- Bataille d'Auray (1795)
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La bataille d'Auray se déroula pendant la Chouannerie, lors de l'expédition de Quiberon.
La bataille
Le 29 juin les Républicains commandés par le général Lazare Hoche attaquent la ville d'Auray défendue par la division chouanne de Bois-Berthelot, alors forte de 2 500 à 4 000 hommes.
Hoche, avec 360 hommes, puis renforcés par 700 hommes commandés par son ami l'adjudant-général Vernot-Dejeu, attaque. Les Chouans bien que supérieurs en nombre, sont démoralisés par plusieurs jours d'inactivité et prennent la fuite, ne voyant pas venir les renforts promis. Du Bois-Berthelot est blessé au bras lors de ce combat[1].
Le 30 juin, au matin, les Chouans évacuent Auray, l'adjudant-général Josnet entre alors dans la ville à la tête de 2 500 hommes, il laisse 800 soldats comme garnison puis part attaquer Landévant le même jour[2].
Rapport du général Hoche « Le lendemain nous fîmes une nouvelle sortie, dans laquelle je pus reconnaître de Baden la flotte anglaise et les forces que l'ennemi avait jetées dans Auray où nous nous battîmes deux heures. Hier, 30, Auray a été évacué par les Chouans, et occupé par nos troupes ; ma jonction s'est opérée avec Josnet, et l'armée se rassemble. Belle-Ile a des vivres pour deux mois, la récolte y sera faite dans un. Ne craignez rien pour Lorient, ni en général pour les suites de la descente ; elle ne fera qu'ajouter à la gloire des armes républicaines[3]. »
— Lazare Hoche, rapport au représentant Grenot à Vannes, le 1er juillet 1795.
Rapport de l'administration du Morbihan « Jusqu'au 29 juin, Hoche n'avait pu réunir que deux mille deux cents hommes, encore avait-il été obligé de dégarnir tous les postes, et même les chefs-lieux de district. Le même jour il s'avança sur Auray, pour faire une reconnaissance. Le 30, le général Josnet y entra à huit heures du matin, après l'évacuation des Chouans. Il avait environ deux mille cinq cents hommes ; il en a laissé huit cents dans la place. Il est arrivé des troupes le 30 juin et le 1er juillet, et Hoche peut se trouver à la tête de dix mille hommes ; il est reparti le 1er avec cette force[2]. »
— L'administration du Morbihan, rapport comité de Salut public, le 3 juillet 1795.
Bibiliographie
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009), p. 1194.
- Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest, 1794-1801-1815, Tome I, édition Paul Dupont, 1896-1899, p.468.
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République ..., Tome V texte en ligne sur google livres
Références
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 1194.
- Jean-Julien Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République ..., Tome V, p. 235.
- Jean-Julien Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République ..., Tome V, p. 230.
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