- Arthur C. Clarke
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Pour les articles homonymes, voir Clarke (homonymie).
Arthur C. Clarke Nom de naissance Arthur Charles Clarke Autres noms Charles Willis[1]
E.G. O'Brien[1]Activités Romancier, inventeur Naissance 16 décembre 1917
Minehead, Somerset
Royaume-UniDécès 19 mars 2008 (à 90 ans)
Colombo, Sri LankaLangue d'écriture Anglais britannique Genres Science-fiction Distinctions Prix Nebula (1973)
Prix Hugo (1980)
Prix Locus
Prix British Science-FictionŒuvres principales Sir Arthur Charles Clarke, ou Arthur C. Clarke[2], né le 16 décembre 1917 à Minehead dans le Somerset au Royaume-Uni et mort le 19 mars 2008 à Colombo au Sri Lanka, était un auteur et inventeur de science-fiction britannique.
Il utilisa des pseudonymes comme Charles Willis[1] et E.G. O'Brien[1].
Sommaire
Biographie
Clarke naît à Minehead dans le Somerset. Il sert dans la Royal Air Force, durant la Seconde Guerre mondiale, en tant que spécialiste en radar avant d’obtenir son diplôme à l’université de Londres. Clarke a commencé à vendre des histoires de science-fiction depuis son passage dans la RAF, mais il travaille brièvement comme rédacteur adjoint dans la revue Science Abstracts avant de se consacrer à l’écriture à plein temps à partir de 1951. Il a été président de la British Interplanetary Society, la société interplanétaire britannique et membre du Underwater Explorers Club, le club des explorateurs sous-marins.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à l’élaboration du système d’alerte radar qui a fortement contribué au succès de la Royal Air Force pendant la bataille d’Angleterre.
La célébrité lui vient grâce à son livre 2001 : l’Odyssée de l’espace. Le 22 avril 1964, Clarke rencontre en effet le réalisateur Stanley Kubrick au restaurant Trader Vic's du Plaza Hotel de New York[3]. C'est à partir de cette rencontre que les deux hommes décident de travailler ensemble sur le projet. Le film est basé sur la nouvelle La Sentinelle que Clarke a transformée en roman à l’époque où Stanley Kubrick en tirait un film. Les deux versions diffèrent légèrement l’une de l’autre.
Son œuvre comporte de nombreux autres livres, en particulier la série des Rama et les suites à 2001, et un grand nombre de nouvelles.
Sa contribution scientifique la plus importante est certainement le concept de satellite géostationnaire largement mis en œuvre, de nos jours, pour les satellites de télécommunications qu’il proposa dans un article de Wireless World en 1945 et plus tard l’utilisation de plates-formes à satellites pour l’observation de la Terre.
Retiré depuis 1956 au Sri Lanka, il y a passé le restant de sa vie. L'installation de plongée sous-marine qu'il possédait a été détruite par le tremblement de terre du 26 décembre 2004.
Le 10 septembre 2007, alors qu’il ne peut plus se déplacer autrement qu’en fauteuil roulant à cause des séquelles d'une poliomyélite, il envoie depuis le Sri Lanka un message de félicitations pour le survol par la sonde Cassini du satellite de Saturne Japet[4]. Cet évènement représente pour lui une référence à son roman 2001 : l’Odyssée de l’espace.
Ses derniers jours
Il meurt à l’hôpital Apollo de Colombo le 19 mars 2008 à 1 h 30 du matin (heure du Sri Lanka - UTC+5:30) d’une attaque cardio-respiratoire[5].
Œuvres
Cycles
- La Trilogie de l’espace
- Les Sables de Mars, Marabout Science-Fiction no 630,, 1977 (Sands of Mars, 1951)
- Les Îles de l'espace (Islands in the Sky, 1952)
- Lumière cendrée (Earthlight, 1955)
- L’Odyssée de l’espace
- 2001 : l'Odyssée de l’espace (2001 : A Space Odyssey, 1968)
- 2010 : Odyssée deux (2010 : Odyssey Two, 1982)
également connu sous le nom de 2010 : L'Année du premier contact (1984) en raison du film qui en a été tiré
- 2061 : Odyssée trois (2061 : Odyssey Three, 1988)
- 3001 : l'Odyssée finale (3001 : The Final Odyssey, 1997)
- Rama
- Base Vénus
- Point de rupture (Breaking Strain, 1987)
co-écrit avec Paul Preuss.
- Maelström, J’ai lu no 2679,, 1990 (Maelström, 1988)
co-écrit avec Paul Preuss.
- Cache-cache, J’ai lu no 3006,, 1991 (Hide & Seek, 1989)
co-écrit avec Paul Preuss.
- Méduse, J’ai lu no 3224,, 1992 (The Medusa Encounter, 1990)
co-écrit avec Paul Preuss.
- La Lune de diamant, J’ai lu no 3350,, 1992 (The Diamond Moon, 2001)
co-écrit avec Paul Preuss.
- Les lumineux, J’ai lu no 3379,, 1993 (The Shining Ones, 2002)
co-écrit avec Paul Preuss.
Autres romans
- Prélude à l’espace, Fleuve noir coll. Anticipation no 133 (Prelude to Space, 1951)
- Les Enfants d’Icare, J’ai lu no 799,, 1977 (Childhood’s End, 1953)
- Les Prairies bleues (The Deep Range, 1954)
- La Cité et les Astres (The City and the Stars, 1956)
- S.O.S. Lune, Tome I (A Fall of Moondust, 1961), trad. B.R. Bruss, Éditions Fleuve Noir 1962, coll. "Anticipation" n°206
- Naufragés de la Lune, S.O.S. Lune, Tome II, 1962 (A Fall of Moondust, 1961), trad. B. R. Bruss, Éditions Fleuve Noir 1962, coll. "Anticipation" n°207
- L’Île des dauphins (Dolphin Island, 1963)
- Premiers sur la Lune, 1970
auteur de l’épilogue
- Le vent venu du soleil, Presses Pocket Science-fiction no 5164,, 1983 (The wind from the sun, 1972)
- Terre, planète impériale, J’ai lu no 904,, 1978 (Imperial Earth, 1975)
- Les Fontaines du paradis, J’ai lu no 1304 (ISBN 2-277-21304-7), 1982 (The Fountains of Paradise, 1978), trad. Georges H. Gallet
Prix Hugo et Prix Nebula du meilleur roman (1980)
- Chants de la Terre lointaine, J’ai lu no 2262,, 1987 (The Songs of Distant Earth, 1986)
a inspiré l’album The Songs of Distant Earth de Mike Oldfield
- La Terre est un berceau (Cradle, 1987)
co-écrit avec Gentry Lee.
- Le Fantôme venu des profondeurs (The Ghost from the Grand Banks, 1990)
- Le Marteau de Dieu (The Hammer of God, 1993)
- 10 sur l’échelle de Richter (Richter 10, 1996)
co-écrit avec Mike McQuay.
- Lumière des jours enfuis (The Light of Other Days, 2000)
co-écrit avec Stephen Baxter.
Nouvelles
- L’Étoile, J'ai lu no 966 (ISBN 2-277-11966-0), 1979 (The other side of the sky, 1958), trad. Iawa Tate
- Le réfugié (Refugee)
- De l'autre côté du ciel (The other side of the sky)
- Par mesure de sécurité (Security check)
- Objectif Lune (Venture to the moon)
- Campagne publicitaire (Publicity campagn)
- Toute la vie devant soi (All the time in the world)
- Casanova cosmique (Cosmic Casanova)
- Les sons de la Terre lointaine (The songs of distant earth)
- L'orchidée récalcitrante (The reluctant orchid)
- A l'aube de l'histoire (Encounter at dawn)
- «Si jamais je t'oublie, ô Terre» («If i forget thee, oh Earth...»)
- Brevet en souffrance (Patent Pending)
- Le visiteur (Transience)
- L'Étoile (The star)
- Demain, moisson d’étoiles, Denoël, coll. Présence du futur no 36, 1960 (Reach for tomorrow, 1956)
- Expédition de secours (Rescue party)
- Une marche dans la nuit
- L'ennemi oublié
- Erreur technique
- Le parasite
- Les feux intérieurs
- Le réveil
- L'indigène est rétif
- La malédiction
- Le vecteur temporel
- Jupiter 5
- Les possédés
- Avant l’Éden, J'ai lu no 830 (ISBN 2-277-11830-3), 1978 (The Nine Billion Names of God, 1967), trad. Iawa Tate
- Les Neuf Milliards de noms de Dieu (The Nine Billion Names of God)
- Je me souviens de Babylone
- Question de temps (Crime on Mars)
- Expédition de secours (Rescue party)
- La malédiction (The curse / Nightfall)
- Un été sur Icare
- Le chien de la Lune
- Il court, il court.. (Hide and seek)
- Hors du Soleil
- Le mur des ténèbres (The Wall of Darkness)
- Pas de lendemain (No Morning After)
- L'éternel retour (The possessed)
- La mort et le sénateur
- Esprit, es-tu là ? (Who's There?)
- Supériorité
- Une marche dans la nuit
- L'appel des étoiles
- La Sentinelle
- Les Montagnes hallucinogènes, La Clef d'Argent (ISBN 978-2-908254-62-4), 2008 (At the Mountains of Murkiness, 1940), trad. Philippe Gindre
Textes hors fiction
- L’Exploration de l’espace (Exploration of Space), trad. René Guillonnet, avec 18 dessins in-texte et 8 photographies hors-texte, éditions Denoël, 1953. Cet ouvrage fut utilisé par Wernher von Braun pour convaincre le président John F. Kennedy d'aller sur la Lune[6].
- Le 20 juillet 2019 (July 20, 2019) trad.. Jacques Guiod Calmann-Lévy1987 coll. Presses Pocket no 3149 (ISBN 2-2660-2275-X)
Indépendamment de la fiction, Clarke a écrit deux autobiographies : Ascent to Orbit est le titre de ce qu’il appelle son autobiographie scientifique et Astounding Days est le nom qu’il a donné à son autobiographie de science-fiction. La plupart de ses essais (entre 1934 à 1998) sont rassemblés dans le livre Greetings, Carbon-Based Bipeds! (2000). La plupart de ses nouvelles sont réunies dans le livre The Collected Stories of Arthur C. Clarke (2001). Ces deux livres forment une bonne sélection des œuvres de fiction et autres de Clarke, sélection intéressante même pour ceux qui connaissent déjà la plupart de ses livres.
- LE TRESOR du GRAND RECIF (The Treasure of the Great Reef) 1967 Editions Maritimes et d'Outremer Arthur C.CLARKE qui pratiquait la plongée sous marine y raconte sa découverte d'une épave chargée d'argent et son exploitation archéologique.
Titres et Distinctions
- Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (CBE) en 1989[7]
- Nominé pour le Prix Nobel de la Paix en 1994
- Nominé aux Oscars pour le scénario de 2001, l'Odyssée de l'espace
- Anobli avec le titre de Chevalier en 2000[8]
- Lauréat du prix Kalinga de l'Unesco
- Lauréat du prix Charles A. Lindbergh
- Membre d'honneur du Club de Budapest[9]
Hommages
- Un astéroïde a été baptisé en son honneur : (4923) Clarke
- Un dinosaure a été baptisé Serendipaceratops arthurcclarkei[10]
- L’orbite géostationnaire est aussi nommée en son honneur orbite de Clarke[11]
Notes et références
- « Fiche auteur : Arthur Charles CLARKE », sur le site nooSFere.
- États-Unis et au Canada, le deuxième prénom est abrégé par son possesseur en une initiale à l'écrit et omis dans la vie quotidienne. Aux
- ISBN 2-8664-2272-4), op. cit. p. 72. Piers Bizony, 2001 Le futur selon Kubrick, Cahiers du Cinéma, Paris, 2000 (
- Futura-sciences, Spécial 2001 l’Odyssée de l’Espace en vidéo : Arthur C. Clarke et le survol de Japet, septembre 2007 (page consultée le 18 septembre 2007) Laurent Sacco,
- (en) Lech Mintowt-Czyz and Steve Bird, « Science fiction author Arthur C. Clarke dies aged 90 », Times Online, 2008. Consulté le 19 mars 2008 Selon une déclaration de son secrétaire particulier Rohan de Silva, d’après un article de Times Online
- Chelsea Hotel à New York précise : « Arthur C. Clarke : il inventa les satellites de communication en 1945, son livre L’Exploration de l’espace fut utilisé par Wernher von Braun pour convaincre le président John F. Kennedy d'aller sur la Lune, et il écrivit 2001 : l'Odyssée de l'espace ici, au Chelsea Hotel. » Une plaque à l'entrée du
- London Gazette : no 27490, p. 6897, 17-06-1989
- (en) Arthur C Clarke knighted - BBC News, 26 mai 2000
- (en) Membre d'honneur du Club de Budapest
- (en) Serendipaceratops arthurcclarkei, DinoData. Consulté le 17 décembre 2007
- Site du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Consulté le 19 mars 2008
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (en) Arthur C Clarke talks about the Cassini mission - Arthur C. Clarke à Sri Lanka, en septembre 2007 : il félicite l’équipe de la sonde Cassini pour le survol de Japet, YouTube [vidéo]
- (en) Sir Arthur C Clarke 90th Birthday reflections - Arthur C. Clarke à Colombo, Sri Lanka, en décembre 2007, à l’occasion de son 90e anniversaire, YouTube [vidéo]
Catégories :- Écrivain britannique de science-fiction
- Écrivain britannique du XXe siècle
- Écrivain britannique du XXIe siècle
- Étudiant du King's College de Londres
- Nom de plume
- Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique
- Knight Bachelor
- Naissance en 1917
- Naissance en Angleterre du Sud-Ouest
- Décès en 2008
- La Trilogie de l’espace
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