- Pyromorphite
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Pyromorphite
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1]
Pyromorphite - Ussel, Correze France (4x4cm) Général Numéro CAS Classe de Strunz 8.BN.05 Formule brute Pb5(PO4)3Cl Identification Masse formulaire[2] 1 356,4 ± 0,5 uma
Cl 2,61 %, O 14,15 %, P 6,85 %, Pb 76,38 %,Couleur vert; jaune; orange; brun; gris; incolore; blanc; jaune rouge; brun jaunâtre. Classe cristalline et groupe d'espace dipyramidale ; P 63/m Système cristallin hexagonal Réseau de Bravais primitif P Macle très rare sur [1122] Clivage imparfait sur [1011] Cassure irrégulière; subconchoïdale Habitus massif, botryoïdal, Prismatique, hexagonal, isométrique, tabulaire, pyramidal, aciculaire, globulaire, en barillet, en tonnelet, caverneux. Échelle de Mohs de 3,50 à 4,00 Trait blanc; gris; jaunâtre Éclat subadamantin; résineux; gras Propriétés optiques Biréfringence Uniaxial (-) δ = 0.010 Pouvoir rotatoire nω = 2.058 nε = 2.048 Fluorescence ultraviolet aucune Transparence transparent à translucide Propriétés chimiques Densité 7,04 Solubilité dans l’acide nitrique Propriétés physiques Magnétisme aucun Radioactivité aucune Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. La pyromorphite est une espèce minérale composée de chloro-phosphate anhydre de plomb de formule Pb5(PO4)3Cl avec des traces de F;Ra;Ca;Cr;V. La pyromorphite forme des pseudomorphoses communes avec la galène et la cérusite. À noter que la variété Polysphaerite considérée longtemps comme une variété calcique de la pyromorphite a été érigé au rang d'espèce et reconnue par l'IMA sous le nom de Phosphohedyphane.
Sommaire
Historique de la description et appellations
Inventeur et étymologie
Décrit par Johann Friedrich Ludwig Hausmann en 1813[3]. Martin Heinrich Klaproth l’avait déjà analysée partiellement en 1784[4]. Le nom dérive du grec "PYROS" = feu et "MORPHO" = forme, en allusion aux formes que prend le minéral fondu.
Synonymie[5]
- bryoide
- campylite
- mine de Plomb verte Johan Gottschalk Wallerius (1753)[6]
- phosphomimétite,
- plomb phosphaté (René Just Haüy 1809)[7]
- pseudocampylite
- sexangulite 1863 (Johann August Friedrich Breithaupt)[8] Il s'agit d'une pseudomorphose de cristaux de pyromorphite en galène, décrite dès 1801 par René Just Haüy dans les mines de Huelgoat-Poullaouen, Finistère France ; mais le nom sexangulite a été proposé par Breithaupt. Il ne s'agit pas d'un synonyme de pyromorphite mais de galène.
Caractéristiques physico-chimiques
Cristallochimie
La pyromorphite fait partie du super-groupe de l’apatite et sert de chef de file à un sous-groupe de minéraux isostructuraux. Elle forme une série avec la mimétite d’une part et la vanadinite d’autre part.
Sous-groupe de la pyromorphite Minéral Formule Groupe ponctuel Groupe d'espace Mimétite Pb5(AsO4)3Cl 6/m P63/m Pyromorphite Pb5(PO4)3Cl 6/m P63/m Vanadinite Pb5(VO4)3Cl 6/m P63/m Cristallographie
- Paramètres de la maille conventionnelle :a = 10 Å, c = 7,33 Å, Z = 2; V = 634.80
- Densité calculée = 7.10
Gîtes et gisements
Gîtologie et minéraux associés
- Gîtologie
- La pyromorphite est un minéral secondaire fréquent dans la zone d’oxydation des gisements plombifères.
- Minéraux associés
- Barite, cérusite, Hémimorphite, galène, limonite, smithsonite, Willemite, Wulfenite.
Gisements remarquables
- Allemagne
- Veine Barbara, Hofsgrund, Schauinsland , Schauinsland Mt., Fribourg-en-Brisgau, Forêt noire, Baden-Württemberg[9],
- Espagne
- Mine El Horcajo, Mines de Horcajo, Ciudad Real, Castilla-La Mancha[10],
- Clausthal, Hartz, Basse Saxe
- Étas-Unis
- Bunker Hill Mine, Bunker Hill Properties, Kellogg, Coeur d'Alene District, Shoshone Co., Idaho, USA[11]
- France
- Mine "des Farges", Ussel (Corrèze). Fermée en 1981, cette mine a donné de très beaux spécimens de collection, dans une grande variété de faciès[12].
- Mine de Saint-Salvy, Saint-Salvy-de-la-Balme, Tarn, Midi-Pyrénées[13]
- Mine de Chaillac, Indre[14]
Exploitation des gisements
- Utilisations
- Minéral très commun qui peut servir de minerai accessoire pour le plomb.
Galerie France
Galerie Monde
Notes et références
- classification des minéraux choisie est celle de Strunz. La
- Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk Masse molaire calculée d’après
- Hausmann, J.F.L. (1813) Handbuch der Mineralogie 3 volumes, Göttingen: 1089 &/or 1090 (as Polychrom & Pyromorphit).
- Klaproth (1784) Crell’s Chemical Journal, London: 1: 394 (as Grün Bleyerz & Phosphorsaurehaltig).
- BRGM « Index alphabétique de nomenclature minéralogique »
- French edition of “Mineralogia, eller Mineralriket.” 2 volumes, Paris: 1: 536.
- "Traité de minéralogie seconde édition" Tome 3 Paris 1822 P.385
- The Mineralogical magazine and journal of the Mineralogical Society vol. 1 - 1877
- Walenta, K., (1992): "Die Mineralien des Schwarzwaldes", Weise (Munich)
- Sainz De Baranda, B. (1994). "The Horcajo mines, Ciudad Real Province, Spain." Mineralogical Record, 25(1), 21-27.
- Radford, N. and Crowley, J.A. (1981). "The Bunker Hill mine Kellogg, Shoshone county, Idaho." Mineralogical Record, 12(6),pp:339-347.
- Brousse, A. (1982): Famous Mineral Localities. Les Farges mine. Mineralogical Record 13 (5), 261-68
- Galvier J. et Gautron L. (1995), Le Règne Minéral, N°6, pp 42-46
- Baillargeat, C. (1981). "La goethite de Chaillac (Indre)." Monde et Minéraux, 42,pp:4-7.
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