIMSON - "Epitaph" (Live 1969) + entretien avec Michael Giles, Big Bang Mag. Consulté le 3 juin 2011.
  3. (en) Tony Clarke : record producer, The Times, 23 janvier 2010. Consulté le 28 mai 2011.
  4. a et b (fr) Critiques d'Albums : In the Court of the Crimson King (Réédition 40ième anniversaire), Albumrock.net, 9 janvier 2010. Consulté le 29 mai 2011.
  5. (fr) Christophe Pirenne, Le Rock progressif anglais, Librairie Honoré Champion, 2005 
  6. (en) 21st Century Schizoid Man/Mirrors : Song Review sur Allmusic. Consulté le 28 mai 2011.
  7. a, b, c, d et e (fr) In The Court Of The Crimson King (1969), Forces Parallèles.fr. Consulté le 27 mai 2011.
  8. King Crimson Cover Versions
  9. (en) I Talk to the Wind : Song Review sur Allmusic. Consulté le 28 mai 2011.
  10. (fr) "The Brondesbury Tapes", Big Bang Mag. Consulté le 28 mai 2011.
  11. (en) Record Details : Epitaph / 21st Century Schizoid Man, 45cat.com. Consulté le 10 juin 2011.
  12. (en) Moonchild : Song Review sur Allmusic. Consulté le 28 mai 2011.
  13. (en) The Court of the Crimson King/The Return of the Fire Witch/The Dance of the Puppets : Song Review sur Allmusic. Consulté le 28 mai 2011.
  14. (en) The Court of the Crimson King - King Crimson, Billboard.com. Consulté le 10 juin 2011.
  15. (en) Interview with Robert Fripp in Rock and Folk, ETWiki. Consulté le 28 mai 2011.
  16. (en) The Bat Guano Museum of Art : Barry Godber Consulté le 27 mai 2011.
  17. (en) King Crimson biography, Prog Archives. Consulté le 27 mai 2011.
  18. a, b et c (fr) Rétrospective/King Crimson, p.2, Big Bang Mag. Consulté le 29 mai 2011.
  19. a et b Chart Stats/In the Court of the Crimson King
  20. a et b (en) In the Court of the Crimson King : Charts & Awards sur Allmusic. Consulté le 27 mai 2011.
  21. a et b RIAA/Searchable Database
  22. (en) Edward Macan, Rocking the Classics : English Progressive Rock and the Counterculture, Oxford University Press, 1997 (ISBN 0-19-509888-9), p. 23 
  23. (en) Q Classic : Pink Floyd & The Story of Prog Rock, 2005. Voir la liste
  24. (en) Classic Rock magazine, juillet 2010, numéro 146.
  25. (en) Consumer Guide Reviews / King Crimson sur le site officiel de Robert Christgau. Consulté le 4 juin 2011.
  26. (en) In The Court of the Crimson King - Vinyl Edition, DGM Live. Consulté le 8 juin 2011.
  27. (en) DGM Live/40th Anniversary Edition of In The Court of the Crimson King
  28. In the Court of the King Crimson - Canadian Album Chart, RPM. Consulté le 2 juin 2011.
  29. CRIA Database

Annexes

Liens internes

Bibliographie

  • (fr) Aymeric Leroy, Rock progressif, Le mot et le reste, 2010, 456 p. (ISBN 9782360540037) 
  • (fr) Frédéric Delâge, Chroniques du Rock progressif : 1967 - 1979, La Lauze, 2002, 240 p. (ISBN 2-912032-28-8) 
  • (fr) Philippe Manœuvre, Rock'n'Roll : la discothèque idéale : 101 disques qui ont changé le monde, Albin Michel, 2006 (ISBN 2226152091) 
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