- Industrie minière en Limousin
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Le Limousin est comme l'ensemble du Massif central, dont il occupe la bordure nord-occidentale, plutôt riche en ressources minières, même si à l'exception de quelques carrières (granit principalement), les exploitations historiquement et essentiellement tournées vers l'extraction de l'or, de la houille, du kaolin et de l'uranium sont de nos jours fermées.
Sommaire
Géologie du Limousin
Histoire du secteur minier en Limousin
L'or du Limousin
Plusieurs sources relatent les richesses minières aurifères de la Gaule[Note 1]. Le territoire de l'actuel limousin serait apparu comme riche en gisements aurifères, présence évoquée par nombre de toponymes, tels la rivière Aurence, près de Limoges, les village de Laurière (en Haute-Vienne et en Corrèze), ou encore Beaune-les-Mines[1], mais aussi mis à jour par des fouilles préventives, comme celles conduites à travers le chantier de l'autoroute A89 aux Angles-sur-Corrèze par Assumptio Toledo i Mur, en 1999, ou encore sur d'anciens sites miniers de l'âge du fer ré-exploités a posteriori[2]. De multiples recherches[3],[4],[5] ont permis d'établir le constat selon lequel 10 % du territoire occupé par la tribu gauloise des Lémovices était couvert par des zones minières aurifères, ce qui représente environ 250 mines et 1 200 à 2 000 excavations[6]. On a également pu prendre connaissance des techniques de travail minier de l'époque (abattage du minerai par fragilisation du quartz au feu par exemple[7]), au sein de ces excavations accessibles en surface, entourées de remblais et connues au XIXe siècle, qui aboutissaient sur des chantiers souterrains vraisemblablement plus modernes, et étaient complétées de petits sites de traitement et travail du minerai. Les sites découverts dans la zone de Saint-Yrieix s'étalent entre Meilhards, à l'est, et Saint-Priest-les-Fougères, à l'ouest[3]. On estime vaguement la quantité d'or extraite à quelques dizaines de tonnes.
Une recherche des minerais d'étain (dans les monts de Blond en particulier), de fer (région d'Ussel et Bort-les-Orgues) et d'argent est également attestée[4].
Cette « tradition » minière non-négligeable disparaît avec l'invasion romaine au Ie siècle av. J.-C.[2]. La redécouverte de ce passé au XIXe siècle conduit à une nouvelle recherche active du minerai dans la première moitié du XXe siècle. Les mines de Douillac et de Nouzilleras et leurs cités ouvrières, à quelques kilomètres au nord de Saint-Yrieix, témoignent de cette activité contemporaine[6]. En 1988, une filiale de la Cogema a pris en charge l'exploitation de trois sites aurifères (le Bourneix, ouvert en 1982 et fermé en 2002 après les deux cités ci-après, l'Auriéras, les Renardières). Le suivi environnemental du site du Bourneix est assuré par le CESAAM (Centre d'Études et de Suivi des Anciennes Activités Minières de France et de l'Étranger), implanté à Bessines-sur-Gartempe[8].
Le kaolin
En 1767, c'est la découverte plutôt fortuite[Note 2] par le chirurgien Jean-Baptiste Darnet d'un gisement de kaolin à Marcognac, près de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), qui donne le départ de la production de la célèbre porcelaine de Limoges, dont la production connaît un essor dès le XIXe siècle, pendant la Révolution industrielle. Racheté deux ans plus tard par le Roi Louis XV, ce gisement n'est pas le seul à avoir été exploité en Limousin. On dénombre en effet d'innombrables sites, mais seuls quelques-uns ont été réellement et durablement utilisé aux fins de l'industrie porcelainière : dans la région de Saint-Yrieix mais aussi dans les monts d'Ambazac, sur le plateau de Bénévent-l'Abbaye, près d'Allassac et dans les Monédières en Corrèze[9].
Le site à ciel ouvert de Marcognac est largement exploité à partir des années 1780, et à partir de 1786 est propriété de François Alluaud, ingénieur géographe du Roi, directeur de la Manufacture royale de Limoges et futur maire de Limoges. A l'aube du siècle industriel qu'est le XIXe, l'extraction du kaolin se fait à la main : les hommes piochent pour entailler le gisement, les femmes sortent les charges hors de la « mine » en les portant dans des corbeilles maintenues sur leur tête[6]. Le site étant désormais fermé, le kaolin utilisé pour fabriquer la porcelaine de Limoges est importé d'autres régions (Bretagne) et de l'étranger (Portugal...)[6]. Dans le secteur se développe entre autres, dès 1825 et alors que la ville de Limoges ne concentre pas encore l'essentiel des sites productifs, une manufacture de porcelaine, celle du marquis de Bonneval, à Coussac-Bonneval, qui s'approvisionne dans les carrières proches, telles Marsac et Marsaguet[6].
Autre élément essentiel dans la fabrication de la porcelaine et décelable comme le kaolin à proximité ou au sein des ensembles granitiques, le feldspath (pegmatite) a été exploité en de multiples endroits sur le territoire régional, principalement dans les monts d'Ambazac et de Châlus[9].
La houille
Le sous-sol limousin fut l'objet de recherches de charbon de terre. Diverses sources rapportent son utilisation dès le XVIIe siècle, voir le XVe siècle[10].
Plusieurs gisements non négligeables sont découverts, tout d'abord en Creuse, à Bosmoreau-les-Mines en 1764, puis à Lavaveix-les-Mines et dans tout le bassin d'Ahun[7]. La première concession pour ces derniers est accordée en 1777 aux mines de Chantaud, près de Lavaveix, avant que le bassin soit intégralement exploité sous la même concession à partir de 1808[10]. A Fourneaux, huit puits seront exploités au milieu du XIXe siècle ; le plus profond, celui de Saint-Augustin, atteint 117 mètres[10].
La production dure de 1784 à 1958 pour Bosmoreau[11]. Artisanale jusqu'au milieu du XIXe siècle, fondée sur de petits puits, elle devient plus massive dès lors qu'elle s'effectue sur un puits unique, le puits Marthe, propriété d'une famille de porcelainiers limougeauds. On construit un chevalement alimenté par l'énergie d'une machine à vapeur, et sont aménagées des galeries de roulage et d'écoulement des eaux. Sous l'impulsion du député Martin Nadaud, l'arrivée du chemin de fer en 1883 (dès 1864 pour le bassin d'Ahun) permet une commercialisation plus efficace du charbon creusois. Dans le même temps, les techniques de lavage du minerai sont développées dans tous les sites creusois, facilitant le traitement direct pour le gaz et la coke, et le nombre de mineurs augmente, passant de 50 en 1855 à 195 en 1922. Cette mutation se répercute sur la production, multipliée par 5 entre 1896 et 1922, atteignant à cette date 40 000 tonnes annuelles[11]. L'année 1874 est la plus prospère pour les mines du bassin d'Ahun (354 000 tonnes dégagées)[10].
Après une première interruption en 1922 (épuisement du puits Marthe), de nouveaux gisements sont découverts à Bosmoreau par hasard, à faible profondeur, sur trois sites jusqu'ici non prospectés. Une mine à ciel ouvert est ainsi organisée, intensivement et mécaniquement exploitée par la compagnie des Travaux du Sud-Est (TSE). La productivité est très importante : durant la seule année 1951, les 359 mineurs extraient 264 000 tonnes de charbon[11].
C'est l'introduction des techniques de production hydroélectrique, conjuguée à l'avènement progressif du tout-pétrole et l'intérêt croissant pour le nucléaire, notamment illustré par l'exploitation uranifère en Haute-Vienne, qui mettent fin à l'extraction charbonnière de Bosmoreau en 1958. Le site est vendu en 1968, et racheté en 2003 par la commune qui y installe le Musée de la Mine de Bosmoreau-les-Mines[11]. En 1960, le dernier puits du bassin d'Ahun (Corbarioux 4) est fermé, après 12 millions de tonnes extraites[10]. Les filons creusois, contrairement aux autres bassins français, ont majoritairement employé la population locale.
Des filons houillers ont aussi été mis à jour en Corrèze (Yssandon, Varetz, Saint-Pantaléon, Maussac). Le charbon corrézien est particulièrement convoité par les manufactures d'armes de Tulle, qui souhaitent l'utiliser pour l'aciérie. Les premières mines sont ouvertes en 1769 à Cublac et au Lardin, suivies de mines à Lapleau et Argentat. La production corrézienne, définitivement arrêtée en 1921, grimpa jusqu'à 2 000 tonnes produites annuellement[7].
L'exploitation uranifère
Découverte
Les études menées en France depuis la Révolution ont permis de dégager trois types de minerai uranifère : l'autunite, découverte en 1800 en Saône-et-Loire, la chalcolite découverte en 1852 dans l'Aveyron et la pechblende découverte en 1927 à Saint-Rémy-sur-Durolle, dans le Puy-de-Dôme, exploités à modeste échelle durant l'Entre-deux-guerres. L'issue de la Seconde guerre mondiale et les incertitudes nées de l'enclenchement de la Guerre froide incitent l'État à faire de la France une puissance nucléaire, et en parallèle de développer la filière civile pour la production future d'électricité[12].
Si certaines sources supposent que Pierre et Marie Curie, connus pour leurs recherches scientifiques sur la radioactivité et co-découvreurs du radium et du polonium en 1898, avaient déjà prospecté la région au début du XXe siècle[13], c'est en 1949 que les prospecteurs du tout nouveau Commissariat à l'énergie atomique découvrent ainsi un filon de pechblende dans les monts d'Ambazac.
Le 21 février de cette année-là, le quotidien régional se demande dans son titre si « le gisement d'uranium de Saint-Sylvestre [est] le plus riche qui ait été découvert au monde[13] ». Dans ladite commune, la mairie lance très rapidement un appel à des ouvriers terrassiers pour entamer l'exploitation[14], qui suscite une réelle effervescence médiatique.
L'essor de l'activité haut-viennoise conduit même le CEA à installer en 1956 le centre de formation de ses prospecteurs à Razès, au nord de Limoges. Il y reste jusqu'en 1987[12].
Essor
Déclin
Le 14 mars 1991, le directeur de la division minière de la Crouzille la fin de l'extraction et du traitement du minerai d'uranium des sites limousins pour la fin 1996. Les raisons de cette cessation d'activité sont multiples, tenant principalement à la découverte de nouveaux filons au Canada et en Afrique, bien plus rentables, et à l'appauvrissement des gisements haut-viennois[15]. Mille emplois directs et deux mille emplois induits sont condamnés ; le manque à gagner pour l'économie régionale est évalué à 500 millions de francs[16].
Situation actuelle
Autres ressources
À partir du VIIIe siècle av. J.‑C. sont ouvertes des « ferrières », mais c'est avec l'occupation romain que l'exploitation des mines passe réellement de la dimension artisanale à une dimension plus industrielle. De nouveaux minerais sont exploités (comme le mercure à Peyrat-le-Château). L'étain (Ségur-le-Château, monts de Blond), le plomb argentifère (Mercoeur et Les Farges, près d'Ussel où fut exploitée par ailleurs la barytine) ou le cuivre (Ayen), déjà découverts, sont d'autant plus prospectés et recueillis[7]. Le plomb de la région de Saint-Germain-les-Belles fait l'objet de convoitises au début du XVIIIe siècle, mais les entreprises d'exploitation à une échelle industrielle sont un échec[7]. L'exploitation de barytine des Farges entre 1974 et 1980 fut conséquente, puisque 110 000 tonnes furent produites. Dans le même temps, 35 000 tonnes de concentré de plomb et 100 tonnes d'argent furent extraites. Le site des Farges n'aurait été exploité qu'à moitié de ses ressources totales[7].
Ayant un temps suscité l'intérêt des prospecteurs du Commissariat à l'énergie atomique pour sa contenance en béryllium indispensable dans l'industrie aérospatiale et nucléaire civile, les gisements de béryl, ainsi que ceux de fluorine, irréguliers, ne seront finalement jamais l'objet d'exploitation d'ampleur. Le filon de béryl de Lussac-les-Églises a été abandonné dans les années 1980[7].
Le site du Puy-les-Vignes, situé près de Saint-Léonard-de-Noblat, est prospecté à partir de 1809. Mais ce n'est que dans les premières années du XXe siècle que le wolfram présent est effectivement exploité, alors que c'était précisément l'étain qui était recherché dans la zone. Fermé de 1920 à 1936 pour manque de rentabilité et coût trop important de la main d'œuvre, le site est réouvert jusqu'en 1955, notamment pour faire face à la demande en terme d'explosifs. Le résistant Georges Guingouin se fournit même secrètement à Puy-les-Vignes, pour réaliser la dynamite destinée aux sabotages sous l'Occupation[15]. L'exploitation du wolfram constitue un fort apport financier pour le département de la Haute-Vienne, évalué à 2 milliards de francs de l'époque.
Découverte lors du percement du tunnel ferroviaire de Montjovis, en plein cœur de Limoges, la présence en Limousin d'antimoine sous forme de stibine va occasionner la création d'un site minier aux Biards, près de Glandon, en Haute-Vienne, et de deux autres en Creuse, à Mérinchal et en Corrèze, à Chanac-les-Mines[11].
Risques miniers
Valorisation
Tourisme
Reconversion économique
Répartition géographique des exploitations
Corrèze
- Mines de la région d'Ayen : mines de cuivre
- Mine de Chabrignac : mine de plomb
- Mine de Chanac-les-Mines (près de Tulle) : gîte d'antimoine
- Mine des Chèzes (un kilomètre au sud de Meymac) : première mine de bismuth découverte en France
- Mine des Farges (3 kilomètres à l'est d'Ussel) : mine de plomb, d'argent et de barite (fermée en 1981)
- Mine de Mérignac-de-Bar (3 kilomètres au sud-oust de la ville de Corrèze : gisement de barite
- Mine de Nonards : mine de plomb argentifère
Creuse
- Mine de Bosmoreau-les-Mines qui exploita la houille jusqu'en 1955 voir le Musée de la Mine de Bosmoreau-les-Mines.
- Mine d'or du Châtelet
Haute-Vienne
- Nombreuses mines d'uranium, dont la dernière a fermé en 2001
- Mine de Beaune (Beaune-les-Mines) : mine d'or sous forme d'arsénopyrite aurifère de 1913 à 1934[17].
- Mine de Chéni (Le Chalard, Ladignac-le-Long, Saint-Yrieix-la-Perche) : mine d'or sous forme d'arsénopyrite aurifère de 1913 à 1944.
- Mine de Glandon, lieu-dit "Les Biards" : mines d'antimoine sous forme entre autres de stibine
- Mine de Glanges : mine de plomb sous forme de galène argentifère, de pyromorphite, de cérusite, de pyrite exploitée du début du XVIIIe siècle à nos jours.
- Mine de Laurieras
- Mine de Puy-les-Vignes (Saint-Léonard-de-Noblat) : mine de Wolfram c'est-à-dire de Tungstène exploitée de la fin du XVIIIe siècle jusqu'en 1957.
- Mine de la Pierre-Blanche (Saint-Ouen-sur-Gartempe) : mine de quartz ouverte au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et fermée en 1994 .
- Mine de Vaulry : mine d'étain sous forme de cassitérite.
Bibliographie
- Louis Gruner, Étude des bassins houillers de la Creuse, Paris, 1868
- Pierre-Christian Guiollard, La mine d’or du Châtelet (Creuse) : 1905-1955 : Étude historique et technique, Editions PC Guiollard, 1988
- Pierre-Christian Guiollard, Mines d’or ; petite histoire des grandes mines d’or françaises, Editions PC Guiollard, 1988
- Pierre-Christian Guiollard, Les mines d’or du district de Saint-Yrieix-la-Perche, Editions PC Guiollard, 1991
- Philippe Bernard-Allée, Marie-Françoise André, Ginette Pallier (dir.), Atlas du Limousin, Limoges, Presses universitaires de Limoges, 1994
- Pierre-Christian Guiollard, L'uranium de la Crouzille, Editions PC Guiollard, 1998
- Pierre-Christian Guiollard, Mineurs d’or en Limousin, Editions PC Guiollard, 2000
- Les minéraux du Limousin. Trésors cachés. Un siècle d'exploitation minière, Club Eymoutiers-Minéraux, Juin 2002
- Béatrice Cauuet, L’or des Celtes du Limousin, Éditions Culture et Patrimoine en Limousin, 2004
- Philippe Brunet, La nature dans tous ses états. Uranium, nucléaire et radioactivité en Limousin : une approche sociologique de la question environnementale de l'industrie de l'uranium, PULIM, 2004
Notes et références
Notes
- Strabon évoque par exemple l'exploitation d'or alluvial par les Tarbelli, peuple basé dans l'actuel Pays basque français
- C'est madame Darnet qui signale la ressemblance de la terre blanche qu'elle utilise pour laver son linge avec cette argile qui fait depuis quelque temps d'un grande campagne de prospection sur le territoire français.
Références
- Marcel Villoutreix, Noms de lieux du Limousin, Editions Bonneton, Paris, 1995
- Hélène Guiraud, Aristophane, traditions des Moralia, métallurgie, Presses universitaires du Mirail, 2005
- Béatrice Cauuet, L’or des Celtes du Limousin, Éditions Culture et Patrimoine en Limousin, 2004
- André-Jean Laporte, « L'archéologie et l'histoire au service de la recherche minière, un exemple d'application, les gisements aurifères du Limousin et de la Marche », in Bulletins Recherches géologiques et minières, n°1 à n°4, 1965
- Henry de Vaucorbeil, « L'archéologie des gisements métallifères en Limousin », in Travaux d'archéologie limousine vol.1, Limoges, 1981
- Pierre Mazataud, Le Limousin, Éditions Ouest-France, Rennes, 1998
- Georges Landais, « L'or et l'uranium », in Le Limousin, terre sensible et rebelle, Autrement, Paris, 1995
- Areva - Le Bourneix : un site aurifère épuisé
- Philippe Bernard-Allée, Marie-Françoise André, Ginette Pallier (dir.), Atlas du Limousin, Limoges, Presses universitaires de Limoges, 1994
- Les houillères d'Ahun
- Musée de la Mine de Bosmoreau-les-Mines, Historique de la mine
- L'uranium, sur geowiki.fr
- « Uranium, le scoop du Popu », dans L'album du centenaire du Populaire du centre, 2005
- Le Populaire du Centre - « Il y a des gisements d'uranium en Limousin », 21 février 1949
- Georges Landais, Entrailles : petites histoires du sous-sol limousin. De l'or des Lémovices à la fin de l'uranium, chronique d'une tradition minière, Presses universitaires de Limoges, 1997
- Le Populaire du Centre - Cogema : la fin de l'uranium limousin, 15 mars 1991
- SIG Mines France, 2009
Voir aussi
Articles connexes
- Géologie du Limousin
- Industrie minière en France | Exploitation de l'uranium en France | Cycle du combustible nucléaire en France
Liens externes
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