- Bernard Tapis
-
Bernard Tapie
Bernard Tapie Parlementaire français Naissance 26 janvier 1943 Décès Mandat Député 1989-1996 Début du mandat 1989 Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Bouches-du-Rhône Groupe parlementaire NI (1989-1993)
RL (1993-1996)Ve république Bernard Tapie, né le 26 janvier 1943 dans le 20e arrondissement de Paris, est un homme d'affaires, homme politique, animateur de télévision et acteur français à la réputation controversée. En tant qu'homme d'affaires, il a notamment fait parler de lui en achetant, puis en vendant l'équipementier sportif Adidas dans une série d'opérations financières impliquant le Crédit Lyonnais, banque avec laquelle il eut de longs démêlés judiciaires. Il redressa aussi le groupe Wonder-Leclanché (piles électriques) pour le vendre ensuite à Ralston Energy Systems.
Bernard Tapie a eu une brève carrière de chanteur avec quelques disques dans les années 1960 sous le nom de Bernard Tapy. Sur les pochettes de ses disques, il est mentionné qu'il fut également coureur automobile, bien que ceci soit aujourd'hui contesté.
Outre son passage éclair au ministère de la Ville sous le gouvernement de Pierre Bérégovoy, il fut élu député des Bouches-du-Rhône (suppléant le professeur Jean Claude Chermann, codécouvreur du virus du sida). Il fut réélu en 1993, mais son immunité fut levée par l'Assemblée nationale, afin qu'il réponde de ses poursuites judiciaires.
Il a suscité auprès des citoyens français à la fois de l'admiration (pour être un autodidacte) et une certaine méfiance. Il fit envie, par la possession d'un vaste et luxueux hôtel particulier, rue des Saints-Pères à Paris. Ce bien immobilier fut richement meublé, ce qui suscita notamment de nombreux articles de presse à l'occasion des saisies judiciaires dont il fit l'objet.
Au Bébête Show, il fut représenté en taureau, dénommé « Tapie Violent ». Aux Guignols de l'info, il est brocardé pour son expérience carcérale, pour sa gouaille verbale surtout (se nommant lui-même « Nanard », et usant des expressions « Salut ma burne ! », « Jo la Fiotte » et « Sévèrement burné, l'Nanard ! ») et est grimé comme un bandit (costume à rayures façon mafiosi, grosse gourmette clinquante, grosse bague…).
Sommaire
Son parcours
Débuts
[réf. nécessaire] C'est au cours de son service militaire qu'il comprend que sa ténacité et ses grandes ambitions peuvent le faire réussir dans la société. Il débute en vendant des automobiles ainsi que des téléviseurs. Il proposait l'essai gratuit d'un poste de télévision pendant une semaine. Malheureusement, les téléviseurs coûtaient à l'époque très cher et les clients, effrayés, refusaient. Son idée fut alors de se faire passer pour un enquêteur sur la qualité des programmes télévisuels. À la réponse habituelle « Nous n'avons hélas pas la télévision », il répondait par l'offre de prêt. L'appareil entrait alors chez le client. Une semaine plus tard, séduit tant par l'appareil que par la sollicitude dont il a été l'objet, ce dernier signait volontiers un bon de commande[1]. En 1967, il devient propriétaire du magasin de téléviseurs et 10 ans plus tard il se lancera dans l'achat, la remise sur pied et la revente d'entreprises en difficulté. Presque toujours avec le soutien fidèle du groupe Crédit Lyonnais, alors possédé par l'État, comme la plupart des grandes banques françaises à cette époque (BNP, Société Générale, Paribas…).
Entrepreneur
En 1986, il crée la première école de commerce et de vente Tapie à Béziers[2]. Il se fit connaître des médias en procédant à des rachats d'entreprises en difficulté[3]. Il fit ainsi l'acquisition du groupe de piles électriques Leclanché/Wonder pour la revendre après son redressement à Ralston Energy Systems. Habilement, il exigeait que les licenciements eussent lieu avant son rachat de l'entreprise, ce qui fait que son image n'en était pas altérée. Son avocat d'affaires était Jean-Louis Borloo, devenu par la suite une personnalité politique.
- Entreprises rachetées
- Draeger
- La Vie Claire (Nota : La Vie Claire fut le sponsor de l'équipe cycliste qu'il dirigea au milieu des années 1980 avec notamment les coureurs Bernard Hinault et Greg Lemond).
- Adidas
- Terraillon
- Testut
- Manufrance
- Wonder
- Kalimar
- LooK
En avril 2009, il annonce son intention d'entrer au capital du Club Med[4]. Le 18 juin 2009 il annonce avoir acquis 1% du capital pour 2,5 millions d'euros.[5]
Politique
Il fut tête de liste de la gauche[6] aux élections régionales de 1992 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, en tant que tête de liste dans les Bouches-du-Rhône. Étaient alors à ses côtés Élisabeth Guigou, tête de liste dans le Vaucluse, Mylène Demongeot, actrice, sur sa propre liste, Daniel Hechter, couturier, tête de liste dans les Alpes-Maritimes, le professeur Léon Schwartzenberg, professeur de cancérologie, tête de liste dans le Var. Il affronte Jean-Marie Le Pen, président du Front national, député européen, tête de liste dans les Alpes-Maritimes. Il l'avait déjà défié dans un débat médiatique sur l'immigration deux ans plus tôt. C'est finalement Jean-Claude Gaudin qui est réélu président de région avec une majorité relative.
En juin 1994, il est la tête de liste des radicaux de gauche aux élections européennes, avec l'aval en sous-main du président François Mitterrand, pour mieux torpiller Michel Rocard, ancien Premier ministre, tête de liste du Parti socialiste, premier secrétaire du parti et rival de longue date du chef de l'État. L'opération réussit : ce dernier arrive deuxième, mais avec seulement 14,49 % des voix, alors que la liste de Bernard Tapie arrive cinquième avec 12,03 %. Figuraient sur sa liste la féministe Antoinette Fouque, Christiane Taubira, députée de Guyane, candidate en 2002 à l'élection présidentielle, et Noël Mamère, qui quittera ce parti pour les Verts. Tous trois furent élus députés européens.En 2007,il soutient le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle,Nicolas Sarkozy.
Mandat électif
- Député des Bouches-du-Rhône
- élu député en 1988 des Bouches-du-Rhône (suppléant le professeur Jean-Claude Chermann, codécouvreur du virus du sida).
- réélu en mars 1993. Il fait partie des 6 élus de gauche de ce département, dont trois apparentés socialistes (Jean-Pierre Defontaine, Kamilo Gata, Roger-Gérard Schwartzenberg) et 3 République et liberté (Bernard Charles, Bernard Tapie, Émile Zuccarelli). L'immunité de B. Tapie sera levée par l'Assemblée nationale le 21 novembre 1995 (après avoir été rejetée une première fois le 10 janvier 1994), en vue de répondre de ses poursuites judiciaires dans l'affaire OM-Valenciennes.
- Député européen
- Conseiller Régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur,
- 20 novembre 1993 : fusion du MRG des Bouches-du-Rhône et d'Énergie Sud, créé aux élections régionales de mars 1992 par Bernard Tapie
Postes ministériels
Précédé par Bernard Tapie Suivi par Michel Delebarre Ministre français de la ville 1992 - 1993 Simone Veil Football
Il fut de 1986 à 1994 président de l'Olympique de Marseille (OM).[7] Il remporte quatre titres consécutifs de Champion de France avec l'OM (de 1989 à 1992), une Coupe de France (1989) et 4 finales (1986-87-89 et 1991) et une victoire en finale de la Ligue des Champions de l'UEFA (1993), deux ans après avoir été finaliste en 1991. Il a découvert de grands noms du football français et mondial, comme Jean-Pierre Papin (JPP), Ballon d'Or en 1991, Abedi Pelé, Ballon d'or africain en 1991, 1992, 1993. Didier Deschamps, Marcel Desailly, Fabien Barthez, Jocelyn Angloma, Frank Sauzée, Enzo Francescoli et Chris Waddle, parfait complément technique de Papin. Il est condamné à huit mois de prison ferme pour avoir fait corrompre des joueurs du club de Valenciennes sans preuve matérielle. Il aurait payé plusieurs joueurs pour qu'ils acceptent de jouer sans forcer pour éviter que ses joueurs soient fatigués ou blessés au cours du match suivant qui devait les opposer au Milan AC, en finale de la Ligue des Champions. Il revient à l'OM à la fin de la saison 2000-2001 comme directeur sportif pour relever le club en proie à des difficultés sportives. Il ne restera qu'un an, ne pouvant pas redonner à l'OM son lustre d'antan et ayant des relations tendues avec le directeur financier Pierre Dubiton.
Acteur et comédien
À la suite de ses problèmes financiers et judiciaires, Bernard Tapie commence une carrière d'acteur :
- dès 1996, il joue aux côtés de Pierre Arditi, Fabrice Luchini, Alessandra Martines, Ticky Holgado, Ophélie Winter, Agnès Soral, Caroline Cellier et Anouk Aimée, dans Hommes, femmes, mode d'emploi de Claude Lelouch.
- au théâtre en 2000 avec l'adaptation du film Vol au-dessus d'un nid de coucou de Dale Wasserman , mise en scène Thomas Le Douarec, Théâtre de Paris
- 2004 : Un beau salaud de Pierre Chesnot, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre de Paris
- 2008 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Philippe Hersen, Théâtre du Gymnase Marie Bell, Théâtre de Paris
- A la télévision, comme animateur d'interviews, où ses émissions eurent des résultats d'audience appréciés, et dans la série policière Commissaire Valence où il joue le rôle-titre. Pour écrire les deux derniers épisodes de la série, diffusés en 2007/2008, il fait appel au romancier et scénariste à succès Laurent Scalese. Bernard Tapie n'a pas débuté à la télévision dans les années 2000, mais quinze ans plus tôt, avec l'émission Ambition (1986), sur TF1. Cette émission mettait en scène une personne désirant créer son entreprise et qui portait son dossier aux différents interlocuteurs : chambre de commerce, banques, officine publicitaire, etc., pour roder l'esprit du téléspectateur au mécanisme de création d'entreprise. La première émission, pour "amorcer la pompe" prenait un cas fictf.
L'ancien président de club a également participé pendant la saison 2005/2006 à l'émission RTL LCI on refait le match présentée par Eugène Saccomano.
En 1972, Claude Lelouch lui proposa de jouer dans L'aventure c'est l'aventure mais par manque de temps il refusa la proposition et fut remplacé par Aldo Maccione.[réf. souhaitée]
Vie familiale
Il a joué au théâtre avec sa fille, la comédienne Sophie Tapie.
Démêlés judiciaires
- Une condamnation pour corruption à l'occasion du match de championnat de France de football entre l'US Valenciennes-Anzin et l'Olympique de Marseille. L'affaire VA-OM vaut au club une rétrogradation en deuxième division.
- D'autres difficultés judiciaires avec l'affaire Testut, et fiscales, avec le Phocéa (avoir imputé sur ses sociétés la charge notamment des employés pour assurer les réceptions). Dans le cadre de l'affaire Phocéa, il est condamné le 4 juin 1997 par la cour d'appel de Paris à 18 mois de prison dont 6 mois ferme pour fraude fiscale et à 30 mois de prison avec sursis pour abus de biens sociaux et banqueroute[8]. La peine sera par la suite confondue avec les condamnations précédentes.
- En janvier 2006, il doit faire face à de nouvelles accusations de la part de l'ancien joueur de l'OM, Jean-Jacques Eydelie, qui l'accuse pêle-mêle de corruption, triche et dopage organisé. Bernard Tapie porte plainte pour diffamation mais est débouté par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Affaire Adidas
Dans l'impossibilité de rembourser des dettes contractées auprès de la SDBO (Groupe Crédit Lyonnais). En conflit judiciaire avec la banque, Bernard Tapie lui réclame 990 millions d'euros de dommages-intérêts. La cour d'appel de Paris a jugé le 30 septembre 2005 que Bernard Tapie a été floué lors de la vente du groupe Adidas par le Crédit lyonnais en 1993 et doit recevoir 145 millions d'euros à titre de dédommagements. La somme lui serait versée par le Consortium de réalisation (CDR), structure chargée d'assumer la gestion passée du Crédit lyonnais, et par la banque elle-même[9]. La Cour de cassation dans un arrêt du 9 octobre 2006 a cassé partiellement cette décision de la cour d'appel de Paris[10].
Le 11 juillet 2008, un tribunal arbitral formé de trois arbitres[11] a rendu une sentence qui devrait mettre un point final à l'affaire qui se prolonge depuis 1993. Il est décidé d'accorder 293,4 millions d'euros aux mandataires liquidateurs du Groupe Bernard Tapie (GBT) (240 millions d'euros au titre des fautes commises par les banques, 45 millions d'euros pour le préjudice moral et plus de 8 millions d'euros au titre des frais de liquidation du Groupe Tapie). Compte tenu de la créance que détient le CDR sur la liquidation, et des impôts dus dans cette affaire, une large part de la condamnation décidée par le tribunal devrait retourner vers les caisses publiques. Ainsi, devant être soustraits 190 millions de créances publiques, 30 millions de diverses dettes, plus 30 millions de frais dus par les époux Tapie, il devrait rester à Bernard Tapie entre 20 et 40 millions d'euros.
Le Tribunal arbitral donne raison à Bernard Tapie sur deux points. Selon les arbitres, les fautes auraient été commises par les banques : d'une part, un manquement à l'obligation de loyauté incombant au mandataire, en n'informant pas suffisamment le mandant, d'autre part, une violation de l'interdiction, pour la banque mandataire, de se porter contrepartie en achetant, directement ou indirectement, le bien qu'elle est chargée de vendre[12].
Une polémique a été lancée par François Bayrou et reprise par le parti socialiste concernant la décision arbitrale[13]. « On a voulu mettre en place des arbitres lourdement dédommagés pour éviter la décision de justice dont on savait qu'elle serait défavorable » à M. Tapie., a affirmé M. Bayrou.
Le journal Le Monde du 18 juillet 2008 a indiqué que le « président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Didier Migaud (PS, Isère), a annoncé que des dirigeants du Consortium de réalisation (CDR) du Crédit Lyonnais seront auditionnés à la rentrée afin de s'expliquer notamment sur les raisons qui les ont conduits à abandonner la voie judiciaire au profit du tribunal arbitral. »
Le 29 août 2008, un des administrateurs du CDR démissionne, pour protester contre l'arbitrage selon certains médias[14].
La Commission des Finances à l'Assemblée Nationale entend tous les protagonistes de l'affaire dans une série d'auditions du 3 au 23 septembre 2008[15]. Dans les semaines qui suivent divers recours sont engagés par des hommes politiques (notamment des députés socialistes, du MoDem et du Nouveau centre) et des associations de contribuables contre la sentence arbitrale :
- recours pour excès de pouvoir contre la décision de la Ministre des finances de recourir à l'arbitrage alors que le code civil interdit aux organismes publics de recourir à l'arbitrage (l'autorité chapeautant le CDR, elle-même société anonyme de droit commercial, est un organisme public) et contre sa décision ne pas faire de recours contre cette sentence arbitrale.
- recours en tierce opposition contre la sentence arbitrale.
Par ailleurs, le magazine Capital[16] s'étonne que le gouvernement ait tenté en février 2007 d'autoriser les établissements publics à recourir à l'arbitrage dans un projet de loi portant sur la protection juridique des majeurs, disposition censurée par le conseil constitutionnel[17].
Bibliographie
En tant qu'auteur :
- 1986 : Gagner, Éditions Robert Laffont
- 1998 : Librement, Plon (il commence l'écriture de ce livre dès son entrée en prison et le termine à sa sortie)
- 2000 : Des yeux trop grands, Plon
Écrits sur la personne :
- 1986 : Tapie, les secrets de sa réussite, Isabelle Musnik, Édition Plon
- 1988 : le Mythe Tapie, Jeanne Villeneuve, La Découverte
- 1991 : Bernard Tapie ou la Politique au culot, Philippe Reinhard, Éditions France-Empire
- 1994 : le Flambeur : la vraie vie de Bernard Tapie, Valérie Lecasble, Airy Routier, , Grasset
- 1997 : Pour ou contre Bernard Tapie, Gilles Vidal, Emmanuel Loi, Le Castor Astral
- 1998 : Bernard Tapie, héros malgré lui, François Moreau, Ramsay
- 2008 : Sous le Tapie, Laurent Mauduit, Stock
- 2009 : Tapie-Sarkozy, les clefs du scandale, Denis Demonpion, Laurent Léger, Éditions Pygmalion
Filmographie
- 1996 : Hommes, femmes, mode d'emploi de Claude Lelouch
- 2001 : Who Is Bernard Tapie? documentaire de Marina Zenovich
- 2005 : Commissaire Valence (série TV)
Musicographie
- 1966 : Je ne crois plus les filles, Avait-il tort ?, Le retour, Vite un verre[18]
- 1966 : Passeport pour le soleil, Sauve qui peut, L'Enfant de ma vie, Je les aime toutes, [19]
- 1966 : Tu l'oublieras, My little black, Pour de rire pour de vrai, Les pistonnés[20]
- 1985 : Réussir sa vie, en collaboration avec Didier Barbelivien
- 1986 : Je t'interdis, en collaboration avec Didier Barbelivien
- 1998 : il collabore avec le chanteur français Doc Gynéco à la création de la pièce C'est beau la vie, qu'ils produisent en duo
- Reprise de la chanson Le blues du businessman
Notes et références
- ↑ Tapie raconte cette anecdote dans son livre "Gagner"
- ↑ Ecoles de Tapie
- ↑ Bernard Tapie chef d'entreprise, un bilan contrasté
- ↑ « Tapie veut prendre le Club Med », Journal du Dimanche, 25 avril 2009
- ↑ http://eco.rue89.com/2009/06/18/bernard-tapie-a-achete-1-du-club-med
- ↑ Liste Energie Sud
- ↑ Tapie s'empara du club le 12 avril 1986, comme à son habitude, à la hussarde. Mais pour une fois, cette rapide prise de pouvoir se déroula avec beaucoup de discrétion, même si quelques mois après leur affrontement brutal, l'ancien président du club, Jean Carrieu, se suicidait, écrit Claude Bertrand dans Illusions et réalités de la vie politique à Marseille, Documents Payot, 1998, p. 48. Cet observateur de la vie politique de la cité phocéenne précise (p. 47) que Bernard Tapie est venu à Marseille à la demande de Gaston Defferre.
- ↑ Compte rendu de la condamnation du 4 juin 1997 devant la cour d'appel de Paris - L'Humanité, 5 juin 1997
- ↑ Adidas : Tapie ramasse la mise
- ↑ Cdr Groupe Bernard Tapie Adidas
- ↑ Le Monde du 12 juillet 2008 Formé de trois personnalités - Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Denis Bredin, avocat, et Pierre Estoup, magistrat - le tribunal arbitral, chargé de solder ce litige, a condamné le CDR à verser 285 millions d'euros à M. Tapie qui s'estimait floué d'une plus-value conséquente réalisée par la banque lors de la vente d'Adidas en 1993. « Les arbitres allouent aux liquidateurs du groupe Tapie une indemnité en principal de 240 millions d'euros, au titre des fautes commises par les banques, et une autre indemnité de 45 millions d'euros au titre du préjudice moral », selon un communiqué du CDR.
- ↑ Adidas : la victoire de Tapie après quatorze ans
- ↑ Le Monde du 18 juillet 2008 François Bayrou évoque les « protections » de Bernard Tapie
- ↑ http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,4080356,00-l-audition-.html
- ↑ Compte rendus de réunion de la Commission des Finances session 2007-2008
- ↑ Magazine Capital de novembre 2008, pages 22 à 24
- ↑ http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/depuis-1958/decisions-par-date/2007/2007-552-dc/decision-n-2007-552-dc-du-01-mars-2007.1177.html article 40 autorisant le gouvernement à autoriser par ordonnance le recours à l'arbitrage par des personnes morales de droit public, cette disposition insérée à la dernière minute par le gouvernement a été jugée contraire à la constitution car n'ayant aucun lien avec le reste du projet de loi sur la protection juridique des majeurs
- ↑ Je ne crois plus les filles (RCA Victor, ref: 86 153 M), sur encyclopedisque.fr, consulté le 26 décembre 2008.
- ↑ Passeport pour le soleil (RCA Victor, ref: 86 158 M), sur encyclopedisque.fr, consulté le 26 décembre 2008.
- ↑ Tu l'oublieras (RCA Victor, ref: 86 184 M), sur encyclopedisque.fr, consulté le 26 décembre 2008.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Chansons de Bernard Tapie sur Bide & Musique
- Les ouvriers oubliés de Bernard Tapie (archives INA)
- Actualité de Bernard Tapie Nanar en détail
- Portail de la politique
- Portail du cinéma
- Portail du football
- Portail du théâtre
Catégories : Ancien ministre de la Cinquième République | Acteur français | Chanteur français | Dirigeant de l'Olympique de Marseille | Personnalité française du monde des affaires | Personnalité du Parti radical de gauche | Ancien député des Bouches-du-Rhône | Député européen de la délégation française 1994-1999 | Animateur de télévision français | Ministre français de la Ville | Naissance en 1943 | Naissance dans le 20e arrondissement de Paris | Personnalité politique condamnée lors d'une affaire politico-financière - Entreprises rachetées
Wikimedia Foundation. 2010.