- Contrepéterie
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Contrepèterie
La contrepèterie est un jeu de mots consistant à permuter certains phonèmes ou syllabes d'une phrase afin d'en obtenir une nouvelle, présentant alors un sens indécent masqué par l'apparente innocence de la sentence initiale. Jusqu'au début du XXe siècle, les termes antistrophe et équivoque étaient également employés comme synonymes. Citons Joël Martin qui se plaît à définir le contrepet comme « l'art de décaler les sons que débite notre bouche »[1].
Exemple : « Le tailleur est submergé sous les amas de patentes »[2] devient, en permutant les sons P et M : « Le tailleur est submergé sous les appas de ma tante ».
L'usage veut qu'on ne donne jamais la solution d'une contrepèterie, chacun devant la trouver lui-même. Le faire comme au début de ce paragraphe serait en société une très grave faute de goût. On dit qu'il faut être trois pour apprécier une contrepèterie : celui qui l'énonce, celui qui la comprend, et celui qui ne la comprend pas[3].
Notons bien que c'est le son et non l'orthographe qui compte et qu'aucune femme n'aurait donc lieu de se plaindre « de ne pas connaître d'orgie sous un tel marasme »[4]. Ajoutons aussi que cette correspondance de sons doit être stricte ; des cas tels que « J'ai une engelure qui m'empêche de fuir ! »[4] restent exceptionnels. De même on ne saurait admettre « Le ministre des finances trouve toutes les baisses faisables », épinglée (mais publiée) par Le Canard enchaîné, ni une autre qui lui a échappé : « On voyait la ribaude de la tente aux festons » puisque « teston » en ancien français n'a jamais été confondu avec « téton ».
Le journal Le Canard enchaîné est célèbre pour sa sélection hebdomadaire de contrepèteries dans la rubrique intitulée Sur l'Album de la Comtesse. Créée par Yvan Audouard en 1951, elle fut notamment reprise par Henri Monier puis par Luc Étienne à partir de 1957 et enfin par Joël Martin depuis 1984.
Sommaire
Historique
XVIe siècle
Qui pouvait bien être à l'origine d'un tel procédé si ce n'est l'illustre François Rabelais ? Ainsi paraît en 1532 avec son Pantagruel les deux premiers exemples connus du genre : la célèbre « femme folle à la messe »[5],[solutions 1] ainsi que l'équivoque sur « À Beaumont-le-Vicomte »[6],[solutions 2].
Quarante ans plus tard, en 1572, le Dijonnais Étienne Tabourot, alias Seigneur des Accords, publie les Bigarrures, premier ouvrage comportant un article traitant exclusivement du sujet. On y retrouve la première référence au terme « contrepéterie », jusque là désignée par les appellations « antistrophe » ou « équivoque »[7].
XXe siècle
On ne retrouve plus de trace écrite évoquant le contrepet pendant plusieurs siècles jusqu'à la parution confidentielle du Trésor des équivoques, antistrophes et contrepéteries de Jacques Oncial en 1909, premier traité lui étant intégralement consacré ; la tradition orale aura ainsi permis à cet art d'arriver jusqu'à nous, pour notre plus grand bonheur ! Citons également la publication en 1924 de T.S.V.P., recueil de plaisanteries relevées par J.-W. Bienstock et Curnonsky dont l'édition hors commerce comporte un chapitre supplémentaire intitulé « Le Petit Jeu badin des contrepetteries », recensant quelques dizaines de contrepèteries[8].
C'est en 1934 que paraît un des piliers de la littérature contrapétique : La Redoute des Contrepèteries. Louis Perceau y a compilé et trié des centaines de contrepèteries succulentes issues de la tradition orale ainsi que de sa propre composition. C'est dans cet ouvrage que l'on peut retrouver nombre de classiques tels que « Les nouilles cuisent au jus de canne », qui ouvre le bal en fanfare. En 1951, l'hebdomadaire Le Canard enchaîné contribue activement à la popularité de la contrepèterie grâce à Yvan Audouard qui y crée la première — et à ce jour unique — plaisante rubrique[9] lui étant spécifiquement consacré : Sur l'Album de la Comtesse.
Il fallut attendre 1957 pour voir paraître la seconde œuvre majeure du genre : L'art du contrepet de Luc Étienne, affublée du sous-titre « Petit Traité à l'usage des Amateurs pour résoudre les Contrepèteries proposées et en inventer de nouvelles ». En plus d'introduire le terme de contrepet, cet ouvrage lui donnera réellement ses lettres de noblesse en en proposant une étude méthodique et pertinente, outre quelques centaines d'exemples inédits. Cette publication valut aussitôt à son auteur la reconnaissance de ses pairs, concrétisée par son intronisation immédiate comme « Comtesse du Canard » jusqu'à son décès en 1984.
Depuis les années 1970 nombre d'auteurs sont venus enrichir cette littérature, citons notamment le dessinateur Jean Pouzet ou encore Jacques Antel, fidèle bras droit de la Comtesse. À la mort de Luc Étienne, la relève est alors assurée (et encore à ce jour) par un autre de ses disciples : Joël Martin. Stakhanoviste du contrepet — revendiquant la paternité de dizaines de milliers — il fit entrer cet art dans l'ère industrielle en doublant la production hebdomadaire de la Comtesse et en publiant une quinzaine d'ouvrages comportant plusieurs milliers d'inédits chacun.
La contrepèterie dans l'histoire littéraire
- François Rabelais, qu'on dit être l'inventeur du procédé, prête à Panurge dans le livre second de Pantagruel les propos suivants :
- « car il disoit qu'il n'y avoit qu'une antistrophe entre femme folle à la messe, et femme molle, à la fesse. »[5]
- « Mais (dist-il) équivocquez sur À Beaumont le viconte. »[6]
- d'Estienne Tabourot (1547-1590)[7] :
- « Toutes les jeunes filles doutent de leur foy. »[solutions 3]
- « Goûtez-moi cette farce ! »[solutions 4]
- « La noire me fuyt. »[solutions 5]
- « Cette femme est une lieuse de chardons. »[solutions 6]
- « Allez pères de la foi ! Allez fère de la poi »
- de Victor Hugo[réf. souhaitée] :
- « J'ai fait le bossu cocu, j'ai fait le beau cul cossu. » De plus, sont passés à la postérité des exemples (supposés) involontaires, tout de son cru, comme :
- « Le vaincu de son cœur. »[solutions 7]
- Benjamin Péret publie en 1928 l'ouvrage « Les rouilles encagées »[solutions 8].
- de Boris Vian :
- « le peintre émet des avis sur les nus »
- « Colin […] tailla en biseau le coin de ses paupières mates. »[11]
- Robert Desnos en écrivit un certain nombre dans la section sur Rrose Sélavy du recueil Corps et biens, souvent en en donnant la solution :
- « Dans un temple en stuc de pomme le pasteur distillait le suc des psaumes. »
- « Rrose Sélavy connaît bien le marchand du sel. »[12]
Le premier recueil de contrepèteries est le rarissime Trésor des équivoques, antistrophes et contrepéteries de Jacques Oncial, paru en 1909 à quelque 350 exemplaires. Vient ensuite en 1934 La Redoute des contrepèteries de Louis Perceau qui en énumère des centaines, dont bon nombre reprises de l'ouvrage de Jacques Oncial. Sur l'Album de la Comtesse, créé après guerre dans Le Canard enchaîné, a également joué un grand rôle pour la diffusion de cet art de décaler les sons. Il publia un jour un poème qui présentait ainsi deux niveaux de lecture. Voici le premier quatrain :
L'hommage de leurs vers qu'à l'envi les poètes
A la femme déçue offrent toujours ardents
Flatte certes le but mais n'apaise la quête :
L'attente a des plaisirs qu'on ne fait qu'un moment.La contrepèterie sur Radio Londres
Radio Londres, envoyait à la Résistance des messages, phrases diverses, au sens convenu.
Le colonel Rémy, éminente personnalité de la France libre, raconte dans son Livre du courage et de la peur que, devant choisir de telles phrases codées à lire sur Radio Londres pour avertir la Résistance, il se trouva être, avec ses amis, en possession de La Redoute des contrepèteries[13].
Ils eurent l'idée de se servir de ce livre. Et ils étaient en joie quand ils entendaient la charmante speakerine de la radio britannique lire avec soin, ton neutre et parfaite diction des phrases, certes au sens codé convenu, mais qui l'aurait fait rougir si elle avait su ce qu'elles pouvaient signifier en tant que contrepèteries.
Il faut dire qu'ils n'avaient pas beaucoup d'occasions de se distraire ; la contrepèterie est venue à leur aide dans ces moments difficiles. On peut également relever, pendant l'Occupation, le détournement du terme « Métropolitain » en « Pétain mollit trop » ou encore, pendant les années 1930, l'association des Croix-de-feu du colonel de La Rocque devenue les « Froides queues » pour ses opposants. Mussolini ne fut pas oublié avec la fameuse exclamation : « Duce, tes gladiateurs circulent dans le sang ! »
Sur l'Album de la Comtesse
Article détaillé : Sur l'Album de la Comtesse.Quelques contrepèteries
On remarque que, bien souvent, les contrepèteries font allusion au sexe. Le mot vit ne survit du reste en français que dans les contrepèteries et les chansons paillardes. Joël Martin a néanmoins écrit plusieurs chapitres de contrepèteries « de salon » dans sa Bible du contrepet. D'autres circulent sur Internet, par exemple « Amène le porc ».
Certains noms propres sont une contrepèterie :
- Thierry d'Argenlieu
- Madame Vigée-Lebrun.
- Lycée Ampère (lycée de Lyon)
- École nationale supérieure des mines de Paris
- Jules Verne
- Alphonse de Lamartine
- de Gaulle
- Jean-Marie Le Pen (définition de Jean Cocteau)
- le groupe de rap NTM
- Paul Piché
Voire des marques, des slogans publicitaires :
- « Mammouth écrase les prix »[14]
- Nous, on vit Auchan
- L'effet Kiss Cool
- La Pie qui chante
- La vache qui rit
- La Banque postale (sans mots tabous, contrairement à « En pull Lacoste »)
Des revues :
- Nous Deux (revue de romans-photos à l'eau de rose)
- Le Matin de Paris
- Après l'élection de Jacques Peyrat à la mairie de Nice, un célèbre quotidien régional titra cette double contrepèterie :
- Peyrat de Nice : après le doute, la joie
Des films :
- Conan le Barbare
- La colline des bottes (western avec Terence Hill),
Des expression anodines :
- Se prendre un coup dans le fût
- Salut Fred !
- Salut Patrick !
- Le choix dans la date.
- Salut les Copains !
- D'une pierre deux coups
- Mots fléchés
- Parachute
- Il court il court le furet !
- Barrette de shit.
- Fumer comme un pompier.
- Prenons la chose en riant.
- Je vais vous faire faire des escalopes avec une belle salade.[2]
- Laissez-moi constater
- Vieux motard que j'aimais
- Il est arrivé à pied par la Chine
Amis du contrepet
Louis Perceau
Ouvrier tailleur né à Coulon (Deux-Sèvres) reconverti dans le journalisme une fois à Paris, Louis Perceau (1883-1942), dont le militantisme socialiste révolutionnaire lui valu six mois de prison[15], est également reconnu comme bibliographe de littérature érotique ; en témoigne notamment son travail avec Apollinaire et Fleuret entre 1914 et 1919 sur L'Enfer de la Bibliothèque Nationale[16].
Pour en revenir au contrepet, Louis Perceau présenta en 1934 l'ouvrage de référence La Redoute des Contrepèteries, illustré par Jacques Touchet, où sont compilées, archivées, triées des centaines de contrepèteries. Probablement y sont également insérées quelques-unes de sa propre composition. À noter qu'il n'y cite pas Jacques Oncial bien qu'il en reprenne ses exemples ; Luc Étienne évoque la possibilité que les deux hommes se soient abreuvés aux mêmes sources (celles du bonheur) tandis que Gershon Legman (en) suppose qu'il ne s'agisse que d'une seule et même personne.
Il est lui-même à l'origine de la phrase « Avez-vous lu Perceau ? »[solutions 9] que les initiés se plaisent à se questionner.
Luc Étienne
Professeur de sciences au lycée de Reims, régent d'Astropétique au Collège de ´Pataphysique, oulipien, Comtesse du Canard de 1957 à 1984, Luc Étienne (1908 - 1984) se fit le spécialiste de cet art, lui inventant le nom de contrepet. Il a rédigé entre autres œuvres (La méthode à Mimile, l'Art de la charade à tiroirs) un Art du contrepet qui fait encore référence aujourd'hui et qui contient des passages fort travaillés comme ce discours d'un locataire :
Elle eut peur de mon mot de guichet :
les concierges n'aiment pas être éveillées brutalement.
Je l'apaisai en la berçant doucement
mais comme elle insistait pour aspirer mon terme
je laissai travailler ma bile et me sentis détesté
Hélas, quand je suis saoûl je n'ai plus de remords :
une sorte de rage me tenait lieu de verve
et je lui fis sentir le bout de mes galoches
Honteux, je lui offrit une fine sans dépôt
Elle dit « Après ce marc, faudrait une bonne dînette ! »
Je sentis alors l'avidité des concierges…(Luc Étienne, L'art du contrepet, p. 101.)Il donne également des conseils : de même que le charme des mots croisés réside dans le fait d'y donner des définitions non banales, il faut une fois le contrepet trouvé lui trouver une courte introduction aussi appropriée à l'innocente phrase de base qu'à sa variante sulfureuse. Ainsi, sur les mots « roussette » et « pain », l'introduction suivante ne fait que rendre plus savoureuse la contrepèterie :
« Mais je ne pêche pas, monsieur le curé ! J'agace les roussettes avec mes bouts de pain. »Et sur « affale » et « bazar », quoi de plus plaisant que ces cinq mots d'introduction ?
« Épuisée par une longue queue, la pauvre femme s'affale devant le bazar. »Jacques Antel
Fidèle disciple de Luc Étienne, Jacques Antel est régent de la chaire de contrepet du Collège de ´Pataphysique depuis le 20 avril 2000. Il est l'auteur du classique Le tout de mon cru présentant plus de 500 contrepèteries inédites (à l'exception notable de celle constituant le titre). Sa spécialité est la chasse aux contrepèteries involontaires, comme dans ses ouvrages Titres fourrés et de Ceux que la muse habite s'attaquant respectivement aux articles journalistiques et à la littérature française.
Joël Martin
Successeur de Luc Étienne au titre de Comtesse du Canard, Joël Martin est l'auteur de nombreuses publications toutes plus contrepétillantes les unes que les autres, dont La bible du contrepet, Le dico de la contrepèterie ou encore un Que sais-je sur la contrepèterie.
Armelle Finard
Armelle Finard est l'auteur de plusieurs recueils de contrepèteries ces dernières années. Joël Martin se demande, en rapport à l'un de ses ouvrages, « si l'éditeur bêle devant Armande » ou « si Finard a une grosse paye »[17].
Contrepèteries étrangères
On consultera avec profit les liens inter-langues de Wikipédia.
Anglophone
Le terme « spoonerism » vient du Réverend William Archibald Spooner (en) (1844-1930) qui en commettait souvent, volontairement ou non, dans ses sermons.
Il n'est pas aussi systématiquement grivois que l'est son homologue français. L'œuvre de Shakespeare en comporterait quelques-uns[réf. nécessaire].
- « The difference between a girl in a church and a girl in a bath is that the first one has a soul full of hope. »
- « Those girls have a cunning array of stunts. »
- « I'd rather have a bottle in front of me, than a frontal lobotomy. » (correspondance phonétique non-rigoureuse)
- Le film « Shoot to kill »
- Les cartoons n'y échappent pas non plus : « Daffy Duck »
- Ni les personnages de roman : « Harry Potter »
En espéranto
Deux exemples de kontraŭknalo, ou contrepèterie en espéranto :
- « Mielkuko », le « gâteau au miel » devenant « comme du mucus ».
- « Plejpova nutro », la « nourriture puissante » devenant une « putréfaction récente ».
Hispanophone
- « En la colección de Beaucaire se pueden ver las posibilidades para esconder frases picantes bajo disfraces más inocentes. »
Italophone
Puisqu'en italien les désinences des mots sont toujours prononcées, la contrepèterie est bien plus rare qu'en français. Cependant, il y a quelques exemples, dont certains grivois :
- « Costo del pane », le « coût du pain » devenant la « place du chien ».
- « Mazzo di carte », le « jeu de cartes » devenant une partie anatomique du dieu Mars.
Étymologie
Le terme contrepèterie dérive du verbe contrepéter signifiant équivoquer (XVe siècle) puis par la suite imiter, contrefaire (XVIe siècle)[18]. La première référence à ce mot remonte en 1572 à Tabourot, qui nous apprend que certains « bons compagnons » employaient ce terme, contrairement aux « Courtisans » qui lui préféraient jusque là ceux d'équivoque et d'antistrophe[7]. Joël Martin nous indique que Rabelais usait du verbe contre-petter, quand le substantif correspondant n'existait pas encore[19]. Avant de se fixer au XXe siècle, des orthographes telles que contrepéterie ou contrepetteries pouvaient être rencontrées.
Quant au terme contrepet, il fut forgé par Luc Étienne pour désigner l'art de résoudre et d'inventer des contrepèteries, ainsi le contrepet est à la contrepèterie ce que la littérature est au livre. On retrouve notamment ce mot en 1957 dans le titre de l'ouvrage de référence en la matière : L'art du contrepet ; il est entré depuis dans le dictionnaire. Par abus de langage, le mot contrepet est parfois synonyme de contrepèterie.
Voir aussi
Liens internes
- Sur l'Album de la Comtesse
- Paronymie, souvent utilisée pour les contrepèteries
- Métathèse, notion linguistique proche du contrepet
Liens externes
- L'Amicale du Son regroupe des amoureux de la contrepèterie autour d'une publication participative consultable en ligne.
- Site collaboratif sur les contrepèteries ayant pour vocation de rassembler le maximum de contrepèteries et de les rendre accessibles à tous, sous différents formats (html, xml, csv, txt).
- Le Cadavre Exquis - Site de jeux de mots, proposant une section réservée à l'écriture de contrepèteries.
Ouvrages
- Joël Martin, Le contrepet témoin de son temps : Chronique décapante et rabelaisienne du début du troisième millénaire, First, 2008 (ISBN 978-2754008389)
- André Hennel, Le crucipet, Le manuscrit, 2007 (ISBN 2748146425)
- Joël Martin, Le petit livre des contrepèteries, vol. 2, First, 2007 (ISBN 2754000909)
- Guy Lesoeurs, Le dire d'Hippocrate : Contrepèteries à usage médical, C. Hérissey, 2006 (ISBN 978-2914417297)
- Armelle Finard, 1500 contrepèteries pour tous les jours, Plon / C. Hérissey, 2006 (ISBN 978-2259205283)
- Joël Martin, La contrepèterie, P.U.F., coll. « Que sais-je ? », 2005 (ISBN 2130539653)
- Joël Martin, Le petit livre des contrepèteries, vol. 1, First, 2005 (ISBN 978-2754004749)
- Jacques Antel, Ceux que la muse habite, Mille et une nuits, 2005 (ISBN 978-2842058883)
- Armelle Finard, L'annuel de la contrepèterie, Plon / C. Hérissey, 2004 (ISBN 978-2259200592)
- Joël Martin, La bible du contrepet : Une bible qui compte pour décaler les sons, R. Laffont, coll. « Bouquins », 2003 (ISBN 2221097009)
- Patrice Dard, Les contrepets de San Antonio, Fayard, 2002 (ISBN 978-2213612799)
- Armelle Finard, La contrepèterie pour tous, Plon / C. Hérissey, 2002 (ISBN 978-2259196611)
- Joël Martin (ill. Rémy Le Goistre), Des prénoms fous, fous, fous, Albin Michel, 2000 (ISBN 2226112163)
- Jacques Antel, Titres fourrés, Périphériscopiques, 1999
- Joël Martin, Sur l'album de la ContesTe, Albin Michel, 1997 (ISBN 978-2226094551)
- Joël Martin, Le dico de la contrepèterie, Seuil, 1997 (ISBN 978-2020304085)
- Joël Martin (ill. Rémy Le Goistre), Contrepétines, Albin Michel, 1996 (ISBN 978-2226089632)
- Joël Martin (ill. Rémy Le Goistre), Contrepétarades, Seuil, coll. « Petit Point », 1994
- Joël Martin (ill. Rémy Le Goistre), L’art des mots : L’eau des mares, Albin Michel, 1994 (ISBN 978-2226070692)
- Joël Martin (ill. Rémy Le Goistre), La vie des mots : L'ami des veaux, Albin Michel, 1993
- Joël Martin, Le contrepêtisier, Presses de la Cité, coll. « Hors collection », 1992 (ISBN 2258035805)
- Jacques Antel, Le contrepet quotidien : 1500 contrepéteries involontaires et sataniques recueillies chez nos plus grands auteurs comme chez nos plus petits zorateurs, Ramsay / J.-J. Pauvert, 1990 (ISBN 2-85956-819-0)
- Robert Meslé & Walter Olivotto, Sabine et ses potes, N. Gauvin, 1988
- Joël Martin, Sur l'album de la Comtesse (1979-1987), Albin Michel, 1988 (ISBN 978-2226031983)
- Joël Martin (préface de Yvan Audouard, ill. Cabu), Manuel de contrepet : L'art de décaler les sons, Albin Michel, 1986 (ISBN 978-2226021250)
- Luc Étienne, Nouvel album de la Comtesse, Stock, 1979 (ISBN 2234011817)
- Jean Pouzet, 500 nouvelles contrepèteries, Grancher, 1978
- Jean Pouzet, 800 contrepèteries inédites, Pensées Modernes, 1975
- Klaus Cordes, Pourrimes et contrepèteries : Proésies et poses, Éditions de l'Athanor, 1975 (ISBN 978-2705100148)
- Jacques Antel (préface de Luc Étienne), Le tout de mon cru, J.-J. Pauvert, 1975 (ISBN 2-87697-023-6)
- Ahmédée & Lharidelle, SaGesse n'est pas Folie, P. Horay, 1973 (ISBN 2705800069)
- Luc Étienne (ill. Henri Monier), L'album de la Comtesse : Recueil de contrepets curieux et délectables parus dans le Canard enchaîné entre la 2e et la 3e guerre mondiale, J.-J. Pauvert, 1967
- Luc Étienne, L'art du contrepet : Petit traité à l'usage des amateurs pour résoudre les contrepèteries proposées et en inventer de nouvelles, J.-J. Pauvert, 1957
- Louis Perceau (ill. Jacques Touchet), La redoute des contrepèteries, G. Briffaut, coll. « Le coffret du bibliophile illustré », 1934
- Jacques Oncial, Le trésor des équivoques, antistrophes et contrepéteries : Mirifique parangon du beau et honnête langage, Gélatopolis, 1909
Notes et références
- ↑ Manuel de contrepet
- ↑ a et b La redoute des contrepèteries
- ↑ « Pour atteindre une plus grande efficacité, la contrepèterie demande même le concours de trois personnes : celle qui dit le contrepet, celle qui le comprend et celle à qui la signification cachée échappe complètement, le plaisir des deux premières étant décuplé par l'incompréhension de la troisième. », Claude Gagnière, Pour tout l'or des mots, R. Laffont, coll. « Bouquins », 1996, « Contrepèteries », p. 267-287
- ↑ a et b Nouvel album de la Comtesse
- ↑ a et b François Rabelais, Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel Roi des Dipsodes, fils du Grand Géant Gargantua, 1532, livre II, chap. XVI
- ↑ a et b Ibid., livre II, chap. XXI. Voir aussi Beaumont-sur-Sarthe.
- ↑ a , b et c Étienne Tabourot, Bigarrures, Paris, 1572, chap. VIII
- ↑ J.-W. Bienstock, Curnonsky, T.S.V.P., G. Crès et Cie, Paris, 1924, « Le Petit Jeu badin des contrepetteries », p. 295-302
- ↑ Le dico de la contrepèterie
- ↑ « i Rabelais , Verville , Tabourot eussent vécu au dix-neuvième sièle, ils n'auraient certes pas manqué celle-ci », Introduction à Physiologie du mariage, Bibliothèque de la pléiade, 1981, t.XI, p.903.
- ↑ Boris Vian, L'Écume des jours, Gallimard, 1947
- ↑ Hommage à son créateur Marcel Duchamp
- ↑ L'art du contrepet, p. 86
- ↑ Révélé par Coluche dans le sketch de la publicité
- ↑ Jean-Paul Bouchon, Louis Perceau, explorateur et fournisseur de l'Enfer
- ↑ Guillaume Apollinaire, Fernand Fleuret & Louis Perceau, L'Enfer de la Bibliothèque Nationale, 1914 (réimpr. 1919)
- ↑ Commentaires de Joël Martin sur Amazon.fr
- ↑ Portail Lexical - Etymologie de contrepèterie
- ↑ « Rabelais n'usait pas du substantif contrepèterie qui sera inventé quarante ans plus tard mais du verbe contre-petter qui veut dire substituer, mettre à la place de, rendre un son pour un autre… », Le dico de la contrepèterie, p. 197
Solutions
-
Ce qui suit dévoile la solution des contrepèteries proposées.
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