- Gilles Carle
-
Pour les articles homonymes, voir Carle (homonymie).
Gilles Carle
Données clés Naissance 31 juillet 1928[1]
Maniwaki
QuébecNationalité Canadien Décès 28 novembre 2009 (à 81 ans)
Centre hospitalier de GranbyProfession graphiste plasticien,
réalisateur
scénariste
monteur
producteurFilms notables La Vie heureuse de Léopold Z.
Les Mâles
La Vraie Nature de Bernadette
La Mort d'un bûcheron
Les PlouffeGilles Carle est un graphiste plasticien, réalisateur, scénariste, monteur et producteur québécois né le 31 juillet 1928[1] à Maniwaki (Canada) et mort le 28 novembre 2009 au Centre hospitalier de Granby[2],[3],[4],[5],[6], étant alors résident de Saint-Paul d'Abbotsford[7].
Élevé à Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, il déménage à 16 ans à Montréal pour étudier le dessin à l'École des beaux-arts puis à l'École des arts graphiques de Montréal. Après avoir étudié en Lettres à l'Université de Montréal, il participe dans les années cinquante à la création de la maison d'édition l'Hexagone[8] qui publie notamment à l'époque les œuvres de poètes comme Gaston Miron. Puis il travaille comme graphiste à Radio-Canada à partir de 1955, et joint ensuite l'Office National du Film du Canada (ONF), en 1960, où il est d'abord documentaliste, puis scénariste avant de réaliser plusieurs documentaires dont Percé on the Rocks en 1964. En 1965, il y signe son premier long-métrage de fiction (d'environ 75 minutes), La Vie heureuse de Léopold Z., alors qu'on ne l'avait autorisé qu'à réaliser un simple documentaire (d'environ 15 ou 20 minutes) portant sur l'enlèvement de la neige à Montréal.
En 1966, semoncé par son employeur pour avoir transformé en long métrage ce projet de documentaire, il quitte l'ONF pour les Productions Onyx avec lesquelles il scénarise et réalise Le Viol d'une jeune fille douce (en 1968), Red (en 1970) et Les Mâles (en 1971). Puis, avec Pierre Lamy, il fonde les Productions Carle-Lamy au début des années 70 et réalise au cours de cette décennie La Vraie Nature de Bernadette (en 1972), La Mort d'un bûcheron (en 1973) et La Tête de Normande St-Onge (en 1976). Au cours des années 80 il adapte deux classiques de la littérature québécoise au grand écran, Les Plouffe (en 1981) et Maria Chapdelaine (en 1983). Gilles Carle réalise ses derniers longs-métrage de fiction aux cours des années 1990, avant que la maladie ne le réduise à des travaux plus solitaires, d'écriture et d'arts plastiques, puis à l'inaction totale.
Doué pour la scénarisation et la création de personnages complexes mais authentiques, fidèles à leurs réalités culturelles, l'œuvre de Gilles Carle est celle du conte, de la fantaisie, de la fable sociale amusée[9],[10]. Plusieurs interprètes reviennent en récurrence dans son œuvre, comme Carole Laure, Willie Lamothe, Daniel Pilon, sans oublier Donald Pilon puis Chloé Sainte-Marie.
Depuis 1991, il est atteint de la maladie de Parkinson, une maladie dégénérative, qui paralyse peu à peu ses mouvements et le rend inapte à marcher, puis à parler. Sa compagne, Chloé Sainte-Marie, s'occupe de lui (avec l'aide de préposés) et se démène activement auprès des gouvernements canadien et québécois pour qu'ils viennent en aide financièrement aux aidants naturels... mais elle n'obtient que peu de succès[11]. Gilles Carle, devenu incapable d'ingurgiter et souffrant d'un infarctus et d'une pneumonie, est transporté à l'hôpital, où il meurt après quelques semaines, au petit matin du samedi 28 novembre 2009. Le Québec lui réserve des funérailles nationales, le samedi suivant[12].
Biographie
Enfance et formation
Gilles Carle nait le 31 juillet 1928[1], de Georges Carle et d'Yvonne Clément, à Maniwaki mais passe la majeure partie de sa petite enfance à Northfield[13], également en Outaouais. Gilles Carle a grandi dans une famille de 6 enfants[14], son père est laitier puis mineur et sa mère est institutrice[15]. Gilles Carle serait un « métis algonquin » (de 5e génération : 1 ancêtre sur 32) et « métis montagnais ou huron » (de 8e génération : 1 ancêtre sur 256), et aurait donc 3,5% d'ancêtres amérindiens (9 sur 256) et 96,5% d'ancêtres européens[16]. En 1935, toute la famille déménage à Rouyn-Noranda en Abitibi[17], il y vivra jusqu'à l'âge de 16 ans.
Possédant un talent certain pour les arts graphiques, il s'inscrit à École des beaux-arts de Montréal en dessin commercial et s'installe dans la métropole québécoise en 1945. Parmi ses professeurs on compte Alfred Pellan et Jean Simard[18]. Il subvient principalement à ses besoins en exerçant près de 36 métiers en plus de ses études[19]. Certains des emplois qu'il occupe, tels aide-camionneur, mineur, rédacteur pour un journal publicitaire de l'Association des pâtes et papiers et show boy pour un spectacle de danse, seront évoqués dans ses films[20]. En 1950, après avoir terminé sa formation, il s'inscrit comme auditeur (dispensé des examens) à des cours universitaires : à l'Université de Montréal en Littérature, puis à l'Université McGill en sciences sociales[20]. Il fréquente également l'École Polytechnique, où il étudie la photographie et l'imprimerie. Durant ces études, il écrit des critiques littéraires, de cinéma et de télévision, pour le journal Le Devoir puis L’Écran et Liberté, sous quatre pseudonymes différents[19]. Il joint aussi le groupuscule formé autour du poète Gaston Miron qui sera à l'origine de la création des éditions de l'Hexagone en 1953[19]. De 1951 à 1954, il quitte Montréal pour Québec (ville), où il pratique les métiers de caricaturiste et d'artiste graphique deux ans avant de devenir assistant directeur et agent de liaison pour une entreprise spécialisées en graphisme[20].
En 1955, Gilles Carle est engagé comme graphiste à la société Radio-Canada, Il y travaille jusqu'en 1960[19]. C'est Gilles Marcotte, travaillant alors pour l'Office national du film et ancien collègue au journal Le Devoir, qui lui offrira de devenir recherchiste pour un film scientifique produit par cette agence culturelle gouvernementale en 1960 : Le Prix de la science[21]. Il y scénarise également une fiction, Tout l'or du Monde, qui traite de la situation difficile de mineurs de l'Abitibi[20]. Suite à ce film, il reçoit une offre de scénariste à temps plein mais refuse ; au terme de négociation qui s'étalent sur près de 2 ans il parvient à obtenir le poste de réalisateur-scénariste permanent[21].
Passage à l'Office national du film du Canada
Au cours de ses quatre années à l'ONF, Gilles Carle est principalement contraint à tourner des documentaires. En 1961, il signe son premier film : Dimanche d'Amérique, un documentaire sur la communauté italienne de Montréal[19]. La même année, il coréalise avec Louis Portugais Manger. Ensuite, la société d'État lui commande plusieurs courts documentaires comme Patinoire en 1962 ainsi que des reportages sur l'équipe olympique canadienne de natation dans Natation et Patte Mouillée en 1963. Enfin, il scénarise et réalise Un air de famille et Percé on the Rocks en 1964, qui obtient une certaine notoriété. Ce film est tout de suite suivi, la même année, par un court-métrage, la première fiction de sa filmographie : Solange dans nos campagnes. Puisqu'à l'époque il existe des liens étroits entre Radio-Canada et l'ONF, deux sociétés d'État, la plupart de ses documentaires seront projetés au petit écran[22].
La Vie heureuse de Léopold Z. (1965)
Article détaillé : La Vie heureuse de Léopold Z..Son premier long métrage de fiction, La Vie heureuse de Léopold Z., est produit à l'ONF en 1965 mais sans l'autorisation de l'agence culturelle. De mèche avec son producteur Jacques Bobet, Gilles Carle transforme un projet de documentaire de 20 minutes sur la neige en une comédie d'une heure et vingt sur un déneigeur montréalais travaillant la veille de Noël[23].
En tout, le film a coûté 63 000 CAD$ et nécessité 18 jours de tournage[24]. Il est projeté pour la première fois au Festival international du film de Montréal le 8 août 1965[25] et remporte le Grand Prix devant La neige a fondu sur la Manicouagan d'Arthur Lamothe et Sweet substitute de Larry Kent. Sa sortie commerciale a lieu au cinéma Parisien de Montréal le 19 novembre 1965, il est par la suite distribué par l'ONF partout au Québec quelques semaines plus tard. Sa réception est bonne chez le public et pour la plupart des critiques. En tout il fait 8 semaines et plus de 50 000 entrées, pour ne les compter qu'au cinéma Le Parisien, à Montréal. À l'époque, le film devient le plus gros succès en salle du jeune cinéma québécois, dès l'hiver 1965-66[26].
Bien que le film obtienne un succès évident, l'Office national du film du Canada n'accepte toujours de financer que des courts métrages. En 1966, l'organisme propose à Gilles Carle un documentaire sur la police montée, ce qu'il refuse, quittant pour le secteur privé[27]. Il garde alors un mauvais souvenir de la structure et de la bureaucratie de l'organisme, mais un bon souvenir de l'ambiance qui régnait dans l'équipe française de l'ONF[28].
Fiction et Indépendance : Onyx Films (1966-1971)
À son départ de l'ONF, Gilles Carle se joint à l'équipe d'Onyx film, la première grande compagnie de production indépendante au Québec[29]. Il s'adapte rapidement au milieu privé et réalise des variétés pour la télévision, comme Place aux Jérolas en 1967 et Place à Olivier Guimond en 1968, des commandites gouvernementales et plus d'une centaine de publicités. En plus de devenir co-propriétaire et directeur artistique, il y fait office de monteur et parfois de scénariste[30]. Gilles Carle participe également à la création de la muraille audio-visuelle du Pavillon du Québec de l'Exposition universelle de Montréal de 1967 et réalise pour l'Office du Film du Québec Québec à l'heure de l'Expo.
Le Viol d'une jeune fille douce (1968)
Le Viol d'une jeune fille douce, comme La Vie heureuse de Léopold Z., est réalisé de façon pirate, sans même qu'André Lamy, lui aussi co-propriétaire d'Onyx film, soit mis au courant. Scénarisé par Gilles Carle, le film met en scène pour la première fois les frères Pilon (Daniel et Donald).
Travaillant la nuit et les fins de semaine, les acteurs et les techniciens sont payés par la S.D.I.C.C. suite à la sortie du film. En tout, le tournage dure 7 mois et nécessite un budget de 65 000 $CAN[31]. Le film prend l'affiche en 1968[30].
Red (1970)
Red, pour sa part, est officiellement accepté et même sollicité ; il prend l'affiche en 1970. Il est suivi de Les Mâles en 1971[30].
Les Mâles (1971)
Article détaillé : Les Mâles.Productions Carle-Lamy (1972-1975)
La Vraie Nature de Bernadette (1972)
Article détaillé : La Vraie Nature de Bernadette.La Mort d'un bûcheron (1973)
Article détaillé : La Mort d'un bûcheron.Les Corps célestes
Article détaillé : Les Corps célestes (film).La Tête de Normande St-Onge
Article détaillé : La Tête de Normande St-Onge.Seconde moitié des années 1970 : Exploration du genre
L'Ange et la Femme (1977)
Article détaillé : L'Ange et la Femme.Fantastica (1980)
Article détaillé : Fantastica.Années 1980 : Grandes fresques historiques et documentaires
Les Plouffe (1981)
Article détaillé : Les Plouffe.Maria Chapdelaine (1983)
Article détaillé : Maria Chapdelaine (film, 1983).La Guêpe (1986)
Années 1990 : Derniers films
La Postière (1992)
Pudding chômeur (1994)
Années 2000 : Combat contre la maladie de Parkinson
Le cinéma de Gilles Carle
Influences et style
Thèmes, aspects sociaux, culturels et politiques
Acteurs récurrents
Gilles Carle a travaillé à plusieurs reprises avec certains acteurs : Donald Pilon (8), J. Léo Gagnon (6), Carole Laure (6), Jean-Pierre Cartier (4), Guy L'Écuyer (4), Daniel Pilon (3), Reynald Bouchard (3), Pierre Curzi (3), Denise Filiatrault (3), Chloé Sainte-Marie (3), Yvon Sarrazin (3), Yvon Barrette Rolland Bédard (2), Gilbert Comptois (2), Jean Comptois (2), Lewis Furey (2), André Gagnon (2), Amulette Garneau (2), Marc Gélinas (2), Renée Girard (2), Guy Godin (2), Robert Gravel (2), Ernest Guimond (2), Willie Lamothe (2), Micheline Lanctôt (2), Gil Laroche (2), François Léveillé (2), Katerine Mousseau (2), Gilles Renaud (2), Jean Ricard (2) et Gilbert Sicotte (2).
Acteur La Vie heureuse de Léopold Z. (1965) Le Viol d'une jeune fille douce (1968) Red (1970) Les Mâles (1971) La Vraie Nature de Bernadette (1972) La Mort d'un bûcheron (1973) Les Corps célestes (1973) La Tête de Normande St-Onge (1975) L'Ange et la Femme (1977) Fantastica (1980) Les Plouffe (1981) Maria Chapdelaine (1983) La Guêpe (1986) La Postière (1992) Pudding chômeur (1996) Reynald Bouchard Jean-Pierre Cartier Pierre Curzi Denise Filiatrault J. Léo Gagnon Carole Laure Guy L'Écuyer Donald Pilon Daniel Pilon Chloé Sainte-Marie Yvon Sarrazin Filmographie
Récompenses et Nominations
Récompenses au cinéma
- 1965 La Vie heureuse de Léopold Z.
- - Grand Prix du cinéma canadien
- 1968 Le Viol d'une jeune fille douce
- - Sélection à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes
- - Prix spécial du Jury au festival d'Hyère
- - Sélection au Festival international des films de Berlin
- 1972 La Vraie Nature de Bernadette
- - Sélection officielle au festival de Cannes
- - Présélection aux American Academy Awards
- - Meilleure réalisateur, meilleur scénariste aux Prix Genie
- 1973 La Mort d'un bûcheron
- - Sélection officielle au festival de Cannes
- 1975 La Tête de Normande St-Onge
- - Sélection à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes
- 1977 L'Ange et la Femme
- - Prix du Jury au festival d'Avoriaz
- 1980 Fantastica
- - Sélection officielle au festival de Cannes
- 1981 Les Plouffe
- - Sélection à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes
- 1989 ONF 50 ans
- - Palme d'or du court métrage au Festival de Cannes
Autres récompenses
- 1995 - Officier de la Légion d'honneur
- 1998 - Officier de l'ordre du Canada
- 2001 - Prix Jutra Hommage de la 3e soirée des Prix Jutra
- 2004 - Chevalier de l'ordre de la Pléiade
- 2007 - Grand officier de l'Ordre national du Québec
Liens externes
- Gilles Carle sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Visionnez les films de Gilles Carle (alternative 2, alternative 3), à l'ONF
- Parce que c'est lui Une exposition des peintures, dessins et photographies de Gilles Carle
- Gilles Carle sur CinéMémorial
- La vraie nature de Gilles Carle dans les archives de la Société Radio-Canada
- Carle, Gilles dans L'encyclopédie canadienne
Bibliographie
- Gilles Carle, La nature d'un cinéaste, Liber, Montréal, 1999; 243 p. : ill. ; 23 cm; (br.) (ISBN 2-921569-64-7).
- Carol Faucher et Michel Houle, Gilles Carle, Conseil québécois pour la diffusion du cinéma, Montréal, 1976; coll. Cinéastes du Québec No 2.
Références
- Ce que confirme sa fille puînée : « Valérie Duchesne-Carle, a annoncé sa mort sur Twitter : « Mon père Gilles Carle s’est éteint il y a quelques minutes....ouf ! ». Et elle précise : « En passant, il est né en 1928 pas en 1929. Mon père a toujours laissé passer cette petite cocasserie. » » Des journalistes du Québec ont d'abord écrit « né en 1929 », puis plusieurs se sont ravisés pour 1928, après vérification subséquente à son décès. - Gilles Carle, toujours facétieux, prenait plaisir à se donner un an de moins et à faire croire qu'il était ainsi né durant l'année facile à retenir : « l'année de la Crise » ! -
- Gilles Carle s'éteint (Société Radio-Canada).
- Gilles Carle (1928-2009) : le plus fellinien des réalisateurs québécois, par Normand Provencher, Le Soleil, Québec — article publié le 29 novembre 2009 à 05h00, mis à jour le 29 novembre 2009 à 09h25.
- Gilles Carles s'éteint à l'âge de 81 ans, par Jocelyne Richer, La Presse Canadienne, Montréal — article publié sur « cyberpresse.ca » le 28 novembre 2009 à 15h40 et mis à jour le 29 novembre 2009 à 09h22.
- Gilles Carle, réalisateur québécois, par Jean-Luc Douin, Le Monde, Paris, le 1er décembre 2009 à 16h52 (sur abonnement après 15 jours) — article paru dans l'édition papier du 2 décembre 2009, p. 24.
- Galerie de photos associées à Gilles Carle et à son œuvre : plus de 30 photos, souvent avec, en légende, le synopsis du film en question.
- Site de la Maison Gilles-Carle, avec vue splendide sur le Mont Yamaska et la plaine de Montréal.
- Les manifestes de l'Hexagone : l'on y montre le logo « dessiné pas (sic) Gilles Carle ».
- Les Prix du Québec, Prix Albert-Tessier 1990 : le lauréat, Gilles Carle.
- La vraie nature de Gilles Carle - Gilles Carle : parcours d'un cinéaste interviewé par Wilfrid Lemoine, pour l'émission Gros plan, du 17 juin 1970, à la télévision de la SRC.
- Combattre la maladie - série La vraie nature de Gilles Carle des Archives de la SRC.
- L'ultime adieu à Gilles Carle, samedi le 5 décembre 2009, à 11 h : funérailles nationales, à la basilique Notre-Dame de Montréal, télévisées et diffusées en direct. — Quand elles sont décrétées par le gouvernement du Québec et pour non politicien, ce sont des funérailles nationales (les dernières étaient pour Louis Laberge et Jean-Paul Riopelle en 2002, Maurice Richard en 2000 et Gaston Miron en 1996) — on les dit funérailles d'état quand décrétées pour un politicien (telles pour Claude Ryan en 2004).
- Gilles Carle, op. cit., page 23
- Gilles Carle, op. cit., page 28
- Gilles Carle, op. cit., page 25
- Gilles Carle le métis (gen-familleritchot.blogspot.com).
- Gilles Carle, op. cit., page 24
- Gilles Carle, op. cit., page 43
- Gilles Carle sur L'Encyclopédie de L'Agora
- Carol Faucher, Michel Houle op. cit., page 6
- Gilles Carle, op. cit., page 45
- Carol Faucher, Michel Houle op. cit., page 15
- Gilles Carle, op. cit., page 46
- Pierre Demers, « La Vie heureuse de Léopold Z. ou Montréal vu par... Gilles Carle », dans 24 images, no 60, 1992, p. 48-49 [texte intégral (page consultée le 30 octobre 2011)]
- La Presse, Montréal, 10 juillet 1965, p.15 Michèle Favreau, « Gilles Carle, la réalité québécoise et le métier de cinéaste », dans
- La Presse, Montréal, 15 janvier 1966, p.2 « La carrière heureuse de Léopold Z. », dans
- Gilles Carle, op. cit., page 47
- Carol Faucher, Michel Houle op. cit., page 25
- Éléphant - Histoire du Cinéma québécois 1960-1969
- Carol Faucher, Michel Houle op. cit., page 35
- Le viol d'une jeune fille douce (sur IMDB)
- Portail du cinéma québécois
- Portail de la réalisation audiovisuelle
Catégories :- Réalisateur québécois
- Scénariste québécois
- Monteur québécois
- Producteur québécois
- Membre de l'ordre du Canada
- Membre de l'ordre de la Pléiade
- Membre de l'Ordre national du Québec
- Naissance en 1928
- Naissance au Québec
- Décès en 2009
- Personnalité de l'Office national du film du Canada
Wikimedia Foundation. 2010.