- Beaulieu-sous-la-Roche
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Beaulieu-sous-la-Roche
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement Sables-d'Olonne Canton La Mothe-Achard Code commune 85016 Code postal 85190 Maire
Mandat en coursMaurice Poissonnet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Achards Démographie Population 1 963 hab. (2008) Densité 77 hab./km² Gentilé Bellelocutiens, Bellolocustres Géographie Coordonnées Altitudes mini. 20 m — maxi. 69 m Superficie 25,47 km2 Beaulieu-sous-la-Roche est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.
Ses habitants sont les Bellolocustres[1].
Sommaire
Géographie
Commune située à 20 km de la La Roche-sur-Yon, 25 km des Sables-d'Olonne, 7 km d'Aizenay et de La Mothe-Achard. On y accède, depuis Martinet, par une route ombragée longeant le Jaunay, entre les châteaux de La Guissière et de La Rochette. Ses nombreux sentiers pédestres, sa place centrale à l'ombre des tilleuls, sa cour des Arts, ses terrasses végétales bordant le Jaunay donnent à la commune un côté bucolique apprécié de tous.
Communes limitrophes : Aizenay, Venansault, Landeronde, Saint-Georges-de-Pointindoux, Martinet.
Histoire
Au IVe siècle, saint Hilaire, évêque de Poitiers fut un grand missionnaire et un pasteur efficace pour tout le Poitou qui s'étendait de Poitiers à l'océan. Parmi ses disciples, on trouve Benoît d'Aizenay qui vraisemblablement eut pour mission de répandre la Bonne Nouvelle dans le pays d'Herbauges (région de Montaigu à l'océan). On pense que Benoît résidait près d'Aizenay. C'est là qu'il meurt en 360. Il fut un envoyé de l'évêque. On le dit « évêque rural ». Si on ne connaît pas la date exacte de la construction de l'église, on peut penser que vers l'an mille, un lieu de prières fut construit à proximité du château. Les premiers desservants de la nouvelle église étaient sans doute des moines bénédictins venant du Haut-Poitou.
Quand vers 1059, l'église est donnée en partie aux moines de Talmont et non à ceux de Noirmoutier qui desservaient Aizenay, on y trouve un prêtre et non un vicaire. Le « prêtre » étant à la fois prieur et curé. Le prieur ayant la charge d'administrer au temporel les biens de l'Abbaye, tandis que le curé avait la charge pastorale. On rencontre aussi parfois des vicaires et des sous-prieurs.
En 1533, l'évêque de Luçon envoie un diacre faire la visite des paroisses du diocèse. À Beaulieu, il rencontre 13 prêtres dont un prieur, (11 ne résident pas à Beaulieu). Quelques années plus tard, les « réformés » jettent le trouble dans la province. Des luttes sanglantes résultent de l'affrontement catholiques-protestants. Les églises sont « occupées », comme le déclare un texte de 1564 qui nous apprend qu’à cette date, 41 curés du diocèse de Luçon sont aux mains des réformés, c’est le cas de Beaulieu. On sait qu'un château seigneurial existait à Beaulieu-sous-la-Roche depuis le IXe ou Xe siècle. Au XVe siècle, le domaine est divisé en deux chatellenies, celles des Chateigniers et celle des Bellevilles. Fait très rare, les deux juridictions siégeaient dans le même château.
Dans un écrit du XVe siècle, le seigneur de Beaulieu dit que le château est bâti « entre l'église et mon étang », établi sur le Jaunay. Le château sera détruit, sans doute sur ordre de Richelieu alors aux affaires. On ne sait pas si l’église fut construite avant le château ou vice versa, si celle-ci était la chapelle du château ou l'église paroissiale. En 1860, le clocher de l'église est rénové. À nouveau, en 1998, des travaux sont entrepris pour la restauration de l'église. Le clocher est refait à l'identique de ce qui existait, mais avec des pierres de « Richemond », plus dures qui résistent mieux au temps que le tuffeau utilisé lors de la première rénovation.
Le 1er janvier 2010, après avoir fait cavalier seul pendant 17 ans, la commune est entrée dans la communauté de communes du Pays des Achards qui regroupait déjà 10 communes du canton.
Economie
La commune est avant tout rurale, avec une grande part accordée à l'élevage, laitier et allaitant. On trouve également un domaine viticole à l'Atrie et un élevage d'escargots à l'Augisière.
Les principales entreprises locales sont regroupées dans la zone d'activités du Chantenay et dans la zone artisanale de l'Augisière : Ets Brochard (construction de remorques agricoles), SARL Bonneau-Trichet (construction matériel agricole), SAS Praud (matériel de boulangerie), Ets Mercier (alimentation animale)...
Une carrière est également en exploitation.
Village d'art
Beaulieu est nommé village d'art. Avec sa cour des artistes derrière l'église, il rassemble peintres, sculpteurs, souffleurs de verre, relieurs, calligraphes, potiers, libraires... Les touristes aiment visiter ces artisans dans un cadre rural. La petite place du marché ombragée entourée des commerces de proximité apporte au village une chaleur que le visiteur apprécie.
Marché de Noël
La commune a été la première à lancer il y a plus de dix ans le Marché de Noël en Vendée. Tous les premiers week-ends de décembre c'est une centaine d'exposants qui vient vendre sa production, ce qui fait de l'événement un des plus importants marchés de Noël de l'Ouest de la France. La petite commune voit alors son nombre d'habitants multiplié par 10 le temps d'un week-end. A l'occasion de cet événement, une exposition de crèches et villages miniatures animés "La féérie des Santons", comportant plus de 600 santons traditionnels, est organisée jusqu'à la fin du mois de janvier. Depuis 2009, trois vitrines animées, rappelant celles des grands magasins parisiens, sont réalisées autour de la place du marché. Elles représentent la maison du père Noël et son atelier de fabrication des jouets, une cuisine investie par les rats, à la manière du film Disney Ratatouille et enfin un véritable laboratoire de chimie contrôlé par des animaux.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Vendée.Blasonnement Écartelé : au premier, de gueules aux cinq tours d'or ordonnées en sautoir ; au deuxième, d'azur aux trois fleurs de lys d'or, à la bordure cousue de gueules ; au troisième, d'argent à la croix ancrée de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d'or ; au quatrième, gironné de vair et de gueules de douze pièces ; à la croix d'argent chargée d'un bâton prieural au naturel posé en pal, brochant sur l'écartelé.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1989 mai 2008 Jean-Jacques Mercier SE mai 2008 Maurice Poissonnet[2] SE Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Beaulieu-sous-la-Roche comptait 1 963 habitants (soit une augmentation de 14 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 095e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 290e en 1999, et le 89e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Beaulieu-sous-la-Roche depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Beaulieu-sous-la-Roche, cela correspond à 2008, 2013, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc. ) sont des estimations[3],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 1 963 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,3 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 17,1 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 18,6 %) ;
- 49,7 % de femmes (0 à 14 ans = 17,8 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 22,4 %).
Lieux et monuments
Dans le bourg, les visiteurs pourront apprécier l'église rénovée et éclairée, la Cour des Arts, la place du marché à l'ombre des tilleuls, les vieilles maisons de pierre. Derrière l'église et la cour des arts, le parc des Terrasses du Jaunay, a été restauré avec des vieilles pierres et surplombe aujourd'hui le ruisseau du Jaunay qui traverse le village.
Les nombreux chemins de randonnées permettent d'apprécier les paysages boisés et les sites insolites : chemins creux, sources, ruisseaux traversés au niveau de gués, bocage vendéen... On pourra apprécier les différents châteaux surplombant le Jaunay : la Guissière, les Forges, la Rochette. Des hameaux sont également particulièrement mis en valeur, comme le Plessis aux Moines, l'Augisière ou encore la Vacherie.
Evénements
- Festival Les Hivernales : spectacles organisés par la Communauté de communes du Pays des Achards de novembre à mars
- Festival Théâtre à Cour : représentations théâtrales dans la Cour des Arts durant en période estivale
- Fête de l'été avec feu d'artifice
- Festival Jaunay'Stivales : spectacles organisés par la Communauté de communes du Pays des Achards
- Rallye Côte de Lumière, organisé durant le premier week-end de septembre
- Marchés de Noël : organisé sur 3 jours, le premier week-end de décembre
Personnalités liées à la commune
- Benjamin Rabier né en 1864 dans la commune. Il a notamment dessiné le célèbre dessin de la vache rouge de la Vache qui rit. Il est aussi l'inspirateur de Tintin : il dessine en 1897 l'album Tintin Lutin ou apparaît un personnage avec une houpette et un pantalon de golf. Surtout, le voyage de Benjamin Rabier en moto jusqu'à Moscou va pousser Hergé à le prendre comme modèle pour son premier album Tintin au pays des Soviets.
Images
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 mai 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 6 mai 2011
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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