- Histoire de la radio en Belgique
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Sommaire
Les débuts
- 1907 : Alors qu'en France, les premiers essais du capitaine Ferrié se font entendre depuis la Tour Eiffel, en Belgique, Robert Goldschmidt et Maurice Philippson font les premiers essais de TSF depuis le Palais de Justice de Bruxelles vers Tervuren d'abord, puis vers la citadelle de Namur et même un ballon.
- 1913 : Depuis une station expérimentale logée dans une annexe du Palais royal de Laeken construite par l'ingénieur Marzi, premières émissions radiophoniques d'Europe. Émises chaque samedi, elles sont reçues sur poste à galène en Belgique et dans le Nord de la France.
- 28 mars 1914, le roi Albert Ier fait installer au Palais de Bruxelles, un récepteur pour les écouter en famille. Le roi favorise l'implantation de laboratoires et d'une école pratique de TSF ainsi que d'une puissante station intercontinentale pour communiquer avec le Congo et l'Amérique.
- 19 août 1914 : dynamitage des installations.
- 7 août 1920 : un arrêté ministériel oblige chaque possesseur d'un appareil récepteur de se déclarer et de payer une redevance annuelle de 20 francs.
- La fin de la guerre voit le développement des amateurs, et les sociétés privées s'intéressent à ce nouveau média.
- 23 novembre 1923 : la société SBR qui fabrique des récepteurs de radio a obtenu l'autorisation d'installer un émetteur de 1,5 kw pour diffuser des programmes sur 410 m de longueur d'onde. Les installations sont au 34, rue de Stassart, dans les locaux de l'Union coloniale. Les émissions de Radio-Bruxelles inaugurées ce jour provoquent des courriers enthousiastes et sont reçues partout en Europe, jusqu'en Norvège et en Algérie.
- 1er janvier 1924 : la société Radio-Belgique prend le relais. Le premier speaker est Léopold Bracony.
Anecdote : le ministre Neujean reçoit un jour, une plainte d'un riverain de la station. Celui-ci se plaint que la demoiselle du téléphonique (sic) lui transmet des airs de phonographe. On s'apercevra très vite que les fils du téléphone jouent le rôle d'antenne et que les communications téléphoniques sont perturbées par l'émetteur de TSF.
- Très vite, on verra apparaître des causeries sur différents sujets scientifiques ou sur l'hygiène dans les foyers.
- 30 mars 1924 : diffusion, après le traditionnel concert quotidien, d'informations de presse, simple relais d'articles de la presse écrite.
- 28 novembre 1924 : première émission sportive
- début 1925 : premières causeries féminines.
- 1er novembre 1926 : premier journal parlé dans le monde annoncé suivant la formule Toutes les nouvelles du monde et de la journée en trente minutes. C'est Théo Fleischman, entré à Radio-Belgique en mars 1924, qui assurera cette grande première. Auparavant, le même Fleischmann aura déjà réalisé de nombreuses interviews (Jacques Feyder, Fernand Crommelynck, Colette).
Toute cette période va être l'objet d'autres développements : les concerts et les retransmissions en direct, les reportages sportifs en direct des stades, les productions de pièces radiophoniques inédites, des émissions pour la jeunesse (1929).
Tout est en direct puisqu'aucun procédé d'enregistrement n'existe. Les seuls éléments en conserve sont les disques que l'on diffuse et rediffuse jusqu'à l'exaspération de certains ; tel, cet auditeur qui se plaint d'avoir entendu 127 fois, le beau Danube bleu…
- 1929 : début des émissions colombophiles (300.000 passionnés).
Début d'émissions vers la partie flamande du pays (N.V. Radio) avec le soutien du Boerenbond.
- 1930 : 50.000 récepteurs recensés ; émissions de 17h à 22h15 chaque jour ; 74 personnes occupées au lieu de 10 au début. Un émetteur puissant de 20 kw est installé à Veltem, près de Louvain.
Le temps de la période expérimentale s'achève; la presse et les amateurs demandent la création d'un organisme officiel de radiodiffusion.
1930 – Naissance de l'INR
- 1927 : le ministre Edouard Anseele met à l'étude un projet de Société nationale de radiophonie.
- 1929 : dépôt du projet de loi à la Chambre.
- 18 juin 1930 : vote de la loi instituant l'Institut National Belge de Radiodiffusion INR. Cette loi et les arrêtés d'exécution vont régir le statut de l'Institut pendant 30 ans avec des grands principes comme l'interdiction d'émissions contraires aux bonnes mœurs ou constituant offense à chef d'État étranger. La publicité est interdite.
A côté de l'INR, quelques stations privées pourront émettre, mais leur autorisation est révocable.
Le financement de l'INR est assuré par la redevance (20 francs pour un poste à galène, 60 francs pour un poste à lampes). L'Institut fera des bénéfices les premières années, ce qui lui permettra de constituer un fonds qui permettra de construire le bâtiment de la place Flagey. En attendant, les installations sont disséminées près des bâtiments initiaux dans le quartier de la Porte de Namur. En 1933, un violent incendie détruit une grande partie des studios. L'idée se fait jour de construire une Maison de la Radio mieux adaptée aux exigences techniques.
Émissions en ondes courtes
- En 1923, à Ruysselede, près de Bruges, un centre d'émission est construit pour couvrir les pays lointains.
Lancées à titre expérimental en 1927, les émissions à destination du Congo belge deviendront régulières le 24 novembre 1934
Les orchestres
- La vie musicale est importante puisqu'en 1932, on compte trois Orchestres :
- l'Orchestre symphonique (42 musiciens),
- l'Orchestre Radio (26 musiciens),
- l'Orchestre de brasserie (12 musiciens).
- En 1938, cinq orchestres assureront des centaines de concerts, tant en studio qu'à l'extérieur :
- le Grand Orchestre symphonique, dirigé par Franz André (83 musiciens)
- le Radio Orchestre (30 musiciens)
- l'Orchestre léger (24 musiciens)
- l'Orchestre de Salon (9 musiciens)
- l'Orchestre de Jazz (15 musiciens).
- 20 février 1934 : les funérailles du roi Albert Ier seront l'occasion de démontrer un savoir-faire servi par un matériel impressionnant pour l'époque : 16 micros d'ambiance et six reporters. De nombreuses stations de radio d'Europe et d'Amérique relayeront l'événement radiophonique qui eut un grand retentissement dans la presse qui saluera la sobriété des commentaires et la qualité technique du reportage. Ce fut en Belgique, le premier reportage qui frappa les esprits.
- 1936 : début d'autonomie pour les deux composantes linguistiques du pays.
La Maison de la Radio
- L'idée est déjà dans l'air, mais l'incendie de 1933 va lancer le projet.
- Sur la base de visites aux installations de Londres et Berlin, les ingénieurs de l'INR prévoient un cahier des charges pour la future Maison de la Radio. Un premier concours d'architectes ouvert le 22 février 1933 (dans le jury, figurait Victor Horta), se solda par une absence de projet retenu. Cependant, huit lauréats reçurent une prime.
Un deuxième concours fut lancé dans la foulée. Le 25 novembre 1933, Joseph Diongre remporte le concours.
- 1934 : l'INR achète à la commune d'Ixelles, un terrain de 4000 m² situé place Sainte-Croix (qui deviendra place Eugène Flagey du nom du bourgmestre de l'époque).
- 3 novembre 1935 : pose de la première pierre. Le gros œuvre sera terminé pour le 1er janvier 1936
- 15 décembre 1938 : installation de tous les services dans ce qui est à l'époque, un des bâtiments les plus fonctionnels pour la radiodiffusion : les studios sont construits dans deux tours acoustiques complètements isolées du reste du bâtiment. De plus, les bureaux situés en façade et tout autour du bâtiment isolent les studios des bruits de l'extérieur. La Maison de la Radio comportait six studios musicaux dont un, le fameux studio 4 de plus de 1000 m² permettant des concerts avec un public de 380 personnes ; il était à l'époque le plus grand du monde. Le bâtiment « art déco » est habillé de briques ocre jaune de Hollande.
Radio privée
- En 1922, Georges de Caluwé [1] reçoit un émetteur qui lui permet de lancer une radio locale privée. Peu après, il crée Radio Antwerpen que l'antenne fixée sur un clocher d'église fait appeler Radio Kerkske par son public [2]. Le nom de code technique officiel de l'émetteur était ON 4 ED [3]. En 1940, G. de Caluwé neutralise son matériel pour qu'il ne tombe pas aux mains de l'occupant. En octobre 1962 il relance Radio Antwerpen depuis un bateau ancré au large de Zeebrugge. Le bateau donne durant quelques semaines son nom: Radio Uylenspiegel. Mais le bateau s'échoue sur la plage du Zwin le 16 décembre 1962. Georges de Caluwé était décédé trois jours auparavant des suites d'une opération chirurgicale, il n'y eut pas d'autre suite pour Radio Antwerpen.
- Dès 1936, Radio-Luxembourg va être très écouté grâce à son émetteur très puissant.
- suite à l'épisode de Radio Uylenspiegel, la Chambre belge vote (par 123 voix contre 35) une loi anti-pirates le 18 décembre 1962 [4].
L'INR et la guerre
- 10 mai 1940 : la Belgique est envahie. Dès 4 h du matin, les belges seront tenus au courant par des avis, infos et communiqués. Dès le 11 mai, les émissions sont émises d'un studio secret à Boitsfort. Le 15 mai, les Allemands approchent de Bruxelles : un émetteur de Veltem sera sabordé, l'autre démonté et transporté en France. La Belgique sera le seul pays envahi à ne pas laisser de stations aux mains de l'ennemi.
- Des émissions seront émises, d'abord de Lille (appel de Léopold III à la résistance des forts de Liège), puis de Poitiers et Montpellier. Le 14 juin 1940, l'INR doit cesser ses activités.
- La Maison de la Radio tombe aux mains de l'occupant, les émissions devront se faire avec des émetteurs installés par lui…
Des émissions partiront de la BBC à Londres. Après l'appel historique du général de Gaulle, la radio devient un formidable outil de propagande et de soutien moral. Dans le cadre de l'European Services, les Belges entendront, dès le 28 septembre, la voix de Victor de Laveleye. Il lancera la formule lutter tête baissée pour avoir un jour la tête haute. Il inventera aussi le fameux V de la victoire que Churchill reprendra.
La RNB
- Le gouvernement belge réfugié à Londres décide d'utiliser la colonie du Congo pour y installer un émetteur de grande puissance en ondes courtes. Cet émetteur de 50 kw sera commandé aux États-Unis et monté à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa).
- Le 16 mai 1943, la première émission de l'Office de Radiodiffusion Nationale Belge parvient aux auditeurs. Emis dans plusieurs langues à destination de la Belgique et de toutes les parties du monde, les programmes qui couvriront en 1944, 18 heures par jour seront fabriqués soit à Londres soit à New York. Des émissions en anglais seront aussi réalisées à destination des troupes britanniques et américaines basées au Moyen-Orient.
La mission Samoyède
- Dès le début de la guerre, les émetteurs ont été sabotés ou demontés. Mais dès 1941, Paul Lévy, journaliste de l'INR pense à reconstituer le réseau pour l'après-guerre. Dès 1943, un réseau secret d'émetteurs sera constitué. Le lundi 4 septembre 1944, quelques heures après la libération, les émissions libres reprennent dans tout le pays à l'aide de stations installées à l'insu de l'occupant aux quatre coins du pays. Ces implantations seront le noyau du futur réseau régional de la radio.
- Le 14 septembre 1945, la RNB cesse d'exister et l'INR reprend sa mission. L'arrêté royal qui finalise la transition et introduit l'idée d'un nouveau statut. Il faudra attendre 1960 pour le voir finalisé.
L'INR dans l'après-guerre
- Le monde a changé, la radio aussi. Le microsillon apparu en 1948 et les goûts du public font que la part des orchestres radio va rétrécir ; seuls, le Grand Orchestre Symphonique et l'Orchestre Radio vont continuer à exister.
Les émissions parlées vont s'adapter, s'alléger et se multiplier ; les transistors vont apparaître, demandant une information plus concise. Les émissions régionales doivent se partager une fréquence unique : 267 m. Il faudra attendre le développement du réseau FM pour obtenir un réseau avec des décrochages régionaux. L'INR continue à utiliser l'émetteur de l'Office de Radiodiffusion National Belge à Leopoldville (Congo) et diffuse ses émissions internationale sous le nom de "La Voix de la Concorde".
- En 1952, le centre d'émission de Wavre-Overijse, dont le projet avait été lancé en même temps que celui de la Maison de la Radio, mais retardé par la guerre, est mis en service.
Il comporte les deux émetteurs en ondes moyennes de 150 kW Brown Boveri pour les émissions nationales et 3 émetteurs ondes courtes (2 de 100 kW et 1 de 20 kW) pour les émissions mondiales qui sont rapatriées du Congo et "La Voix de la Concorde" devient "La voix de l'amitié".
- En 1953, le 31 octobre, après des essais de deux ans, la télévision expérimentale voit le jour. Certains locaux de la place Flagey ainsi que le studio 4 vont être reconvertis tant bien que mal en studios TV. Voir Histoire de la télévision en Belgique
Radios privées
- Avant guerre de nombreuses stations privées se partageaient les ondes en Belgique. Lors de la création de l'INR, le législateur interdit à cette nouvelle radio aux moyens énormes d'avoir une activité commerciale et de diffuser des publicités. Cette mesure a été prise afin de protéger les petites radio (Radio-Schaerbeek, Radio Conférence, Radio Liège, Radio Ottomont, Radio Verviers, Radio Chatelineau, Radio-Wallonia "Bonne Espérance", Radio Ardenne, Radio Antwerpen, Radio Kortrijk, Radio Loksbergen).
- A la fin de la guerre, certaines radios ont repris leurs émissions alors que l'occupant était encore présent, des auditeurs sortant fêter la victoire furent tués. Cet incident entraîna la suppression des licences à toutes les radios privées.
- Dès le début de ses émissions en janvier 1955, Europe n° 1 comme on l'appelle à l'époque, devient très vite populaire et secoue le monopole pesant de l'INR. Une information plus mobile, un style plus moderne auront une influence sur le style de la radio belge. Radio-Luxembourg s'adaptera également et modifiera son style en 1967.
- suite à la loi anti-pirates de 1962 et le bref épisode de Radio Uylenspiegel (voir plus haut dans cette page) peu de radios privées ou locales tenteront l'expérience de rompre avec la légalité.
- Radio Campus fait une première apparition éclair de quelques heures en 1968 depuis les bâtiments de l'Université Libre de Bruxelles à l'occasion de manifestations d'étudiants [5].
- née d'une contestation liée à la construction d'un barrage [6], la première "radio libre" de Belgique s'ouvre en mars 1978: Radio Eau Noire [7].
- rassemblées pour la plupart autour de l'ALO (Association pour la Libéralisation des Ondes), les radios privées louvoient avec les lois, et se multiplient entre 1980 et 1983, jusqu'à obtenir progressivement une légalisation de fait devenue totalement effective en 1984 [8]. Dès cet instant, deux visions très différentes des radios privées évolueront et s'opposeront souvent en Belgique: les radios privées commerciales, et les radios associatives ou communautaires non commerciales.
- les radios privées étaient contraintes à garder leur signal en monophonie, la stéréophonie étant un monopole des radios d'Etat. Au milieu des années 1990 les radios privées les plus puissantes (Radio Contact, Bel-RTL) sont passées à un signal stéréo sans autorisation, mais aucune sanction n'a été prise par les autorités. C'est donc à nouveau au pied du mur que la législation belge a changé, accordant enfin la stéréo aux émetteurs FM privés.
La RTB
- En janvier 1959 est créé un Ministère des Affaires culturelles qui aura désormais la tutelle de la radio-télévision.
- Le 18 mai 1960, la loi instituant la Radio-Télévision Belge est promulgée.
De grands changements dans l'organisation :
- un Institut des Émissions françaises, une volonté de décentralisation calquée sur l'évolution du pays, ce qui amènera à la création des centres de production de :
- un Institut des Émissions néerlandaises
- un Institut des Services communs, réunissant tous les services techniques, administratifs ainsi que les émissions mondiales.
- une spécialisation des programmes rendue possible par le réseau d'émetteurs FM :
- premier programme généraliste et d'information
- deuxième programme régional
- troisième programme axé sur la musique classique et la culture en général
Le développement de la radio-télévision de service public va entraîner le besoin de construire un outil plus adapté à la télévision ; ce sera la Cité de la Radio-Télévision au Boulevard Reyers dont la première pierre sera posée le 14 octobre 1964. Elle sera occupée dès 1968 par la télévision, la radio n'abandonnant la place Flagey qu'en 1978. Les bâtiments de la place Flagey, longtemps délaissés ont retrouvé une nouvelle jeunesse en devenant un des pôles de la culture à Bruxelles.
La RTBF
Le 6 décembre 1977, la RTB ajoute le F pour affirmer son autonomie.
Mais les difficultés financières s'amoncellent dans le cadre d'une concurrence de plus en plus ouverte avec les radios privées.
En avril 1991, la publicité commerciale est autorisée sur les ondes.
Un premier plan de réforme baptisé Objectif 93, mais lancé en 1991 tend à resserrer la gestion de la RTBF. Il aura notamment pour conséquence, la suppression de l'orchestre symphonique et le passage à la trappe des émissions en ondes courtes ainsi que le départ à la retraite de 600 collaborateurs sur les 2600 que compte la RTBF.
A la rentrée, le 24 octobre 1994, cinq radios de la RTBF sont émises depuis le boulevard Reyers avec pour conséquence, l'abandon de Flagey :
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- La Première, chaîne de l'information,
- Fréquence Wallonie, chaîne des régions avec des décrochages par centre de production pour les informations (matin, midi et soir) ainsi que pour les émissions dialectales en wallon du vendredi soir,
- Musique 3, la chaîne des musiques et de la culture,
- Radio 21, chaîne des 18-35,
- Bruxelles capitale qui couvre la région du même nom.
Les difficultés financières liées au désengagement des pouvoirs subsidiants et l'augmentation des dépenses de la radio-télévision vont amener les organes de gestion à mettre en route un autre plan de réforme baptisé Horizon 97 ; une des conséquences sera la mise à l'écart de 650 agents sur 3200.
Radios privées
- Le 2 septembre 1991, RTL commence à diffuser un programme belge baptisé Bel RTL
- En 1993, Bel RTL s'installe avec la télé dans les locaux de l'Avenue Ariane à Bruxelles
- En 1995, Bel RTL reçoit cinq fréquences supplémentaires et est de ce fait reçu largement dans la partie francophone du pays.
- En 1998, une émission en décrochage existe sur Liège.
- En 2000, on dénombrait 319 émetteurs de radio FM pour l'ensemble du pays. De gros réseaux (souvent d'origine française) sont implantés dans toute la partie francophone (NRJ, Nostalgie, Fun Radio, Radio Contact...)
- Juin 2008, le CSA établit le nouveau plan de fréquences avec certains grincements de dents pour certaines radio qui se voient vouées à disparaître. Sur Liège Contact+ disparaît mais laisse sa place à R.T.I, d'autres radios comme Equinoxe persistent et signent et on voit la naissance sur Seraing de Radio Panache. (condensé info Sud Presse " La Meuse").
- En 2010, Scoop Mosaïque (radio locale de Tubize) devient la première radio FM à diffuser uniquement des artistes sous licences Creative Commons.
Le Plan Magellan
Notes
- http://nl.wikipedia.org/wiki/Georges_De_Caluwé
- http://nl.wikipedia.org/wiki/Radio_Antwerpen
- http://www.radiovisie.eu/zeezenders/pages.rvsp?page=5
- http://www.radiovisie.eu/zeezenders/pages.rvsp?page=5
- http://www.tuner.be/actu.asp?id=38
- http://archives.lesoir.be/medias-il-y-a-trente-ans-elles-defiaient-la-police-_t-20101120-014X27.html
- http://www.tuner.be/actu.asp?id=38
- cfr. article du Soir du 20 novembre 2010 déjà mentionné dans ces notes.
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