- Bazoges-en-Paillers
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Bazoges-en-Paillers Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement La Roche-sur-Yon Canton Saint-Fulgent Code commune 85013 Code postal 85130 Maire
Mandat en coursLaurent Beneteau
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Saint-Fulgent Démographie Population 1 033 hab. (2008) Densité 90 hab./km² Gentilé Bazogeais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 53 m — maxi. 107 m Superficie 11,45 km2 Bazoges-en-Paillers est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Bazogeais[1].
Sommaire
Géographie
Histoire
L’étymologie du terme «BAZOGES» est dérivée de «BASILICA» (mot romain signifiant «église rurale»).
Bazoges-en-Paillers tire son surnom de l’ancienne petite ville de Paillers, autrefois chef-lieu de doyenné.
Bazoges était une châtellenie relevant du marquisat de Montaigu, le plus ancien seigneur connu est Aimeri GUOYAS chevalier-Seigneur de La Barotière qui a choisi pour lieu de sépulture en 1272 l’Abbaye de la Grainetière. Bazoges fut aussi célèbre à la cour au XVIIème siècle, Marie Hillerin, fille de Jacques Hillerin, chevalier-Seigneur de Bazoges, épousa Jean Ireland. Un petit-fils François-Hubert Irland devint conseiller du Roi. La famille IRLAND, aujourd’hui éteinte, était originaire d’Écosse...
...Le curé de Bazoges était à la nomination du doyen de Montaigu et au nombre des chapelles mentionnées au XVIII ème siècle, on trouve : Chapelle de Saint-Esprit - Chapelle Notre-Dame de Logerie - Chapelle de Saint Clair des Gaboriaux fondée en 1737 par Pierre Gaborieau, curé de Bazoges, dans l’église même.
L’Eglise telle qu’elle se comportait, place Notre-Dame (Vieille Place), parait avoir été bâtie par Mr Clair Gaboriau, curé de la paroisse pendant 50 ans. Elle avait la forme d’une croix latine et un des deux petits autels était consacré à Saint Mathurin, fêté le 10 mai, dont les enfants étaient voués. On dit que vers 1620, l’implacable maladie qu’était le «croup» emportait beaucoup d’enfants. On porta la statue de Saint Mathurin en procession et le fléau cessa immédiatement. Depuis ce temps jamais le croup n’aurait fait mourir d’enfant à Bazoges.
L’histoire bazogeaise c’est donc la Place Notre Dame, occupée autrefois par l’église entourée d’un cimétière, avec derrière et existant encore un ancien presbytère, d’où partait, raconte la légende un souterrain qui reliait le Puy Greffier et le château. Mais la dernière personne ayant suivi ce souterrain ne pu faire plus que quelques centaines de mètres, arrêtée par l’inondation du passage. Ce qui parait sûr cependant, est l’existence d’un souterrain refuge partant effectivement d’une ancienne habitation (cheminée apparente), occupée ensuite par la famille Limousin, et actuellement rénovée en garage. L’entrée de ce souterrain-refuge a été murée vers 1945, suite à un effondrement de terrain. Mais quelques jeunes de l’époque se rappellent être descendus jouer à l’intérieur de salles et galeries.
.......Riche en histoire, Bazoges était traversée par une voie romaine qui venait de Saint Georges et que l’on devine encore un peu, (au droit du pont) entre les routes de Beaurepaire et de Saint Fulgent.
L’armée Napoléonienne traversa également la commune, et après un campement près de la rivière, beaucoup attrapèrent le paludisme, un mal peu connu à l’époque, c’est à partir de ces faits que l’on baptisa le «Malpalu», la rivière délimitant les communes de Bazoges avec Beaurepaire.
Bazoges paya un lourd tribu aux guerres de Vendée, et fut un haut lieu de résistance, le château de la Rairie a appartenu à la famille De Sapinaud.
…Histoire mouvementée qui contraste avec la beauté des paysages, le charme de la Templerie, avec ses dolmens et menhirs, le site de l’étang neuf et le calme et la tranquillité des vestiges des manoirs de Logerie, de la Rancunelière et du Château, sans oublier les sculptures de l’église actuelle construite en 1905, et ses magnifiques vitraux, dont l’un retrace le martyr de l’abbé BRENUGAT, vicaire du curé BONNEAU, qui a péri dans la campagne d’outre-loire (guerres de Vendée). Déporté en Guyane, le vicaire mourut d’inanition dans une forêt de Kononama.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 2014 Laurent Beneteau[2] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Bazoges-en-Paillers comptait 1 033 habitants (soit une augmentation de 22 % par rapport à 1999). La commune occupait le 9 208e rang au niveau national, alors qu'elle était au 9 999e en 1999, et le 168e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Bazoges-en-Paillers depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Bazoges-en-Paillers, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[3],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 1 033 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,2 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 52,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 25,5 %, 30 à 44 ans = 20,4 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 15,2 %) ;
- 47,8 % de femmes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 22,9 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 18,2 %).
Lieux et monuments
Notes et références
Notes
- Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 mai 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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