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Aime
Vue panoramique d'Aime
Détail
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Savoie Arrondissement Albertville Canton Aime Code commune 73006 Code postal 73210 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Chenu
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton d'Aime Site web http://www.aimesavoie.com/ Démographie Population 3 366 hab. (2007) Densité 66 hab./km² Gentilé Aimerains, Aimeraines Géographie Coordonnées Altitudes mini. 596 m — maxi. 2589 m Superficie 50,74 km2 Aime est une commune française, située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Commune située dans la vallée de la Tarentaise en contrebas du domaine skiable de La Plagne et de ses stations de ski, dont elle est une des composantes avec les sites de Aime la Plagne et Plagne-Montalbert. Chef-lieu du canton d'Aime. Elle est composée, hormis la Commune de Aime proprement dite, de trois communes associées Villette, Tessens et Longefoy sur Aime.
Communes Associées
Depuis 1972, trois communes du Canton ont fusionné avec Aime : Longefoy, Tessens et Villette. Une sur chaque versant, la 3e au fond de la vallée. Chacune possède sa personnalité ...
- Longefoy.
- Petit village de 330 habitants, aux toits de tuiles rouges, Longefoy est situé à 1 250 mètres d’altitude. Village balcon sur la vallée, il est dominé par la chapelle de la Superga (reproduction du célèbre monument de Turin). Longefoy est blotti dans un écrin de verdure (pâtures, forêts…).
- Tessens.
- Accroché à flanc de coteaux (altitude 950 mètres) sur le versant du soleil, le village de Tessens compte 287 habitants. Ses deux hameaux sont Villaroland et le Breuil (altitude 800 mètres). L’activité agricole constitue la principale économie du village. L’architecture typiquement savoyarde, l’habitat, groupé autour de son église, garde un cachet ancien relié par ses ruelles étroites et pavées. Étymologiquement, Tessens vient de « tessianum », domaine d'un romain du nom de Tessius ou Titius.
- Villette.
- Porte de la commune d’Aime, en remontant la vallée, le village de Villette (740 mètres d’altitude) compte 396 habitants. Il possède deux hameaux, Charves (1 300 mètres) et Plan Villard (hameau de montagne). Commune principalement résidentielle, surplombée par le Château de Sainte Anne, Villette s’est notamment développé avec sa carrière de marbre, appelé « Brèche de Tarentaise ». Un camping et une zone de loisirs, situés à l’orée de la forêt, accueillent les amoureux de la nature, toute l’année.
Histoire
Héraldique
Les armes d'Aime se blasonnent ainsi :
D'azur au lion d'or cantonné de quatre écussons cousus de gueules chargés chacun d'une croix aussi d'or.
On sait très peu de chose sur ce blason...
Toponymie
Le nom actuel est dérivé de Axima, nom donné par les Romains à la ville au Ier siècle avant l'ère commune.
Faits historiques
Cette bourgade bien installée dans son lit de verdure a une tradition de passage et d'accueil qui remonte à plus de 7000 ans. C'est vers 5000 ans avant Jésus-Christ que les premiers hommes choisirent de s'installer ici dans ce que l'on nomme "Le Berceau Tarin". Ils conclurent, sans se tromper, l'avenir le montrera, un vrai pacte de confiance avec la Montagne.
La Tarentaise, Le Beaufortain, Le Val d'Arly, Le Val Montjoie et Le Val de Chamonix gagnèrent face aux premières tentatives d'invasions romaines. Le deuxième assaut vers 14 avant Jésus-Christ frappa plus fort, et ces provinces rendirent les armes. L'empereur romain d'alors, Auguste, les réunit en une seule entité administrative et géographique sous le nom de "La Province des Alpes Graies". Il désigna Aime comme ville la plus importante et en fit la capitale sous le nom d'Axima, du dieu romain: Aximus, protecteur des sources. Un représentant de l'Empire, le Procurateur, vint s'installer ici, tout d'abord avec une compagnie de 2000 soldats, et très vite des familles le suivirent.
Aime se trouvait sur la voie romaine Alpis Graia, qui reliait Milan en Italie à Vienne en France par le col du Petit-Saint-Bernard. De fait sa réputation stratégique et la valeur de ses échanges commerciaux lui conférèrent une attention grandissante. Aujourd'hui encore de nombreuses fouilles nous révèlent un glorieux passé.
Plus tard, les bâtisseurs de l'an mil laissèrent au monde chrétien, un édifice remarquable : La Basilique Saint Martin, joyau du premier art roman, témoignage du renouveau de la foi à une époque charnière. Sa crypte et ses absides souterraines, non visibles de l'extérieur lui donne un mystère, que seules les pierres et les colonnes peuvent révéler. Ses fresques du XIIe siècle, de style byzantin nous rappellent que les artistes voyageaient déjà à travers le monde. Les seigneurs, eux, érigèrent des tours enserrées dans une fortification urbaine. Restaurés, le donjon du XIIIe siècle et le logis du XVe / XVIe évoquent le nom des hauts dignitaires, dont les possessions s'étendaient au-delà de la région : Les Vicomtes de Tarentaise Sires de Montmayeur.
Politique et administration
La Commune fait partie de la Communauté de communes du canton d'Aime dont le siège se trouve dans la ville d'Aime.
Tendances politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- élection présidentielle de 2007 : 61,42 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 38,58 % pour Ségolène Royal (PS), 85,52 % de participation.
- élection présidentielle de 2002 : 83,90 % pour Jacques Chirac (RPR), 16,10 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 79,18 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- élections législatives de 2007 : 55,97 % pour Hervé Gaymard (UMP), 20,33 % pour André Vairetto (PS), 58,18 % de participation.
- élections législatives de 2002 : 55,39 % pour Hervé Gaymard (UMP), 25,49 % pour André Vairetto (PS), 62,62 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- élections européennes de 1994 : 26,28 % pour Michel Rocard (PS), 24,23 % pour Françoise Grossetete (UMP), 36,67 % de participation.
- élections européennes de 1999 : 18,27 % pour François Hollande (PS), 18,18 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 42,79 % de participation.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- élections régionales de 2004 : 50,49 % pour Anne-Marie Comparini (UMP), 38,55 % pour Jean-Jack Queyranne (PS), 60,98 % de participation.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- élections cantonales de 2008 : 86,64 % pour Auguste Picollet (UMP), 13,96 % pour Daniel Glatigny (Régionaliste), 63,10 % de participation.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- élections municipales de 2008 : 91,07 % pour Jean-Pierre Chenu (SE), 64,30 % de participation.
- élections municipales de 2001 : - % pour - (-), - % pour - (-), - % de participation.
Élections référendaires :
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 51,13 % pour le Oui, 48,87 % pour le Non, 69,76 % de participation.
Administration municipale
Le conseil municipal d'Aime, ainsi que l'équipe municipale, est composé d'un maire (actuellement Jean-Pierre Chenu, en place depuis 1991), de 6 maires adjoints et de 16 conseillers municipaux dont un maire délégué pour Longefoy (Hubert Bolliet), un maire délégué pour Tessens (Christian Milleret) et un maire délégué pour Villette (Roger Chenu).
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal d'Aime :
Groupe Président Effectif Statut SE Jean-Pierre Chenu 23 majorité Les maires d'Aime
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie d'Aime:
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1929 1935 Jovet Jean ... ... 1935 1945 Cerruti Adrien ... ... 1945 1945 Guignard Alexis ... ... 1945 1947 Cerruti Adrien ... ... 1947 1959 Brunet Alexandre ... ... 1959 1971 Borrione Pierre ... ... 1971 1982 Jannot Max ... ... 1982 1983 Patissier Sylvain ... ... 1983 1991 Gal Gabriel ... ... 1991 en cours Chenu Jean Pierre ... ... Liste des maires (de 1860 à 1929)Période Identité Étiquette Qualité 1925 1929 Velluz Joseph ... ... 1919 1925 Rochet Emile ... ... 1908 1919 Cauquoz Jean Antoine ... ... 1905 1908 Pellissier Jacques M ... ... 1900 1905 Ferraris Camille ... ... 1896 1900 Galliod Louis ... ... 1896 1896 Usannaz Vincent ... ... 1884 1896 Pellissier Jacques M ... ... 1881 1884 Carrier Pierre Joseph ... ... 1874 1881 Ligeon Pierre Antoine ... ... 1873 1874 Cauquoz Jean Antoine ... ... 1871 1873 Montmayeur Joseph ... ... 1869 1871 Jay François ... ... 1865 1869 Montmayeur Joseph ... ... 1860 1865 Ligeon Pierre Antoine ... ... Toutes les données ne sont pas encore connues. Population et société
Démographie
Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville d'Aime classés par date de recensement de 1793 à 2006.
Évolution démographique
(Source : Ehess[1] et INSEE[2])1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866 781 826 838 931 1 191 1 218 1 040 1 080 1 026 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1 033 1 057 1 044 1 030 964 960 1 052 1 068 1 015 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1 197 1 069 1 189 1 165 1 223 1 355 1 328 1 522 2 454 1982 1990 1999 2006 2007 2 615 2 963 3 229 3 481 3 366 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Aime classé par date de recensement.
Manifestations culturelles et festivités
- 1995, départ d'une étape du Tour de France cycliste jusqu'à L'Alpe d'Huez, vainqueur Marco Pantani.
- 2002, départ d'une étape du Tour de France cycliste jusqu'à Cluses, vainqueur Dario Frigo après une étape de 142 km.
Personnalités liées à la commune
- Paul Anxionnaz (1902-1997), homme politique, secrétaire d'État.
- Le Docteur Pierre Borrione médecin et Maire de la Commune, fonda en 1963 le musée archéologique. « homme clairvoyant, connaissant bien ses administrés pour parler régulièrement avec eux lors de ses visites, a(vait) anticipé les fermetures des mines. » (Master DDTM Université de Savoie) « il s'est dit : Si nous ne faisons rien ces vallées vont être complètement désertées », d'après Gilbert Vivet Gros (cité par D. Droin, 1999). En mai 1959, Le Dr Borrrione fait sa première déclaration d'élu :« Nous habitons une région privilégiée, agréable, ou semble-t-il, il fait bon vivre. Et pourtant la vie s'étiole... Nos communes se dépeuplent nous allons tout doucement vers l'agonie » (in D.Droin, 1999). Il dresse un bilan désastreux de la situation économique devant les élus du canton et créé le Comité de Défense des Intérêts Économiques du canton d'Aime (CDIE) afin de trouver des solutions qui permettraient d'enrayer l'exode de la population active. Le rapport du CDIE est exemplaire, précis et alarmant :« le scandale de cette médiocrité médiévale... la vie agricole est souvent archaïque et le niveau de vie est faible », « le canton de Aime est riche mais habité d'habitants pauvres...». Il donne en exemple : « Une famille de 13 personnes qui vivait du produit de la terre, or malgré un travail acharné, cette famille ne bénéficiait pas des avantages de la vie moderne : l'eau courante est arrivée en 1956, et la famille ne possédait qu'une machine à coudre depuis 1925, c'était les seuls éléments du confort ... » (R. Knaffou, Les Stations intégrées de sport d'hiver des Alpes françaises, Masson, 1978). Pierre Borrione s'appuiera sur ses collègues voisins maires de Bellentre - Auguste Mudry - maire de Mâcot - Albert Perrière - et de Longefoy-sur-Aime - Maurice Loyet (Commune qui sera rattachée à Aime en 1973 avec celles de Villette et Tessens) pour créer en 1960 la station de La Plagne.
Lieux et monuments
- La basilique Saint-Martin d'Aime : basilique romane du XIe siècle possédant une crypte souterraine du VIe siècle, un reliquaire et des absides. Sa structure, à la simplicité austère mais puissante, fut édifiée sur une substruction romaine. Elle est classée Monument historique[3] . Ces fresques datent de la fin du XIIe siècle et du début du XIIIe siècle [4].
- La tour Montmayeur : tour des sires de Montmayeur, vicomtes de Tarentaise, donjon datant du XIVe siècle. Elle est inscrite partiellement Monument historique[5]
- La chapelle Saint-Sigismond et son musée
- L'église paroissiale Saint-Sigismond comporte cadran solaire et mobilier baroque. Primitivement, cette église paroissiale d’Aime était construite sur la colline Saint-Sigismond. Au XIIIe siècle/XIVe siècle, elle fut transportée à l’emplacement actuel. Elle était alors "orientée", c’est-à-dire que sa porte d’entrée se situait à l’ouest et que son chevet était à l’est. Elle était alors dédiée à Saint Sigismond, le dernier roi burgonde qui au Ve siècle apporte un appui décisif aux catholiques du royaume .Elle est inscrite Monument historique[6]
- de nombreuses petites églises de village et chapelles de montagne comme par exemple ND des Neiges à Montgésin.
- La gare d'Aime-La Plagne.
Économie
Transports
La commune d'Aime est desservie par la RN90 qui traverse la vallée de la Tarentaise. La commune d'Aime est également desservie par le TGV et les TER Rhône-Alpes, les voyageurs peuvent ainsi rejoindre en 40 minutes la gare d'Albertville, 1h30 pour rejoindre la gare de Chambéry et 4h50 pour rejoindre Paris.
Notes et références
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Notice no PA00118162, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PM73000016, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no PA00118160, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00118161, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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