- Chaudefonds-sur-Layon
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Chaudefonds-sur-Layon
Pont de ChaudefondsAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Angers Canton Chalonnes-sur-Loire Code commune 49082 Code postal 49290 Maire
Mandat en coursGabriel Ariaux
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Loire-Layon Démographie Population 959 hab. (2008[1]) Densité 65 hab./km² Gentilé Califontain, Califontaine Géographie Coordonnées Altitudes mini. 12 m — maxi. 95 m Superficie 14,77 km2 Chaudefonds-sur-Layon est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire, dans la vallée encaissée des coteaux du Layon.
Sommaire
Géographie
Ce village angevin de l’ouest de la France se situe en limite Nord des Mauges, sur la route D125 qui va de Chalonnes-sur-Loire (5 km) à Saint-Aubin-de-Luigné[2] (3 km)[3].
Le territoire des Mauges est la petite région qui couvre la partie sud-ouest du Maine-et-Loire, délimitée au Nord par la Loire (fleuve) et à l'Est par le Layon (rivière)[4].La commune de Chaudefonds se trouve partagée entre les reliefs des coteaux et la vallée du Layon. La géologie de la région est constituée de nombreux bassins sédimentaires carbonifères, dont certains possèdent des gisements productifs en charbon : c'est le sillon houiller de la Basse-Loire[5].
D'une superficie de près de 15 km2 (1 477 hectares), son altitude varie de 12 à 95 mètres[6].
À signaler la présence du col d'Ardenay (1,5 Kms de long pour un pourcentage moyen de 3,5 % avec des pourcentages de 6 % se terminant par un faux plat de 400 mètres) à une altitude de 20 m, démarrant au pont de Chaudefonds-sur-Layon et arrivant dans la hameau d'Ardenay par la D121, se terminant à 75 mètres d'altitude. C'est l'unique col du Maine-et-Loire.
Les rivières du Jeu et du Layon traversent son territoire[2].
Protections sur la commune[7]
Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune figure à l'inscription de Natura 2000 (vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes), des Zones naturelles d'intérêt écologique floristique et faunistique (basse vallée du Layon, vallée du Louet, vallée du Jeu, ruisseau de la Contrie et de l'Oyon), au Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Layon, Aubance) et dans la zone du Patrimoine mondial de l'UNESCO (Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes).Toponymie
Formes anciennes du nom : Feodum de Chaudefondz en 1211, Calidus fons en 1244[8], Chaudefonds en 1793 et 1801, Chaudefonds-sur-Layon en 1925[9].
Le village doit son nom (en latin calidus fons) à une fontaine chaude, la source Sainte-Madeleine, dont l'eau sort à 15° et visible a côté du lavoir[8],[10].
Nom des habitants : Les Califontains[10]
Histoire
La fondation de la paroisse date au moins du XIIe siècle, et appartenait au seigneur de Chemillé[8].
Du XIIIe au XVIe siècle la seigneurie appartenait aux seigneurs de la Jumellière[8].
Les mines de charbon présentes à Chaudefonds sont anciennes, et existaient dès le XVe siècle[11].
À la veille de la Révolution française (royaume de France), Chaudefonds dépendait du doyenné de Jallais, du grenier à sel d'Ingrandes et de l'élection d'Angers[8].
À la réorganisation administrative qui suivie la Révolution le Maine-et-Loire succéda à l'Anjou. Chaudefonds fut intégré en 1790 au canton de Rochefort et au district d'Angers, puis en 1800 au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[9].
Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroula la guerre de Vendée, qui marqua de son empreinte le pays tout entier. En mars 1793 les Vendéens s'emparèrent de Chaudefonds, où un Comité catholique et royaliste fut créé pour administrer la commune, qui fonctionna jusqu'en novembre. Le président du Comité, Pierre-Marc de Jourdan (seigneur du Jeu et de La Berthelotière), fut arrêté puis guillotiné aux Ponts-de-Cé en décembre 1793[12].
Chaudefonds connu au XIXe siècle, et jusqu'au début du XXe siècle, un essor industriel avec le développement de ces mines de charbons ; Notamment aux malécot à Ardennay, où siège de nouveaux depuis 2010 un chevalet à l'endroit même de l'ancien, en mémorial de ces temps miniers. La chapelle Sainte-Barbe des mines, située à la limite entre entre les communes de Chaudefonds et de Chalonnes, aujourd'hui restaurée, était la chapelle dédiée aux mineurs.
Parallèlement l'exploitation de la chaux se développa sur la même période, la carrière de Saint-Charles fût la dernière à fonctionner et ferma ses portes en 1964. Aujourd'hui, de nombreux fours à chaux en bon état sont toujours visibles.
Administration
Municipalité
Municipalité en 1790, Chaudefonds puis Chaudefonds-sur-Layon en 1925[9]
Le Conseil municipal est composé de 15 élus[13].Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2006 Gabriel Ariaux Toutes les données ne sont pas encore connues.
Intercommunalité
La commune est intégrée à la communauté de communes Loire-Layon. Cette structure intercommunale regroupe dix communes : Chalonnes, Champtocé, Chaudefonds, Denée, Ingrandes, La Possonnière, Rochefort, Saint-Aubin, Saint-Georges et Saint-Germain.La communauté de communes est membre du Pays de Loire en Layon, structure de regroupement de collectivités locales. Cette intercommunalité regroupe quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon.
Autres circonscriptions
Le canton de Chalonnes comporte cinq communes (Chalonnes, Chaudefonds, Denée, Rochefort et Saint-Aubin). Il a été constitué définitivement en 1801 (1790 Rochefort-sur-Loire, 1801 Chalonnes-sur-Loire[9]). C'est l'un des quarante et un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département.Chaudefonds fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Angers-Sud et Chemillé. La deuxième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
Démographie
En 2008, Chaudefonds-sur-Layon comptait 959 habitants (soit une augmentation de 21 % par rapport à 1999). La commune occupait le 9 806e rang au niveau national, alors qu'elle était au 10 557e en 1999, et le 193e au niveau départemental sur 363 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Chaudefonds-sur-Layon depuis 1793. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[14], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[15]. Pour Chaudefonds-sur-Layon, le premier recensement a été fait en 2008[16], les suivants étant en 2013, 2018, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Chaudefonds-sur-Layon, est une évaluation intermédiaire[17].
Le maximum de la population a été atteint en 1851 avec 1 816 habitants.
Évolution démographique Graphique de l'évolution démographique
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).Pyramide des âges Vie locale
La mairie, le point poste et les principaux commerces, se situent sur la place du centre.
Située dans l'Académie de Nantes, la commune compte deux écoles maternelle et primaire.La plupart des professionnels de la santé se trouvent à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, où l'on trouve l'hôpital local, ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et une maison de retraite[23].
La collecte des ordures ménagères (collecte sélective) est gérée par la Communauté de Communes Loire-Layon (SYCTOM du Loire-Béconnais)[24].
La rivière Le Layon traversant la commune, on y trouve de nombreux points de pêche.
Chaudefonds possède également un site d'escalade.
Les hauts du coteaux du Grand Pée, peu avant l'entrée du village, accueillent une piste de décollage pour les parapentes et les deltaplanes, c'est un des principaux sites de vol à voile du Maine-et-Loire.
Économie
Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implantée sur ce territoire rural, dont la viticulture qui représente la première activité agricole.
Sur 89 établissements présents sur la commune à fin 2009, 43 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 35 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[25].
Entouré de vignobles, Chaudefonds compte de nombreux producteurs de vin, Coteaux du Layon, Cabernet d'Anjou, Anjou village, figurent parmi les nombreux vins produits et représentent la principale économie du village.
Chaudefonds-sur-Layon se trouve dans la zone des vignobles du Val de Loire. Liste des AOC[26] présentes sur le territoire :
- AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles,
- AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, IGP Val de Loire blanc, IGP Val de Loire rosé, IGP Val de Loire rouge,
- IGP Brioche vendéenne, IGP Bœuf de Vendée, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis.
Lieux et monuments
La commune de Chaudefonds-sur-Layon comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[27], dont deux monuments historiques et deux sites protégés[28].
- Ancien logis de la Basse-Guerche, du XVe siècle, monument historique inscrit le 29/09/1947 (PA00109035).
- Moulins à vent d'Ardenay, du XVIIe siècle, monument historique inscrit le 27/05/1976 (PA00109036).
- Site de la Corniche Angevine, qui domine la vallée du Layon et celle de la Loire et qui en fait l'un des sites les plus pittoresques de l'Anjou[29], site protégé classé par arrêté du 11/02/2003.
- Site du hameau d'Ardenay, ancien village de mineurs[29], site protégé inscrit par arrêté du 27/02/2003. Cet ancien village de mineurs domine la vallée du Layon et celle de la Loire.
- Manoir dit château de la Basse-Guerche, du XVe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
- Chapelle du cimetière, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
- Chapelle Sainte-Barbe des Mines, à la limite de Chalonnes-sur-Loire, ancienne église de mineurs construite en 1856.
Personnalités liées à la commune
- Serge Bernier, impliqué dans l'attentat du Petit-Clamart.
Articles connexes
- Canton de Chalonnes-sur-Loire
- Appellations viticoles d'Anjou
- Liste des cours d'eau de Maine-et-Loire
- Liste de ponts de Maine-et-Loire
Liens externes
Notes et références
- Insee - Populations légales 2008 de la commune de Chaudefonds
- IGN et BRGM, Géoportail Chaudefonds (49), consulté le 19 avril 2011
- Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Chaudefonds (49), consulté le 20 novembre 2011 - Louis Poirier, Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois), Annales de Géographie, 1935, t.44 n°251 p. 474 - Voir Mauges
- BDF49, Coteaux du Layon, consulté le 28 janvier 2010
- EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Chaudefonds, indiquant une superficie de 1 477 ha et une altitude de 12 m / 95 m, consulté le 19 avril 2011. L'édition révisée de 1965 du Célestin Port (op. cit.) indique quant à elle une superficie de 1 475 ha, et la Communauté de communes Loire Layon (Fiche de Chaudefonds) une superficie de 1 476 ha.
- DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Chaudefonds, consultée le 7 janvier 2011
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, Lachèse Belleuvre & Dolbeau, 1874, t. 1, p. 646 et suivantes - selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
- École des hautes études en sciences sociales, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Notice communale de Chaudefonds-sur-Layon, consultée le 18 novembre 2011 - Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2005, p. 56
- Célestin Port, Édition révisée de 1965 (op. cit.), p. 692
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1 p. 690 et suivantes
- Nombre de conseillers municipaux sur le Code général des collectivités territoriales
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009
- Calendrier des recensements des communes du département de Maine-et-Loire sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 3 juillet 2011
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 juillet 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 3 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 3 juillet 2011
- Évolution et structure de la population à Chaudefonds-sur-Layon en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 juillet 2011
- Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 3 juillet 2011
- Fédération Hospitalière de France, Hôpital local (Chalonnes-sur-Loire), consulté le 5 octobre 2011
- Communauté de communes, Loire-Layon, consulté le 16 novembre 2011
- INSEE, Statistiques locales du territoire de Chaudefonds, consultées le 19 novembre 2011
- AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE) - INAO, Fiche de Chaudefonds, consultée le 19 novembre 2011
- Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 20 novembre 2011
- Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine, Chaudefonds, consultée le 20 novembre 2011
- BDF49, La Corniche angevine, le hameau d'Ardenay, consulté le 28 janvier 2010
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