- Chavagnes-en-Paillers
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Chavagnes-en-Paillers
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement La Roche-sur-Yon Canton Saint-Fulgent Code commune 85065 Code postal 85250 Maire
Mandat en coursÉric Salaün
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Saint-Fulgent Site web http://www.chavagnes-en-paillers.fr Démographie Population 3 284 hab. (2008) Densité 81 hab./km² Gentilé Chavagnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 36 m — maxi. 92 m Superficie 40,57 km2 Chavagnes-en-Paillers est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire. Ses habitants sont appelés les Chavagnais / Chavagnaises.
Sommaire
Géographie
Située au nord-est du département, au cœur du bocage vendéen, la commune de Chavagnes-en-Paillers offre tous les plaisirs de la campagne et la proximité de plusieurs villes importantes : La Roche-sur-Yon est à 25 min, Nantes à 45 min et La Rochelle à 1 h15 min. De plus, la commune est à moins d’une heure de la côte vendéenne et de ses stations balnéaires réputées (Les Sables-d'Olonne, Saint-Jean-de-Monts…).
En plus d’être à portée de tous les centres culturels, touristiques et commerciaux de la région, Chavagnes est facilement accessible grâce au réseau routier développé (RN 137, A 83, A 87), grâce aussi aux axes ferroviaires Nantes - La Rochelle et Paris - Les Sables-d'Olonne ainsi qu’à l’aéroport Nantes Atlantique, situé à 45 min de la commune.
Histoire
Présence préhistorique
Dès les temps préhistoriques des hommes vécurent sur notre sol. Ils s’installèrent probablement dans les vallées. Près du village de La Grassière, en particulier, on a retrouvé leurs traces sous forme de pierres taillées ou polies.
Epoque Gallo-Romaine
A cette époque, une « villa » (demeure campagnarde) d’une riche famille devait exister près du Cormier. Des vestiges (poteries, pièces de monnaies, et une très belle coupe évoquant l’art de Pompéi) y ont été découverts. Sur l’autre rive de la Petite Maine, s’éleva un jour une construction rustique (cabana ou cabane) qui, selon toute vraisemblance, donna au lieu son nom qui devait devenir Chavagnes.
Naissance de la commune
Un prieuré fut fondé autour duquel se forma la paroisse. Chavagnes qui dépendait du Seigneur de Montaigu (d’où le nom ancien de Chavagnes-lez-Montaigu) vit créer sur son sol au XIe ou XIIe siècle plusieurs fiefs. Leurs titulaires avaient pour obligation de tenir garnison dans la forteresse de Benaston. La guerre de Cent Ans amena par la suite beaucoup de ruines et de misères. Un siècle plus tard ,on retomba, avec les guerres dites de religion, dans l’anarchie et le désordre. En 1563, un parti de protestants s’abattit sur Chavagnes. On tortura des gens pour se faire livrer leur argent, l’église fut brûlée. À partir de 1606, on s’occupa de relever les ruines. Pendant près de deux siècles notre région demeura à l’écart de toute guerre. Les registres paroissiaux conservés depuis 1596 rapportent quelques faits divers et aussi, malheureusement, des épidémies meurtrières (en 1631, en 1639, en août 1719, en 1779, en 1794).
La Révolution et les guerres de Vendée
Un dimanche de juillet 1792, M. Remaud, curé de Chavagnes monta en chaire. Prenant pour thème la parole « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis », il exposa que sa conscience ne lui permettait pas de prêter le serment exigé par la nouvelle constitution française. Il se voyait donc, contraint de quitter son ministère, (qu’il continua du reste comme il le put dans la clandestinité). En mars 1793 , l’instauration de la conscription déclencha le soulèvement. Comme ceux des paroisses voisines, les hommes de Chavagnes prirent part aux batailles avec l’armée du Centre. Puis ce fut l’invasion du pays. Au commencement d’octobre 1793, l’église fut brûlée ainsi qu’un grand nombre de maisons. Plusieurs personnes furent tuées. Le 23 février 1794 fut le jour du « grand massacre ». Une chasse à l’homme avait été soigneusement organisée. Hommes, femmes, vieillards, enfants en bas âge, tout ce qui était rencontré était tué sans pitié. Au final, on estime qu’un cinquième de la population fut victime de cette guerre.
La reconstruction
Le 31 juillet 1801, le Père Baudouin devint Curé de Chavagnes. Il commençait aussitôt, au milieu des ruines, à organiser son Séminaire. Il devait fonder, en 1803, avec la Mère St Benoit la Communauté des Ursulines de Jésus. Plus tard, il prépara l’établissement de la congrégation des Fils de Marie Immaculée. C’est lui qui devait donner à Chavagnes sa physionomie de « ville sainte ».
L’époque contemporaine
La révolution créa les communes rurales, calquées sur le territoire des paroisses. C’est alors que l’appellation de Chavagnes reçut l’adjonction « en Paillers » à peu près inusitée antérieurement. Reconstruite en 1853, l’église dominant le bourg et les chapelles qui l’encadrent, contribuent à caractériser le paysage.
Les guerres mondiales
Les guerres qui ont frappé la France au XIXe et XXe siècle n’ont pas atteint la commune. Elles ont malheureusement endeuillé nos familles. La première guerre mondiale fut de beaucoup la plus cruelle, comme l’attestent 140 noms gravés sur notre Monument aux Morts. De 1940 à 1944, les troupes allemandes occupèrent partiellement le séminaire à trois reprises.
L’après guerre
Dans les années 1950, début de l’industrialisation. L’agriculture passe au second plan dans le domaine de l’emploi. En 1970, le remembrement (déboisements et chemins empierrés faisant disparaître les chemins creux et les petites parcelles de terre). En 1999, des enfants Juifs, accueillis à Chavagnes en Paillers pendant la seconde guerre mondiale, reviennent dans la commune afin de revoir les familles qui les avaient cachées.
Le Chavagnes International College a été utilisé en 2004 pour le tournage de l'émission Le Pensionnat de Chavagnes, diffusé la même année sur la chaîne de télévision française M6.
Emblèmes
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Vendée.Blasonnement Devise
La devise de Chavagnes-en-Paillers : Habitare Fratres In Unum.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1789 1790 Jacques RULLEAU 1790 1791 Pierre Charles Marie GOURRAUD DE LA PROUSTIÈRE 1791 1792 Alexis BARRAUD 1792 1796 Louis-Marie BOURRON 1796 1805 Lazare RÉCHIN 1805 1814 André ROGER 1814 1818 Le Chevalier GUERRY DE BEAUREGARD 1818 1821 Jacques GILBERT 1821 1824 Constant GOURRAUD DE LA PROUSTIÈRE 1824 1824 Joseph Marie DE GUERRY 1824 1828 Pierre BRANCARD 1828 1830 Ludovic DE SURGÈRES 1830 1855 Charles Isaie Constant GOURRAUD 1855 1870 Jean-Marie DAMOUR 1870 1873 Henri Pierre GOURRAUD 1873 1882 Martial Benjamin GOURRAUD DE LA PROUSTIÈRE 1882 1888 Henri Jacques DE GUERRY DE BEAUREGARD 1888 1928 Louis DE SUZANNET 1928 1929 Jean DE SUZANNET 1929 1942 Tancrède Gilbert DE GUERRY DE BEAUREGARD 1942 1983 Gilbert DE GUERRY DE BEAUREGARD 1983 1989 Marc GILBERT 1989 1995 Joseph MONNERAU 1995 2008 Claude COUTAUD 2008 - Eric SALAÜN [1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Chavagnes-en-Paillers comptait 3 284 habitants (soit une augmentation de 11 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 071e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 154e en 1999, et le 39e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Chavagnes-en-Paillers depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Chavagnes-en-Paillers, cela correspond à 2008, 2013, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc. ) sont des estimations[2],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 3 284 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 21,9 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 19,5 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 14,5 %, 30 à 44 ans = 20,4 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 31,7 %).
Lieux et monuments
Objets classés
- Un ciboire en argent doré avec une croix, une coupe sans décor et un nœud piriforme orné de têtes d'angelots et de feuillages entre deux collerettes à godrons et sur le pourtour du couvercle et au-dessus de la base, à palmettes ajourées, très fine décoration d'oves et fleurettes alternées. Daterait de 1670 et serait probablement de Philippe Fourrier, agréé maître-orfèvre à La Rochelle en 1662, il est la propriété de l'association diocésaine
- Un calice en argent
- Dans l'église une navette à encens ou cuiller à encens avec le poinçon de maître de Jean-Baptiste-Simon Lefranc( Paris 1819-1838).
- Un calice en argent doré avec le poinçon de maître de Guillaume III Loir (Paris 1719-1720).
- Vase en verre jaune, orné des combats de gladiateurs, trouvé dans une sépulture de gladiateurs, au Cormier de Chavagnes-en-Paillers et exposé au Corming Museum of Glass à New York[8]
Personnalités liées à la commune
- Jacques Bousseau (1681-1740)
- Père Louis-Marie Baudouin (1765-1835) fondateur de la Société de Marie, puis de la Congrégation des Ursulines de Jésus.
- Pierre Constant de Suzannet (1772-1815)
- Louis de Chevigné (1793-1876)
- Henri Adolphe Archereau (1819-1893)
- Jean de Suzannet (1884-1938)
- Hélène de Suzannet (1901-1961)
- Jean-Paul Bourcereau (1937-)
- Patrice Martineau (1953-)
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 13 mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 13 mai 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 13 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 13 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 13 mai 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 13 mai 2011
- Vase du Cormier
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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