- Comtesse de Montcornet
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Comtesse de Montcornet Personnage de fiction apparaissant dans
Origine née Virginie de Troiville, en Russie Genre Femme Caractéristique(s) très vieux blason de France Famille Comte de Montcornet, son mari, son père :le vicomte de Troisville originaire d' Alençon, sa mère : la princesse Sherbelloff. Entourage la duchesse de Carigliano, les composants du Cabinet des Antiques Créé par Honoré de Balzac Roman(s) Le Cabinet des Antiques, Les Paysans La Comtesse de Montcornet, , née Virginie de Troisville en 1797, est un personnage de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac. Ce n'est pas une femme d'éclat, mais un exemple d'aristocratie distinguée. Sa présence dans la Comédie humaine est diffuse. Elle apparaît par petite touches pour donner du relief aux différentes classes sociales de bon aloi.
Entre 1816 et 1819, dans Le Cabinet des Antiques, à Alençon, elle se lie d'amitié avec Émile Blondet. Les deux jeunes gens vivent un amour chaste et pur. Virginie jure à la mère d'Émile de le protéger toujours et elle tient parole.
En 1819, dans Le Cabinet des Antiques, Virginie de Troisville épouse sans enthousiasme le général Comte de Montcornet, mariage qui fait grand bruit dans le cercle de l'ancienne noblesse. Les Troisville manquent de peu une brouille avec les d'Esgrignon.
Dans Le Bal de Sceaux, Virginie est déjà une des reines du tout-Paris après son mariage qui la rend célèbre. Elle ignore que le comte est le fils d'un tapissier du faubourg Saint-Antoine. Dès 1818, elle était la maîtresse d'Émile Blondet dans Splendeurs et misères des courtisanes, elle l'est toujours.
En 1820, elle part avec son mari au château des Aigues, propriété du comte.
en 1822, dans Illusions perdues, elle est toujours la maîtresse d'Émile qu'elle charge d'inviter Lucien de Rubempré chez elle. Lucien dès 1825 fréquente son salon avec assiduité. Il est bon d'y être vu.
En 1823, Les Paysans dans elle accueille Émile aux Aigues pour un long séjour dont il fera le récit dans la lettre de présentation de Montcornet, de ses exploits à la bataille d'Essling et où il présente la région des Aigues[1]
en 1825 dans Béatrix, elle offre ses bons services pour que le mariage d'Arthur de Rochefide, avec Béatrix de Castéran, future Béatrix de Rochefide ait lieu.
En 1831, dans Autre étude de femme elle est une des illustres invités au raout de Félicité des Touches.
En 1832, la Marquise d'Espard, qui la jalouse secrètement, affiche un attendrissement de bon aloi pour la longue liaison de Virginie et d'Émile. Elle les invite à un diner avec Eugène de Rastignac et Daniel d'Arthez. Son vrai motif est que Virginie a l'une des seules maison vraiment aristocratique encore largement ouverte.
En 1837, c'est elle qui ouvre à Émile la voie des hautes sphères sociales. Montcornet étant mort, elle peut épouser son amant.
La Comtesse de Montcornet apparaît aussi dans:
Pour les références, voir:
Article connexe : Liste alphabétique des personnages d'Honoré de Balzac.Notes et références
- Les Paysans, Bibliothèque de la Pléiade, 1979, t.IX, p.61,62 (ISBN 2070108694)
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